Le Royaume de Bretonnie
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Le Royaume de Bretonnie
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uranus
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MessageSujet: Concours de texte   Concours de texte EmptyVen 1 Juil 2005 - 15:09

Voici un concours d'un nouveau genre proposé par Agravain et Guillaume.
Vous pourrez donc poster vos textes ici. Le concours est ouvert jusqu'au 25 septembre pour vous laisser le temps de réfléchir.
Le texte doit avoir comme sujet l'univers de Warhammer Battle. Il n'y a pas de limite quand à la taille du texte. Comme d'habitude, ce qui traitera de la bretonnie aura un bonus de 1pt au moment des votes.

Allez-y lachez vous. cheers

J'ouvre aussi un post pour les commentaires, celui-ci étant réservé aux textes bien sûr.
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MessageSujet: Re: Concours de texte   Concours de texte EmptyVen 1 Juil 2005 - 23:25

BEATRICE DE MOUSSILLON

Béatrice de Moussillon était l’unique fille du Duc de Moussillon. Toute son enfance, elle fut mise à l’écart, son père préférant enseigner à ses fils l’art du combat. Sa tristesse était d’autant plus grande qu’elle endurait chaque soir, sans relâche, les coups de ses parents. Maltraitée, mal aimée, humiliée, elle décida de fuir le château familial, pour se réfugier à Bordelaux, la province voisine.

C’est là qu’elle fut recueillie comme lai par un chevalier au funeste destin, ruiné et condamné à l'errance. Il allait de tournois en joutes et de joutes en tournois, aidé de Béatrice à qui il enseignait petit à petit des gestes et des habitudes de chevalier. Mais Béatrice ne pouvait se suffire à cette condition et refoulait jusqu'ici en elle une dangereuse ambition, alors, elle tua sans vergogne son mentor et prit sa place dans les tournois. Bientôt, elle y acquit une précieuse expérience et une solide réputation de chevalier à l'armure noire.
Béatrice poussa très loin sa maîtrise des armes et apprit ensuite à dresser et à chevaucher toutes sortes de pégases et de monstres qui se laissaient monter devant tant d'obstination.
Enfin, elle décida de laver les terribles affronts qu’elle avait reçu.

Au même moment retentit la terrible affaire du faux Graal, et le siège de Moussillon commença. Béatrice trouva le moment propice à la vengeance. Bien avant que le siège soit terminé, elle pénétra dans l’enceinte de la forteresse par le réseau d’égouts. Elle vit alors son père, ses frères et tous leurs courtisans morts de faim dans la grande salle. Puis elle aperçut l’épée de son père, avec laquelle il s’amusait à lui érafler le corps pour lui faire peur et savourer les plaintes effrayées de la fillette inoffensive qu'elle aurait pu demeurer. Elle s’en empara et, ayant appris l’élevage des monstres, décida de chevaucher l’hippogriffe familial. Marthis, c’est son nom, ressentit la souffrance de la jeune femme à un si haut point qu’il se laissa gracilement monté, comme par compassion. Un sentiment qui laissa la femme aussi froide qu'on le vent de la Norsca.

Depuis ce jour, on relate les combats et les exploits d'un chevalier noir dans toutes les contrées du Vieux Monde, et des désolations nordiques aux jungles de Lustrie. Il se bat sauvagement mais par des gestes calculés, en causant la terreur avec son épée maudite et son hippogriffe redoutable qui masquent le jour sous une ombre gigantesque. Béatrice arborait dorénavant un heaume pour cacher son visage, afin que ne soit pas révélé son sexe. Mais un jour, alors qu’elle aidait à repousser une invasion barbare, un fléau puis une lance blessèrent gravement son hippogriffe. Elle fut projetée à terre, son heaume laissa entrevoir son visage déformé par la pression constante qu’il exerçait sur lui depuis plus de dix ans. C’est alors qu’elle constata qu’une personne, une seule, avait aperçu son visage féminin, et qui, brusquement, s’écria, dans un accent nordique : « Moussillon ! »
Béatrice et son hippogriffe agonisèrent, faces contre terre, pendant plusieurs heures. Le seul lien qui la reliait à la vie était l’envie de se venger, car son secret avait été percé. Elle suppliait la Dame du Lac de guérir ses blessures et celle-ci, encore irritée par la trahison de sa mère la sorcière de Malfleur, lui proposa un marché : elle pourrait revivre et se venger, à condition de le faire dans la honte et la douleur, c'est-à-dire en gardant ses blessures.

Après avoir conclu son pacte, la descendante de la lignée déchue de Moussillon avait été contrainte de revêtir une armure très serrée, afin que ses blessures, qui ne se cicatriseraient jamais, ne saignent pas. Malgré cela, la pression qu’elle exerçait sur ses plaies lui faisait terriblement mal. C’est pour cette raison qu’elle lançait parfois de profonds cris qui retentissaient au loin, quand elle n'avait plus la force de contenir sa souffrance. Elle ne sortait pratiquement que la nuit, et s’élançait dans de grands et longs voyages, pendant lesquels on n’entendait que les battements d’ailes de son hippogriffe, lui aussi marqué à jamais de la lance qui l’avait transpercé.

C’est ainsi que naquit la légende de l’ombre noire. On se raconte des histoires d’une créature, mi-morte mi-humaine, chevauchant une terrible créature rongée de partout, vêtue d’une armure aussi sombre que le bleu de la nuit et criant sa douleur à pleins poumons. Et dans sa colère, attisée par la souffrance, l’ombre noir, continue à traquer celui qui avait percé son mystère, et l'on dit qu'une fois sa quête achevée elle s'en ira revendiquer le duché déchu de Moussillon à qui elle rendrait sa noblesse.
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Agravain
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MessageSujet: Re: Concours de texte   Concours de texte EmptyDim 7 Aoû 2005 - 18:45

parceque je ma fait un point d'honneur de participer dès que je le peux aux concours et pour donner l'exemple voici un petit texte sans prétention

Le trébuchet


Oyez oyez nobles Sires la récente histoire de l’invention du trébuchet dans le duché du Chevalier Agravain


« Messire, messire, attendez messire » ce cri du coeur venait d’un gueux habillé en haillon cachés derrière un imposant tablier. Le seigneur se retourna et se demanda ce que peux bien lui vouloir ce manant et qui cela pouvait-il être. Le gueux se jeta à terre au niveau des sabots du puissant destrier du seigneur et attendant la permission de parler
-Qui est tu manant et comment oses tu me donner un ordre !!!
-Milles excuses votre seigneurie ; je suis le maître charpentier Gwynned mon seigneur. J’ai appris la nouvelle sur la terrible bataille que vous allez livrer contre ses créatures étranges et je voulais vous apporter ma modeste contribution.
-Très bien, prends un équipement et va dans l’unité commandée par Tristan le borgne qui se trouve au pied de la colline.
- Euh messire en fait j’ai construit un engin lance rocher qui devrait vous permettre de détruire les ennemis avant même que vous soyez à portée de charge.
-Quelle est cette infamie encore !! , dit-il en levant les yeux au ciel, après le maître archer qui a voulu se protéger en plaçant des pieux devant ses hommes, les hommes d’armes qui voulaient des bannières pour galvaniser les troupes et mon lieutenant qui a eu l’idée saugrenu des mettre des gueux sur des chevaux en voici qui veux faire voler les pierres
- Messire calmez vous, lui souffle son lieutenant, Gwynned a voulu bien faire écoutons le et peut être que ce nouveaux progrès pourra nous faciliter la tâche ne serait-ce qu’en détruisant les murailles adversaires…
-Ourgf montre moi cet engin Gwynned et j’aviserai !



Le maître charpentier guida la petite troupe jusqu'à l’orée du bois ou s’élevait une imposante machine entouré de grosses pierres de chantier

-4 jours de travail mon seigneur mais nous en sommes fier. On peut détruire les murailles, écraser les troupes ennemies ou même anéantir les machines de guerres
-Et faire une très bonne cible avec un engin d’une telle dimension, répliqua le seigneur avec un petit sourire en coin, très bien nous allons faire un essai déplacez votre machin jusqu'à la colline là bas ici vous êtes dans un axe de charge de cavalerie vous n’aurez donc aucune cible.
-Très bien seigneur il sera fait selon vos désirs, répondit le manant les yeux pleins de larmes en pensant déjà au boulot monstre qu’il attend : déplacer le trébuchet sur 300 mètres en une nuit



Durant toute la nuit Gwynned et ses apprentis démontèrent l’engin et le transportèrent sur la colline tout en essayant de faire le moins de bruit possible pour ne pas troubler le repos des guerriers
Quand Agravain sort de sa tente son armée était prête (son lieutenant fait du bon boulot) il rectifia la position de quelques unités quand soudain surgit le son des cors ennemis, il monta sur la colline pour pouvoir diriger son armée en ayant une ligne de vue dégagée et aussi surveiller cette nouvelle machine.
Gwynned prit peur en voyant approcher le seigneur car il n’avait pas fini de remonter le trébuchet mais il fit bonne figurine lorsque le général approcha sans un mot.
La bataille commença les elfes bougèrent les premier et tirèrent leurs premières flèches, la plaine commença à rougir. La riposte bretonnienne ne se fit pas attendre les chevaliers se positionnèrent et les archers se préparait à tirer Agravain se tourna vers Gwynned et lui indiqua un groupe de lanciers et ne dit qu’un seul mot :
-« TIIIIIIIIIIIRRRRRRRRRRREEEEEEEEEZZZZZZZZZZZZZZZZ »
-« KLANG »
En se retournant lé général vit le maître à terre le sang lui coulé du bras où il manquait la main sectionner au niveau du poigné, en regardant le trébuchet il la vit coincée dans le cordage.
-N…ne vous in..Inquiétez pas ils vont vite le réparer, gémit le manchot
-Hum
Pendant ce temps là bataille faisait rage les elfes avancèrent et Agravain du se résoudre à envoyer ses hommes en contact pour éviter des pertes inutiles dus aux flèches et carreaux ennemies
Enfin un des apprentis dit d’une voix faiblarde :
-Maître c’est prêt
-Eh bien tirez sur les machines adverses que diable !!!
-« KLANG…sproch »
En passant la main sur la figure et poussant un soupir de désespoir le général fatigué osa regarder derrière lui :
Le bras de levier est rester coincé mais c’est un peu soulevé suffisamment pour décapiter un servant qui se tenait négligemment derrière.
Gwynned poussa un soupir à fendre l’âme mais tenta de rassuré Agravain :
-Sir on va réparer ça
-Hum



Le général pris conscience que la bataille aller touché à sa fin et décida de porter l’assaut final en laissant une consigne aux gueux près de la machine : ne tirez que si une unité ennemi n’est pas engagé au corps à corps
Chargeant de concert avec les chevaliers du graal il vérifia le ciel au moment où aurait du tirer le trébuchet mais manifestement il n’est pas encore prêt !!!

Les derniers elfes prirent leur jambes à leur cous lorsque soudain dans un sifflement aigu un rocher vient se fracasser juste devant l’unité de saints vivants. Tournant les talons aux fuyards il remonta la colline au triple galop pour apercevoir les servants en liesse heureux de la réussite de la machine
Il mit fin à cette liesse et promu immédiatement tous les servants au rang d’hommes d’armes de première ligne tous sauf le maître d’armes car il se rendit bien compte que utilisé seulement au début de la bataille le trébuchet pouvais se rendre utile.
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Lothar de Morfroy
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MessageSujet: Re: Concours de texte   Concours de texte EmptyLun 8 Aoû 2005 - 16:29

La vie ne vaut rien


-Bertrand ! Qu’est-ce tu fous ?
-J’arrive, j’arrive, j’me suis pris une branche.
-S’tu louchais pas aussi…

L’homme d’arme sorti les dés en bois de sa petite bourse, ainsi qu’un petit sachet, son camarade, fit de même. La lumière du feu éclairait les visages sales et déformés des deux sentinelles. Demain serait une rude journée, il faudrait combattre les peaux-vertes une fois encore. Bertrand et Roger espéraient que leur femme et leurs enfants aient bien démonté les masures et qu’ils se soient réfugiés dans le château de Fortmagne. Ils commencèrent à jouer :
-Tu mises quoi ? demanda Roger.
-Euh… On va dire, cinq grains.
-D’accord, vas-y.
-Dix ! fit Bertrand heureux d’avoir fait un si bon score.
-Mais non, t’as fait huit, regarde, y a pas d’trou au milieu ! Ca fait, euh… quatre et quatre, deux mains !
-Oui, mais toi il t’manque des doigts ! Moi, deux mains ça fait neuf. Allez, lance les dés !
-Sept… dit piteusement Roger.
-Haha ! Envoie l’tout !

Le lendemain, Roger et Bertrand rejoignirent le régiment du prévôt Ponant Vaquard. Ils avaient passé la nuit à jouer et finalement Bertrand avait perdu tout son grain et même un petit couteau. Heureusement que personne ne vérifiait l’équipement.
-Garde à vous bande de culs-terreux ! Cria le prévôt.
-Ouaaah ! Bailla Roger. Pas trop crevé ? demanda-t-il à son voisin.
-Si, ouaaah ! J’préfèrerais aller m’coucher, répondit-il en chuchotant.
-Eeeeeeen avaaaaaaaaant ! Mettez vous en ordre ! Ordonna le prévôt.


Deux heures plus tard, la bataille commença. Les peaux-vertes courraient vers l’ost bretonnien en entonnant leurs chants barbares. Les hommes d’armes du prévôt Vaquard avaient été envoyés vers un régiment de gobelins qui n’avaient pas l’air trop dangereux.
*SPLOTCH* fit un rocher en écrasant sept des soldats de l’unité. Tous se regardèrent, puis regardèrent autour d’eux avant de se carapater dans la direction opposée.
Voyant cela, le Seigneur Lothar de Morfroy donna la charge de ses chevaliers… juste dans la ligne de fuite des hommes d’armes… La moitié des fuyards finirent écrasés sous les sabots de la noblesse de Morfroy et de temps en temps embrochés par une lance hasardeuse…
Ceci eu pour effet de les rallier immédiatement, tandis que les chevaliers pourfendaient leurs ennemis.

Ils se remirent donc en marche vers les gobelins. Au moment propice, ils lancèrent la charge ! Ils furent surpris de voir que certains gobelins sortirent de leurs rangs. Ils furent beaucoup moins rassurés de voir qui riaient comme des déments et qu’ils tournaient, un énorme boulet au bout de la chaîne qu’ils agrippaient à deux mains… Les fanatiques s’enfoncèrent dans les rangs bretonniens, écrasant les chairs, décapitant et propulsant les survivants à dix mètres d’eux. Roger ne pu retenir un cri lorsqu’il vit un boulet se diriger tout droit vers sa tête. Bertrand, quant à lui, finit percé par des flèches que les archers en retrait tiraient sur les gobelins en face d’eux… mais trop loin apparemment…


Dernière édition par le Mar 9 Aoû 2005 - 14:19, édité 1 fois
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Reynald de Châtillon
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MessageSujet: Re: Concours de texte   Concours de texte EmptyLun 8 Aoû 2005 - 20:56

Voici le début de l'historique de mon armée de croisade.




Les affaires allaient bon train pour Evan III, baron de Châtillon, qui commerçait avec la ville Impériale d’Helenburg. Il s’enrichissait de manière exponentielle, ses coffres étaient pleins et ses hommes bien nourris.

Il se rendait à Helenburg par voie maritime pour une visite de routine quand soudain une voie retentit :
« -Voile à tribord ! hurla le guetteur du haut de son nid de pie. Un bâtiment Impérial, mon sire. »

Il ordonna de ralentir et le navire s’approcha lentement. Par prudence Evan issa haut ses armoiries et un drapeau immaculé en signe de paix.
Quand enfin les Impériaux les accostèrent, il fut surpris de voir les gens de l’Inquisition débarquer et s’approcher de lui avec une allure qui ne présageait rien de bon.
-Sire Evan de Châtillon ? demanda hautainement l’homme de tête, richement ornementé.
-Lui-même, répondit Evan avec froideur.
-J’ai ici des choses vous concernant. Ce sont des accusations de marchandages avec des adeptes des Dieux Sombres. Et également un acte d’Excommunion signé par votre Roi Louen de Bretonnie pour trahison. Veuillez me suivre sans opposer de résistance pour répondre ces accusations devant la justice de notre bien-aimé Empereur.

Abasourdit Evan ne trouva même pas les mots pour protester. Il savait que suivre ce gens correspondait à être torturé jusqu’à que des aveux lui soient arrachés. Ensuite il serait tout bonnement exécuté.
Mais il se ressaisit promptement, son navire paraissait pacifique mais il était prêt à repousser des attaques de pirates par la surprise. Il n’eut qu’à abaisser le bras et un bloc de pierre jaillit de la poupe et vint s’écraser sur le navire des inquisiteurs totalement désemparés. Puis une volée de flèche vint abattre les membres qui étaient montés à son bord avant même qu’ils n’aient eu le temps de dégainer leurs épées.

Son navire opéra un demi-tour et partit avec célérité en direction des côtes septentrionales de la Bretonnie. Ils naviguèrent nuit et jour, volant sur un vent puissant et bénéfique. Evan espérait atteindre Châtillon avant que son domaine ne lui soit confisqué et que sa famille soit déportée et réduite à la mendicité.
Après des jours de navigation il vit enfin apparaître les côtes de sa baronnie. Une épaisse colonne de fumée noire s’élever dans les airs…. Châtillon brûlait !
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MessageSujet: Re: Concours de texte   Concours de texte EmptyMar 9 Aoû 2005 - 22:12

Le royaume de Bretonnie n'était plus ce qu'il était autrefois...

Le royaume de Bretonnie n'était plus ce qu'il était autrefois, la gloire s'en était allé, la fierté et le pouvoir n'était plus que de sentiments oubliées pour beaucoup, le mot victoire avait était oublié, tant les défaites étaient grandes et nombreuses. Le royaume de Bretonnie n'était plus ce qu'il était autrefois…
Déjà cents années qu'un roi digne de ce nom, emplit de sagesse, de courage, de fougue et d'envie, ne s'était pas assis sur le trône de Bretonnie. Les légendes sur un certain Louen cœur de Lion n'étaient plus racontées et plus cru. Les temps sombres surviennent pour toutes races, mais jamais nous n'avions vu cela après tant de gloire sur un Royaume.
Délaissés par les autres hommes, trop fier pour aider ces pauvres Bretonniens, l'Empire était pourtant dans un bon temps, les victoires et l'or ne se comptaient plus, les terres s'agrandissant pour former une terre plus grande que jamais les hommes n'avaient eu. Pourtant des années durant, lorsque la Bretonnie était encore grandement puissante, ils aidèrent l'Empire quand ils étaient dans le besoin. Le royaume de Bretonnie n'était plus ce qu'il était autrefois…
Les chevaliers avaient baissaient dans l'estime de la paysannerie, ou est-ce la paysannerie qui serait plus bonnes qu'avant ? Les héros et les rêves étaient tous chez les pauvres cultivateurs de la terres maintenant, hommes d'armes ou sergents formaient la majorité de l'armée Bretonnienne, les anciennes hostilités envers les arcs ou autres trébuchets n'étaient plus des idées de ces hommes, qu'ils soient nobles ou pas. Les chevaliers du Royaume très nombreux auparavant, devenaient très rare sur les champs de batailles, pire les chevaliers du Graal s'étaient exilés jusqu'à ce que le Royaume de Bretonnie redevienne gloire et fierté, bonheur et protection. Les damoiselles, plus rare que jamais n'étaient plus que de légendes dont on doutait de l'existence. Le royaume de Bretonnie n'était plus ce qu'il était autrefois…


Le roi Hugues de Beautour se réveilla, suant comme jamais, cela n'était qu'un rêve, un cauchemar. Il aurait dut s'en douter, comment penser que ce si bon peuple pouvait oublier fierté, gloire ou pouvoir ? Soulagé, il pensa "Le royaume de Bretonnie n'est plus ce qu'il était autrefois…Notre puissance et notre gloire n'ont jamais étaient aussi grandes".
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L'excommunié
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MessageSujet: Re: Concours de texte   Concours de texte EmptyMar 16 Aoû 2005 - 0:31

L’HONNEUR DES GUEUX (si, si ça existe)




Je m’en vais vous raconter l’histoire pathétique et peu banale d’un gueux devenu chevalier qui en rentrant dans sa bourgade c’est vu injurier a cause de son père, mort depuis ……….une histoire d’honneur à la gueux….



Ses pas étaient lents et inégaux, il était descendu de son destrier récemment offert par le duc de Gasconnie pour l’avoir sauvé de la mort en éventrant un orque ayant mis son seigneur à bas…..
Il avançait lentement submergé par trop de souvenirs tout autant que la parmort de son père encore brûlante dans son cœur. Il déambula dans le petit village de son enfance.
Reconnaissant chaque mur , chaque pierre. Sur la place des enfants couraient prés de l’auberge décatie où il travaillait avant la guerre.
Il se remémorait toutes les années passées là dans le calme de la campagne Brétonnienne, ou chaque vallon chaque ruisseau et chaque cachette ne lui était inconnu.

Pourtant quelque chose d’imperceptible avait changé, ce n’était plus son village, une sensation pesante, des regards….Ses pas le portèrent jusque devant l’église où il vis le vieux Germain, curé de la bourgade et des environs. Il reconnut immédiatement Orso, comment oublier un gamin qui a 8 ans déjà rendait grâce a la Dame chaque jour prêt de l’autel et qui était le chef de la petite bande de gamins locale.
Ils conversèrent tout deux amicalement de bon vieux temps et de son titre de chevaliers de royaume récemment acquis, puis au fil de la conversation leur visages se firent plus gravent , en parlant de père d’Orso.
Le vieil homme ne voulait pas parler de cela mais le jeune homme entêtait réussit a tirer du prêtre que le prévôt Michaneck avait affaire avec la mort de son père.

Sur ce Orso mi le pied a l’étrier et éperonna son destrier vers la demeure du fieffé prévôt ….
Arrivé prés de la maison il vit Vincent son ami d’enfance avec qui il avait fais toutes les bêtises possibles et imaginables….
‘- je savais que tu viendrais Orso , c’est un jour sombre pour le village…..Je ne te mentirai pas , je ne le l’ai jamais fait. Si ton père est mort c’est parce qu’il a volé ! ! ! ! ! !’ (enfer et putréfaction ! car chez les gueux le vol et un acte très mal vu (enfin surtout chez les miens particulièrement cons de plus ))
Orso faillit se jeter sur Vincent mais il écouta la fin de sa tirade :
- ‘ il a volé dans les champs voisins cette hiver …’
Orso ne luis laissât pas le temps de finir sa phrase il était déjà sur lui le poing levé pour le frapper droit dans le visage .Une bagarre s’en suivit.

Puis vient Michaneck qui devina fort aisément la cause de la dispute, d’une voix tonnante il dit :
- ‘ Vous deux suffit ! Les coups ne règlent rien….’

Puis il expliqua a Orso les raisons de la mort de son père qui en fait volé pour survivre car depuis quelque mois une récolte désastreuse avait réduit a néants ses économies, mais trop fier celui ci n’en avait parlé a personne mais les vol ne passaient pas inaperçus et lors d’une battu dans la nuit sombre une flèche atteint ce que l’on croyait être un simple pillard était en réalité le père d’Orso……

Il rentrât chez lui où il médita longtemps sur l’honneur et au petit matin il décida de reprendre le travail de son père et de réparer ses fautes ce qu’il fit avec un travail acharné, chaque jour il abattait le travail de cinq hommes , en deux mois il avait finit.

Il décida finalement d’abandonner la carrière militaire pour continuer l’œuvre de son père ( pas grand chose il faut le dire).

C’était l’histoire d’un élus de la Dame qui a échangé une vie d’aventure de batailles héroïque, de quêtes au but spirituel et sûrement de gloire , pour un vie de gueux….Comme quoi les chiens font pas des chats, les torchons les serviettes tout ça quoi ….
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Baron de Havras
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MessageSujet: Re: Concours de texte   Concours de texte EmptyMer 17 Aoû 2005 - 16:38

Bon, eh bien, je me suis fait plaisir avec ce texte, puis, je me suis dit que tant qu'à l'ecrire, autant le poster pour le concours. Razz j'espère qu'il n'est pas trop long.


"Que l'arrogance est chose amère"



Yvain était nerveux, figé sur sa selle tel une statue de marbre, alors que les roturiers s'affairaient autour de lui. Une légère bruine avait commencé à tomber, humidifiant l'atmosphère et transformant la terre en boue crasseuse. A cet instant, le jeune chevalier se demandait ce qu'il faisait à cet endroit, tout était flou et indistinct, du trajet qu'il avait accompli depuis son adoubement en sa terre natale de lyonesse jusqu'à cette lice située si loin de tout ce qui avait fait sa vie jusqu'alors, à Couronne... l'exitation et l'exaltation du combat approchant avaient cédés la place à un vide pur et simple dans son esprit et le jeune homme n'avait à présent qu'un vague souvenir de la manière dont il s'etait engagé dans ce combat.

Soudain, un son le tira de sa rêverie. Surpris, le chevalier tourna la tête en direction de l'une des tentes proches et compris l'origine de ce cri. C'etait Thibault, le jeune chevalier qu'il avait rencontré la vieille à son arrivée dans la cité royale et qui l'avait précédé dans la lice en ce jour. "Que l'arrogance est chose amère" pensa-t-il. Ses connaissances médicales étaient plus que limitées, toutefois, le mal dont souffrait Thibault etait plus qu'evident. Pour avoir observé sa charge et sa chute, Yvain savait que la clavicule de son ami avait été brisée.

C'est alors que tout redevint clair pour lui, oui, absolument tout, aussi bien la quête de gloire dans laquelle il s'etait lancé que les raisons qui l'avaient poussé à participer à ce tournoi. Toute sa vie, le jeune homme avait vécu dans l'ombre de ses frères, toute sa vie, il n'avait été qu'un fils moindre d'une grande famille, toute sa vie, il n'avait été que toléré par les siens sans jamais avoir reçu la moindre reconnaissance. Celà allait prendre fin aujourd'hui. Gagner le tournoi du solstice d'été marquerait le début de son destin de héros !
Raffermi par ces pensées, Yvain serra son écu et saisit la lance que l'un des ecuyers lui tendait. A travers sa visière, il porta enfin le regard en direction de son adversaire. Ce dernier attendait fièrement de l'autre côté de la piste, impassible sous la pluie à présent battante, retenant patiemment son destrier d'une main ferme et sûre. Son nom était Gislebert, il était comte et sa réputation de jouteur n'etait plus à faire, mais peu importait à Yvain car en ce jour, rien ne l'arrêterait. Yvain était plus jeune, plus grand et certainement bien plus vif que cet homme et, après tout, n'etait-il pas vrai que nul ne l'avait jamais vaincu en combat singulier ?

La nervosité était à son paroxysme, son coeur se serra dans sa poitrine en même temps que sa main sur sa lance et son destrier partit au galop. Le signal avait été donné. Le temps d'un battement de cils, son adversaire s'elança à son tour... rien ne pouvait plus empêcher leur rencontre au coeur du terrain à présent. Yvain abaissa sa lance d'un geste fluide et maitrisé mais, hélas ! trop tard. Son coup manqua sa cible, passant quelques pouces à côté de l'écu du comte. Yvain n'eut qu'un très court instant pour comprendre son erreur avant que l'arme de son ennemi n'heurte le bas de son propre bouclier, le touchant à l'aine. Fort heureusement, le jeune chevalier réussit à se maintenir en selle, rendant grâce à la dame de ne pas l'avoir laissé s'ecraser dans la boue. Il fit dès lors tourner bride à sa monture, effectuant une superbe volte et constata avec effroi que Gislebert l'attendait déjà de l'autre côté, reclamant une nouvelle lance.
Yvain eut un soupire et s'elança de nouveau en avant, les dents serrées par la fierté et la rage.
Cette fois, l'attaque du jeune chevalier fut parfaite, la hampe de sa lance se brisa sur l'écu du comte qui n'en fut pourtant pas déstabilisé outre mesure. C'est à cet instant qu'Yvain réalisa son erreur, son coup, si parfait avait-il été, l'avait poussé à abaisser sa protection pendant un instant. Au moment où son dos s'enfonca dans le sol mou, il comprit qu'il avait commis la même erreur que Thibault. Son arrogance l'avait poussé à se montrer imprudent. Il entendit alors les quolibets de la foule de gueux amassés autour de la lice et les méprisa avant de sombrer.

_________________
Non, on ne fait pas que charger à Havras, on a aussi des sorciers !
Tremblez devant nos armées... et craignez ma potestas, car je suis votre suzerain !

"Le monde est quand même plus simple quand on le regarde à travers la visière d'un heaume."

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Niarqueek
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Niarqueek


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MessageSujet: Re: Concours de texte   Concours de texte EmptyJeu 18 Aoû 2005 - 21:56

Quant à moi je vous presente le "meilleur" passage que j'ai selectionné de mon texte dans la partie General,Bonne Lecture !!!



LA MISSION D'UN PROPHETE GRSI(Extrait)

A la tombée de la nuit,la Cloche Hurlante de l'armée se mit à sonner,au treisieme coup,la bataille commencerait !

UN !!! Les guerriers s'élancérent à une vitesse foudroyante dans les égouts de la cité...

DEUX !!! La cité tremblait de toute part,la Garde se mit en alerte,les Chevaliers de tous Serments se tenant pret devant les Portes de la cité...

TROIS !!! Ils ne voyaient rien,la plaine était vide,mais ils se tenaient pret...

QUATRE !!! Les guerriers se rapprochaient de plus en plus de la surface...

CINQ !!! Les Gardes ne comprenaient toujours pas la menace,ils envoyerent des messagers chercher de l'aide à Quenelles et à Bordeleaux...

SIX !!! Les guerriers de Putriss sortirent du sol et se mirent en position...

SEPT !!! Vrok et sa horde était sorti et se tenait pret à contrer toute attaque ennemie,des rats-geants furent envoyés aux trousses des messagers...

HUIT !!! Les Chevaliers de Parravon comprenaient enfin la menace,et se mirent à prier...

NEUF !!! La hord edu clan Skryre se preparait à faire feu...

DIX !!! Niarqueek et sa horde sortaient enfin des egouts,sa cloche continuant à sonner...

ONZE !!! Les chevaliers chargerent la horde de Putriss...

DOUZE !!! Les guerriers du clan se preparent à recevoir la charge Bretonniennne...

TREIZE !!! Niarqueek invoqua la peste sur les gueriers de Parravon...



La bataille de Parravon venait de commencer !!!!




Putriss ordonna à ses guerriers :
-Tenez vos-vos positions !!! Attendez avant de tirer !!!
Les Chevaliers se rapprochaient de plus en plus.
-Attendez-attendez encore !!!!
Les Chevaliers seraient au contatc dans un instant...
-FEU !!!! Hurla Putriss

Les tirs furent nombreux mais pas assez,la Dame du Lac protegeait ses enfants.La premiere ligne de bataille fut donc exterminée...
Parfait se dit Putriss ceux qu'ils avaient exterminés n'étaient que de vulgaires esclaves !!


Vrok ne voyait aucun ennemi,sa horde attendait donc.Quant aux rats-geants aux trousses des messagers,les cavaliers avaient distancés les betes du clan Mouler...Vrok aurait à combattre,dans quelques jours Bordeleaux et Quenelles seraient avertis.


Niarqueek quant à lui était en transe comme la plupart de ses guerriers,les effets de la Cloche avaient affecter leurs ames...Pendant qu'ils exterminés la population,le Dauphin reunit les restes de ses chevaliers et attaqua la horde,pret à mourir pour laisser le temps à son pere pour exterminer l'autre armée...
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