Le Comté de Grizac

Oyez oyez !
Peuple du Foroume, braves chevaliers et piteux manants, j'ai l'honneur de vous entretenir du :
-> Pour plusse de précisions au sujet de l'armée, celle-ci trouvera sa place en section peinture.... dès que j'aurai le temps de prendre des photos et de les poster.
-> Merci de poster les commentaires dans le topic suivant .
-> Je précise que l'homonymie avec la ville de Grizac de la baronnie de La Tour est purement fortuite. (un peu comme l'histoire des escargots géants, que Dangorn a ré-inventés sans le savoir) Je m'en suis rendu compte après et j'avais pas envie de changer.


Le Comte et ses potes se promènent



INTRODUCTION

Grizac est un Comté d'assez grande taille se situant entre Parravon et Orquemont, dans un coude formé par la rivière Grismerie. Il possède aussi une frontière commune avec le Duché de Quenelles et est divisé en trois baronnies : Grizac, Castelnay et Holt. On y trouve quelques forêts, des collines, des châteaux et des tours, des ruines et quelques bourgs, villes et hameaux plus ou moins prospères.

Le Comté a été fondé il y a bien longtemps, quelques années après que les Bretonni arrivassent en ces terres, mais il y a 400 ans de cela, Grizac s'est retrouvé sans héritier mâle à la suite de la mort du Comte dans une embuscade des Hommes-Bêtes. Le duc de Parravon nomma donc son fils puîné Comte de Grizac, et, pour faire bonne mesure le maria à la fille du défunt Comte.
Par conséquent, Agilgar, le Comte actuel, descend à la fois d'Agilgar de Parravon, Duc de Parravon, Compagnon du Graal et ami de Gilles le Breton, et d'Artus, le 1er Comte de Grizac.

Agilgar est un Chevalier du Graal, fort respecté de ses hommes. Il est de taille moyenne et de corpulence moyenne, ne porte pas de barbe, mais a une longue chevelure brune qui lui va jusqu'aux épaules.
(Note : ça pourrait presque être moi, à ceci près que je n'ai pas les cheveux jusqu'aux épaules).
C'est un bon général et un bon combattant, toutefois il est assez impétueux, ce qui lui a déja joué de mauvais tours.
Il monte en général un destrier, mais utilise parfois un pégase royal.

Le Comte part souvent en expédition dans le massif d'Orquement, en effet cet endroit doit être constamment purgé des horrificques bêtes qui y vivent.
Son armée est composée de sa suite de Chevaliers du Royaume, de ses amis Chevaliers du Graal, des Ailes Grises (les Chevaliers Pégases du Comté), de Chevaliers Errants, de nombreux archers et d'un trébuchet, le Comte ayant conscience que celui-ci, malgré le déshonneur qu'implique son utilisation, est important et peut se révéler utile. On y trouve également quelques Chevaliers de la Quête, mais ils sont très peu nombreux. Le Comte emploie également des Hommes d'Armes pour défdnre les villages isolés, mais il n'apprécie guère ces pouilleux, qui sont encore moins riches et utiles que les archers, aussi ne les emploie-t-il pas lorsqu'il le peut.
Il est important de préciser que les chevaliers de Grizac ont, du fait de leur grande arrogance, un mépris particulier pour les roturiers, leur accordant moins d'importance qu'à du bétail.

Le Comté est assez riche et prospère, en effet il dispose de plaines pour cultiver, de la rivière pour pêcher et commercer et d'artisans/commerçants (surtout des forgerons, des menuisiers-charpentiers, des maçons et des éleveurs de chevaux et de pégases, indispensables, mais aussi des drapiers, des vignerons...) plutot doués.
Les spécialités de la région sont l'élevage de chevaux et de pégases, les armes tranchante ou contendantes et le rôti de porc, servi avec diverses herbes aromatiques et une bonne assiette de légumes et de blé, ainsi qu'une excellente sauce aux champignons, s'entend.
Toutefois, certains villages arriérés souffrent d'un retard économique et technologique très important, quand à leur habitants, ce sont des pouilleux arriérés, malades et affamés, certains ne connaissant même pas le nom du seigneur du Comté.


Un chevalier de Grizac engueule son escuyer

(note : la suite arrive tout de suite après ma douche, càd dans une demi-heure )

La suite :

LA FONDATION DU COMTE ET CE QUI SUIVIT

-1968 à 1174 : la dynastie d'Artus

Vers -1968, dix ans après que les Bretonni aient passé les montagnes, le seigneur Artus et ses cavaliers arrivent là ou se situe à présent le Comté.
Ils décident de s'installer sur une des collines et d'y construire une forteresse, mais les collines étaient occupées par des bandes d'orques en maraude. Artus fit monter le camp et envoya des éclaireurs vers les postions ennemis.
Au matin, Artus et ses chevaliers attaquèrent les orques par surprise, causant une grande panique. Ils bataillèrent toute la journée et finalement aucun ennemi n'en réchappa.

Dès lors, ils se mirent à construire un grand château, dont la construction dura cinq ans, mais qui était grand, solide et bien défendu.



Artus passa le reste de sa vie à détruire les orques et les homme bêtes dans les collines. Il donna à ses deux meilleurs amis les barronnies de Holt et de Castelnay, et y fit construire des châteaux.
Les gens du peuples fondèrent des villages un peu partout dans le domaine.

En -3, lorsque Gilles le Breton unifia la Bretonnie, le Comte de Grizac était Balinor le Fier. Balinor comprit rapidement qu'il valait mieux suivre le Duc de Bastogne, aussi rassembla-t-il ses troupes. Il comptait se rendre d'abord à Parravon pour y voir le Duc Agilgar et lui demander son avis, puis rejoindre Gilles. Parravon fut assiégée, et Gilles, comme chacun le sait, rompit le siège.
Balinor et ses chevaliers suivirent le Duc de Parravon, pour délivrer les terres de Bretonnie. A la fin de cette campagne, ils avaient tous trouvé le Graal, et ils rentrèrent à Grizac.

Vers l'an 600, les 3 châteaux du domaine ne suffisent plus à accueillir tous les chevaliers, on décide donc de construire deux autres châteaux, un au nord du comté, près de la Grismerie, et un à l'extrémité ouest du domaine.

1139 : Une épidémie de choléra décime les habitants du Comté. Les chevaliers se barricadent dans les châteaux et refusent d'y faire entrer les gueux.
Au bout de six mois, l'épidémie cesse d'elle même.

1174 : bataille du Mont Smégard : alors que l'armée de Grizac traverse Orquemont, les Hommes bêtes lui tendent une embuscade. La moitié des chevaliers y laisse la vie, ainsi que le Comte Charles et son fils Gautier.

1174 à de nos jours : dynastie de Martin

Le Duc de Parravon décide de donner le Comté à son second fils, Martin, et le marie à Hélena, la fille de feu le Comte Charles. Commence la dynastie de Martin.

1185 : guerre avec l'Artolan (un comté voisin), à la suite d'une histoire de vol de volailles et d'incendie de granges.

1191 : Martin meurt lors du tournoi annuel de Castelnay, de la main d'un mystérieux chevalier (certains pensent qu'il s'agit d'un vampire).


Le tournoy de Castelnay

1512 : Naissance d'Agilgar, ainsi nommé en hommage au 1er duc de Parravon dont il descend.

1529 : Agilgar devient Chevalier Errant.
1531 : Agilgar est adoubé Chevalier du Royaume par le seigneur Perceval de Cornalion.
1537 : Agilgar part en Quête, il demande à Perceval de gérer son domaine.
1538 : révoltes paysannes. Les paysans assiègent le château de Holt. Perceval prend la tête de l'armée et va mater la révolte.
1543 : Agilgar revient de Quête, il a trouvé le Graal.

L'ARMEE DE GRIZAC

Le Comte Agilgar de Grizac
C'est le général de l'armée (sans blague ). Son blason est d'azur à fleur de lys d'or, à filière de gueules. On notera que toute l'armée (à quelques exceptions près) porte ses couleurs.
(note ; càd que toute l'armée est en azur et gueules)

[note : il n'y a pas la filière de gueules, c'est normal, j'avais pas le temps de la faire, j'ai donc cherché vite fait une image sur le web]


Les Chevaliers de Grizac
Il s'agit de la suite du Comte. Ce régiment de Chevaliers du Royaume est réputé pour ses charges dévastatrices, ses chevaux et ses armures sombres et l'arrogance de ses membres (qui est en partie justifiée), ainsi que les cimiers blancs qu'il porte.

Les chasseurs
Ce sont des archers tirailleurs. Bien qu'Agilgar n'aime pas les gueux, il admet les archers car on raconte que ce régiment lui a permi d'obtenir une victoire assez importante contre les orques. Le Comte n'étant pas -pas trop- ingrat, il leur a offert des postes dans son armée ainsi que 2 pièces de bronze chacun.

Les Chevaliers aux Espadons
C'est un régiment de Chevaliers de la Quête, qui étaient avant au service du Comte.

Les Ailes de Grizac
3 braves Chevaliers Pégases, choisis par Agilgar himself parmi une quinzaine de candidats. Ces Chevaliers sont depuis devenus les amis du Comte, et il est probable qu'ils occupent ce poste jusqu'à leur mort (ou du moins tant qu'ils seront capables de combattre).

La Garde du Comte
Ce régiment de Chevaliers du Graal est la garde personnelle du Comte. Ils ne sont que cinq, mais tous sont les amis du Comte et tous ont prouvé leur valeur à maintes reprises.

Le Trébuchet
Tout simplement le trébuchet du château, avec Paul, son ingénieur, et ses frères Yves, Laurent, Ivan et Jean-Marc (note : un lecteur avisé constatera qu'il s'agit des prénoms des membres du groupe "Les Fatals Picards" ).

DE LA GEOGRAPHIE DU COMTE DE GRIZAC

(une carte détaillée et un plan de la forteresse suivront quand j'en aurai l'occasion)

Introduction
Situé au sud de la grande cité de Parravon, le Comté de Grizac se situe entre la Grismerie et les collines.
A l'ouest le terrain est une vaste plaine, qui se transforme peu à peu en colline à mesure que l'on gagne l'est du Comté. Au nord le paysage est plus rocailleux et les collines plus hautes. On y trouve des falaises, et au delà de la lignes que forment les Collines du Pendu, du Loup-Garou et de l'Ours, les terres ne sont pas sûres. Quand au sud, c'est la région la plus densément peuplée puisqu'elle se situe au bord de la rivière.
Le Comté est divisé en 3 baronnies : Grizac, Castelnay et Holt. Grizac occupe toute la moitié nord du Comté, tandis que Caltelnay si situe au sud-est et Holt ou sud-ouest.

I. La baronnie de Grizac.

1. La Ville-Forteresse de Grizac

Elle se situe au nord-est, dans les collines rocailleuses. C'est la demeure du Comte de et sa mesnie.
Elle est bâtie sur une grande colline et de forme octogonale, ce qui, associé au fait que le terrain s'élève à mesure qu'on approche du donjon (qui est bien entendu au sommet de la colline), lui donne une forme assez particulière. D'aucuns lui trouvent une allure elfique, bien qu'elle ait été bâtie par des Hommes. Une face sur deux de cet octogone est percée d'une porte, et à hcaques angles se trouve une robuste tour.

Au centre s'élève le donjon, véritable forteresse dans la forteresse et composé de plusieurs niveaux. En bas, les caves et les celliers, creusées dans la colline, où l' on entrepose la nourriture, le vin, la bière et où l'on trouve un grand puits et auquelles on accède par un grand escalier (il y a aussi un monte-charge pour les lourds tonneaux et autres caisses). Puis, au "rez de chaussée", on trouve le grand hall du donjon, où peut tenir aisément une centaine d'hommes en armes. Au premier étage il y a la grande salle, où le Comte préside aux repas, et la cuisine qui les sert. Au second étage on trouve le cabinet privé du Comte et la Salle de Réunion, où le Comte et ses subordonnés discutent des divers problèmes qui peuvent se présenter. Cela va de la défense du territoire aux récoltes en passant par les plaintes des divers paysans, les taxes, etc... Ensuite, au troisième étage, l'on a les quartiers des serviteurs et ceux des gens d'armes, ainsi que la salle d'armes. Les deux étages suivants sont entirèment occupés par les chambres des nobles. Enfin, il y a une vielle salle où l'on entrepose essentiellement d'anciens documents et quelques reliques : des épées, des lances et des armures anciennes et souvent bénies ou magiques. Enfin, directement sous le toit, il y a un étage percé d'archères d'où l'on peut tirer.

Autour du donjon on trouve d'abord les écuries pour les chevaux des nobles les lices, les terrains d'entraînement, le tout encerclé d'un mur octogonal percé d'une seule porte et agrémenté de hiuit tours. Puis, quelques dizaines de pieds plus loin, on trouve les maisons des notables de la ville, suivies d'un grand rempart (octogonal) lui aussi percé de quatre portes et protégé par 8 tours. Après on trouve les maisons des gens du peuple, les boutiques, les entrepôts, les auberges, les tavernes, les forges... Enfin vient le dernier mur d'enceinte, ses huit tours et ses quatre portes.

En cas d'assaut, la forteresse peut compter sur ses grandes portes renforcées du meilleur acier et sur ses tours équipés de trébuchets, ainsi que sur les grandes murailles qui entourent la ville. Si la situation est désespérée, on peut fuir par les poternes aménagées au pied de chaque mur. Les poternes de Grizac sont composées de deux portes renforcées d'acier. Entre les deux, si l'on veut rendre la forteresse imprenable en condamnant les poternes, on peut verser du sable, des gravats, des pierres; etc. Ainsi la poterne est bouché et presque aussi solide que le mur lui-même.

Les collines autour sont à peu près sûre, mais à mesure que l'on gagne les terres rocailleuses de l'est du Comté, elle se font de plus en plus menaçantes. Certaines sont même hantées et les spectres, loups-garous et autre sorcières sont nombreux. Ces créatures immondes craignent toutefois les chevaliers du Comté, mais ceux-ci ne s'aventurent que rarement dans cette contrée déserte.

2. Mortenay, la ville de la houille

Mortenay est une petite ville de quelques centaines d'âmes niché entre les collines à l'ouest de la Forteresse de Grizac. Si vous y entrez, vous serez tout de suite accueilli par une méchante palissade de bois sombre et par des chiens gueulards. Ensuite, à l'intérieur des palissades, vous serez frappé par la saleté des murs. Car la richesse principale de Mortenay est la houille, que l'on utilise pour se chauffer dans tout le Comté. Au fond du village se trouvent les puits d'où elle est extraite, et presque à côté on trouve les tavernes, qui sont très fréquentées le soir par les mineurs.
Les brigands sont nombreux dans cette ville, et la petite garnison qui la tient a bien du mal à les faire tenir tranquilles.
De plus, la ville est peu protégée, on n'y compte en effet que quelques Chevaliers errants que le Comte y envoie en garnison pour qu'ils y fassent leurs preuves, ainsi que le prévôt, des hommes d'armes et des archers. Les Errants habitent dans un manoir à l'ouest de la ville, loin des puits, et les gardes disposent d'une caserne à côté de la porte. Si la ville était attaquée par quelques centaines de pillards, elle ne pourrait compter que sur elle-même, car en plus d'être mal gardée, elle est isolée loin des autres villes et châteaux.

3. Bourg-de-Grizac

Bourg-de-Grizac est un gros village, situé dans la plaine entre Mortenay et le Château de Larnas. Les gens y sont accueuillants et on y trouve plus d'artisans prospères ou de paysans honnêtes que de brigands ou de malandrins. Le village est entouré de nombreuses fermes ou des paysans travaillent dur pour gagner leur vie.

Quelques Chevaliers errants, des hommes d'armes et des archers veillent sur le village, ce qui revient à dire qu'ils en chassent les sangliers qui auraient eu la mauvaise idée de s'aventurer dans les rue et qu'ils jouent le rôle de videurs de tavernes.


Pour la prochaine fois, une description détaillée du Château de Larnas et du port fluvial de Grizac (sur la Grismerie).

Comme promis, la suite (vous voyez, comme j'ai pas encore trop de boulot pour le lycée, j'ai le temps de poster des trucs).

3. Le Château de Larnas

A l'est de Mortenay, dans la plaine entre le fleuve et les collines, se trouve le Château de Larnas. Ce château a été construit après la Forteresse de Griza,c pour défendre le passage entre les collines et la rivière d'une part et d'autre part pour protéger le port. L'architecture en est plus simple que celle de la Forteresse de Grizac, car ce château a été construit plus vite, avec des ouvriers moins qualifiés et des matériaux moins solide. Néanmoins c'est une puissante place-forte, qui a soutenu de nombreux sièges avec brio.
Elle est construite sur une petite colline, et elle est de forme carrée, avec une tour à chaque coin, et un donjon entouré d'une plus petite muraille délimitant la haute-cour s'élève en son centre. Un grand fossé l'entoure, garni de pieux et autre joyeusetés, mais ce fossé n'est pas rempli d'eau. On accède au château par un étroit pont-levis, derrière laquelle on trouve des portes, une herse, un hall et enfin d'autre portes, le tout agrémenté de mâchicoulis et d'archères. Le château est en permanence défendu par une grande troupe de Chevaliers du Royaume menés par Luc de Larnas, par des chevaliers errants et par une garnison d'archers et d'hommes d'armes, ce qui donne une armée d'une cinquantaine de chevaliers et d'une centaine de roturiers, qui peuvent soutenir victorieusement un siège jusqu'à l'arrivée de renforts depuis la Forteresse de Grizac ou depuis Holt. Le château possède aussi son propre trébuchet. Le donjon, de forme carrée, peut accueillir toute la garnison en cas de besoin, car il dispose de son propre puits, de réserves d'armes et de nourriture.

4. Le port fluvial de Grizac

Toutes les richesses exotiques de Grizac arrive par ce port. Elles descendent la rivière depuis Parravon au nord et sont débarquées dans ce port, à l'est de Larnas, pour être ensuite acheminées par voie terrestre jusqu'à leur destination finale dans une des trois baronnies. C'est la ville des marchands par excellence, on raconte même que certains navigateurs elfiques y seraient passé. On raconte aussi que l'épée du Comte Agilgar a été forgée par les elfes, peut-être est-ce vrai. [note : ce qui me fait penser que je vais créer un nouveau chapitre expliquant l'histoire des reliques sacrées et autres bibelots poussiéreux qui traînent dans les armureries du Comté.] Quoi qu'il en soit cette lame est d'excellente facture, mais revenons à nos dragons. Le port est protégé par des murailles basses et gardé par quelques Chevaliers errant ou du Royaume, et par une garnison d'hommes d'armes et d'archers. Toutefois, en raison des nombreuses marchandises qui transitent par ce lieu, on trouve beaucoup de voleurs, d'assassins, et d'autres personnes encore moins recommandables qui profitent de l'opulence pour s'enrichir impunément.

J'avais oublié de décrire le Château de Cornalion, demeure du seigneur Perceval de Cornalion. Il se situe dans la Baronnie de Grizac.

5. Le château de Cornalion

Le Château de Cornalion se situe à l'extrême nord du Comté, dans un anneau naturel formé par les collines. On peut y accéder depuis la forteresse de Grizac par une route qui serpente dans les collines, et au nord, les collines étant plus basses, une route va directement jusqu'à Parravon.
Le château est composé d'une muraille octogonale, en quoi il ressemble à la Forteresse de Grizac (car il a été construit à la même époque), mais il n'y en a qu'une seule, avec une tour dans chaque angle. Au centre trône le donjon, qui abrite un puits, une salle d'armes, une grande salle, des celliers, des chambres, des cuisines et au sommet duquel on peut se tenir pour tirer sur d'éventuels envahisseurs.
Le seigneur du lieu se nomme Perceval de Cornalion. C'est un lointain cousin du Comte, et ils sont en de bons termes depuis longtemps. Lorsque Agilgar par en expédition au loin, le plus souvent à Perceval que revient la lourde tâche d'administrer le Comté. Toutefois le seigneur de Cornalion s'est toujours acquitté de sa tâche avec honneur, et n'a jamais tenté d'en profiter pour prendre le pouvoir.

Donc ;

Fin de la partie sur la BARONNIE DE GRIZAC, il reste encore celles de Holt (au sud-ouest, la plus fertile des 3) et de Castelnay (au sud-est, la moins riche et la moins influente), plus la Geste du Comte Agilgar de Grizac, la géographies des autres possessions du Comte, la peinture et l'achat de la fin de l'armée (CE, pégases, seigneur sur hyppo parce que j'ai envie de changer, Damoiselles, HA/Archers), et enfin l'achat et la peinture de la forteresse GW (pas envie de fabriquer de décors, moi.)
Si vous êtes arrivé au bout, ben bravo, vous avez gagné le droit de poster ce que vous voulez dans le topic des commentaires.
Voilà, maintenant c'est bon, je peux enfin attaquer les autres parties.

FETES ET COUTUMES : UNE ANNEE A GRIZAC

Ci-dessous un calendrier résuamant les principales fêtes qui ont lieu dans le Comté de Grizac. [note : Comme je n'ai pas trouvé de calendrier bretonnien qui indique les mois, j'ai pris le calendrier grégorien, comme tout le monde. ]
[EDIT : le Baron Bis m'a depuis montré un calendrier warhammeresque, mais je garderai les dates dans noter calendrier pour plus de simplicité]

1er Janvier : les voeux du Nouvel An
Ce jour est simplement chômé chez les roturiers, qui prient en général la Dame chez eux. Chez la noblesse en revanche, on se rend à la chapelle de la Dame pour la prier afin que l'année soit bonne. Après cela, on organise des jeux d'adresse, parfois un petit tournoi, auquel le peuple vient assister avec joie. La fête reste néanmoins assez calme ; il n'y a en général pas d'agressions ou de v(i)ols, contrairement à certaines fêtes plus estivales.

15 Mars : le Carnaval
En ce jour de liesse, les roturiers se déguisent, défilent et dansent dans les rues. Ils ont le droit d'insulter les nobles, voire de le crier dans les rues si cela les amuse. Certains tentent même parfois d'organiser des révoltes : fort heureusement elles sont toujours réprimées rapidement par les hommes d'armes, parfois avec l'appui de la cavalerie. Les nobles, quant à eux, restent en général cloîtrés dans la partie haute de la ville, dans le château.
A cette occasion, on mange de nombreuses pâtisseries, comme des beignets par exemple.
Le soir, les chevaliers enfourchent leurs destriers, et partent au hasard dans les rues, le but étant de se venger des insultes de la journée en empêchant les gueux de dormir ; les nobles hurlent, tapent sur leurs boucliers, partent au galop, afin de faire le plus de vacarme possible.


22 Avril : Mort d'Artus
Ce jour est férié pour commémorer la mort du premier Comte de Grizac. Les gens vont prier le matin, les gueux dans une chapelle, les nobles devant la tombe d'Artus, puis on organise une grande fête, avec un festin, des troubadours, des danseuses, des montreurs d'ours. Certains gueux parlent également de ribaudes. Artus étant plus ou moins le patron du Comté, la fête est de taille. On organise toujours un tournoi qui dure jusqu'au 25 avril, et où moult chevaliers s'affrontent lors d'épreuves de force, d'adresse, mais aussi d'intelligence. On joue au jeu des énigmes, parfois aux échecs, etc. La plupart des gens finissent saouls, et il y a souvent des incidents, le plus mémorable étant celui où la foule, enragée, se mit à jeter des ordures sur les nobles.


Juin : la première moisson.
En ce jour, on organise une fête pour commémorer la première moisson. Le Comte fait parfois distribuer de la nourriture gratuite, en tout cas c'est la fête paysanne par excellence. Les paysans travaillent toute la journée, mais vers 17 heures, tout le monde s'arrête pour un festin. C'est également à ce moment que les paysans construisent des épouvantails géants avec de la paille et du bois récupérés pendant la journée, et, à minuit, les brûlent en hurlant.
C'est aussi la fête la plus mal famée de l'année : certains en profitent pour commettre des vols voire des meurtres, et il n'est pas rare de retrouver quelque jeune fille échevelée dans un fossé le matin suivant. Parfois on a également affaire à un raid d'orques ou d'hommes bêtes...

3 Août : la Fête de l'Orage.
Cette coutume célèbre la fin d'une gigantesque tempête s'étant abattue sur le Comté il y a quelques décennies. Beaucoup d'arbres avaient étés arrachés par le vent, en l'honneur de quoi on replante souvent un arbre dans une forêt du Comté. On prie également les dieux pour qu'ils soient cléments et ne manifestent plus leur colère par un autre cataclysme.

Je fais la suite la prochaine fois, mon imagination s'étant subitement tarie.

11 Septembre ( ) : La fête de la Tour. (note : ça n'a pas pour but d'offenser les gens dont un membre de la famille ou un ami est mort dans cette catastrophe, hein, c'est juste pour le fun qui j'écris ça)
Cette coutume ancienne vient du temps où la région était peu sûre et où les châteaux de Grizac étaient souvent assiégés. Lors de cette fête, les manants construisent une catapulte ou une autre arme de siège (assez peu dangereuse vu le QI desdits manants), ainsi qu'une tour ou un rempart factice. Le soir, les gueux s'amusent à détruire la tour à l'aide de la catapulte, en braillant (naturellement) et en buvant. On raconte que le 11 Septembre 859, un Chevalier Pégase qui volait dans le coin reçut le boulet de la catapulte, fut déséquilibré et alla tomber dans la tour, toutefois cette information n'a jamais été vérifiée.

Spoiler:

28 Septembre : Fête de la Noix de Coco.
Cette coutume étrange nous provient du temps des Croisades. A l'époque, le Comte de Grizac avant levé un ost et était parti combattre le sultan Jaffar. Alors qu'il était parti en reconnaissance avec quelque chevaliers, ils perdirent leurs chevaux dans une embuscade. Un peu plus tard, ils tombèrent sur un autre groupe d'Arabiens hostiles. Mais le Comte imagina une stratagème pour faire fuir les Arabiens : ils allèrent à une oasis proche, ramassèrent des noix de coco, les fendirent en deux, puis, cachés par le relief du terrain, ils frappèrent les morceaux de noix les uns contre les autres pour faire croire qu'une armée de Bretonnie approchait. La ruse fonctionna et le Comte et son escorte purent regagner le campement de l'armée.

Depuis ce jour, il est de coutume à Grizac de défiler dans les rues en tentant d'imiter à l'aide d'outils plus ou moins variés le bruit d'un cheval.
La ruse des noix de coco.

22 Octobre : l'anniversaire du Comte
Cette fête est surtout privée, seuls les chevaliers, les amis et la famille d'Agilgar de Grizac la célèbrent. Lors de cette fête, le Comte se rend à la chapelle de la Dame pour la prier et la remercier, puis l'on organise un repas dans le Château de Grizac (le dernier cercle de la Ville-Forteresse, quoi).

21 Décembre : le Solstice d'hiver.
Ce jour est férié et l'on prie les dieux pour un hiver clément. Il est de tradition de s'offrir des cadeaux en ce jour. Les paysans offrent en général des objets de première utilité (un couteau, une nouvelle pierre à affûter, un nouveau marteau, que sais-je...), mais chez les nobles, ces cadeaux atteignent parfois l'ampleur d'une épée précieuse ou d'une lance de cavalerie, parfois même d'une monture.

31 Décembre : la Nuit des Sorcières
Lors de cette fête, les gueux prient et allument des feux, en cherchant parfois des sorcières à cramer. Naturellement, la plupart des victimes sont innocentes : elles ont juste le malheur d'avoir quelques verrues, un nez difforme ou le même poids qu'un canard.
Chez les nobles en revanche, la fête dure toute la nuit, il y a un banquet, et les gens finissent souvent par danser sur les tables (ou sous les tables pour certains).

L'UNIVERSITE DE GRIZAC


En 1135, le Comte de l'époque décida de promouvoir l'instruction à Grizac. Il fit donc construire, dans la Forteresse, un large bâtiment qui devait devenir l'Université de Grizac. A l'époque, tout le monde le traita de fou arrogant, pensant que ce n'était qu'un prétexte pour lever de nouveaux impôts sur le dos du bon peuple. Malgré les protestations (certaines venant même de ses proches), le Comte était têtu. Deux ans plut tard les travaux furent achevés. On s'inquiéta alors de ce qu'on allait enseigner. Après maints palabres, on décida d'enseigner les mathématiques, les sciences, la magie, l'histoire, la géographie, l'héraldique, des langues (Reikspiel, Ancien Bretonnien, Tiléen), ce qui faisait 9 matières. On trouva un professeur pour chacune d'entre elles, et en 1138, on inaugura l'université.

Depuis, l'université est réputée dans tout Parravon. La plupart des membres (masculins, s'entend) de la moyenne et haute noblesse locale ont passé quelques années là.

Les étudiants sont donc soit des nobles, soit des bourgeois. Dans tous les cas ils proviennent de familles aisées.

C'est aussi ici que l'on forme les ingénieurs en charge des machines de guerre. A Grizac, manipuler une machine de guerre n'est pas considéré comme déshonorant, car les incidents sont nombreux et l'on peut tout à fait mourir à cause d'un trébuchet mal reglé ou d'un canon mal entretenu.
Les nobles locaux sont donc assez souples quant à l'utilisation d'armes de sièges dans leurs armées ; ils ont par ailleurs compris qu'une bête charge ne suffit que rarement pour emporter la victoire.