[LTIMNP] : Discussions

Alain a écrit:

Je prends la liberté de rajouter pichets et gobelets, non mentionnés dans l'inventaire de notre dîner pantagruélique [...]

Aucun problème. Dans le cadre d'un repas qui vous est servi, c'est le genre de matériel qui doit fort logiquement se trouver à table, même s'il n'a pas été directement mentionné.

Niger a écrit:

[...] mais il va prendre un pichet et un gobelet dans son sac de voyage [...]

Il en a le droit (même si les cuisines de la tour risquent de lever un sourcil face à la disparition de leur vaisselle ! ). Comme pour tout le reste, il ne faudra pas oublier de décrire cette action dans un texte et d'ajouter clairement les objets dans l'inventaire ; conditions indispensables pour qu'ils soient "légalement" en votre possession.

J'en profite d'ailleurs pour rappeler que certains joueurs n'ont pas encore mis à jour leur inventaire pour y faire apparaître les vivres. Attention ! Il n'est pas trop tard tant que vous êtes à la tour du hibou, mais vous pourrez faire une croix dessus si tout n'est pas en ordre une fois partis.

Que les distraits n'oublient donc pas la mention "Vivres pour sept jours". Ceux qui ont eu la bonne idée d'enrichir leurs sacoches avec les vestiges du repas peuvent même passer à huit jours. (Dix jours avec des rations déjà très maigres, c'est par contre un peu too much, sieur Loup Noir. Je ne doute pas de la grande résistance des vrais montagnards, mais là vous friseriez un état de dénutrition.)  

Sinon, je vous tire mon chapeau pour toutes vos récentes interventions. Vous êtes admirablement lancés et commencez à interagir avec fluidité. Je suis même étonné de tout ce qui vous est déjà venu à l'esprit et que vous avez exprimé au travers de ces textes. C'est la preuve que vous raisonnez de plus en plus "en immersion". Parfait.

D'accord, huit jours avec ce que je compte récupérer à table...

Quant aux ustensiles, mon avatar laissera un mot sur la cheminée pour remercier Soudé de ses libéralités (et s'il n'y a effectivement pas de poison dans les aliments, tant il est vrai que je n'avais pas flairé le piège possible à ce moment de l'histoire).

Bien, bien, bien … Il me semble que les ressources de votre conversation autour du repas sont plus ou moins taries. Si plus personne n'estime qu'il faut ajouter quelque chose, je vous propose de clore ce chapitre et d'aller profiter des palliasses qui vous attendent.

Il serait inutile et très redondant que chacun publie un texte pour dire "Amaury/Enguerrand/Ascelin/Cloderic/Jehan/Alexandre/Le Loup se délesta de son paquetage et s'endormit comme une masse". Aussi je suggère - sans rien vous imposer - que votre chef de groupe boucle cet épisode en invitant tout le monde à aller se coucher (sauf l'éventuelle première vigie, puisque vous parliez d'organiser des tours de garde). Je reprendrai alors la main pour le trajet vers les quais, suivant le plan que vous avez élaboré :

- Alexandre et Ascelin en éclaireurs, accompagnés de Courtoise, en avance sur l'horaire.
- Le Loup, Cloredic, Enguerrand et Amaury en corps principal, partant dans les temps.
- Jehan comme arrière-garde, légèrement en retard.    

J'en profite pour un ultime rappel à messire Cloderic, dont l'inventaire ne porte toujours aucune trace de ses vivres pour le voyage : vite, vite ! Une fois sorti de la tour, il sera trop tard, et je doute qu'Ascelin soit disposé à sacrifier Courtoise pour te nourrir durant la traversée …

Pour ma part je n'ai rien à ajouter, et suis fort d'accord avec cette proposition de clôture.

Ce petit rappel de l'inventaire d'Ascelin m'a d'ailleurs aussi rappelé de mettre à jour celui de Jehan, ç'aurait été dommage alors qu'il avait pioché dans le repas pour les mettre dans sa réserve. (Le personnage serait-il plus intelligent que le joueur ? )

Grom'

Compères, le bonsoir,

C'est fait : j'ai rajouté deux ou trois petites choses à mon dernier post pour faire la transition. On laisse un peu de temps pour que chacun puisse s'arranger avec son inventaire et "jo aitzina" (en avant) !

Grom' a écrit:

Le personnage serait-il plus intelligent que le joueur ?

Nos créations nous dépassent toujours !

Niger ayant bien amené la nuit de repos, je vais publier la suite de votre voyage d'ici mercredi soir. C'est la date butoir octroyée à Chevalier Rouergue pour se mettre en ordre (MP envoyé), après quoi il sera trop tard et ses provisions seront perdues.

Suite publiée ! La parole est au groupe de Niger.

Pour Rouergue, désolé, mais il va falloir jouer avec les conséquences d'un inventaire incomplet.

Après au moins trois rappels (dont un par MP), plus un délai de grâce pour se mettre en ordre, je me suis retrouvé dos au mur. J'ai même été jusqu'à attendre 23h39 en ce dernier jour avant de poster les nouveaux développements. Impossible d'être plus accommodant.

Tant pis. Il avait bien été dit dès le départ que je ne vous tiendrais pas par la main et que rien ne vous serait servi sur un plateau durant cette aventure. Comme ça fait également partie du jeu d'avancer avec nos erreurs, Cloderic se retrouve malheureusement sans vivres pour poursuivre l'aventure.

Ascelin a t-il des chances raisonnables d'avoir éventé le piège et de prendre les assaillants à revers ?
Parce qu'à la base, c'était un peu pour ça qu'on nous a envoyé en "enfants perdus" ...

Malheureusement non. Pas dans cette situation précise.

Le nouveau développement va vite t'apprendre pourquoi.

Comme Kaops et Alain sont les plus concernés par les dernières révélations, je propose de leur laisser la parole.

Même chose pour la réaction d'assaut immédiat que je suggère... qui est apparemment écartée ?

Nous sommes en automne, plus d'une heure avant l'aube, à une époque et dans une cité qui, je pense, ignore l'éclairage public : sur des cibles en mouvement, les archers ont peu de chance de faire mouche, à plus forte raison si on est rapidement à l'abri ou au contact de leurs compères (je ne crois pas un moment à la légendaire précision de Legolas ou au parallèle archer=sniper, ni même au fait qu'un archer "médiéval" puisse garder un arc armé trop longtemps). Historiquement, le bénéfice de l'archerie tenait au nombre de tireurs et à la saturation des traits (c'est aussi vrai dans des conflits plus modernes : regarde le ratio obus - nombre de tués pour la guerre de 14 ou tonnage de bombes - victimes en 39-45).

Une charge à la bretonienne a ici, à mon sens, toutes les chances de passer, d'autant plus qu'elle est la voie de l'honneur... et comme au krav, le premier qui réagit et frappe aux burnes a toutes les chances de s'en sortir. Mais si on parle et négocie, impossible à faire, l'adversaire sera organisé...

Pour la charge pas de souci, la réponse C me convient parfaitement!!! Cependant, dans quelle direction chargeons-nous???

- Si nous partons en charge en direction des quais notre arrière garde risque de se retrouver bien seule...

- Si nous chargeons en "direction" de la ville, histoire de faire le lien avec l'arrière garde, se seront nos 'enfants perdus" qui risquent d'avoir chaud aux fesses...

Niger et Kaops qu'en pensez-vous???...


OUPPPPPSSSSSSS, je n'avais pas vu le nouveau développement.... Bon ben une charge commune sur le chef me parait appropriée, nous verrons alors comment réagiront ses compagnons suite à sa neutralisation...

Reste à savoir si l'on peut "compter" sur un effet de surprise de notre arrière garde pour en profiter pour enclencher l'assaut...

Niger a écrit:

[...] la réaction d'assaut immédiat que je suggère ... qui est apparemment écartée ?

Disons qu'elle n'a pas immédiatement aboutie. Rien ne vous garantira jamais qu'une action que vous décidez d'entreprendre sera couronnée de succès ; ni même qu'elle pourra être concrétisée. Vous pourriez vouloir traverser une pièce pour aller vers une porte et être interrompus par une grille qui s'abat ; de même que vous pourriez vouloir rosser un ivrogne qui sera appréhendé par le guet avant de goûter à vos poings.

Dans le cas présent, ton élan a été interrompu par les nouveaux venus qui avaient quelque chose à dire. Ca vous a également ouvert la porte vers une issue plus pacifique, mais l'option d'une charge dans le tas est toujours à votre portée si vous le souhaitez (et Alain semble déjà partant pour faire jouer les muscles de ses bras plutôt que ceux de sa langue ).

Alain a écrit:

Cependant, dans quelle direction chargeons-nous ?

Bravo. Ce sont là des questions qu'il faut savoir se poser. Dans l'absolu, rien ne vous oblige à aborder ce genre de détail, mais la façon dont vous engagerez vos adversaires est alors laissée à mon entière appréciation. Comme j'observerai toujours scrupuleusement les stratégies que vous définirez, n'hésitez pas à mentionner qui/vers où vous chargez, lequel d'entre vous va mener l'assaut, si certains restent en couverture, quelle finalité vous espérez atteindre, etc.

Alain a écrit:

Reste à savoir si l'on peut "compter" sur un effet de surprise de notre arrière garde [...]

Réponse qui sera valable tout au long de votre périple : vous ne serez jamais sûrs de rien !

Niger a écrit:

Historiquement, le bénéfice de l'archerie tenait au nombre de tireurs et à la saturation des traits.

Je dois tout de même vous mettre en garde face à ce genre de considération : ceci reste un jeu et la résolution des combats ne dépendra pas directement de moi ou de mes connaissances en matière d'armement médiéval. Ce sont les dés qui détermineront le résultat des actions, avec les habituels lancers pour toucher/blesser/sauvegarder. Vous ignorez également les compétences propres à vos adversaires qui peuvent influer sur les résultats (un Guillaume Tell se cache-t-il dans le lot ?). Prudence par conséquent, car la main du destin est aussi capricieuse qu'imprévisible.

Pour ma part, je comprends et accepte ta règle du jeu : ma proposition de mouvement d'assaut a été pesée à l'aune de ma lecture de la situation et du "comment je réagirais dans un tel cas" (j'ai du sang vieil-ibère dans mes veines et nous sommes, Basques, généralement aussi hardis et vifs que les Belges lorsqu'il s'agit de se battre : foncer en se disant toujours que David vaincra Goliath!).

J'ai évalué le risque d'un jet de dés défavorable, de blessures ou de mort pour l'un ou l'autre, voire pour les quatre... et j'ai laissé mon "trois" en suspens pour voir si nos adversaires allaient s'identifier et proposer quelque chose d'acceptable.

L'option "assaut" est donc ouverte (merci), comme l'option "négociation" ou "retraite" pure et simple. J'ai même envisagé une option "félonie" (une ligue d'assassins pourrait trouver un bénéfice à l'emploi d'un homme de guerre confirmé!)...

Je laisse donc mes compères s'exprimer avant de poser un acte de fait : Alain a répondu...

Mictlantecuhtli a écrit:

Malheureusement non. Pas dans cette situation précise.

Le nouveau développement va vite t'apprendre pourquoi.

Comme Kaops et Alain sont les plus concernés par les dernières révélations, je propose de leur laisser la parole.

Oh, merdre. Toison, ça ne sent pas bon pour nous.

Okaaaay …

Après deux jours durant lesquels les bugs rencontrés par le forum m'on totalement empêché d'interagir avec vous, me revoici !

A vous lire, l'heure de laisser parler les armes semble avoir sonné. Je vais préparer le passage qui résoudra ce combat épique, mais j'ai quelques renseignements à collecter auparavant. Il ne vous reste donc qu'à conclure en introduisant votre volonté de charger l'ennemi - avec tous les détails qui vous semblent nécessaires sur la stratégie que vous souhaitez adopter -, et je ferai le reste dès que possible.

Salut à toi, Deus ex Machina,

Même si mon prime élan a été de décréter une charge, tu remarqueras que le Loup a laissé une ouverture honorable au chef des brigands, qui peut encore renoncer et mettre les voiles... Dans ce cas là, qu'il rengaine et recule.

Nous sommes à portée de choc, en position de combat collectif et prêts à parer à toute éventualité : ne reste qu'une initiative à prendre, un ordre à donner, que tu me laisseras si tu le veux bien (premier coup porté = bonus offensif ou non ?).

Je propose : une intenvention laconique du chef des brigands, un "oui ou non", et je fais rengainer ou donne l'assaut. Après, advienne que pourra : "It's a good day to die, my friend"...

On n'aura juste peut-être pas le temps de pousser l'irrintzina (le cri de guerre pyrénéen, très semblable au youyou des Berbères)... Tout fout le camp !

Niger a écrit:

ne reste qu'une initiative à prendre, un ordre à donner, que tu me laisseras si tu le veux bien (premier coup porté = bonus offensif ou non ?).

C'est exact. Si je devais utiliser les principes du jeu de plateau, il serait question de distance de charge par rapport à l'adversaire ; mais vous avouerez que c'est complexe à mettre en place dans une aventure dématérialisée. Aussi, le camp qui engagera un combat bénéficiera toujours d'un bonus d'initiative (+1) durant le premier échange de coups. Ce n'est pas ça qui fera une grosse différence face à un maître des épées elfique surentraîné, mais l'atout sera tout de même précieux en maintes occasions.  

Quant à vous laisser l'initiative de charger, tout dépend du contexte. Je contrôle les PNJ et me met à leur place : si j'estime qu'ils ont atteint le point de rupture avant que vous ne réagissiez, je les ferai charger. De même, il pourrait arriver qu'on vous tombe dessus sans prévenir avec la volonté manifeste de vous occire. Dans un cas comme dans l'autre, il n'y aura plus aucune possibilité pour vous de prendre la main. A contrario, c'est vous qui pourriez surprendre des adversaires ou même attaquer des personnages qui ne témoignent pas encore d'une réelle hostilité.  

Dans la situation actuelle, vos assaillants vous offrent deux solutions et un bref délai de réflexion. Il vous est donc encore possible de passer à l'attaque, mais vos manœuvres préparatoires vont finir par les convaincre de vous taper dessus ! A vous de vous décider rapidement, avant que la fenêtre d'opportunité ne se referme.

Bon, les garçons, à l'assaut : "BORROKA !!!"

Yep !

J'ai les infos qu'il me fallait, aussi vais-je vous résoudre tout ça aussi rapidement que possible. Les publications étant suspendues, jetez un coup d'œil de temps à autre dans le sujet de l'aventure pour voir si l'avis n'a pas été remplacé par un nouveau texte.

NB : Je sais que je suis monstrueusement ch**** avec ce genre de détail , mais attention : inventer des arcades et vouloir s'en servir comme d'un moyen de défense, c'est outrepasser le cadre du jeu en introduisant des aides non prévues par le scénario. Je siffle le pas de côté pour que le bon réflexe s'installe, mais ne tire pas de carton jaune.

Ah ! Enfin de l'action ... Réponse C, y a que ça de vrai.

Et, moi, tout à l'heure, il m'a bien semblé en voir, des arcades, en traversant cette place ...

Hardi camarades, renvoyez donc cette gueusaille dans la fange de laquelle elle a jailli !
Et on évite de se prendre des flèches dans le genou, pas quand on veut être aventurier.

De mon côté je serai bien curieux de savoir quand est-ce que l'ami Jehan va débarquer, après tout il n'était question de n'avoir que quelques minutes de retard. On sait jamais, des mains en plus peuvent servir s'il y en a qui se prennent des flèches dans le genou entre temps.
(Mais bon, hors du combat, hors du danger de mort en partie au moins ! )

Grom'

Merci Toison (j'ai encore de bons yeux) !!! C'est juste que notre bon Mic' est un gars du Pays des Brumes : il ne connaît pas les petits places carrées, écrasées de soleil où le seul ombrage qui vaille est justement situé sous les arcades...

Gromdal avec nous !!!

Plus sérieusement, j'entends l'argument, mais ces arcades sont juste une proposition : on peut ne jamais les atteindre, comme elle peuvent être situées hors de notre portée, derrière un mur de brigands... C'est à toi d'en décider et de t'en servir ou pas. J'avais pensé, dans un premier temps, utiliser une fenêtre béante ou un bout de mur éventré à la même fin : tu avais évoqué ces éléments de décors.

Il est absurde pour moi - et mon personnage - de combattre presque désarmé, à un contre deux ou trois, et à découvert, sans utiliser les ressources du terrain. Si le combat est évitable, on évite ; s'il est inévitable, autant y aller hardiment. Même le seau d'un puits, lancé dans les jambes d'un adversaire, peut constituer un avantage décisif au corps à corps, et si l'orle du bouclier n'atteint pas son but, lui briser le nez ou la mâchoire, la tentative d'esquive de l'adversaire offre toujours une opportunité de le déséquilibrer, de le toucher par ailleurs. Pas très chevaleresque peut-être, mais efficace en diable, et seuls les vivants racontent leurs combats !

Après, contre un troll des neiges ou un cachalot mutant, pas sûr que ça marche...

Je vais me coucher : je verrai demain si je suis mort ou vivant !

Niger a écrit:

Mic' est un gars du Pays des Brumes

Pire : du pays où l'on n'hésite pas à parler de "drache nationale". A choisir, je préfèrerais les brumes ...

Niger a écrit:

Il est absurde pour moi - et mon personnage - de combattre presque désarmé, à un contre deux ou trois, et à découvert, sans utiliser les ressources du terrain.

Et c'est là un excellent raisonnement ! Le seul point sur lequel j'insiste lourdement - parce qu'il est monstrueusement important -, c'est que ce n'est jamais aux joueurs d'inventer ou de proposer quoi que ce soit concernant l'environnement dans lequel ils évoluent.

Pour prendre un exemple (que je sais parlant ), si tu pars en randonnée à dos de cheval dans la montagne, tu vas observer attentivement autour de toi pour éviter les zones dangereuses où ta monture risquerait de trébucher et se blesser. Tu ne vas pas inventer un sentier praticable : soit il existe, soit il n'existe pas ; et ce n'est pas toi qui changeras cette situation par ta seule volonté.

Les descriptions que je vous donne d'un endroit visité seront toujours assez générales au départ ; sinon les textes deviendraient horriblement longs. Bien entendu, ça implique que certains détails que vous souhaiteriez connaître ne sont pas directement fournis. La solution dans ce cas, ce n'est donc pas d'insérer vos propres idées dans l'histoire (car elles peuvent être complètement hors-sujet), mais d'utiliser la seule chose sur laquelle vous avec un contrôle complet : votre personnage.

En rédigeant une simple ligne du genre "X laissa courir son regard sur tout le pourtour de la place", je sais déjà que vous souhaitez un complément d'information et rédigerai de quoi satisfaire votre curiosité. Vous pouvez même aller plus loin en étant plus précis : "X examina la place à la dérobée, cherchant à identifier tous les éléments qui pourraient participer à sa défense, ou derrière lesquels il serait à l'abri des flèches". Dans ce cas, je sais ce que vous cherchez spécifiquement et peux fournir une réponse très ciblée à vos observations.

Tout ça se résume donc toujours au même concept : vous n'inventez rien. Vous vous contentez d'être votre personnage et d'interagir à travers lui. Le cas contraire - et même si c'est un exemple extrême -, qu'est ce qui vous empêcherait de déclarer face à un dragon : "Ooooh, et si on utilisait cette baliste que j'ai opportunément découverte derrière un fourré ?".    

Grom' a écrit:

De mon côté je serai bien curieux de savoir quand est-ce que l'ami Jehan va débarquer [...]

Ta ta tsaaaam … ta ta tsaaaam …

Rassurez-vous, la suite arrive. Les combats exigent juste un peu plus de temps, car il me faut les résoudre avec des lancers de dés avant de rédiger un texte qui colle aux résultats. C'est déjà bien avancé et il se pourrait que je publie ce soir.

Comme je suis du pays des estives (pour alpages), des gaves (pour torrents) et des chocolatines (pour pains au chocolat), je suppose que la "drache", c'est pluie comme vache qui pisse ?

Ouh, le mauvais sujet que je suis !

Justement, en montagne, chemin ou pas, il y a des situations où je passe quand même (je crée mon chemin), soit pour aller plus vite que l'orage qui me suit, soit pour gagner une ou deux heures si je suis crevé : et advienne que peut...

C'est dans mon caractère profond, mais j'essaierai d'être plus prudent et de faire l'effort de demander des détails, va.

Suite publiée ! La parole est à Gromdal. Je lui laisse l'occasion de choisir ce qu'il va faire (se joindre au combat, siroter un gin-tonic, prendre une photo commémorative, se retourner contre son camp, etc. ). Fonction de sa décision je vous fournirai la seconde et dernière partie de l'embuscade.

Les autres aventuriers étant pris dans le feu de l'action, ils n'ont pas vraiment à intervenir pour le moment ; à moins de vouloir exprimer une impression in petto sur ce premier round.

Niger a écrit:

(je crée mon chemin)

Une fois encore, c'est bien pensé. Modifier votre environnement ou explorer différentes voies, ce sont des choses que vous pourrez tenter (tenter j'ai dis. Ne partez jamais du principe que vous réussissez d'office ce que vous décidez d'entreprendre). Si vous étiez par exemple prisonniers d'une pièce sans issue, essayer de creuser les murs pour vous en sortir est tout à fait envisageable. Mais nous sommes bien là dans le registre d'une action sur une base qui vous est fournie (une pièce, des murs de pierres maçonnées, des armes permettant de creuser les joints), pas d'une invention complète. Pour la situation qui nous occupe, je vous vois mal interrompre le combat pour solliciter une petite semaine de délai à vos ennemis afin de bâtir des arcades défensives ! Là est la nuance.

Le même a écrit:

[...] je suppose que la "drache", c'est pluie comme vache qui pisse ?

Oui-da.

Avant ce second tour de combat (vous noterez que je suis positif quant à son issue), j'aimerai poser quelques questions avant d'écrire la suite de l'action pensée par mon perso (il s'agit en effet de décrire ce qu'Enguerrand compte faire "mentalement", pour faciliter la gestion par Mic').

- Quels sont les plus proches dangers, tant en distance qu'en "initiative" pour Amaury, Clodéric et Enguerrand stp??? Histoire de savoir quelle action est possible ou non contre le larron arrivant depuis l'issue qu'il gardait ou contre ceux descendants du toit...

- Concernant nos opposants, par où descendent les archers, les voit-on faire? Le quatrième larron a-t-il une trajectoire de course "indiquant" sa cible?

- Lorsque Jehan arrivera, sera-t-il directement en vue du combat, si oui de qui??? Niger ou nous??? De quel côté viendra-t-il, des opposants lui tourneront-ils le dos??? Si oui le(s)quel(s)...

- Dans le "feu de l'action" nos personnages peuvent-ils percevoir la situation des autres compagnons sous quelles conditions???  


Voilà.... En m'excusant...    

On a pas suivi une des règles cardinales du jeu de rôle :



Heureusement que Niger en a suivi une autre :

'connaissais pas ces belles images qui exposent de si brillants conseils. Elles gagneraient à être placardées aux murs dans toutes les salles dédiées aux JDR, comme les fameux posters de motivation.  

Pour répondre aux nombreuses questions d'Alain, un petit schéma vite fait mal fait qui résume la situation :


- Les deux épéistes hors de combat (petits bonshommes-bâtons au sol) ont étés engagés par vos soins lors de la première phase de la bataille et ne constituent plus un danger.
- Le chef de la bande est engagé au corps à corps avec Niger.
- Le dernier homme qui gardait la ruelle ouest est à présent à hauteur de la fontaine et peut foncer sur n'importe lequel d'entre vous.
- Les trois archers sont répartis plus ou moins équitablement sur le pourtour de la place et vont descendre en jouant les acrobates (vous êtes entourés de maisons populaires en ruines, pas d'immeubles).
- Jehan arrive par le sud, n'est engagé par personne, et peut embrasser toute la scène du regard. Son choix d'action est par conséquent très large.

Vous pouvez considérer que tout ce que je décris, vous le voyez. D'ailleurs, si je n'ai fais aucune mention de vos ennemis avant qu'ils ne vous tombent dessus, c'est justement parce que vous ne les aviez pas vus (le cas contraire, ce serait difficile de vous demander d'ignorer certaines choses que je décris ).

J'espère avoir répondu succinctement à toutes les questions, mais rassurez-vous : une telle interruption dans un combat est exceptionnelle et uniquement dictée par l'arrivée de Jehan. Sauf raison particulière, je résoudrai toujours un combat de bout en bout avant de le publier et vous n'aurez pas à réévaluer la situation à a fin de chaque "round". Ca rendrait les phases d'action bien trop longues et insupportables.

Hello !

Petit message en passant... j'ai commencé un job d'été ce samedi qui me prend, disons, beaucoup de temps. J'aurais demain et après-demain de libre pour faire avancer tout ça, mais je ne peux pas avant.
(Mais je suis sur le coup ne vous en faites pas, je n'oublie pas ^^)

EDIT : voilà qui est fait ! Ça m'aura pris du temps pour pas grande chose au final, et vous m'en voyez désolé. Finissons-en avec ces malotrus de trublions qui osent nous mettre en retard sur notre quête telle une SNCF médiévale ! (Société Nocive des Cuistres Fats, le cercle des bandits de bas étages moussillonnais   )

((Je tiens à préciser que je n'ai rien contre la SNCF en soi, j'aime juste surfer sur la vague des clichés (parfois vrais d'ailleurs ^^) qui l'entourent))

Grom'

Pour ma part Enguerrand se remet rapidement en "garde" tout en pivotant pour estimer les dangers potentiels.

Logiquement le malfrat proche de la fontaine me semble être le danger le plus immédiat, tout autant que celui descendant du toit et dont va s'occuper le perso de Gromdal...

Reste à savoir si Enguerrand aura vu/compris l'action de Jehan...