[1500points] ES Vs Bret

Bonjour,

Voici le rapport de bataille que j'ai fait cet aprem contre un ami.
Ma 3 ème bataille contre ses elfes sylvains (une à 500 et une autre à 750 points).
http://forum.warhammer-forum.com/index.php?showtopic=58766 Désolé pour la pub pour warfo, est-ce permi? Je préfère ne pas copier/coller.
Sinon des conseils pour ma liste?

Hettar

Edit: c'est mon adversaire l'auteur, c'est pour ça que je n'ai pas voulu copier/coller Il écrit très bien
Ok pour me présenter

Pas mal ton petit rapport....


I a pas de probleme pour Warfo personne n'en ignore l'existance... enfin j'espere lol...


N'oubli pas de te présenter... dans la section éponyme.

Tiens je croyais que war axe avait arretter le hobby???
me serais je fourvoyer?

Ben faut croire Agravain....

Il a arrêté pendant une période (et vendu ses breto sur le net) et a repri il y a une semaine avec les ES.

Je savais bien que ce vieux loup de mer n'allait pas quitter le navire définitivement, et qu'à la moindre occasion il remettrait les voiles !

Y a plus qu'a attendre la fin de son décor

Bien le rebonjour, nobles compagnons ^^

Et oui, comme vous avez pu le constater, je vais et viens au fil de l'eau, tel le vieux loup de mer décris par notre très cher Dangorn de Castagne ...

Mais cette fois-ci, je suis passé à l'ennemi,
Tout en rangeant au fourreau la lame émoussée,
Je me suis saisis de mon arc enchanté
Afin de vous apporter mille et un ennuis!

Le peuple des fées, comme parfois vous nous nommez,
Vient prendre sa revanche et sort de la forêt
Les arbres s'y éveillent, et ce que vous croiyez
La veille être un bosquet, s'anime, comme si une fée
De ses mains grâcieuses, d'un geste l'enchantait.
La forêt, soudain, est avide de sang frai!

Et je vous sert même un mini poème inventé pour l'occasion, si c'est pas beau, ça

Bien le Bonjour Chevaliers,

Bien belle bataille à 1500pts , mais qu'est-ce que cela a donné pour les autres attaques à 500pts et 750pts ?

De quoi vaut-il mieux se méfier avec ces vils Elfs des bois ???
Quel troupe s'en est le mieux sortie ???

-Marcus des Lys-

La première à 750 points je l'ai perdue car j'ai très mal joué (j'aurais du poursuivre en dehors de la table plutot que de rester et me faire charger, perdant ainsi un fer de lance).
La deuxième, table rase, j'ai perdu qu'un chevalier errant.
En fait, ils savent pas résister a une charge et les archers font pas mal. Donc faut juste charger ^^ pas besoin de gros fdl. Faut se méfier des boits et des lignes de vues vu qu'ils y vont sans problèmes.
En principe c'est pas un combat très dur pour les bretos.

Salut,

J'imagine très bien qu'une bannière de Chalon ou la vertu qui donne la haine des perso avec une arme de tir, ça a aidé ...

Tous les ES ont un arc, ils sont donc potentiellement assez lâches (mais aussi sensibles à ces artefacts magique ou vertus cité plus haut… ), et j'imagine qu'ils vont se cacher dans des bois pour faire feu de tout bois et éviter les charges, non ???

En 500pts ou 750Pts, y avait-il de la magie du coté des ES ???
Vaut-il mieux prévoir un PAM, ou juste prier ???

J'hésite pour ma part contre les ES de mettre une unité de nos nobles mes chers chevaliers du Graal , pour passer leur défense invulnérable (sauf aux armes magiques…), ou des chevaliers de la Quête … Qu’en pensez- vous ?

Tu dis que les ES plient assez facilement contre des fer de lances, vaut-il mieux alors faire de petites unités, 6 chevaliers, mais sensibles alors aux pertes par les tirs ?

Merci pour ces informations.
-Marcus des lys-

Marcus des Lys a écrit:

Salut,

J'imagine très bien qu'une bannière de Chalon ou la vertu qui donne la haine des perso avec une arme de tir, ça a aidé ...

Je ne les ai pas prise.

Citation :

Tous les ES ont un arc, ils sont donc potentiellement assez lâches (mais aussi sensibles à ces artefacts magique ou vertus cité plus haut… ), et j'imagine qu'ils vont se cacher dans des bois pour faire feu de tout bois et éviter les charges, non ???

non pas tous (dryades...) et seul les arcs des gardes ont F4 a courte portée. Donc on a souvent notre 2 +.

Citation :

En 500pts ou 750Pts, y avait-il de la magie du coté des ES ???
Vaut-il mieux prévoir un PAM, ou juste prier ???

Non il n'y avait pas de magie. La magie adverse ne m'a pas génée à 1500 points car mon adversaire ne jouait pas sur la magie

Citation :

J'hésite pour ma part contre les ES de mettre une unité de nos nobles mes chers chevaliers du Graal , pour passer leur défense invulnérable (sauf aux armes magiques…), ou des chevaliers de la Quête … Qu’en pensez- vous ?

A mon avis, pas besoin de chevalier de la quête. Car les ES n'ont pas de grosse endurance ni d'armure, donc F6 ou F5 en charge, quelle est la différence? ^^

Citation :

Tu dis que les ES plient assez facilement contre des fer de lances, vaut-il mieux alors faire de petites unités, 6 chevaliers, mais sensibles alors aux pertes par les tirs ?

C'est un risque à prendre. Je préfère par 6 pour pouvoir manoeuvrer plus facilement car, en général, il ne faut pas une grande puissance pour éliminer une unité sans rang ni bannière Je préfère multiplier les lignes de vue pour que mon adversaire n'arrive pas à se planquer.

SAlut

bon, tout d'abord, sachez que j'ai repris le RdB en main: j'en suis déja à la fin du 4ème tour bretto/5, donc très bientôt, je posterai le rapport (et je le posterai ici aussi si vous voulez )...

Bon, je m'y remets, j'ai du boulot encore... Salut

War-Axe a écrit:

et je le posterai ici aussi si vous voulez

Avec plaisir !
D'une part, ça nous évitera de faire la navette avec Warfo et d'autre part cela ne peut que redynamiser cette section Rapport de bataille qui a tendance à somnoler quelque peu ...

J'attends donc avec impatience le RdB complet !




Pour la Dame, pour le Roy, et pour un bon gros rapport de bataille !!

Il est là, tout beau, tout chaud, prêt à casser la baraque: le RdB est FINI!!!!

Voici le rapport d'une bataille livrée cet après-midi (muhaha) entre mes Elfes sylvains (4ème bataille...) et les brettoniens d'un de mes amis...
Pour la situation temporelle de la bataille, j'ai choisi (puisqu'il m'a laissé le soin de faire cela) de prendre comme contexte un ost brettonien s'enfonçant en Athel Loren à la poursuite de la Chasse Sauvage, après que celle-ci ait massacré la famille du duc de Quenelles (année 1673 du calendrier impérial)...
Comme indiqué dans le livre d'armées elfes sylvains, la plus jeune fille de la famille fut emmenée par des dryades dans la forêt, mais ce que beaucoup de gens ne savent par contre pas, c'est que la belle était aimée d'un jeune duc de Languille, Mandor Allen dit le témérèraire, et qui troqua alors à jamis son surnom contre celui de pénitent...

La bataille était une rencontre...

Mandor Allen chevauchait seul en tête de la colonne, le regard perdu dans l’étendue verdoyante qui s’étalait devant les sabots de son plus robuste coursier… L’homme, âgé d’à peine 25 ans, portait déjà en son cœur refroidi à jamais une amertume qui ne cesserait de grandir jusqu’à sa mort, et même au-delà…
Oui, il s’en voulait… Il s’en voulait de ne pas avoir pu sauver sa bien aimée ; il s’en voulait de ne pas avoir été prévenu à temps ; il s’en voulait, enfin, d’avoir pendant toutes ces années fait confiance aux elfes, cette race infâme qui ne méritaient que la mort !
Le baron Hettar, son ami de toujours et son plus fidèle vassal, chevauchait derrière lui, et savait qu’il ne valait mieux pas tenter de calmer son maître et ami…
Toute la colonne s’étendait en une ligne chatoyante parcourant les sous-bois d’Athel Loren, et Hettar regrettait que son maître ne puisse apprécier le spectacle qu’offrait toutes ces couleurs chatoyantes en rangs parfaits, les impétueux chevaliers errants rassemblés à la hâte chevauchant à côté des saints vivants qui s’étaient joints à l’armée à la demande de Mandor… Un grand nombre de paysans avaient été enrôlés dans les armées du Duc, car l’héritier de Languille ne pouvait attendre l’arrivée de renforts, il lui fallait à tout prix châtier les impudents qui avaient osés emmener sa mie dans les bois…
Ils payeraient, il en avait fait le serment, et tous savaient qu’il le respecterait…
Soudain, ses éclaireurs revinrent, l’un d’eux blesser au flanc par une flèche empennée de blanc devenu carmin sous le sang du gueux… Deux autres éclaireurs étaient absents.
-Qu’y a-t-il donc, paysans ? Dit Mandor Allen avec dédain, et impatience.
-C’est que, crévindiou, des longues blafftures arrivent dans l’coin, vot’ségnieur…
-Qu’est-ce encore que ce patois, gueux ?? répondit Hettar avec énervement.
-Des longues Esgourdes, crévindiou, des elfes, comme que vous appelez ça, du côté des nobles !
-Des elfes ?? Vite, à toute la colonne, en formation !! Faîtes donner les cors, il faut trouver un terrain propice ! Hurla soudain Mandor, comme si il venait de se réveiller d’un lourd sommeil.
Hettar sourit brièvement avant d’hurler des ordres à la colonne, qui accéléra de manière à ce que les gueux puissent suivre tout de même… Son maître allait se déchaîner, et sa fureur à l’égare des oreilles pointues serait redoutable…


Maenotaïs, jeune noble à l’apparence élancée et élégante dans son armure de cottes de mailles, réfléchissait à la prochaine cible de son ost… Depuis des mois, l’impétueux chef de guerre qu’était devenu cet enfant de famille noble ratissait les frontières de la forêt à la recherche d’intrus, entouré de sa garde personnelle…
Il était allé dans tous les territoires qui bordaient Athel Loren à la tête de sa chasse sacrée… Les prairies, la Bretonnie, les landes sauvages, même jusqu’aux montagnes grises elles-mêmes avaient tremblé devant la colère de ce jeune général déjà talentueux pour son âge… Car il était jeune, à peine 150 ans, et séduisant… Il avait tout pour lui, tout à part la puissance…
Mais le temps de la grande chasse était terminé, l’été déclinait et l’automne s’installait lentement dans sa forêt natale. Il était temps à présent de rentrer au logis, afin de goûter aux plaisirs d’un bon foyer pendant les rigueurs de l’hiver…
Une grande partie de son armée était déjà repartie en sa demeure, et il ne restait plus au jeune elfe que sa garde personnelle, accompagné d’esprits des bois dont il savait la loyauté sans faille…
Soudain, quelque chose le tira de sa torpeur, une sorte de pas étouffé dans le tapis de feuille qui recouvrait la forêt à présent… Sa sœur, Quylimna, l’entendit aussi…
Immédiatement, connaissant leur rôle, les éclaireurs se séparèrent du reste de l’armée en direction du bruit…

Quelques minutes plus tard, l’un d’eux revint.
-Qu y’a-t-il, Arahain ? Demanda Maenotaïs.
-Des humains, hôô noble guerrier, répondit l’éclaireur, montés sur des chevaux de traits… Nous avons laissés trois d’entre eux s’échapper, et le reste de mon groupe les suit de près…
-Bien, répondit pensivement l’elfe, si ils sont là, c’est que d’autres sont là aussi… Accélérons le pas afin de les prendre de vitesse, frères ! Dit-il de manière à ce que la colonne entière entende…
Tel une unique entité, la colonne entière ce mit au pas de course de concert, les dryades et lémures prenant place à l’avant, puis les cors sonnèrent afin de signifier aux êtres de la forêt que la grande chasse n’était pas finie… Ca non, et Maenotaïs le prouverait bientôt !


Et ça commence fort, par les listes d'armées !!!

l'escorte de Maenotaïs:
Maenotaïs, noble doté d'une armure légère et de l'arc de loren.
112 pts
Quylimna, enchanteresse de niveau 2 dotée d'un parchemin de dissipation.
150 pts
2 les gardiens, 10 archers.
120 pts
8 les Arahain, 7 éclaireurs
119 pts
3 Lathain, 8 dryades menées par une nymphe.
96 pts
4 Oriour, 8 dryades menées par une nymphe.
96 pts
6 Sehenlu, 5 chevaliers sylvains dont musicien et maître des chevaux.
138 pts
7 Lumrath, 5 cavaliers sauvages de Kurnous dont état major complet.
138 pts
9 la colère des bois, 4 lémures dont ancien.
280 pts
5 les Caidath, 9 danseurs de guerre dont chantelame.
176 pts
1 Lemnouï, grand aigle
50 pts
TOTAL: 1505 pts

L'ost de Guerre du Pénitent
Duc Mandor Allen, paladin doté d'un bouclier, d'une lance de cavalerie, d'un destrier caparaçonné et de la vertu du pénitent.
Baron Hettar, porteur de la grande bannière doté du grand heaume de Gromril, de l'épée de puissance et d'un destrier caparaçonné.
Gwenaël, sorcière de niveau 2 montée sur un destrier et doté de 2 parchemins de dissipation.

5 les croisés 5 chevaliers du royaume dont champion.

1 les serviteurs du Roy 5 chevaliers du royaume dont champion et porte-étendard.

10 les éclaireurs5 sergents montés équipés de bouclier et d'un musicien.

8 les pleutres10 archers déployés en tirailleurs.

4 les rats de Languille10 archers équipés de brasero.

7 les gueux 10 archers

2 "l'infanterie"18 hommes d'armes équipés d'armes d'Hast.

3 la chair à canon18 hommes d'armes équipés de lances.

6 les chiens fous 9 chevaliers errants dont état major complet.

9 les saints vivants 3 chevaliers du graal.

P.S: en rouge, il s'agit bien sûr de l'ordre de marche

Et c'est reparti avec le champ de bataille:


et aussi "l'historique" du déploiement.


déploiement

Les deux armées chevauchaient l'une vers l'autre, étant sûre qu'elles parviendraient à prendre de vitesse l'ennemi et qu’elles parviendraient à trouver l’endroit propice pour l’écraser, l’une sous une charge de cavalerie, l’autre dans une embuscade sanglante…

Les chevaux commençaient à fatiguer, Mandor le savait. Depuis l’annonce que lui avait fait le gueux, ses sens s’étaient réveillés, son cœur battait plus vite et Hallen en entendait les battements résonner à ses oreilles, tels les battements sourds de tambours de guerre exhortant à la bataille… Son cheval fumait, de la fumée sortait de ses puissantes narines, ainsi que de celles de touts les destriers de la colonne. Soudain, ils débouchèrent dans une clairière… D’étranges pierres en signalaient l’accès, et alors même que le jeune brettonien se disait qu’elle était propice à une glorieuse charge de cavalerie, plusieurs routes étant dégagées entre les arbres et les pierres, il fut un instant projeté dans l’ombre, la lumière du soleil étant éclipsée par un aigle aux proportions gargantuesques…
Il vit alors de l’autre côté de la clairière des formes floues se mouvant là ou la forêt reprenait ses droits… Des elfes ! Trop tard pour se mettre correctement en position, il ordonna simplement que la colonne se transforme en ligne et fonde sur l’ennemi…

Cela faisait maintenant près de deux heures que Maenotaïs, sa sœur, Quylimna et leurs troupes avançaient au pas de course à travers bois, suivant l’éclaireur qui était venu les prévenir quelques temps plus tôt que les humains avaient profanés la forêt. Il aimait les odeurs de la forêt, cette odeur de mousse humide qui lui envahissait les narines. Il interpella l’éclaireur, lui demandant si ils arriveraient bientôt dans un endroit propice à une embuscade, et l’Arahain lui répondit que oui, ils avaient repérés une clairière près de laquelle se trouvait l’endroit idéal pour exterminer sous un nuage de flèche les défiants humains qui avaient eus l’impudence de profaner le sanctuaire sacré d’Athel Loren !
Ils arrivèrent alors à ladite clairière, mais quelque chose n’allait pas, Maenotaïs le sentait et, alors qu’il se tournait vers sa sœur bien aimée, celle-ci lui confirma d’un hochement gracieux de la tête qu’elle avait également pressenti cela… Quylimna était pensive, car elle savait que d’ici peu de temps, son destin serait scellé, et qu’il le serait de la main de la forêt elle-même… La belle elfe se demandait se que signifiait ceci, qu’elle avait pu lire dans les astres il y a peu de temps, et avait été tirée de sa rêverie par un pressentiment…
Soudain, les elfes entendirent le bruit du cliquetis du métal contre le métal, et comme si il avait été écris d’avance que cela se produirait à cet instant même, un aigle énorme vint se poser au côté de Maenotaïs, poussant un long cri qui signifiait que les hommes allaient payer… Et Maenotaïs ne manquerait pas d’honorer la parole de l’aigle, car ces pathétiques humains engoncés dans leurs trop lourdes armures ne méritaient que la mort !

Bon, c'est parti, ça va déferler maintenant: le premier tour Elfe Sylvain:


1er tour elfe sylvain : premier sang…

Après s’être déployée en ligne, l’armée entière avança… Les cavaliers sauvages de kurnous chevauchèrent pour ce mettre à l’abri de la maison de l’ermite, recevant une avalanche de malédiction de la part du vieillard tiré de son sommeil. Pendant ce temps là, les dryades allèrent se loger au cœur des bois, afin de rapidement communier avec leurs frères et sœurs en attendant la charge… Lemnouï alla se mettre à l’abri derrière les bois, tandis que les nobles chevaliers faisaient de même, prêt à surgir de n’importe quel côté de la forêt sur les intrus… Les lémures se mirent en position sur le flanc, menaçant ainsi tout humain ayant l’imprudence de passer à porter de leurs crocs, de leurs gueules et de leurs griffes, tandis que les éclaireurs prenaient fermement position dans les roches célestes, rejointes par Quylimna qui sentit à l’approche des pierres les énergies magiques se troubler sous une telle puissance …
Elle tenta de se concentrer afin que l’esprit de la chasse prenne possession des danseurs de guerre, mais elle relâcha sa concentration trop tôt, et Gwenaël put en profiter pour faire se rebeller la nature contre les danseurs de guerre, forçant Quylimna à lire prestement l’incantation d’annuellement inscrite sur son parchemin…
Les gardes sylvains prirent position sur la colline, criblant méthodiquement les lanciers en contrebas d’un geste fluide, en tuant 5 tandis que les survivants détalaient sans demander leur reste, malgré les injonctions de leurs maîtres, mais s’arrêtèrent lorsqu’ils furent sur le point de quitter définitivement la bataille, se rappelant qu’une pièce de cuivre serait offerte à chacun d’eau si ils restaient en vie le temps de la bataille…De leur côté, les éclaireurs montrèrent le véritable sens du mot précision, tuant l’un des archers qui leur faisaient face…
Enfin, Maenotaïs banda son arc, témoignage du savoir-faire elfique, et trois flèches partirent en direction des saints vivants, tant il était bon tireur… L’un d’eux glissa de sa selle, une flèche empennée de blanc en travers de l’œil, la Dame n’ayant pas daignée répondre à ses prières… Déjà, l’un des chevaliers du Graal n’était plus…

et maintenant: le 1er tour brettonien!


1er tour brettonien : les fidèles de la déesse se mettent en marche.

Mandor Hallen, voyant l’un des bénis du Graal tomber au bas de sa selle, se promit de le venger… Aboyant ses ordres, il dirigeât ses hommes en expert, car il avait acquis au fil des ans une expérience des batailles unique… Les gueux qui fuyaient se rallièrent sous les exhortations des serviteurs du Roy, pendant que l’armée entière, en un ordre parfait, s’élançait à travers la clairière en direction des couards elfes postés de l’autre côté. Maîtrisant tant bien que mal leurs pulsions guerrières, les chiens fous s’élancèrent, toujours sous la surveillance de Mandor… Les croisés allèrent se poster au bas de la colline ; ils avaient survécus à une guerre sainte, une bande d’elfes ne leur faisaient pas peur !
Le reste de l’armée se mit en position afin de pouvoir charger les défenseurs des bois dès le prochain tour, pendant que Gwenaël commençait son appel à la déesse. Elle projeta un nuage d’épines sur les danseurs de guerres, mais les forces de la nature n’avaient pas en ce jour décidé de se retourner contre leurs protecteurs, ce qui aida Quylimna à dissiper le sortilège.
Ensuite, ce fût aux gueux de jouer, et les rats de Languille ouvrirent le bal, criblant de flèches les chevaliers sylvains de l’autre côté du champ de bataille. Malgré leur habilité naturelle, l’un des Sehenlus tomba de selle, rejoint dans sa chute par son cheval. Les pleutres, repérant ce qui semblait être le chef de l’armée adverse, bandèrent leurs arcs en direction de Maenotaïs, qui ricana sur le manque de savoir faire de ces humains tout en esquivant les quelques flèches parvenues à sa position. Les gueux restants ne firent pas mieux, ayant visés les agiles danseurs de guerre.

Epilogue: « Les humains n’ont donc aucun sens de l’honneur, ils fuient tels des lapereaux de cinq jours, continuellement à l’affût de la moindre chose qui pourrait justifier une fuite précipitée, même lorsqu’ils sont sur le point de remporter une victoire aisément procurée… Quelque part, ils sont pires que les orcs, qui au moins se battent lorsqu’ils se sentent condamnés, et ne cherchent pas constamment un échappatoire ». Mais il fallait faire vite, aussi Maenotaïs rejoint-il son domaine, afin d’y attendre la fin des hostilités, comptant sur ce qui restait de sa garde personnelle pour ralentir suffisamment ceux qui s’appelaient les maîtres des chevaux. Il lui faudrait rendre compte de cela auprès de son père, et il songea soudain à une chose à laquelle il n’avait pas pensée jusqu’alors et qui le rendit honteux de ce qu’il avait fait faire à ses hommes, à ses frères, à d’autres elfes de son peuple…
Sortant de la forêt, il s’avança, provoquant d’un geste de la main le général adverse, puis se mit en position, ses deux épées courtes sorties, fixant, d’un œil, son adversaire qui s’approchait, sûr de lui, tandis que de l’autre, il voyait les corbeaux s’amonceler déjà sur les cadavres, et en son fort intérieur, il pleura…

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La victoire est à nous !! Cria de toute son immense voix Mandor, tandis qu’il faisait le tour des hommes qui lui restaient afin de les remercier. « Il faut faire une messe aux morts, duc Hallen » dit soudain Gwenaël. Très bien, dit Mandor, nous en ferons une pour les nôtres, mais pas pour ces stupides elfes, qu’on les brûle après avoir rendu hommage aux nôtres ! Ordonna-t-il, une lueur folle dans les yeux. Soudain, alors qu’allait être prononcée la messe, un elfe vêtu de vert entra dans la clairière. Elancé, ayant une démarche souple dans laquelle chaque geste semblait se couler dans le suivant, il s’approcha, puis défia le duc, qui riait à gorge déployée, et se mit en position. Mandor était furieux qu’un elfe puisse le défier ainsi, mais quelque part, cela lui permettrait d’assouvir encore un peu plus la vengeance qu’il méditait depuis si longtemps… Saisissant l’épée qui était dans sa famille depuis des générations dans une main, son bouclier tout aussi saint dans l’autre, il accéléra, afin de se donner plus de poids lorsqu’il arriverait au contact de l’elfe… Presque instinctivement, le reste des chevaliers ainsi que tout les gueux qui l’accompagnaient avancèrent, formant un cercle autour des deux adversaires qui s’approchaient toujours plus. « Quelles sont les règles ? » demanda Maenotaïs dans la langue de l’humain. « Aucune, tout les coups sont permis, celui qui est encore debout à la fin du duel l’emporte, pourriture ! dit Mandor, son cri gagnant en puissance, portant à la fin un premier coup d’épée à l’elfe qui l’évita, et ils commencèrent le combat ainsi… Mandor était acharné, car il cherchait la vengeance, n’ayant que faire des égratignures qu Maenotaïs pouvait lui infliger, attaquant sans relâche, employant aussi bien la lame que la garde de son épée, voir même son bouclier, ses attaques bourrues d’une force brute considérables déstabilisant Maenotaïs qui ne savait plus que faire. Il cherchait une faille dans la garde de son adversaire, cet humain qui sentait l’écurie et était fou, l’elfe l’avait bien vu depuis le début du combat. « On dirait qu’il ne cherche même pas à survivre, pensa l’elfe, qu’il n’a cure de périr tant qu’il m’emporte avec lui. Si cela continue ainsi, je devrai le tuer, avant qu’il ne ce tue lui-même tant sa fureur est grande. » Alors, Maenotaïs esquiva un revers de l’épée du duc, mais elle lui brisa le poignet, car il avait serré trop fort son épée courte… « C’est la fin, réalisa-t-il soudain, j’ai failli à ma tâche ! » Il voulut porter un coup fatal dans la garde fendue de son adversaire, mais un coup de bouclier dévia la lame, qui alla se planter dans le sol. Ensuite, tout sembla se dérouler au ralenti… Il vit son adversaire planter sa lame dans son corps, senti le contact chaud du sang qui coulait le long de son corps, puis lui venir au visage, partout, dans les oreilles, les yeux et la bouche. Et alors qu’il mourait, il vit son adversaire, triomphant, brandir son épée à nouveau, puis, l’agrippant à deux mains, la diriger vers son cou, puis les ténèbres l’engloutirent…

POINTS de VICOIRES: 2000 pour le joueur brettonien et 334 pour le joueur elfes sylvain ...un bon gros massacre quoi... Mais cela n'empêche pas les deux adversaires (le bretto devant et moi (l'elfe sylvain) derrière) de se serrer la main ^^



Et voilà qui cloturent ce rapport de bataille qui a pris son temps, mais qui, je l'espère, pourra vous contenter en attendant le prochain ^^

Pour ce qui est des commentaires, faîtes m'en tant que vous voulez sur tout (clarté du rapport, style d'écritures, stratégie, ...), c'est fait pour ça, franchement, ne vous gênez pas, du moment que c'est constructif, c'est du tout bon pour moi

Ca fait du bien de revoir un rapport de bataille. Celui-ci est de très bonne qualité et ne manque pas d'intérêt.

Bravo

Uranus n'a pas perdu de sa vistesse avec le temps, àce que je vois... Une intervention éclair qui faitdéja chaud au coeur, merci beaucoup

Tu sais, je n'oublie pas si vite les compagnons d'armes et surtout les compatriotes.

J'ai bien aimé ce rapport et son côté narratif. Tu peux nous en poster tant que tu veux, c'est toujours un plaisir de te lire.

PS : Je sens que nous allons enfin voir ta masure terminée

Bon Ok je sorts