Ah, le trio de tête d'Europe centrale : Pavel Marek, Viktor Berbekucz et (feu ?) Jiri Krondak.
C'est vrai que la reconstitution historique est un loisir plutôt couteux de prime abord, même si le contact avec d'autres passionnés, troupes et artisans, permet de trouver de très bons plans, d'acheter avec efficacité ou en seconde main.
Après, les vêtements et cuirs peuvent coûter très peu de chose si l'on prend la bonne habitude de passer régulièrement chez Emmaüs, de regarder dans les bennes des bons artisans (pour leurs chutes, avec leur permission) ou de regarder du côté des fins de rouleaux un peu cachés, hors saison, chez les marchands de tissu soldés... C'est un état d'esprit, finalement très en avance sur l'air du temps (récupération, recyclage, durabilité).
Bien sûr, il faut aussi apprendre à patronner, tailler et coudre, mais cela fait partie du jeu et, pour l'Antiquité comme pour le Moyen Âge, ce n'est pas trop difficile sur un plan technique (les vêtements ajustés et les arrondis aux emmanchures datent de la Renaissance).
Pareil pour le bois : un écu histo fait-main peut coûter une dizaine d'euros. Tout dépend le temps que l'on veut y passer, et il est certain que le fait d'habiter en zone rurale peut aider (vieillles granges avec des clous forgés à récupérer et redresser, des cuirs de vieux harnais récupérables, etc.).
Les cottes de mailles déjà assemblées coûtent effectivement entre 100 et 500 euros : à mi-voie, on s'en sort bien. Mais bon, un homme d'armes, un sergent ou un petit chevalier n'a pas à se trimballer avec une armure complète (laquelle était d'ailleurs hors de prix, à l'époque déjà)...
Je me rappelle avoir, une fois, discuté avec un hussard de l'Empire : il portait sur lui pour près de 5000 € d'équipement de base, là où j'en avais sur le dos à peine 300 ou 400 ! En plus, il était sans cheval, là où j'en avais trois à la maison !