J'ai eu mon second combat contre un joueur orque, fort passionné et d'une bonhommie contagieuse, la partie fut riche en rebondissement, ce qui nous a amené à quelques rires, mais jugez plutôt par vous-même :
Ils ont pas une belle tête de vainqueur les joueurs de Battle ?
(Je vous laisse deviner lequel je suis
)
La partie fut faite à la boutique Starplayer, dans le centre de Paris
Ma liste :
2 seigneurs sur destrier caparaçonné dont un du Graal
1 prophétesse sur destrier niveau 4 de la vie
2 paladins sur destrier caparaçonné dont la GB
2 damoiselles sur destrier niveau 1 de la bête
11 chevaliers du royaume EMC
11 chevaliers errants EMC
2x10 archers M
14 tirailleurs C
2x5 sergents M
5 pégases EMC
7 chevaliers du Graal EM
2 trébuchets
Sa liste :
Chef de guerre orque noir sur sanglier
Grand chaman orque
Grand chef orque sur sanglier GB
Chaman gobelin de la nuit
33 guerriers orques kostos EC
50 gobelins de la nuit rétiaires E
22 guerriers orques EC
25 orques sauvages EC
38 archers gobelins de la nuit
3 balistes
3 chars à loup
25 orques noirs EC
6 trolls
1 Catapulte à plongeurs de la mort
1 lance roc
Le premier tour est concédé aux orques, puisque je demande la bénédiction à la Dame, mais peu de choses se passent : quelques projectiles de ci et de là, qui font fuir une des unités de sergents et tuent peu de chevaliers, rien de bien marquant pour nos amis peaux vertes. En revanche pour les bretonniens : charge du fonds de table tour 1 sur l’unité de kostos avec le général, les orques ont fait ce qu’ils ont pu, mais ce ne fut pas réellement impactant (juste 1 PV perdu sur un paladin). C’est une fin de tournage pour les Kostos qui fuient et sortent de la table.
Cependant, première contre-performance bretonnienne : un résultat de poursuite assez misérable qui ne permet pas d’impacter l’unité de la GB juste derrière, laissant les chevaliers au milieu d’unités orques passablement revanchardes.
Autre contre-performance : la prophétesse ne va pas réussir à lancer LE MOINDRE SORT de la partie… à 250 points la figurine, ça me contraria quelque peu !
Forcément au tour 2, les orques se vengent : double charge sur les flancs, une par des gobelins (ça va, ça passe ! même si le -1F des rétiaires est vachement pénible), l’autre par les orques noirs (ça passe tout de suite beaucoup moins) : inutile de vous préciser que les chevaliers ont méchamment mangé, malgré une résistance vaillante, qui limite les impacts du résultat et permettent de réussir le test de moral, même si ce n’était pas gagné de prime abord.
Ils chargent en plus les pégases, qui s’étaient avancés en vue d’aller chercher le fonds de cour, avec les 2 chars de son flanc gauche, mais les orques sauvages ratèrent la charge combinée et laissèrent les pauvres chars bien seuls. Les chars vont se foirer et les pégases vont manger du loup, puis impacter les orques sauvages.
Au tour des chevaliers, les sergents viennent aider les pégases et les errants le bloc de chevaliers du royaume, mais pour ces derniers, une nouvelle contre-performance va définitivement ternir ma réussite initiale : la sorcière au milieu des errants va faire un fiasco improbable et exploser 5 de ses compagnons au passage, diminuant de moitié l’impact, tout ça pour un malheureux sort primaire ! Même si l’impact des errants reste intéressant, sans les potentielles blessures et les rangs, les peaux vertes sont tout à fait en mesure d’encaisser le choc, voire de se reformer pour leur faire face
Pendant ce temps, les flancs sont plus propices aux chevaliers : les pégases, aidés des sergents qui les rejoignent, atomisent les sauvages et se dirigent allègrement vers les machines de guerre pour les charges au tour suivant ; et de l’autre côté, les graaleux détruisent les trolls, mais victoire à la Pyrrhus : pour atteindre ces derniers, ils ont passé le mur, donc terrain difficile, et 2 morts, et les trolls en tuèrent 3 autres en leur vomissant dessus !
Ah, mais je ne vous ai pas encore parlé des fanatiques, faut dire, que les premiers sortis sous l’impulsion des sergents n’ont rien fait de bien notable, mais là… ! Les graaleux en poursuivant les trolls pour les achever attirent les derniers fanatiques, et se font toucher par l’un deux. Résultat, les deux derniers graaleux décèdent, laissant seuls la damoiselle, qui finira sous les flèches gobelines, et le seigneur, qui s’en va détruire baliste et catapulte.
Malgré une résistance particulièrement féroce des chevaliers, l’arrivée d’une nouvelle unité de rétiaires sur leur flanc achèvent le moral des errants qui fuient et se font rattraper par les gobelins, tandis que les chevaliers du royaume, voient leur nombre diminuer à chaque tour, jusqu’à ce qu’ils ne restent plus que les personnages : les bonus fixes auront raison des chevaliers au tour suivant et ils se feront malheureusement rattraper.
Les derniers tours se passent plus vite (il faut dire que la table a bien été délestée) : les pégases après avoir détruit les machines de guerre tentent de revenir sur les orques noirs mais se font intercepter par un fanatique qui arrivera à tous les emmener avec son boulet.
Les orques noirs subiront une pluie de flèches des tirailleurs et sergents survivants, les amoindrissant sévèrement mais pas assez : ils survivront.
Les gobelins iront chercher archers et trébuchets.
Et finalement, le dernier seigneur bretonnien reviendra après fini les dernières machines de guerre et emportera bien quelques orques dans la tombe, mais ne réussira pas à causer assez de dégâts pour influer sur la balance.
Malgré mon début retentissant, mes déconvenues aux dés et le sang-froid tactique de mon adversaire ont réussi à retourner le cours de la bataille. Comme quoi, il ne faut pas vendre la peau de l’orque avant de l’avoir tué