Bonsoir à tous !
J'aimerai juste vous faire partager un de mes vieux textes qui fut écris à l'occasion d'un tournoi en double sur Angers. Nous devions créé une histoire sur la raison de notre alliance ou du moins un récits commun au deux armées. Mon partenaire de toujours jouant orques et Gobelins, et moi les meilleurs ! ( nains du chaos ) je me suis essayé à une petite nouvelle !
J'aimerai beaucoup avoir votre avis sur celui ci.
L'une des règles du tournoi est de crée un petit fluff sur l'alliance que l'on crée pour le tournoi. Du coup j'ai une fois de plus laisser mes pensées divaguer et j'ai pondu un petit texte.
En espérant que ça vous plaise je vous laisse découvrir ! Smile
Dans une région de l'empire...
La nuit était en train de tomber sur le village de Boven, petite bourgade tranquille proche de Wolfenburg. Les villageois étaient chez eux en famille à partager un bon repas chaud. Les volets se fermaient peu à peu, laissant la lumière s'échapper d'entre les lames de bois. Seul les hululements d'un hibou résonnaient dans la forêt alentour. Helmut Rans, garde en poste pour la nuit, faisait sa ronde au clair de lune en mâchouillant une branche de réglisse. Rien ne laissait envisager la menace qui planait sur le village ....
Il n'y avait d’ailleurs, pas qu'une menace qui planait dans la nuit. Alors que tout semblait calme et paisible, un point noir se dessina sur Morslieb, la lune du chaos. Ce point attira l'attention du garde, la marque semblait grandir petit à petit , elle commençait à prendre forme sous les yeux du surveillant. Cela ressemblait à une chauve-souris, mais les ailes battaient différemment. Un cri horrible de désespoir se fit entendre en même temps, comme si quelqu'un voyait la mort s'approcher . La plainte s'intensifia à mesure que la bête ailée progressait vers le village… jusqu'au moment où la chose fut assez proche afin qu’ Helmut puisse apercevoir un visage vert .....
La chose s'écrasa dans un bruit de tonnerre contre une charrette abandonnée. Le garde dégaina son épée et s'empressa d'aller jeter un coup d'œil à l'amas de débris.
C'était un Gobelin, du moins ce qu'il en restait. Il était petit et maigre comme un clou. Ses bras et ses jambes formaient un angle anormal avec son corps ; les os et articulations avait dû se briser lors de " l'atterrissage " ! Il portait un pantalon rapiécé de toutes part, parfaitement taillé pour un enfant de huit ans ; une chemise marron complètement déchirer et un casque pointu. Ses bras était enfermés dans des sortes d'attelles reliées entres elles par de grands morceaux de cuir pour former un semblant d'ailes.
Mais le plus étonnant était son visage : il semblait joyeux et épanoui dans la mort. Un frisson parcouru le dos du garde. Un Gobelin solitaire, cela n'existait pas. Des rires s'élevèrent de la forêt, puis une odeur de moisissure et de vomi empli l'air! Helmut mît son cor de chasse à la bouche et sonna le plus longtemps et le plus fort qu'il le pu, le village était attaqué.
Les soldats du village sortaient les uns après les autres de leurs masures et se rassemblé au cœur du bourg. Certains avaient commencé à dresser une barricade afin de se protéger de l'invasion. D'autres distribuaient des armes à tous ceux capables de les utiliser. Les villageois de Boven allaient se défendre! C'est alors que les premières volées de flèches tombèrent autour d'eux dispersant la foule et incitant les gens à se mettre à couvert. Un homme et une femme perdirent la vie en recevant un des projectiles. Les flèches tombaient du ciel comme la pluie empêchant toute organisation. Les ombres des orques sortaient peu à peu de la forêt. Quand tout à coup ,une détonation fit trembler le sol, puis ce fût le silence..... Et, dans une explosion assourdissante, la tour de guet du village vola en éclat, soufflant tout sur son passage. Les personne qui s'était réfugiées à l'intérieur du bâtiment ou à ses côtés furent totalement déchiquetées par la force de l'explosion !
Les orques hurlèrent de joie et chargèrent à travers la bourgade. Ils courraient après les villageois comme des bêtes affamées criant leur waaahg a plein poumons. Les Gobelins suivaient leur cousins dans leur folies , certes plusieurs pas derrière eux ; mais achevaient tous ceux qui ne tombaient pas sous les lames des orques. Des trolls monstrueux traversaient la bourgade en détruisant tout sur leur passage, broyant les portes et les fenêtres, déchiquetant tout ce qui leur passait sous la main, humains ou Gobelins .
Le groupe de soldats réussi à se regrouper et à former un semblant d'unité pour affronter les orques . Ces derniers firent face et se rassemblèrent en une gigantesque ligne de bataille prête à charger. Des orques maniant d'horribles hachoirs ensanglantés avec, à leur côtés, des Gobelins et des trolls. Tout semblait perdu.
Et alors que les hommes se préparaient pour leur ultime combat, les orques reculèrent. Les trolls, les Gobelins et leurs cousins eurent un mouvement de recul et abaissèrent leur armes.
Des nains ! Des nains sortaient de la forêt derrière la troupe de garde . Sigmar les avaient envoyés pour sauver le village. Ils portaient tous leur armure de plaque sur leur côte de mailles, leur visage était recouvert d'un heaume, ils étaient armés d'haches, de marteaux, de faucilles et chacun d'un bouclier représentant un éclair bleu .
Le chef des nains sortit des rangs et tous les espoirs s'écroulèrent. Il portait des cornes sur le crâne et des défenses sortaient de sa bouche. Il émanait de lui une aura de chaleur malsaine, celle qui vous prend aux tripes et vous étoufferai presque par sa présence. Il était accompagné par des Hobgobelins et de ce qui semblait être un chaman orque.
« insignifiants cloportes » s'exclama- t-il, « vous pensiez peut-être être sauver par vos amis les nains ? Comme c'est touchant . Vous devriez savoir que les nains n'aident les autres que dans leur intérêt, et vous abandonne dès que le vent tourne. Vous allez me suivre jusqu'à la plaine de zharr afin de servir d'esclave dans les forges! Ce sorcier orques et moi avons un accord, tout ce qui se dresse face a nous, sera détruit ou leur servira de repas. Lâchez vos armes immédiatement ou je les laissent étancher leur soif de chair fraiche»
Les villageois obéirent a contrecoeur.
Le nain se tourna vers l'un des Hobgobelins à ses côtés et lui donna un ordre dans une langue étrange.
Ce dernier fit un pas et s'adressa à ses congénères : « brûlez le village !! »
Alors que les orques et autres bêtes sauvages retournaient au massacre, les nains du chaos , eux, s'approchèrent des survivants et les enchainèrent les uns derrière les autres. Puis les hommes furent allongés face contre terre et une marque en forme d'éclair fut gravé au fer rouge entre leurs omoplates .
Le sorcier prophète réapparu après le marquage.
« Vous appartenez maintenant au dieu hashut et à ses serviteurs ! Seul la mort vous libérera de ces chaînes ! »