Suite des aventures de mes bretonniens, je vous fais un tir groupé des 2 derniers matches que j'ai fait car le 3ème était quelque peu inintéressant, et je ne me voyais pas lui consacrer un poste dédié. Par contre, le 4ème est assez drôle, mais vous allez voir
Le 3ème match m'opposait à un joueur récent qui avait une armée d'elfe noir
Le match fut à sens unique, et même si le joueur fut très sympathique, sa liste et ses mouvements sentaient clairement l'inexpérience, et je lui ai roulé dessus
Je lui ai donné quelques conseils à la fin de la partie, qui semblent avoir payé puisqu'il a fait une nouvelle partie entretemps contre un autre bretonnien qu'il a vaincu
Par contre, le dernier match était assez improbable et digne d'intérêt
La bataille se fit à 2.000 points
Mon adversaire, avec une pose plein de confiance (feinte ?)
Et là, mon habituelle tête de vainqueur
La liste GDC Khorne total :
1 prince démon de Khorne
2 chars de Khorne
2x5 chevaliers de Khorne EMC
3 équarisseurs de Khorne EMC
2x5 maraudeurs à cheval
1 canon apocalypse
Ma liste :
1 seigneur sur destrier caparaçonné
1 prophétesse de la vie niveau 4 sur destrier
1 paladin GB sur destrier caparaçonné
1 damoiselle de la bête niveau 1 sur destrier
11 chevaliers du royaume EMC
14 archers braséro M
14 archers tirailleurs
4 chevaliers pégases EMC
5 sergents montés
5 chevaliers du Graal
2 trébuchets
Les diverses avant-gardes effectuées, le tour 1 commença et ce début fut tonitruant : le prince démon vint se mettre dans une pose pleine de défi devant le bus des chevaliers du royaume, tandis que tout le reste de l’armée, hormis le canon, s’avança, parfois imprudemment.
Et arriva mon tour 1, et c’est là que tout se joua, sur un pari un peu fou de ma part, mais que j’ai voulu relever pour la beauté du jeu : c’était risqué, mais si ça passait, je déroulais la partie, si ça cassait, je la perdais, mais dans tous les cas, c’était héroïque, grandiose et complétement dans l’esprit du jeu, avec le courageux chevalier qui va affronter la fleur à la lance le méchant démon
. Je tentais donc le coup ! Je fis charger mon seigneur hors du pack vers le prince démon pour un duel qui se devait d’être épique… sur le papier ! Mais, mon adversaire fit des jets de dés qui lui firent douter de la fidélité de sa compagne
, tandis que j’échoua de manière épique mes jets d’armure et d’invulnérable
, entraînant un décès prématuré de mon seigneur qui avait pourtant toutes ses chances, ou du moins, la capacité de résister plus longtemps. Il n’y aurait que ça, mais non !
Je déclare une charge de mes pégases sur l’un des chars, mais je la rate et ils se retrouvent dépourvus juste devant 5 chevaliers du chaos et l’autre char qui n’en demandaient pas tant !
Je pensais me consoler avec mes chevaliers du Graal qui avaient réussi une charge sur le flanc de la seconde unité de chevaliers du chaos, sans perdre qui que ce soit dans la forêt, et sans subir de pertes (mais n’en faisant aucune non plus) ; je fais donc tester mon adversaire à -3, et, comble de sa chance -et de ma malchance-, il réussit haut la main son jet à 5
, paralysant mon pavé dont le projet était de poursuivre en irrésistible dans le char derrière et surtout sortir de l’arc de vue de ses équarisseurs… Au temps pour moi !
Les pégases se font charger, je les fais fuir à contre-cœur (Je fais des cauchemars à l’idée d’avoir fait fuir mes chevaliers comme de vulgaires paysans), mais ils ne se reformeront que 2 tours plus tard après un échec du premier ralliement, m’enlevant la capacité de mouvement et condamnant mes chers chevaux ailés.
La suite était prévisible, et aurait dû être tragique, mais par un caprice du destin, ou de l’aléa total des dés plutôt, cela va s’avérer épique et… comique !
Le reste fut plus drôle : les équarisseurs arrivent sur le flanc des graaleux, et entre les foirades de mon adversaire et les réussites improbables de mes sauvegardes, les graaleux vont tenir pas moins de 3 tours, avec notamment un somptueux défi de manchots entre les champions chevaliers. Les graaleux ne fuiront pas, se faisant exterminer sur place
, sans malheureusement réussir à ne faire de grands dégâts. Pas mal, dîtes-vous ? Attendez la suite !
Le pack de chevaliers du royaume se fait donc charger par le prince démon qui pense régler l’affaire en moins de temps qu’il en faut pour dire Khorne, et franchement, je ne donnais pas cher de leur survie
Mais il lance des défis, et j’ai une sorcière de la vie, un champion et un paladin… vous voyez où je veux en venir
? La sorcière ressuscita pas moins de 3 fois le champion, qui à chaque fois se sacrifiait pour sauver les autres
, entre 2 résurrections, le paladin prit le relais, tenant 2 tours. Bien sûr, mes bonus fixes m’assuraient la victoire, mais le prince démon étant indémoralisable, ça ne bougeait pas
Il tenta d’envoyer un char, mais ce dernier ne fit aucune victime, et s’enfuit avant de se faire abattre par une flèche perdue de mes tirailleurs
Représentation assez fidèle du champion du royaume contre le prince démon
Et la réaction du prince démon
Arrivèrent alors les chevaliers et équarisseurs qui avaient fini de se dépatouiller de mes graaleux. Les chevaliers bouffèrent tirailleurs (qui, en plus de tuer le char susnommé, avait tenu face aux maraudeurs et les avait fait fuir, aidé par le terrain forestier) puis le second trébuchet (l’autre unité de maraudeurs ayant péniblement vaincu le premier). Puis chevaliers du chaos ET équarisseurs me prirent les flancs, mais les diverses péripéties avaient réduit leurs nombres
, ne leur laissant aucun rang complet, alors que moi, malgré les pertes, il me restait un rang de fer de lance, juste un, assez pour être indomptable
! J’ai donc réussi mon test de commandement tour 6. Alors oui, le reste de mes unités ont été rasées ou expulsées de la table, mais mon unité principale resta au milieu du champs de bataille, ayant tenu 5 tours COMPLETS contre un prince démon en plus de tout le reste ! Alors oui, j’ai perdu, et de manière indiscutable, mais devant l’improbable survie de cette troupe, dans mon esprit, je vois ça presque comme une victoire !
Voilà, j'espère que j'ai réussi à vous faire prendre conscience de l'incongruité et l'absurde de la situation, mais en tout cas, et malgré ma défaite, j'ai beaucoup ri