Le Royaume de Bretonnie
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Le Royaume de Bretonnie
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 Concours de texte de fin d'année

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Sire d'Epinette
yve
uranus
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uranus
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uranus


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MessageSujet: Concours de texte de fin d'année   Concours de texte de fin d'année EmptyMar 4 Oct 2005 - 22:17

Comme le concours de texte a eu beaucoup de succès, je propose de le reconduire pour la fin de l'année. Les textes sont attendus pour le 25 décembre au plus tard. Vote jusqu'au 2 janvier 2006.

Le sujet est l'historique d'un personnage héroïque de votre armée qu'il soit déjà mort ou toujours en vie.

Les règles restent les mêmes que pour le concours précédents.
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yve
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yve


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MessageSujet: Re: Concours de texte de fin d'année   Concours de texte de fin d'année EmptyLun 10 Oct 2005 - 22:52

Voici mon texte.


Oyez, oyez braves gens, gentes dames et beaux messires, Venez écouter le récit le plus extraordinaire jamais conté sur terre : L’histoire d’Edouard, le chevalier paysan.

« En l’an de grâce 1544, en notre beau royaume de Bretonnie naquit Edouard dont le père était prévôt du duché de Parravon. A l’âge de 13 ans, il fût accueilli dans le régiment nommé « le régiment de la dame bleu » en l’honneur de la dame du lac qui apparût à Gille le Breton juste avant que ses compagnons et lui même ne partent en guerre contre les peaux-vertes. Rapidement, il apprit à manier l’hallebarde aussi bien que l’épée. A la mort de son père deux ans plus tard, ses compagnons le désignèrent prévôt à l’unanimité. Depuis lors, il était à la tête d’un régiment de 50 hommes d’arme. Lors d’une escarmouche avec d’autres gobelins, il décapita le chamane ennemi. Le jour même, le duc le promût écuyer monté tout en conservant le commandement de son régiment. Etre écuyer monté était le grade le plus haut que puisse atteindre un homme issu d’une famille de paysans. Mais les prières quotidiennes qu’adressait Edouard à la dame du lac portèrent leurs fruits.

A l’âge de 19 ans, à la saint Jean, Edouard braconnait sur les terres du duc. Au moment où il attrapa un lièvre, un cri fendit l’air. Ce cri n’était pas humain. Plein de curiosité, il s’approcha. Quand il vit la bête, son sang se glaça. Un troll attaquait un convoi où semblait se trouver que de riches dames. Elles étaient sans défense face à ce monstre de 9 pieds de haut. Edouard n’hésita pas un instant, rêvant de ces légendes de paysans recevant 20 pièces d’argent suite à des actes héroïques. Il prît son arc et visa. La flèche ricochât sur l’armure légère que portait le troll. Il en prit une seconde, la tira pendant que le troll se retournait pour voir d’où était partie la première. Celui-ci fut atteint mais Edouard savait qu’il fallait plus d’une flèche pour abattre un troll. Il sonna de son cor en espérant que ses hommes d’arme l’entendraient. Il savait qu’il était loin, mais courut poursuivi par le troll. Ce n’est pas difficile de devancer un troll mais Edouard s’arrêtait de temps en temps pour que le troll ne retourne pas chercher querelle au convoi. A moins d’une lieue de la caserne, il s’arrêta et sonna de son cor. Les hommes d’armes accoururent et abattirent le troll épuisé.

Le lendemain, Edouard vit arriver devant chez lui le fer de lance des chevaliers errants. Il les suivit avec Mousillon, son percheron. Arrivé au château, il fut présenté au duc, et rentra dans la grande salle. Ils étaient tous là. L’actuel maitre-archet, les chevaliers du royaume, Arthur le chevalier du graal qui protégeait la chapelle de la forêt de Châlon, le duc arborant son écu de sable au pégase d’or et la cour. Le duc commença « En vertu des pouvoirs qui me sont conférés, je te nomme, Edouard, chevalier errant. Tu recevras 2O portions de terrain, un salaire de 1O pièces d’argent et je te fournirais ton équipement car tu viens de sauver ma fille. Tu prononceras ton serment demain. » Edouard fut et est toujours un des seuls quatre paysans à être devenu chevalier. Le lendemain, le duc organisa une cérémonie et Edouard commença à réciter le texte qu’il avait apprit.

…Lorsque les ennemies attaqueront mes terres
De mon seigneur et de notre roi.
Tant que je vivrais,
Les terres des bretonniens
Seront préservé du malheur.

Pour l’honneur de la chevalerie, notre roi, et la dame

« Les chevaliers errant rayonnent d’arrogance, traitant les paysans et même les autres chevaliers avec dédain. Désireux de prouver leur talent, ils chargent lors des batailles au cœur de l’armée ennemie sans se soucier du danger, se couvrant d’honneur ou connaissant une mort glorieuse. » Ainsi avait décrit le vénérable Hieronymous de Nuln à sa majesté impérial Karl-franz I. Il n’avait pas tort et Edouard était l’archétype du chevalier errant. A l’âge de 25 ans, il participa a la bataille de la « colline rouge ».Edouard était dans le fer de lance qui devait charger le plus gros régiment nain. Les chevaliers chargèrent. Edouard était en première ligne. Au bout d’une demi-heure de combats acharnés, il se retrouva sans adversaire à sa portée. Il fit cabrer son cheval et s’écriât au dessus du tumulte environnant « Pour Parravon, la dame et le roi ». La bataille venait de finir. Le roi, dès lors le nomma chevalier du royaume. Il lui donna des terres, un château et un village.
Le lendemain, Edouard renouvela ses vœux.

A 28 ans, il épousa Blanche de Quenelles et eut 2 fils. Durant le reste de sa vie, il participa à de nombreuses batailles et gouvernait ses terres avec justice. Depuis son mariage, il s’était calmé et n’allait plus à la guerre avec tant de fougue.

Mais l’âge vénérable de 50 ans approchait. Plus les jours passaient, plus la mélancolie l’envahissait. Il était vieux et la dame ne l’avait toujours pas appelé à la quête. Le jour, où Marc surnommé le pois chiche, fils du duc partit en quête, Edouard décida de partir aussi. Il savait que tenter cette aventure sans l’appel était mal vu par la société, mais personne ne saurait. Avant de partir, Edouard organisa une fête dans la pure tradition de la chevalerie. Il promit de revenir un mois plus tard pour le tournoi du « pégase d’or » et après avoir revêtu son armure récita le serment d’usage.

…Je dépose ma lance, symbole de ma richesse,
Je quitte ma femme, mes fils
Je laisse tout et je ne toucherais rien
Hormis les outils de ma quête
Aucun ennemi, aucune tentation
Ne me feront arrêter ma quête
Je ne dormirais jamais deux fois au même lieu
Je me donne cœur, corps et âme
A la Dame que je cherche
Et au graal…

La quête commençait mal. Oui il avait aidée Baudouin campeador à la bataille de la bannière brûlée, Oui il avait combattu des trolls, des gobelins, des skinks… mais aucune demoiselle du lac ne lui avait donnée sa bénédiction. Un mois plus tard, il rentra chez lui pour le tournoi. Pour lui, une foule joyeuse et colorée était rassemblée sur la place et tous l’accueillaient les bras ouverts, lorsque le chevalier de sinople apparut, hostile et sombre. Le chevalier de sinople est, comme vous le savez, le champion de la dame du lac et le protecteur des lieux sacrée de Bretonnie. Il se manifeste quand la Bretonnie est menacé par ceux dont le cœur est impur. Lames et flèches le traversent comme si il était fait de brume. Parfois il apparaît pour mener les chevaliers de la quête, à la dame. Mais il ne semblait pas être venu pour ça, il retira son gant et le jeta à Edouard. Ceci était une insulte terrible pour un chevalier. Edouard sortit son épée et chargea, le chevalier vert esquivât et toucha Edouard. Mais l’armure de celui ci amortit le coup. La colère l’envahit, et il frappa le heaume vert de toutes ses forces. L’épée fendit l’air mais ne toucha rien. Le chevalier de sinople avait disparut. Edouard pensa avoir gagné mais une douleur lui traversa le dos. Le chevalier s’était volatilisé pour réapparaître derrière. Il tomba de cheval et expira "
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Sire d'Epinette
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MessageSujet: Re: Concours de texte de fin d'année   Concours de texte de fin d'année EmptyVen 21 Oct 2005 - 10:39

Voici mon texte présentant Sire Erevan d’Epinette, général en quête… et son armée.
Ce texte est l’introduction d’une quête épique ici : https://labretonnie.forumactif.com/viewtopic.forum?t=708


La Quête


Le Sire d’Epinette approche les 60 ans, un âge vénérable en Bretonnie et ses forces déclinent. Alors que tous les bretonniens de cet âge aspirent au repos, le vieil homme s’est officiellement lancé en Quête.

Rien pourtant, ne prédisposait cet homme pragmatique, réfléchi et posé, à cette Quête incertaine... Bien sûr, comme tout bretonnien, il était raisonnablement pieux : il priait la Dame, il respectait et aidait les chevaliers en quête, les Damoiselles et les chevaliers du Graal. Il offrait à ses nobles visiteurs le gîte, le couvert, les soins mais aussi force provisions, argents et parfois même des montures… Mais le Sire d’Epinette n’envisageait pas une seconde de tenter lui-même l’aventure et d’abandonner son domaine… Il jugeait simplement qu’il servait mieux la Dame et la Bretonnie en administrant et en développant son domaine ici plutôt qu’en tentant une très noble mais très aléatoire Quête ailleurs…
Et pourtant le Sire était bel et bien parti en Quête…

La Dame avait voulu que le Sire n’engendrât que des filles. Ses cinq premières filles ne sont plus sous la responsabilité du Sire. Toutes sont mariées à d’honorables chevaliers et continuent leurs vies indépendamment de leur géniteur... Toutes ses filles… sauf Jeanne. Jeanne est sa sixième et dernière fille. Jeanne avait elle senti le dépit de son père, qui espérait tant un chevalier ? Le Sire se pose tous les jours cette poignante question… Car Jeanne, d’aussi loin que remonte les souvenir du Sire, n’avait jamais eu les préoccupations de son sexe. Délaissant les poupées, la cuisine et le badinage, Jeanne était -est toujours- un véritable chevalier manqué. Son intérêt pour l’équitation, l'élevage de chevaux et de pégase et pour la vénerie n’a d’égale que son ardeur et sa force aux combats. Jeanne, malgré ses dix huit ans, est en effet une force de la nature : elle mesure près d’une toise, et pèse ses 160 livres. Aucune femme, et bien peu d’hommes, ne peuvent se mesurer physiquement à elle. Accompagnant son physique exceptionnel, Jeanne montre aussi un tempérament téméraire. A dix sept ans, elle se rua seule, à pied, et armée d’une simple épée au devant d’une horde de maraudeurs… Leur chef goguenard accepta un combat singulier… pensant bien soumettre facilement la damoiselle à sa merci. Ce fût sa dernière erreur... Dépitée et privée de chef, la horde maléfique quitta alors le domaine Epinette sans autre combat. Affolé, le vieux Sire essaya de protéger sa fille en lui trouvant un mari... Quelques marmailles l’assagiront bien pensait il… peine perdue. Quelques prétendants tentèrent bien leur chance… et repartirent proprement rossés. Dépité, le Sire procura une armure de bonne facture à sa fille et l’intégra à son ost. Pour qu’elle ne court plus seule sus à l’ennemi, le Sire eu aussi l’idée de lui confier sa bannière. La bouillante Jeanne fera elle plus attention à la précieuse bannière de sa famille qu’à sa vie ?

Les chevaliers apprécient grandement Jeanne à la bataille... car chacun sait qu’une pucelle apporte la chance à une armée. Jeanne se bat personnellement bien, très bien même. Et enfin, si déshonneur et exil affligent les lâches dans l’armée de Jeanne comme dans tout ost bretonnien, railleries et coups de Jeanne sont ici le lot des mous et des tièdes à la bataille... Aucun chevalier n’ose faire preuve de prudence à la bataille en sa présence... Jusqu’ici, cela a plutôt réussi…

Le temps s’étire entre deux batailles quand on a dix huit ans, le devoir de défendre un domaine et que les ennemis, trop souvent vaincus, se montrent prudents. Tandis que le vieux Sire savoure le calme de la paix, Jeanne et les chevaliers errants trépignent…

… Jusqu’à ce qu’un matin, le moment tant redouté par le Sire n’arrive.
« Père ! Je pars en Quête, à l’aventure, avec les chevaliers errants »
« « Attend moi ! J’ai moi-même furieusement envie de cette noble Quête depuis de longues années... Nous chevaucherons ensemble » mentit le Sire.
Le Sire expédia les affaires courantes, confia son domaine à l'époux de son aînée, et exigea de ses vassaux qu’ils prêtent allégeance au nouveau maître du domaine Epinette. Ceci réglé, le Sire se préoccupa de sa propre Quête.

Les chevaliers errants du domaine et des alentours se pressent. Les chevaliers errants sont naturellement prêts à tenter toutes les aventures… et l’expédition est accompagnée d’une authentique pucelle de haut lignage. Si Jeanne n’est plus dotée (le Sire, en vrai chevalier de la Quête, à renoncé à tous ses biens), la présence de la pucelle reste un gage de chance. Les sergents montés du domaine Epinette ont obligation de servir. Le Sire les soldant à l’année, ils doivent obéir, quelque soit leur vouloir. Les autres roturiers sont laissés au domaine : on ne peut s’encombrer de gueux incapables de suivre une armée. Trois chevaliers pégases décident d’accompagner le vieux Sire. Même si le serment de la Quête du Sire les délivre de leurs obligations féodales, les chevaliers pégases jurent qu’ils aspirent eux aussi à l’aventure. Peut-être veulent ils veiller sur le pégase de Jeanne… car une femme, même noble, ne saurait s’occuper correctement dans la durée d’une telle monture… Quelques soient leurs raisons, la présence des chevaliers pégases est une bénédiction, juge le Sire… Evidemment une troupe aussi importante attirent de nombreux chevaliers de la Quête. Là encore, la présence de Jeanne est pour beaucoup un signe de la Dame… le Graal est là, tout proche, pensent les pieux chevaliers de la Quête.

Depuis lors, cette armée errante sillonne la Bretonnie, détruisant tout ennemi des hommes, vivant du pillage des bagages ennemis et de subsides offerts par les bretonniens... Les forces bretonniennes locales sont heureuses de joindre leurs forces à cette puissante armée pour détruire leurs ennemis. Tel le chevalier de Chourouge qui se présente, hors d'haleine, auprès du Sire d’Epinette : « Aidez moi Sire Chevalier. Les ennemis des hommes pullulent sur mes terres. Ils détruisent mes récoltes, tuent tout ce qui bougent et brûlent le reste. Je place mon épée, mes vassaux et mes gueux sont sous votre commandement mais de grâce, détruisez ces ennemis ». Le Sire d’Epinette apprécie bien sûr le renfort des chevaliers de Chourouge… mais grimace à la vue des archers lourdement lestés de pieux. Le Sire a d’ors et déjà prévu d’abandonner cette piétaille dès le début de la bataille… mais sera t’on seulement capable de contraindre l’ennemi à la bataille s’il faut attendre cette lente piétaille ?

Comme sortis de nulle part, une Damoiselle du Graal escortée par trois vrais chevaliers du Graal surgissent devant l’ost. Ce très inhabituel renfort souligne l’imminence des batailles à venir… et en montre le caractère crucial.
« Chevaliers » dit la Damoiselle d’une voix suave et ferme, « Je m’appelle Loriane. Nos ennemis sont là, nombreux et redoutables. La Dame vous requiert. Laissez moi vous guider pour que nous accomplissions Ses oeuvres. Avec mes enchantements et l’aide de la Dame, je vous protégerais de la magie ennemie. Vos épées et vos lances meurtriront leurs chairs. Prions ensemble, chevaliers, purifions nos âmes et préparons nous à combattre. »

Tandis que les archers se fortifient en hâte, les chevaliers se recueillent en silence. Tous prient. Mais peu nombreux en vérité pensent sincèrement à la Dame et au Graal. La plupart des bretonniens ne pensent qu’aux richesses, aux terres et surtout aux femmes qu’ils doivent défendre ou gagner. Quoiqu'il en soit les combats à venir sont justes... et nuls doutes ou peurs n’ébranlent aucun chevalier. Tous, et surtout Jeanne, sont maintenant pressés d’en découdre, avides de combats, de prouesses et de gloires…

Le vieux Sire d’Epinette prie comme les autres... mais ni pour la Dame ni pour la richesse. En vérité, il espère qu’il pourra protéger sa cadette… Combien de temps lui reste t’il sur cette terre se demande t’il ? Assez longtemps pour voir un beau chevalier parvenir à faire tomber l’armure de sa fille… et lui faire rendre les armes… Le Sire est en Quête… en Quête… d’un gendre.
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Dangorn de Castagne
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MessageSujet: Re: Concours de texte de fin d'année   Concours de texte de fin d'année EmptyDim 30 Oct 2005 - 22:33

A l’aube des ténèbres…

Mauldred revoyait le visage crispé par la douleur, figé dans une expression d’incompréhension, de son frère Peregorn, lorsqu’il lui avait ôté la vie de son épée avant de faire subir le même sort à son épouse, Nelia. Leur fils Dangorn, alors âgé de 7 ans, avait crié, terrifié par le spectacle macabre qu’il avait sous les yeux. Les yeux remplis de larmes de l’enfant aux cheveux blancs comme les siens n’avait pas ému une seule seconde l’oncle consumé par la rage dans son armure sombre, sa main tenant fermement sa lame dégoulinante du sang de son frère et de sa belle-sœur. Mais lorsqu’il tenta de tuer son jeune neveu, un homme à la barbe grisonnante et au regard d’acier s’interposa et le blessa au flanc avec sa vieille épée rouillée. Si tous les hommes d’armes et les chevaliers amis de son défunt frère n’avaient accouru pour défendre le vieil homme et l’enfant, tous deux auraient été morts depuis des lustres, car Mauldred, même blessé, surpassait de loin son adversaire au squelette aussi rouillé que son arme à deux mains. Cependant, ce soir-là, le nombre et la fureur des nouveaux venus avaient tourné le combat en sa défaveur, et Mauldred avait été obligé de battre en retraite puis de s’enfuir au-delà des frontières de Bretonnie après avoir été officiellement excommunié, subissant ainsi sa première défaite humiliante…

Vingt années s’étaient écoulées depuis lors, et bientôt il vengerait cet affront, les Quatre lui en seraient témoins. Mauldred regarda le ciel menaçant et savoura l’idée de cette vengeance un instant, avant d’observer la terrifiante armée qui se regroupait devant lui, et qui, sous peu, serait prête à marcher sous ses ordres.

« Seigneur, » c’était la voix de Brutorg, son plus fidèle lieutenant. « La horde est enfin prête. »
Mauldred baissa ses iris rougeoyants sur le jeune champion du Chaos, qu’il avait choisi comme porteur de sa bannière. Lui et sa tribu de maraudeurs nordiques avaient été parmi les premiers à se soumettre à l’autorité du Déchu après la débâcle d’Archaon, et depuis lors ils le servaient avec zèle. Ils vénéraient le Chaos Universel, mais Mauldred soupçonnait chez eux une attirance légèrement plus forte pour le Dieu du Sang.
« Parfait. Quels sont les présages des Dieux Sombres, Sorcier ? »
Sepheus le sorcier déposa une coupelle en bronze sur le sol devant lui et cracha dedans, puis il s’entailla le bras avec sa dague et laissa s’écouler un peu de son sang dans la coupelle. Il mélangea vigoureusement les deux substances visqueuses à l’aide d’un petit os taillé et gravé de signes cabalistiques, puis examina attentivement le résultat. Une rune sombre commença à apparaître dans la répugnante mixture, ce qui fit ricaner le sorcier sous la capuche noire qui lui cachait à moitié le visage.
« Les Dieux sont favorables, seigneur. Pour aller jusqu’en Bretonnie, je vous conseille de passer par la Norsca, où nous pourrons rallier de nombreux guerriers à notre bannière. »
Sepheus était généralement de bon conseil, il avait un certain talent pour voir l’avenir. Ses seuls défauts aux yeux de Mauldred étaient ses fréquentes crises de folie et son imprévisibilité, ce dernier point pouvant néanmoins parfois se révéler un avantage lorsqu’il surprenait les ennemis. En réfléchissant davantage à propos du sorcier, Mauldred se dit qu’il lui manquait autre chose. Il repensa à Millénia, une sulfureuse Slaaneshi qu’il avait connu lorsqu’il se cachait au sein d’un culte secret à Altdorf, et qui possédait des dons magiques. C’était grâce à elle qu’il avait appris que Dangorn, son jeune neveu, était devenu un chevalier du Graal, ce qui l’avait mis dans une rage noire et lui avait donné l’idée de revenir en Bretonnie pour le tuer. Cette Millénia aurait pu être une excellente sorcière dans son armée, mais elle préférait s’amuser en côtoyant des humains qui ne vénéraient pas les Puissances de la Ruine, et en les corrompant grâce à son pouvoir de séduction. Jadis elle l’avait également exercé sur lui, au point qu’il avait été presque jaloux lorsqu’il avait apprit qu’elle était partie avec un mystérieux ambassadeur de Nippon et qu’elle l’avait initié au culte de Slaanesh…

Mauldred chassa ces pensées de son esprit. Un guerrier tel que lui ne devait pas se laisser aller à ce genre de réflexion. Il atteindrait bientôt son but, et avec un peu de chance, lorsque cela sera accompli, les Dieux le récompenseraient en lui faisant accéder au statut de démon, et tous les plaisirs matériels deviendraient alors futiles à ses yeux. A cette pensée, il sourit et bénit ce jour sombre où les voix dans sa tête lui étaient apparues claires. Pris de visions, il avait perdu le contrôle de son pégase au-dessus de la bataille, et s’était écrasé dans un champ où les paysans avaient fait pousser des betteraves et des navets. Son pégase, Plume, était mort sur le coup, sa nuque broyée dans l’impact. Après avoir repoussé les forces du Chaos qui avaient attaqué ses terres, les hommes d’armes l’avaient retrouvé, par miracle, physiquement indemne, mais apparemment délirant et marmonnant des propos incompréhensibles. Puis, ils l’avaient ramené au château sur une civière, croyant qu’il avait subi un choc à la tête. Les imbéciles ! S’ils avaient su ! Ce qu’il avait vu pendant sa chute, c’était la Fin des Temps, le Chaos omniprésent, la Dame du Lac elle-même n’en était qu’une facette, il avait vu la Prophétie s’accomplir, la gloire éternelle qui lui tendait les bras… et il avait vu la mort, l’oubli, la déchéance, le sort funeste qui l’attendait s’il se trouvait du côté de la Lumière au moment de l’Apocalypse, qui lui était alors apparue inéluctable.
A présent, il se trouvait dans le camp des vainqueurs, et c’était lui qui allait les mener à la victoire.

« Vos ordres, seigneur ? » La question de Brutorg le ramena brusquement à la réalité. De ses yeux rouges qui flamboyaient dans la lueur du jour déclinant, Mauldred fixa de nouveau son porte-bannière.
« En marche, vers la Norsca. Nous y grossirons nos rangs, puis nous embarquerons dans les drakkars pour attaquer la Bretonnie. »
Brutorg acquiesça d’un signe de tête, et s’en retourna transmettre les nouvelles instructions à ses hommes. Mauldred se tourna vers Sepheus.
« Apporte-moi Desmoth, sorcier. Et trouve-toi une monture, toi aussi. Nous allons faire une longue route. »

Se gardant de protester, le sorcier encapuchonné fit venir le noir destrier de son seigneur. Ses flancs étaient recouverts de plaques de métal ainsi que d’un caparaçon en cuir abîmé et déchiré en plusieurs endroits, que Mauldred avait fait teindre pour représenter ses anciennes armoiries. Le temps et l’usure avaient défraîchies les couleurs. Le bleu avait tourné au violet sombre, et le noir avait pris une teinte d'un gris sale. Il avait également remplacé l’emblème de la fleur de lys blanche par une étoile à huit branches cuivrée, plus seyante à son goût. L’oxydation du bronze avait ajouté des traces verdâtres sur les ornements, ce qui donnait à la monture ainsi harnachée un air réellement terrifiant. Pour couronner le tout, les yeux luisants d’une lueur malsaine dans les orbites du destrier n’avaient rien de rassurant. La bête se débattait, une écume inquiétante aux lèvres, sa mâchoire puissante claquant dans l’air alors qu’elle essayait de mordre Sepheus.

« Desmoth. »

La voix de Mauldred sembla avoir immédiatement calmé l’animal corrompu. Sepheus lâcha la bride et recula vivement de quelques pas. Le sorcier avait le pouvoir de dominer par la pensée les animaux domestiques et les bêtes sauvages pas plus grosses qu’un loup, mais était démuni contre le fauve déchaîné qui habitait l’esprit de Desmoth. La monture semblait n’obéir qu’à son maître, comme si un pacte maléfique les liait. Les maraudeurs avaient surnommé Desmoth « Khadhar’phak », « tombée de la nuit » dans le sombre langage, en raison de sa robe noire et de son humeur ténébreuse. Pourtant Desmoth n’avait rien à voir avec une monture démoniaque. C’était à l’origine un cheval ordinaire, qui avait juste subi quelques altérations dues à la corruption chaotique.

Après être monté sur le dos de Desmoth, Mauldred dégaina son épée et sa morgenstern, ses deux armes favorites. De l’épée émanait une aura sombre et agitée de remous, comme si elle aspirait la lumière qui l’environnait. De sa main tenant la morgenstern il se cramponnait à sa selle sur laquelle il avait accroché la bride, et il leva son autre main tenant l’épée ensorcelée, pour que tous ses guerriers puissent la voir. « Voici Caur’Caelag ! L’épée maudite forgée par les nains du Chaos, qui fut jadis maniée par Orvash le Cruel, Ardhaar Lame Fatale, Lurrq Sans Humour, et bien d’autres illustres champions du Chaos ayant laissé leur sanglante empreinte sur ce monde ! Suivez-moi, et je vous montrerai le chemin de la victoire ! »
A l’unisson, tous les guerriers hurlèrent d’approbation. Brutorg agita la grande bannière, à laquelle des crânes humains étaient pendus dans une décoration macabre. Cette bannière semblait donner courage aux troupes chaotiques en plus de faire peur aux ennemis. Pour cela, Mauldred se félicitait de l’avoir récupérée.

« Parfait. En route, mes suivants ! »

L’armée du Chaos se mit en marche vers le nord. Ainsi commença une histoire terrible, qui n’est pas encore achevée et que seuls des fous auraient envie d’entendre. Mauldred parviendra un jour à atteindre les côtes bretonniennes. Peut-être même y affrontera-t-il son neveu Dangorn, récemment devenu un puissant chevalier du Graal. Nul ne sait ce que les Dieux préparent pour l’avenir…

_________________
Comte Dangorn de Castagne, chevalier du Très-Noble et Respectable Ordre Chevaleresque des Gros Glands Incapables de Terminer leurs Figs à Temps pour les Concours du Foroume, membre fondateur de la Confrérie Très Privée des Trouveurs de Blagues Pourries.
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MessageSujet: Re: Concours de texte de fin d'année   Concours de texte de fin d'année EmptyJeu 3 Nov 2005 - 1:51

Bonjour à tous, Nobles Sires.


Je vous présente un petit texte relatant l'ultime épreuve que Raymond de Catharie, le Général de mon armée, dut surmonter pour achever sa Quête du Graal. J'ai réalisé une saynète pour illustrer cet épisode, que j'ai l'intention de présenter pour le concours inter-forum, si je parviens à mettre la main sur un APN d'ici-là !





LA QUÊTE DE RAYMOND DE CATHARIE




Tout était comme dans son rêve. Ce rêve étrange qui l'avait hanté, nuit après nuit, depuis un mois. Ce rêve tenace qui l'avait poussé à s'aventurer seul, en pleine nuit, dans cette forêt sombre et menaçante perdue au milieu des Voûtes, abandonnant son destrier pour pénétrer à pied dans ce sous-bois touffu, seulement guidé par la pâle lumière de la pleine lune et par un coassement intermittent qu'il connaissait bien. C'était le même coassement qu'il entendait dans son rêve. Il s'élevait, sonore et bien distinct dans la moiteur de la nuit, lui indiquant la direction à prendre au milieu des futaies. Mais ce soir, Raymond de Catharie ne rêvait pas. Il venait d'atteindre ce rideau d'arbres masquant la sombre clairière et, cette fois-ci, il ne s'était pas réveillé couvert de sueur et le cœur battant …

Avec précaution, il écarta les branches qui lui masquaient la vue sur la clairière. Au centre de celle-ci, il distingua une gracieuse silhouette féminine éclairée par la lumière blafarde de la lune. Elle lui tournait le dos et semblait absorbée par un étrange rituel. Elle brandissait à deux mains un objet en direction du ciel et psalmodiait à mi-voix des propos incompréhensibles. De là où il se tenait, il ne pouvait distinguer ses traits ni comprendre ce qu'elle murmurait. Avec une facilité qui trahissait une longue habitude, le Chevalier de la Quête détacha le bouclier et la grande épée sanglés dans son dos et commença à progresser prudemment en direction de l'apparition, affermissant sa prise sur la garde de son épée de la main droite, et sur les poignées de son écu de la main gauche.

Alors qu'il n'était plus qu'à quelques pas d'elle, la mystérieuse créature sembla prendre conscience de sa présence et se retourna vers lui. Ce fut comme un choc : elle lui souriait ! Elle était d'une beauté surnaturelle et lui tendait l'objet qu'elle tenait à deux mains : un calice ! Après tant d'années d'errance, c'était enfin arrivé ! Il rencontrait enfin celle à qui il avait voué son existence, et elle lui tendait le Graal !

Alors qu'il s'apprêtait à s'agenouiller devant la Dame, le coassement retentit à nouveau, encore plus sonore qu'à l'accoutumée, plus sinistre aussi : cela sonnait comme un avertissement ! D'un seul bond il fut sur ces pieds, secouant la tête pour retrouver ses esprits, tentant de dissiper cette sorte de douce mais étrange euphorie qui venait de le submerger … et n'eût que le temps de lever son bouclier pour protéger sa gorge ! La violence du choc le projeta au sol et lui arracha son bouclier, mais il était indemne, la Dame soit louée ! Il se releva aussitôt et se mit en garde, les pieds fermement campés au sol et la grande épée brandie à deux mains, prête à frapper lourdement. Il voyait maintenant la hideuse créature telle qu'elle était réellement : la couleur livide de son visage, encore accentuée par le clair de lune, renforçait l'horreur du rictus haineux qui le déformait, et laissait apparaître les deux sinistres canines qui venaient de manquer son cou de quelques centimètres … une femme vampire !

Elle recula à une vitesse surnaturelle et pointa vers lui l'objet qu'elle tenait à la main. Il ne s'agissait pas d'un calice mais d'un lugubre bâton orné d'un crâne ! Elle prononça quelques mots dans une langue étrange et, aussitôt, le sol devant lui commença à se soulever, des ossements blanchis en surgissaient … Un instant, Raymond de Catharie fut sur le point de se laisser submerger par la peur, un instant il fut tenté de s'enfuir. Mais il se reprit aussitôt. Maintenant que le charme lancé par la Lahmiane était rompu, il prenait soudainement conscience de la situation. C'est la Dame qui lui avait inspiré ce rêve, pour lui permettre d'intervenir juste à temps afin d'interrompre ce sinistre rituel nécromantique. Son devoir était d'y mettre un terme … ou de mourir en essayant. Le coassement retentit à nouveau, comme un encouragement. Raymond sourit, tout en écrasant sous sa botte ferrée un serpent qui venait de surgir du sol. Non, il n'était pas seul, la Dame était avec lui et il n'allait pas la décevoir !

Tout lui paraissait clair, à présent. Cette nuit, sa longue Quête toucherait enfin à son terme.
D'une façon ou d'une autre …




Pour la Dame, pour le Roy, et pour le Comté de Catharie !!
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Damier De Brionne
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Damier De Brionne


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MessageSujet: Re: Concours de texte de fin d'année   Concours de texte de fin d'année EmptyMar 20 Déc 2005 - 9:01

Bonjour a tous ,

Je vais vous raconter L'histoire du jour ou Agravain , Jeune Damiers de Brionne , Fut Surnomée "Fils de La sainte vague " et Craint par tout les mercenaires du sud.





LA CHARGE D'AGRAVAIN DE BRIONNE


L'hiver etait rude , les fêtes de fin d'année approchaient a grands pas . Les maison , les plaines et les montagnes etaient recouvertes d'un epais manteau blanc glacial que le ciel avait déposé , flocons par flocons . Les paysans de toutes regions s'abbritaient dans les forteresses de leurs duchés.
Le froid pénétrant et insoutenable les chassait de leurs habitations , souvent tres précaires.

Mais cette anée pour un village du sud de brionne , l'accès a la capitale allait etre impossible. Les ravages de la guerre et des differentes invasions avaient couper tout accès aux routes menants au nord obligeant la population a se refugiée encore plus au sud , sur l'avant poste du col d'Aman Sala. Une enorme tour grisatre ,construite a meme la falaise , eclairée par plus d'une centaine de flambeau , vestige des invasions du sud. Les gens du village n'y etait pas en securité , de plus , les gardiens de cet abris , condamnés a y monter la garde des anées durantes , avait perdu toutes les valeures qui font d'un homme un homme.Chevaliers a la base , ils etaient devenus de vieux barbus , rabougris et toujours saouls , le regard dénué d'emotions et dotés d'une voix maladive et fatiguée. Dehors , une garde de fortune avait été dépéchée , comme d'habitude , un jeune chevalier des Damiers de brionne avait été envoyer pour garantir le bon déroulement des événements.

Ce mysterieux cavalier noir , c'etait Agravain , un grand jeune homme , tres fin , et a la longue chevelure dorée. Il chevauchait un enorme destrier gris foncé au regard sombre et a l'allure noble. Ses armoiries representaient le traditionel Damier de sa légion . Sur les sangles et le carapacon , on pouvait distinguer les lambeaux de ses anciennes armoiries , simple souvenirs que beacoup de noble Damier prennent le temps de conserver.
Quoi qu'il en soit , l'arrivée d'Agravain ne passa pas innapercu . Immediatement , une petite foule se dessina autour de lui , des gueux , sales , exténués et inquiets se mirent a crier a tout va : " Que va-t-on faire noble chevalier ? " Questionnait l'un , " Vous etes venu nous escorter ? " criait un autre. Agravain restait silencieux , il designa deux homme d'un geste de la main , et ils se mirent en route pour un reparage des environs.

Les 3 hommes empruntèrent une fine route tortueuse qui montait jusqu'au sommet de la montagne , pres de 1000 pieds plus haut. Plus ils avancaient , plus l'inquietude et le froid se faisaient opressant , les deux hommes commencait a marmoner des prières d'espoir tandis qu'Agravain avancait sans doute.Le sommet se devoilait enfin , un long col enneigé et parsemée de plaque de glace leur faisait face , au nord , on pouvait appercevoir les lumiere de la tour d'Aman sala , au sud , les terre mercenaires , sombres et inhabitées. L'un des deux hommes qui accompagnait akala , mourut de froit , soudainement , tombant de sa monture , qui elle , alla chuter dans un fossé quelque mètres plus loin. Les chevaux commencaient a paniquer , quelque chose etait proche. Plus loin , se trouvaient les vestiges de l'ancienne tour de garde , pillée par des mercenaires une centaine d'anées auparavant et parmis cet amas de pierre , une silouhette se dessinait. Les 2 cavalier s'avancèrent , mais le destrier de l'homme d'arme refusa d'avancer . Ce dernier descendit donc , et s'avanca vers les decombres . On pouvait lire la peur sur son visage , il degaina son épée d'un geste tramblant , on pouvait desormait entendre des gemisement venant des débris , pas apres pas , le danger grandissait , la terreur aussi , Agravain observait silencieusement.

Tout a coup ,l'enorme silouhette se devoila enfin , un ogre immense , immonde , sorti de son abris dans un vacarme impressionant , Il etait blessé , sa jambe droite etait mutilée. Il charga en direction du jeune homme d'arme , qui courut en direction d'Akala: " Monseigneur ! aidé moi ! ayez pitier ! " . Agravain observait une fois de plus silencieux , il ne sorti meme pas son épée , un homme qui fuit etait pour lui un homme indigne de vivre . L'ogre brisait tout sur son passage , les quelque pierre qui restait de la tour volait en eclats , et , glissant sur les plaque de glace , ratrapa peniblement l'homme d'arme. Il finit enfin , par saisir le pauvre gueux a la jambe , le tira vers lui , puis d'un violent revers , le jetta dans le vide . L'homme alla s'ecraser quelque dizaine de metre plus bas. L'ogre rugit , puis detourna son regard vers Agravain . Il charga de la meme facon , Agravain empoigna sa lance de cavalerie , et se mit au galop. Le monstre n'etait plus qu'a quelque mètre maintenant , Agravain ajusta sa lance en direction de la cible , puis , d'un trait , il transperca de part en part la tete de l'humanoîde déchainé. La force de la charge etait telle que l'ogre fut littéralement balayé et glissa sur la glace quelque mètre , avant d'aller , lui aussi , se brisé sur les roches en aval.

Agravain se pencha , admirant la lente chute de sa victime , mais le vacarme de la chute reveilla bien pire danger . Des flambeau s'allumère sur le flan sud , un campement d'un millier de mercenaire se trouvait la , tapis dans l'ombre , depuis bien du temps. La lumière devoila l'effroyable spectacle : Des Centaines d'orks , epaulé par bon nombre d'ogre faisait maintenant face a Akala. S'enfuir signifirait livrer un village entier a la mort , alors , bien decidé a prouvé sa valeure , Agravain brandit sont épée , parsemée de givre . Son destrier se cambra et frappa le sol lourdement , Les ork commencait deja a Courir en amont . Le chevalier se lanca a toute vitesse en direction de cet enorme troupeaux , la monture frappait le sol de plus en plus fort , de plus en plus vite quand tout a coup , sans explication , une avalanche se forma derrière Agravain. Une enorme vague glacée , prète a semer la mort allait s'abbattre contre les rang mercenaires. Accompagnant Agravain dans son heroîque charge . Ils balayèrent le milliers de mercenaires , ne laissant aucunes chances a ces derniers , le sang et la neige se melaient . Le moindre ennemi etait englouti dans l'enorme machoire de glace ou mis a mort par la sainte épée d'Agravain. Tous furent tuer , meme la plus puissante armée ne serait pas venu a bout aussi vite de ces ennemis.

Agravain rentra a l'avant poste , un gueux avait assissté a la scene , l'histoire devint une legende , et les rare survivant ork la furent connaitre sur l'ensemble des terre mercenaire . Depuis , Agravain arbore , en plus de son damier , le signe d'une avalanche , montrant ainsi a ses ennemi que le combattre est synonyme de mort.



Voila ^^


Dernière édition par le Mer 21 Déc 2005 - 8:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Concours de texte de fin d'année   Concours de texte de fin d'année EmptyMar 20 Déc 2005 - 20:45

Voici un petit texte, j'ai testé un nouveau style plein de figures de style et d'effets divers. j'espère qu'il vous plairas! certes il est un peu court mais n'avait on pas dit que la longueur idéale serait 25-30 lignes lors du premier concours? Mr. Green




Godefroy redressa sa tête, il regarda à l’horizon mais ne vit rien… rien hormis du sable, du sable à perte de vue tel un océan infini qui emprisonnait ceux qui auraient eu l’imprudence d’y rentrer, pour ne plus jamais les libérer. Certes l’erreur avait été grande d’avoir le tempérament assez fou pour croire pouvoir en venir à bout. Hélas, la nécessité l’avait amené à faire un choix terrible et le destin de ses hommes paraissait scellé. Il n’y avait nulle part où aller, pas un repère ! rien que des dunes énormes et menaçantes, pareille à des vagues qui ses soulevaient pour engloutir les malheureux voyageurs errants. Les hommes montaient, descendaient, escaladaient et dévalaient les unes après les autres ces montagnes. Leurs pieds s’enfonçaient dans le sable traître qui semblait vouloir les engloutir à tout instant. La compagnie de Godefroy avait depuis longtemps abandonnée tout paquetage et leurs gourdes étaient vides. Ils marchaient à moitié nus dans le désert sous la chaleur torride et la morsure impitoyable de l’astre levant.
Soudain un homme trébucha, il criait des propos incohérents en se protégeant la tête avec les mains. La folie s’était emparée de lui et malgré les aides de ses compagnons il ne parvint à revoir la lumière. Il paraissait terrifié par des ennemis invisibles qu’il était le seul à voir. S’apercevant qu’ils ne pouvaient plus rien pour le malheureux, ses compagnons repartirent d’un pied lourd ; les yeux vitreux et l’esprit torturé. A chaque pas l’étau impitoyable de la mort se faisait plus pressant, leur esprit faiblissait tandis que leur corps était depuis longtemps vides de toutes force. Mais ils continuaient d’avancer, la nouvelle devait être transmise au seigneur voisin : les marches méridionales avaient été balayées par les orques et l’armée peaux-vertes continuait sa route en direction du nord. Godefroy et ses hommes avaient dû fuir, ils n’avait pas hésité une seconde avant de se lancer dans la traversée du désert. La célérité était de mise car la survie du royaume en dépendait. Mais hélas les forces de la nature avait été plus puissantes que la bravoure des hommes. A présent ils n’étaient plus qu’habité par un faible espoir, l’espoir qu’ils verraient bientôt se découpait à travers l’horizon houleux la forme de la cité de Kelerak. Mais las ! cette vision ne semblait plus possible à présent. Les Bretonniens commençaient à sentir au plus profond de leurs êtres que le désert se montrerait plus fort. Mais qu’importe ! eux continueraient, dussent-ils marcher jusqu’à ce que sonnent les trompettes célestes du Jugement Dernier.
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