Expédition au succès mitigé dans la jungle

COUCOU   , je suis de retour... après une longue absence   ... encore une fois   ... Et désolé ?  

Mais j'ai de quoi faire pardonner mon absence : déjà, j'ai la ferme intention de rester cette fois-ci, et de reprendre mes activités (y compris l'inquisition, Dudu a toujours faim   ) de manière plus régulière et plus constante. Les plus attentifs d'entre vous auront d'ailleurs remarqué que j'errais tel un fantôme sur le fofo pour rattrapper un peu mon retard  

Surtout, je vous ramène un beau rapport de bataille, bien fluff, avec mes habituels traits d'humour et rédigé par mes soins, comme vous les aimez.  
Les aventures d'un seigneur bretonnien... ou équitain, mais on va y revenir... dans une jungle infestée de lézards hostiles, une histoire tragique où l'ambition et l'avidité mèneront des braves à une mort triste loin de leur foyer.
Juste une petite faute d'étourderie, si au début j'ai joué de la photo comme un paparazzi devant une princesse monégasque, j'ai été beaucoup moins prompt à utiliser mon appreil par la suite, il y a aura donc beaucoup moins de photos après le 1er tour, mais j'essaierai de corriger ça pour mes futures batailles  

Lisez bien jusqu'au bout, j'aurai une question à vous poser à la fin  

Sans plus attendre, le rapport :


Certains disent de François de Richecol qu’il est aussi avide qu’il est courageux, et tous s’accordent à dire qu’il est extrêmement courageux ; c’est pourquoi nul ne fut surpris de son expédition sur les terres des hommes lézards à la recherche de leur or et autres objets précieux. Confiant en ses capacités et en la vaillance des quelques inconscients qu’il gagna à sa cause, leur promettant, au choix, prospérité ou gloire au nom de la Dame (voire les deux), il s’aventura au loin dans la jungle jusqu’à localisation de biens à mal acquérir.

Bien entendu, il va sans dire que les dits biens n’étaient pas sans propriétaire, un propriétaire qui voyait, bien évidemment, d’un très mauvais œil l’arrivée de ces orgueilleux sang chaud qui entendaient lui extirper ses possessions. C’est ainsi que Palek, grand mage Coalt, alla chercher compagnons et bêtes, et se prépara à aller rencontrer les envahisseurs, bien déterminer à les bouter hors de son territoire !


Les forces en présence (4.500 points)
Les compagnons de ce cher François :
--- Personnages ---
600 - Duc, Général, Puissance, Pégase, Bouclier, Lance de cavalerie, Jugement divin (80), Bastion de la foi (60), Injection de basalte (35), Bouclier, Lance de cavalerie, puissance (100)
405 - Paladin, Renom, Destrier caparaçonné, Bouclier, Sacrement du Graal, Inscriptions bénies (65), Alliage d'alchimiste (15), Bouclier, Sacrement du Graal, Porteur de la grande bannière, renom (70)
440 - Damoiselle du Graal, Destrier caparaçonné, Maître magicien, Parchemin d'entrave (55), Maître magicien, Druidisme
--- Base ---
610 - 11x Chevaliers du royaume, Champion, Musicien, Porte-étendard, Bannière de vitesse
290 - 5x Aspirants chevaliers, Champion, Musicien, Porte-étendard
290 - 5x Aspirants chevaliers, Champion, Musicien, Porte-étendard
--- Spécial ---
700 - 8x Chevaliers du graal, Champion, Musicien, Porte-étendard
375 - Le chevalier d’émeraude
135 - 5x Roturiers montés, Arc (4+) (5), Bouclier (5), Armure Légère (5)
--- Vaillance aérienne ---
655 - 5x Chevaliers pégases, Formation éclatée (5), Formation éclatée (5), Musicien, Porte-étendard, Champion, Bannière de Roland

Un petit moment pour s’arrêter sur François, à savoir le duc général de mon armée, et son archétype, que l’on appelle dans le milieu le ‘’boucher de Bilbao’’ ; c’est l’actuel archétype SURPUISSANT    de l’armée d’Équitaine, qui a lui seul retourne des parties, et il va encore en faire la démonstration ici.

Alors, pourquoi boucher de Bilbao, car autant le côté boucherie s’entend, autant pour le côté basque espagnol je sèche ; on m’a expliqué que c’est une référence à un footballeur, mais vu que j’ai une allergie vis-à-vis de ce sport    , je ne me sens pas de creuser mes recherches, si quelqu’un veut bien éclairer ma lanterne, je lui en serai fort gré   , mais revenons à nos moutons.

Il a la vertu de puissance, couplé à la lance avec jugement divin et le bouclier bastion de la foi, ce qui donne, quand on combine le tout, un gus qui, quand il charge, peut faire jusqu’à 10 attaques de force 7 (perforation 4), avec relance des 1 pour toucher et blessé, dont les blessures enlèvent jusqu’à 4 points de vie chacune    ! Autant dire que peu de gens ne souhaitent se faire charger par ce type. L’injection de basalte donne 1 point d’armure en plus, histoire d’avoir la bonne vieille 1+, et une protection contre le feu qui va s’avérer très utile lors de cette partie, mais chut, arrêtons là de divulgâcher (eh, oui, c’est un vrai mot, vérifier ça sur Internet    !). Le pégase lui donne une grande mobilité qui le rend très dur à esquiver, de plus, comme dorénavant les personnages peuvent rejoindre les unités de volant, je vous laisse deviner quel fut son chausson. Mais contrairement à beaucoup, JE NE LUI AI PAS DONNÉ LE SERMENT DE LA QUÊTE    ! Pour une raison des plus simples : les chevaliers de la quête ne portent pas de lance, POINT BARRE    . Et ceux qui disent ‘’mais rien dans les règles ne le contre-indique, gnah, gnah, gnah…’’, on devrait les choper, les flageller à coup d’orties fraîchement coupées en place de grève avant de les pendre par les couilles    … Et encore, je me trouve bien magnanime. Ce n’est pas comme si le bonhomme était assez pété comme ça, en plus !

Le reste est plus classique, une grande bannière qui a l’équivalent du coup fatal héroïque d’antan, une magicienne majeure de la vie, deux petites unités d’aspirants, pas trop chères et avec un impact non négligeable à cette taille (plus gros, ils perdent de leur punch), 2 bus de chevaliers (royaume et Graal), une unité de chair à can…  de roturiers montés, ce bon vieux sinople et les pégases avec un étendard les rendant encore plus dur à viser !

Je ne peux pas donner avec exactitude les objets que portait mon adversaire, mais je vais essayer de restituer au mieux de mes souvenirs la liste de celui-ci :

--- Personnages ---
Seigneur de guerre sur carnosaure ancien, général de l’armée (je ne me souviens absolument plus des objets qu’il avait, mais ça faisait mal)
Sorte de gros t-rex avec le général dessus  

Coalt maître mage de l’alchimie (il a un objet qui lui donne le choix entre 2 domaines au début de chaque partie) qui porte un parchemin d’entrave, et il était grande bannière si ma mémoire ne me joue pas trop de tour
Le lanceur de sort qui, bien évidemment, a l'alchimie, le truc qui utlise ta propre armure contre toi  

--- Base ---
3x15 sauriens avec marque piranha dont 2 avec champion
De gros lézards à épée  

--- Guérilla de la jungle ---
2 salamandres
Des lézards qui crache du feu

2x3 chevaucheurs de rhamphorhyon avec champion
Des lézards qui volent et qui marquent de leurs phéromones certaines unités (ne me demandez comment ça marche, ça a l'air sale   )

--- Lézards tonnants ---
Taurosaure avec machine des anciens
un tricératops avec une machine qui fait plein de trucs pas sympa  

Taurosaure avec arc géant (ou sarbacane géante, j’ai un doute)
Un tricératops avec des mecs qui te shootent dessus  

Une bien belle liste où la magie a un beau rôle, mais où les forces de frappe sont nombreuses et loin d’être à négliger.


SCÉNARIO ET PLACEMENT :

Notre déploiement de scénario est celui du flanc refusé, et l’objectif secondaire est la récupération de butins.

Sur chaque flanc, je place mes unités d’aspirant, dont l’une accompagne les roturiers montés, je mets royaume et Graal légèrement à gauche, là où mon adversaire a entreposé le plus d’unités, et mes pégases le plus au centre possible avec mon général.

Mon opposant mets ses 2 unités de volant sur le flanc, à sa gauche il met une unité de saurus, une salamandre et le taurosaure à tir. A droite, en soutien de ses volants, se tient une autre unité de saurus, le reste, la dernière unité de saurus, l’autre salamandre, le général et le taurosure magie, sont au centre légèrement décalé sur la droite.



Les armées encore intactes, ne vous inquiétez pas, ça va pas durer !

Palek, comme tout Coalt qui se respecte, préfère de loin l’étude des astres et des arcanes abscons à l’art militaire pourtant bien plus concret, il délègue donc le commandement à l’une de ces brutes de Saurien, dont l’absence de finesse est proportionnelle à sa force, et celui-ci est particulièrement fort ; le personnage est monté sur un gros dinosaure qui enlève la dernière couche de subtilité qu’on aurait pu espérer de lui. Pour Palek, qu’importe la gloire de la victoire, du moment qu’il conservait ses reliques. Très vite, à l’apparition de l’armée des lézards, les regards de François se focalisèrent sur les gros reptiles dont il pensait que leur crâne ferait de magnifiques trophées au dessus de sa cheminée. Obnubilé par les grosses bestioles terrestes, il ne vit pas les énormes créatures volantes qui contournaient ses forces pour se placer directement vers ses flancs.


AVANT-GARDE ET TOUR 1 :

Tandis que les chevaliers posaient genoux à terre et entamaient leur prière à leur divine protectrice, les rhamphorhyons, sorte d’énormes serpent ailés avec des crocs long comme des dagues,  finirent de se poster sur les côtés de l’armée des envahisseurs, les skinks arrivant, non sans mal, à contenir l’agressivité débordante de leur monture. A peine les pieux combattants se relevaient qu’un déluge de métal bouillant s’abattit sur les aspirants du flanc gauche, nombre d’entre eux souffrirent le martyr tandis que les armures, censées les protéger, fondirent et se mélangèrent à la chair ; cette vision d’horreur suffit à faire fuir les quelques survivants de cette unité. Non loin, Palek finissait ses mouvements mystiques et esquissait sur son faciès un rictus que certains auraient qualifié de sourire. Les salamandres s’étaient alors élancées en avant, et arrosèrent de leur crachat enflammée les guerriers qui leur faisaient face. Les fiers chevaliers du royaume payèrent un lourd tribut aux flammes ardentes.


Regardez-moi ce vicieux faciès, et osez me dire que ce n'est pas un rictus de contentement qu'il a là !


Les première victimes de ce combat


La salamande vient de cracher et si vous vous demandez où sont passés les 2 chevaliers errants manquants...


...les voilà entrain de tenir compagnie à leur copains au cimetière


Et une autre de ces charmantes petite bête !


Et les dernières victimes, faut dire que mon jet d'armure fut assez médiocre  

Forcément, j’ai prié, ce qui a concédé le premier tour à mon adversaire qui ne s’est pas gêné pour me cramer magiquement dans un premier temps, puis par ses salamandres dans un second temps, le total des pertes est sévère : une unité entière d’aspirants, 2 autres sur l’autre unité de 5, et 4 chevaliers du royaume. Note positive, les roturiers montés se sont faits tirer dessus par le taurosaurus, mais ont réussi tous leur jet d’armure !


Mais quels sont ces serpents qui sifflent au-dessus de nos têtes ?

Les aspirants survivants, vexés de cet outrage (je rappelle qu’un lézard vient de leur cracher dessus), décide de charger l’odieuse créature, qui ne se sentant guère l’envie de se faire piétiner, se débine, laissant le champs libre à une action que seuls des aspirants oseraient entreprendre : charger un taurosaurus avec une unité réduite. Le taurosaurus confiant, attendit la charge stoïquement, certains de l’encaisser sans coup férir. Au loin, la belle damoiselle qui accompagnait les chevaliers vit les jeunes nobles s’élancer sans peur au combat, et décida alors de bénir ce geste aussi fou que courageux. Les chevaliers se sentirent transporter, comme si leurs lances étaient guidées par une main invisible mais bienveillante. Il transpercèrent le monstre à de multiples reprises : c’était insuffisant pour l’abattre, mais assez pour le faire fuir, affolé par la douleur inattendue. Les chevaliers ne lui laissèrent même pas cette option, rattrapant la pauvre bête et la mettant à mort. A côté, la salamandre, se croyant en sécurité ne vit pas lui arriver dessus les paysans montés qui la tuèrent aisément, réalisant là un exploit dont peu de paysans vivants ne peuvent se vanter… Justement, ils n’allaient pas rester vivants longtemps, vu qu’ils étaient arrivés un trop proches de l’unité de Saurien.
A gauche, les chevaliers du Graal hésitaient à charger la salamandre restante, non pas qu’ils aient peur d’elle, mais tactiquement, le mouvement était risqué : juste derrière se trouvait une grande partie de l’armée de Palek, et engager la bête revenait à s’approcher dangereusement des lignes ennemies.
_ Terrassez-moi cette horrible beste, et prestement,’’ pesta François à ses hommes hésitant.
_ Nous risquons de nous exposer,’’ lui répliqua la sorcière.
_ Que nenni, invoque ce bon chevalier vestu de sinople, et il vous octroiera protection,’’ répondit hautainement le général.
Peu confiant les hommes s’élancèrent sur la salamandre qui vécut là ses derniers instants.
Dans la foulée, la sorcière invoqua le chevalier fantôme.


Un flanc droit dont je n'attendais pas grand chose, et qui me fait des miracles : la salamandre détruite et un tricératops sur le point de fuir !


Alors, vilaine bête, on la ramène moins maintenant !


N'y avait-il pas un taurosaure devant ces chevaliers ? On évitera d'évoquer le fait que les dits chevaliers étaient 3 avant !

Mon tour 1 se passe plutôt bien puisque j’arrache les 2 salamandres mais surtout un taurosaure, au grand désespoir de mon adversaire qui ne s’attendait pas à une telle déroute. Mais entre le sort de la Dame, une réussite certaine aux dés, et un échec improbable de son jet de moral, sa créature n’a pas tenu le choc. Par contre, et malgré le fait que j’ai invoqué sinople pour me couvrir, envoyer mes chevaliers du Graal pour tuer une malheureuse salamandre va me coûter cher… très cher !


Très bien, j'ai rattrapé la salamandre ; OK, j'ai invoqué Sinople... Ca devrait bien se passer, non ?...



Voyez-vous le désastre se profiler au loin ?


TOUR 2 et 3 :

De partout, les lézards s’ébranlèrent dans un mouvement guerrier accompagné d’un grand cri sauvage et du rugissement du carnosaure, tous s’élancèrent sur le chevalier vert, ce dernier ne fit pas long feu, et bien qu’il emporta quelques lézards dans l’autre monde, il s’évapora sous la pression énorme, notamment celle du carnosaure et de son maître, laissant le champs libre aux terribles sauriens vers les preux chevaliers du Graal contre lesquels s’étaient déjà élancés les rhamphorhyons. De même, ils firent de leur mieux et emmenèrent dans la tombe d’autres lézards, mais c’était là, les derniers sursauts d’hommes honorables qui ont eu comme seul tort d’avoir suivi un seigneur avide et imprudent. La jeune sorcière implora pour sa vie, on ne sait toujours pas s’ils l’ont achevé par pur sadisme ou s’ils ne comprenaient simplement pas ses dires.

Les chevaliers du royaume, encore trop loin n’ont pu intervenir, et alors qu’ils s’apprêtaient enfin à intervenir, c’était pour se recevoir une charge des dinosaures volants qui les coupèrent dans leur élan tandis que le carnosaure se mêla au combat. Le porteur de la grande bannière, réussit dans un geste désespéré à blesser méchamment la créature, mais cette dernière lui rendit ses attaques et croqua le fier héros. Encore une fois, les hommes firent preuve d’une bravoure sans faille, et réussirent à mettre à bas nombre de leurs adversaires, mais tout semblait perdu. C’est alors qu’au loin, une voix se fit entendre :
‘’TENEZ BON, J’ARRIVE !’’
C’était François de Richecol, et ils tinrent bon !

C’est la catastrophe ! J’ai mal positionné Sinople, et moi qui croyait envoyer son général dans la pampa, c’est le flanc de mes chevaliers du Graal que je lui offre, sur un plateau d’argent, incrusté de pierres précieuses ! De même par la suite, mes chevaliers du royaume sont bloqués par les éléments du décor (la ruine au milieu du terrain) qui m’empêche de les positionner au mieux. Cependant, ils prennent l’attaque de front, la grande bannière réussit un coup fatal (qui malheureusement ne tue plus instantanément mais lui enlève quelque points de vie) et je blesse suffisamment ses piafs à écaille pour amoindrir le malus de mon jet de moral, la présence de mon général palie au reste et je réussis un jet de moral qui expose enfin ses troupes à l’ire de mon seigneur. Mais que faisaient-ils cet énergumène pendant 3 tours, alors ses truffions se faisaient trucider par paquet de trouze me demanderez-vous ? Et je trouve que c’est une fort bonne question, mais je n’ai jamais douté de votre grande intelligence… Oui, recentrons-nous ! Donc la grande force de ce personnage, c’est sa charge, et jusque là, il devait composer avec la menace de l’autre unité de piaf à lézard qui lorgnait son dos/ses flancs. Mais reconnaissons-le, j’aurai du me montrer plus agressif avec, mais pour ma défense, je ne me rendais pas encore bien compte du potentiel nucléaire du bonhomme !


Je n’ai pas évoqué plus avant la mort de mes roturiers qui se sont fait attraper par les sauriens du flanc, mais tout le monde s’en fiche !


Ca passe, vous dis-je !


Puisque je vous dis que ça passe !


Très bien, je vous l'accorde, il y a peut-être une chance que ça ne passe pas !


Ce n'est pas passé...


Tour 4

Le carnosaure n’eût que le temps de se retourner pour mieux recevoir la lance dans la gueule, avec une telle force qu’elle lui traversa le crâne empalant son cavalier par la même occasion. D’un geste rageur, François dégaina son épée et découpa la tête de la bête avant de l’exposer à Palek et ses gardes qui étaient restés en arrière. Suffisant visiblement pour que ces derniers se mettent en sécurité. Malgré leur courage les derniers chevaliers furent dispersés par les lézards, mais venant de voir leur chef massacrer, ils décidèrent de laisser tranquille le seigneur adverse qui, déjà, cherchait sa proie suivante… et la trouva.

Les chevaliers du royaume finirent le combat contre les rhamphorhyon où ils furent brillamment… vaincus ! Ouais, il n’y avait plus que 3 chevaliers, qui avaient en plus été marqués par ces satanés bestioles, alors certes, belle résistance, tout ça, tout ça, mais décès quand même. Par contre, comme vous voyez, le boucher a été expéditif, le saurien sur carnosaure, général sous stéroïde de l’armée adverse, qui venait de me bouffer sans flancher chevaliers du Graal, grande bannière et royaume en 2 tours, venait d’être atomisé par mon seigneur.


Tour 5 et 6

Au loin, l’équipage du taurosaure survivant avait fait usage de sa magie pour éprouver les forces humaines, et pour ce, il s’était avancé. Oh ! de peu, juste assez pour être à portée pour ses sorts, mais ce fut suffisant pour François qui renvoya Tonnerre, son fidèle pégase, dans les airs avant de piquer droit sur le dinosaure qui se croyait loin de tout : la créature n’eut pas le temps de souffrir, juste d’apercevoir une ombre fondre sur elle à toute allure avant de rejoindre le grand vide ! De l’autre côté, pégases survivants, canardés tout le long de la bataille par la magie des lézards, et rhamphorhyons se rencontrent enfin, et au terme de moult manœuvres, les pégases prennent l’avantage de la charge. Leur ennemi est effrayant et se défend farouchement, mais l’élan des chevaliers s’avère irrésistible et les skinks fuirent avec leurs montures pour ne plus jamais revenir. Malgré la disparition d’une grande partie de ses forces, François a réussi à retourner le cours de la bataille, et l’ennemi se trouve fort dépité, mais encore vaillant. Même si l’unité de sauriens de Palek a subi de lourdes pertes, les 2 autres unités sont intactes et ont déjà récupéré les trésors. François comprend qu’il n’aura pas la victoire, mais il peut éviter la déroute. Il rejoint Gérald, dernier survivant du bataillon des aspirants, qui avait miraculeusement survécu jusqu’ici, malgré le déluge magique qui s’était abattu sur son unité. Ensemble, ils fuirent. Palek tenta une dernière fois de se venger de cet humain, qui avait osé tenter de s’emparer de ses trésors et tuer dans l’opération son meilleur général, lui lançant ses plus puissants projectiles magiques, mais les enchantements du sire de Richecol étaient puissants et aucun mal ne l’atteignit. L’aventurier repartit les mains vides si ce n’est les têtes des deux énormes créatures qu’il avait pourfendues.

Vous connaissez l’histoire de ‘’et paf, le taurosaure’’ ? C’est un taurosaure au milieu d’un champs de bataille, et là t’as un seigneur équitain qui réussit sa charge, ET PAF le taurosaure ! Le combat pégases contre rhamphorhyon fut serré, mais les bonus de charge m’ont donné assez d’avantage pour m’assurer la victoire. Pour la fin, je ne pouvais plus rien faire, je n’avais rien à charger, et plus d’unité pour récupérer les objectifs, si ce n’est un malheureux chevalier aspirant qui n’aurait eu aucune d’approcher vivant les dits objectifs. Je fis alors de la rétention de points en cachant au mieux mes figurines derrière des éléments de décors. Grâce à une bannière, mon adversaire posta son Slann à portée de sort, mais ma résistance au feu me permit de m’en sortir sans la moindre égratignure.


Mon général, et ce qui reste de son armée (mis à part les pégases qui sont plus loin), vaillament planqués derrière une colline, qui subit, sans brocher, la magie du gros lézard !


ÉPILOGUE :

Quelques mois plus tard, dans une belle réception que tenait sieur de Richecol pour fêter son retour, il exposait fièrement  les crânes démesurés de deux créatures inconnues sous ces latitudes. Il contait, à qui voulait bien l’entendre, les exploits qu’il fit dans cette bataille, retournant à lui seul le courant des événements, alors que ses hommes s’étaient montrés impatients et avaient ignoré ses ordres de prudence, ce qui auraient précipités leur décès. Si quelques jouvencelles impressionnables et certains damoiseaux crédules buvaient ses paroles, les plus avisés doutaient visiblement des explications tactiques de l’explorateur, mais les crânes faisant office de preuves, nul ne le contredit, du moins pas en face.

Dans une autre région, le jeune Gérald avait su faire ses preuves et était devenu un chevalier respecté pour son courage et sa sagesse ; son histoire de son expédition dans les jungles lointaines était fort différent : il racontait, aux quelques rares qui lui demandaient, que de fiers guerriers furent mener à la mort par un seigneur aveuglé par sa cupidité.

FIN

Voilà, j'espère que ça vous a plu, et que cela sera suffisant pourvous faire oublier ma trop longue absence.


Et maintenant, la petite question promise :
J'ai évité les termes Bretonnie et Équitaine pour laisser la possibilité d'inscruter ce scénario dans les 2 univers (même si Coalt est clairement emprunté au 9ème âge), cependant, j'aimerai encrer dans le fluff mes futurs récits pour leur donner plus de corps, reste à savoir quel monde !

La question étant : quel univers dois je favoriser : celui de warhammer, officiellement détruit, rappelons-le, ou celui du 9ème âge, très actif et dont j'utilise les règles, mais dont l'historique actuel me maisse assez froid ?
J'avoue que je n'arrive pas à trancher, même si j'ai un léger penchant pour le monde du 9ème, du à ma rancoeur à l'encontre de Gros Wilain et de la manière dont il a achevé sa gamme fantasy. Merci de donner vos avis et de m'avoir lu

Comme d'habitude je me suis régalé!!!

Merci pour ce rapport de bataille qui a sa place dans le 9ème Âge à mon humble avis!!!

Merci de ta réponse, sieur de Saint Jean, et ton opinion a beau être humble, sois certain qu'elle sera pris en compte (surtout que pour l'instant, tu es le seul à l'avoir donnée )

Content que le récit t'ait plu en tout cas

Salut à toi,

C'était un plaisir de lire ton rapport de bataille et de contempler tes unités en déploiement. C'est ce que je préfère sur une table de jeu, un arrêt à chaque étape pour regarder les pitous et les décors sous toutes les coutures, en surplomb comme au niveau du champ de vision des combattants...

Je réponds à ta question, tout en précisant que je suis plutôt neutre dans mon positionnement, n'ayant pas été trop happé dans l'univers de WHB (études, mariage, enfants, boulot, reconstitution historique et montagne : presque vingt ans sans toucher à une fig ou à une maquette). J'ai repris alors qu'AOS commençait à massacrer le fluff ancien.

Je suis personnellement partisan de tourner la page GW (le général a trahi ses troupes en tuant la Bretonnie et en passant à AOS sans y mettre les formes : crosses en l'air !)... tout en préservant le meilleur ou le plus évocateur de ce que vous avez vécu à travers ce hobby.

Un peu comme si tu achetais une vieille et belle maison rurale et que tu voulais la moderniser : garde les murs porteurs, les beaux arbres, les poutres en vieux chêne, les ardoises sur le toit, etc., tout en mettant l'électricité et la wifi, le chauffage, l'eau courante, une douche à l'Italienne, etc.

Un nom comme la Bretonnie n'a rien de sacré, ni même de copyright-isé au point qu'on ne puisse l'utiliser à bon escient. Il n'est de toute manière que la dérivation d'autres noms qui nous appartiennent à tous, comme Bretagne, Britain, Brittany, Brittania, etc.

Et si GW cherchait des crosses, il suffirait de changer une lettre, sachant que pour la Gasconnie, par exemple, on pourrait même gagner dans un procès en copyright : au fil de l'Histoire et des langues nationales et régionales, à peu près toutes les variantes ont été utilisées, de Vasconia/Wasconia à Gascogne/Gascoigne, en passant par Gascony, Gasconha, Gaskoina, Basconia, etc. Je suis même prêt à parier qu'il y a eu des variantes à deux "n", si j'en crois le verbe gasconner ou  des lieux-dits comme la Gasconnière !

Ceci dit, je trouve Equitaine très bien. Equi-tania = le Pays des Chevaux ou le Pays des Chevaliers. C'est parlant et me convient personnellement très bien, vu que ça ramène le fluff un peu au Sud, au soleil, avec ton général-duc notamment, "le Boucher de Bilbao", que je vois comme quelqu'un de mon pays (Bilbao en castillan, Bilbali en langue GW, Bilbo(a) en basque)... 

Il y a un fluff à recréer, des paysages, des cartes, des personnages, des royaumes, tribus et clans, une faune et une flore, etc. tout en conservant quelques lignes et symboles de l'Ancien Monde, pour faire le lien. C'est en ça que le IXe Âge est intéressant : ce n'est ni WHB ni AOS (ou tout autre système de jeu), c'est une sorte un retour aux sources de la Fantasy et du Wargame/JDR, avec un idéal coopératif, une co-construction... A chacun de tenter de faire partager son bout de fluff, à sa manière.

Très agréable à lire
Si on a pas tout le détail du déroulement de la partie on saisit très bien l’essentiel et la partie romancée égaye le tout.

Pour répondre à ta question, je suis aussi partisan d’un transfert vers le neuvième âge. Au fond l’Equitaine  c’est comme la Bretonnie avec un nom différent  les vieux ne devraient pas être trop déboussolés

Je passais par là, à la recherche de récits contant les exploits de nos braves chevaliers et je suis comblé. Merci pour ce rapport de bataille, ton général a fait preuve de courage : ce n'est pas sa faute si ses hommes ont avancé mais pas tenu la ligne (un ordre implicite qu'ils auraient évidemment dû appliquer, faut vraiment tout expliquer je vous jure...). La prochaine sera la bonne !

Bretonnie ou Equitaine ? Mon coeur balance plus vers la première option mais j'accepterai aussi la seconde (avec quelques traductions pour les profanes comme moi). Le plus important étant les photos pour admirer les combattants.

Igor : Bretonnie indépendante!

Mortifer von Tabbad : ben, que t'arrive t-il, Igor?

I : c'est de voir ce champs de bataille... cela me rappelle des souvenirs

M : moi aussi, Igor, moi aussi ...