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| | Dans la marche du sud. | |
| | Auteur | Message |
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Chevalier Rouergue Chevalier Enlumineur de Renom
Nombre de messages : 1336 Age : 41 Localisation : Salon de Provence Date d'inscription : 11/12/2013
| Sujet: Dans la marche du sud. Ven 6 Juin 2014 - 18:59 | |
| Salut, à tous voici une histoire que j'écris au fure et à mesure sur une des contrée de notre glorieuse bretonnie:
An de grâce 1550 (saint calendrier bretonnien) Marche de Groharn, Duché de Gasconnie
Malgré la nuit épaisse, les murs lisses et hauts ne savent l’arrêter ! Sa vitesse est fulgurante, seulement rythmée par une respiration rauque. Arrivée aux créneaux, elle tue les sentinelles sur le coup, dans un silence total, malgré les corps qui sont sauvagement déchiquetés… En quelques sauts, les mains griffus escaladent les logis du donjon jusqu’à une fenêtre en vitrail. Dans un bruit d’éclat de verre l’ombre colossale se précipite dans le lit et met à mort les deux dormeurs sans plus de cérémonie… Dans la campagne environnante. Rien ne transparaît à part d’étranges grognements…
Le jour est clair, même si les nuages couvrent la totalité du ciel au dessus du couvent. Marguode s’atèle à ses exercices de calligraphie dans la grande salle en même temps que d’autres filles toutes aussi juvéniles qu’elle. Dans les rangs silencieux, une sœur portant un lourd pendentif en forme de graal et une baguette bien rigide, surveille les erreurs des jeunes novices. Elle est prête à se servir à tout moment de son bâton avec vigueur !
Quant le silence se brise soudainement par les grincements incroyables de la double porte en bois. Malgré la rigueur ambiante, toutes les filles lèvent la tête en voyant la Mère Supérieur traverser les rangs.
« _ Marguode, suis-moi. » l’appelée s’exécute sans aucune question, laissant son travail inachevé. De l’autre côté de la porte une autre sœur les attend avec le manteau de Marguode brodé aux armes de son père, le prince des marches de Groharn. Ce manteau est la seule chose qu’elle possède ici. La Mère Supérieur ne s’arrête pas de marcher et se dirige peu à peu vers l’entrée du monastère. « _ Mon enfant, je suis dans le regret de vous annoncer la mort de vos parents… » La Mère Supérieur a beau donner une apparence inébranlable, elle affiche cette fois-ci un visage de condoléance. C’est justement grâce à ce visage que Marguode prend conscience de la gravité de la nouvelle… « _ Morts… Mais comment ? » Alors que les larmes lui monte au visage, la Mère reprend sa place d’éducatrice rigide : « _ Il n’y a pas de place pour les larmes en ce lieux ! Vous êtes une fille de Bretonnie tenez vous ! »
Devant la porte principale, la sœur qui les suit avec la fourrure la mit sur les épaules de la jeune noble et la Mère ouvre le portillon de la cochère, laissant sortir Marguode pour la première fois depuis dix ans. Avec appréhension, la jeune fille met une sandale dans la boue, puis l’autre ; en face d’elle se tiennent deux cavaliers avec un palefroi supplémentaire manifestement pour elle. Il n'y a qu'un chevalier aux armes de son père et une fille à peine plus vieille qu’elle. « _ Damoiselle Marguode, je suis Calard de Gloss pour vous servir. Permettez-moi de vous dire toutes mes condoléances. L’Intendant de votre père, le Maître Brandin, m’envoie vous ramener chez vous. » Le chevalier met pied et genoux à terre. Marguode a trop peu de souvenir de sa vie au château et imaginait les chevaliers, plus propres… « _ Eline, ma Damoiselle, pour vous servir. » Cette dernière reste sur sa selle Marguode comprend qu’on envoie un chevalier pour la conduire jusqu’à chez elle mais Eline constitue un mystère ainsi que ses yeux semblant percer l’âme.
En chemin le Marguode se fait raconter la mort de ses parents : La nuit, par une bête aussi horrible qu’invisible. Marguode apprend que ses parents ne sont les seules victimes. Le Connétable de la marche, le baron Bertrand de Cogne, a aussi été assassiné par l’ignoble monstre ! Eline complète le récit de Calard : « _ Toutes les protections magiques des murailles étaient pourtant actives, mais la bête a été plus vive… Il était difficile souffler les vents magiques aussi vite qu’elle n’avançait… _ Vous êtes une sorcière ? » Marguode saisit soudain la raison de sa présence. _ Oui et je peux vous dire que le mal qui nous touche est peut-être pire qu’il n’y parait, j’en sais quelque chose… » Soudain Eline pointe son nez en direction de l’ouest d’où vient le vent avant d’avertir le chevalier : « _ Calard, il faut nous hâter… Les bois transpirent des hurlements des loups. Ils disent que l’air devient vicié… »
Dernière édition par Chevalier Rouergue le Ven 4 Juil 2014 - 18:47, édité 3 fois | |
| | | Agilgar de Grizac Parangon de vertu
Nombre de messages : 2716 Age : 28 Localisation : Pays de la choucroute Date d'inscription : 03/09/2009
| Sujet: Re: Dans la marche du sud. Dim 8 Juin 2014 - 0:24 | |
| Un début de scénario sympa (sauf l'intro, j'y reviendrai), la description de la scène est plutôt efficace et je veux bien voir la suite. Une seule chose de gène cependant, c'est cette phrase : - Chevalier Rouergue a écrit:
« _ Toutes les protections magiques des murailles était pourtant actives, mais la bête à était plus vive… Il était difficile souffler les vents magiques aussi vite qu’elle n’avançait…
Ca m'étonnerait que les châteaux bretonniens lambdas aient des protections magiques, et la manière dont la phrase est construite fait vraiment pas du tout médiévale, on la verrait plus dans Star Trek... et pour couronner le tout, une bonne grosse faute bien laide (il y en a d'autres dans le texte, mais celle-là est vraiment crade). De plus, l'intro est bourrée de fautes qui nuisent à sa compréhension, relis-la pour la corriger. - Chevalier Rouergue a écrit:
Malgré la nuit épaisse et les mûrs lisses et hauts ne saurait l’arrêter ! Sa vitesse est fulgurante seulement rythmé par une respiration roque, arrivé aux créneaux les sentinelles sont tuer sur le coup dans un silence total malgré les chères qui sont sauvagement déchiquetées… En quelque saut les mains griffus escalade les logis du donjon jusqu’à une fenêtre en vitrail. Dans un bruis d’éclats de verres l’ombre colossale se précipite dans le lit et met à mort les deux dormeurs sans plus de cérémonie… Dans la campagne environnante. Rien ne transparait appart d’étranges grognements… Les chères ? C'est quoi ça ? Et la première phrase n'a strictement aucun sens non plus, c'est dommage parce que le reste du texte est bien mieux. _________________ Membre de l'Ordre des Chevaliers du Slip sur la Tête, Première et Seconde Promotions. - Malveillant a écrit:
- Râler n'est pas un droit mais un devoir
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| | | Chevalier Rouergue Chevalier Enlumineur de Renom
Nombre de messages : 1336 Age : 41 Localisation : Salon de Provence Date d'inscription : 11/12/2013
| Sujet: Re: Dans la marche du sud. Mar 10 Juin 2014 - 18:51 | |
| Pour l'histoire des protections magiques je suis d'accord avec toi pour la tournure mais je prend cela des quelques souvenir des règles de siège dans les anciennes éditions, où il me semble qu'il était dis hors contexte que les muraille était considérées comme magiquement protéger ce qui nous forçé à utilisé les équipements classique des armée et en magie. Pareillement qu'il est dis que les sorciers connaissent en réalité beaucoup de sorts et d'aplication magiques, qui ne sont soit pas utilile en bataille, soit pas transportable, où soit que le sorcier à fait un choix tous simplement.
Et pour ce qui est des fautes d'orthographe je sais que j'ai pas mal de problèmes et je fais de vrai effort mais du coup il y a de temps en temps des ratés. Je m'occupe de ça desuite et je me permet de me répondre à moi-même pour poster la suite.
Merci Agilgar. | |
| | | Agilgar de Grizac Parangon de vertu
Nombre de messages : 2716 Age : 28 Localisation : Pays de la choucroute Date d'inscription : 03/09/2009
| Sujet: Re: Dans la marche du sud. Mar 10 Juin 2014 - 19:09 | |
| Mais de rien. Je ne sais pas si quand on écrit une fiction Warhammer c'est une bonne idée de rester trop fidèle à ce qu'on voit sur une table de jeu. Si on faisait ça, les bretonniens auraient par exemple un ratio d'un trébuchet pour trente soldats. J'ai enfin compris ce que tu entendais par "chère" ; c'est "chairs". Ca devient tout à coup beaucoup plus clair dans ma tête. Ah oui, un truc que j'ai oublié : utilise ce tiret-là, pas celui_ci, ça rend le texte plus lisible. _________________ Membre de l'Ordre des Chevaliers du Slip sur la Tête, Première et Seconde Promotions. - Malveillant a écrit:
- Râler n'est pas un droit mais un devoir
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| | | Chevalier Rouergue Chevalier Enlumineur de Renom
Nombre de messages : 1336 Age : 41 Localisation : Salon de Provence Date d'inscription : 11/12/2013
| Sujet: Re: Dans la marche du sud. Jeu 12 Juin 2014 - 17:49 | |
| Marguode et ces compagnons arrivent saints et saufs chez elle, au château de Mont-gros. Au sommet du donjon la perche de l’étendard familiale est nue, mais les bannières en bernes qui encadrent le pont levis ramène vite Marguode à la réalité. Sans plus d’honneur, on la conduit immédiatement dans la chapelle familiale où reposent les corps de ses parents. Malgré l’odeur et malgré les mouches elle s’approche pour voir leur visage une dernière fois. Il semble que les moines ont fait un beau travail d’embaumement.
« _ Il était temps que vous veniez, jeune maitresse. » le Maitre Brandin s’approche derrière elle, même en habit de deuil il n’a pas abandonné ses riches fourrures. « Les corps de vos parents n’aurait pas pus attendre plus qu’aujourd’hui. Pour la sérénité de leur âme il faut les mettre en terre dans l’immédiat. J’ai déjà fait partir des missives dans toute la marche. L’abbé consacrera leurs funérailles ce soir. »
En retraversant la cour du château, Marguode aperçois cette fois-ci que l’étendard familial est hissé en berne au sommet du logis, maintenant tout le monde vois que l’héritière est là. Les prétendants ne tarderont pas venir à elle : Une femme ne peut être seigneur par contre c’est à elle de désigner son époux qui seras alors seigneur de Mont-gros.
Avant le soir donc, un cortège funèbre se forme et marche vers le cimetière des seigneurs de Groharn. Une petite enceinte entour les tombes : la disposition des défenses montres quelles sont efficaces contre une attaque venant de l’extérieur, par dans profanateurs, mais aussi contre l’intérieur si jamais le tombes ne se profanaient d’elles-mêmes…
Dans la foule des personnes présentes se trouve l’intendant en première ligne avec la jeune Eline, derrière eux se trouve Calard de Gloss et d’autres chevaliers issue de la même famille avec un blason de gueule aux épées croisées surmontées d’un écu doré. Il y a aussi un autre groupe de chevalier appartenant à la même maisonnée que Marguode ne reconnais pas : d’or à l’aigle de gueule enserrant une épée d’argent. Certainement une très vieille famille d’avoir comme cela de l’or et de l’argent se superposant à l’encontre des usages de l’héraldique… Enfin sont aussi présent trois chevaliers du graal. Ils gardent leur casque presque toute la cérémonie cachant leur identité.
A la fin des sacrements récités par l’Abbé, les cercueils sont mit en terre dans un trou profond. Des cers désignés pour cette corvée présentent une grande dalle de pierre au prieur pour qu’il l’asperge généreusement d’eau bénite. Ensuite, le côté bénit face à la terre : la dalle est mise sur les corps retournés dans leurs boites de bois. C’est à moment là que les trois chevaliers du graal ôtent leur heaume pour offrir à la sépulture une couronne épineuse agrémentée de fleurs de lys. Les trois chevaliers ont des cheveux aussi blancs que leur cape… Après une grande épaisseur de terre, la pierre tombale vient finir de clore le tombeau des parents de Marguode…
Timide, la jeune damoiselle n’ose pas parler à quiconque. Quant elle se dirige vers la sortir du cimetière d’un côté se trouve le clan de la famille de Gloss avec l’intendant et Eline. Et le l’autre se trouve la famille à l’aigle ainsi que les trois chevaliers du Graal en grande conversation avec un jeune chevalier du clan.
Dans le donjon, Marguode se sent déprimée suite à cette cérémonie. Isabeau sa servante au regard fuyant, lui pose une nouvelle toilette sur son lit. « _ Non merci, je vais rester ici ce soir je n’ai plus envie de me monter aujourd’hui… » | |
| | | Chevalier Rouergue Chevalier Enlumineur de Renom
Nombre de messages : 1336 Age : 41 Localisation : Salon de Provence Date d'inscription : 11/12/2013
| Sujet: Re: Dans la marche du sud. Ven 13 Juin 2014 - 13:32 | |
| Isabeau semble tellement perdu qu’elle ose regarder Marguode dans les yeux : « _ C’est Maitre Brandin… Il a organisé une veillée funèbre pour les funérailles de vos parents Damoiselle… Il m’a ordonné de vous habiller pour l’occasion. Il m’a dis que tout les nobles seront là… » Devant l’air terrifié de la gueuse, Marguode cède. Quant elle arrive dans la grande salle tout le monde est déjà là. Il y a pas de musique, pas de saltimbanque ni de troubadour. L’ambiance est au recueillement même si des plats sont servit. Le brouhaha ambiant cesse soudain et elle descend l’escalier, qui vient des chambres, sous le regard de tous. Quant elle s’assoit sur la chaise de sa défunte mère, Brandin se pencha sur d’elle : « _ Maintenant vous allez recevoir les hommages des vassaux de votre père. Et pour l’amour de la dame, Marguode, ne vous précipitez pas si l’on vous demande en mariage ce soir. »
En premier c’est la famille de Gloss, en commençant par Calard, qui rend ses honneurs à la jeune fille. Ensuite viens l’autre famille celle que Marguode ne connait pas. Le jeune homme avec qui les chevaliers du graal parlé tous à l’heure ouvrir le défilé. « _ Damoiselle Marguode, je suis Léogand de Fortmontier… » Il interrompe sa phrase quelque instant pour adresser un regard froid à Brandin à côté d’elle puis reprend : « _ Moi-même et les miens seront toujours honoré d’être les épées de Mont-Gros ! » Léogand se retire alors pour laissé la place autres chevaliers de Fortmontier d’honoré Marguode un à un. Etre les épées de Mont-Gros… Marguode est pourtant persuadée que Calard et les siens sont les premiers défenseurs de sa famille, sinon pourquoi Maitre Brandin l’aurait envoyé lui pour la chercher. De plus Marguode sent que la tension dans la salle qui s’est considérablement alourdis. Manifestement ce Léogand teins les Gloss en rivalité il vient ici pour perturbé la quiétude de ses parents avec ses veinent disputes ! Enfin apaisant les tensions les trois chevaliers du graal, se présentent devant la jeune fille. Le protocole leur autorise à ne pas se mettre à genoux devant une Damoiselle et ils ne le font pas. « Clauderic de Gorgnac, Brohn de Col-mont et Gédédia de Longuerive. » tous trois gardien du saint Etang de Nostradammselle.
Soulagé que personne n’est tenté de la financer, Marguode à l’ occasion de mieux connaitre les Gloss que lui présente Brandin. Calar, malgré son aspect brutal, se montre très serviable. Tous, d’ailleurs, se montrent agréables à la discussion. Les Fortimontiers, quant eux se, dévoilent silencieux et peu engageant comme s’ils s’attendent à une fourberie à sa part à elle…
La soirée touche enfin à sa fin et les invités se retirent famille par famille. Soulagé que ce soit fini Marguode se retir dans sa chambre. Mais quelle n’est pas sa surprise de tomber face à un des trois chevaliers du graal : Gédédia, qui l’empêche de rejoindre sa chambre au niveau du cabinet de son père. Elle tente faire marche arrière mais un deuxième chevalier saint s’est posté la porte du bas des marches : Brohn… Elle est seule et comprend qu’elle est forcée de rejoindre le cabinet, où l’attendent Léogand de Fortmontier, ainsi que le dernière des chevaliers du graal, Mais elle ose prendre la parole en premier : « _ Qu’est ce c’est que c’est manières ? Chevalier ?.... _ Clauderic, si vous avez déjà oubliez mon nom… Veuillez nous pardonnez cette méthode, Damoiselle… Mais il est important que vous écoutiez cet homme. _ Je suis désolé aussi maitresse de vous convoqué de la sorte, mais Brandin ne vous à pas lâché de la soirée. Mais mon père est mort en même temps que le votre dans ces mêmes murs… _ Comment ça, on je croyais que la bête n’avait attaquée que mon père ? _ Elle à tuer les sentinelles du chemin de ronde, elle a tuée vos parents puis mon père dans foulée ! Mon père était le connétable du votre, les sentinelles qui sont morts était tous à des poste clé de leur surveillance. Ne me dites pas que cette bêtes était sauvage, elle savait parfaitement ce qu’elle faisait ! _ Et pourquoi alors tant de défiance entre vous Brandin ce soir ? _ Parce que le poste de Connétable de la Marche me revient de droit, nos pères étaient plus que suzerain et vassal, ils étaient amis ! Mais Brandin avant votre arrivée à placé Calard à la tête des hommes de la marche de Groharn… Damoiselle ne vous laissez pas abuser par ce manant-bourgeois ! »
Pour s’échapper en toute discrétion Léogand saute par la fenêtre et les chevaliers du graal, se retirent avec révérence Clauderic s’attarde quelques secondes de plus : « _ Si Brandin vous questionne sur notre entrevue, Damoiselle, racontez lui que je vous ai fait un état des lieux assez moyen du site sacrée que nous trois nous gardons… Il s’agit d’un étang, entouré d’un magnifique bosquet et je ne vous encouragerez jamais assez de venir vous recueillir dans notre vieille chapelle. »
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| | | Chevalier Rouergue Chevalier Enlumineur de Renom
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| Sujet: Re: Dans la marche du sud. Lun 16 Juin 2014 - 13:12 | |
| Les chevaux avancent lentement mais arrivent finalement à l’étang. La brume matinale enveloppe encore les arbres et l’impression de calme est terriblement lourde ici. Marguode avance gardant comme elle le peut son calme : Derrière elle, Calard l’escorte. Voilà une semaine qui est passée depuis l’enterrement de ses parents ainsi que de l’étrange soirée qui a suivit. Avec tous ses discours pour discréditer les Fortmontiers, les propositions de mariage ou tous ses exposés sur les finances de la marche ; Brandin n’a pas réussit à lui faire ni oublier, ni à mettre en doute la parole des chevaliers du graal de ce soir là. Marguode avait cachée comme elle le put ses intensions et prétextant un don à la vétuste chapelle du graal des chevaliers. Elle est enfin là. Comme on le lui a appris au couvent, les lieux saint sont tous très vieux et abimés par le temps et les guerres… Les entretenir demande tous le temps tellement d’argent que les dons ne sont jamais en vain. D’ailleurs, un homme est sa jeune fille sont actuellement employés pour refaire la toiture. Les trois vieux guerriers saint l’accueillent et lui proposent d’entrer. Calard qui la suit est alors arrêté par l’un des trois gardiens. « _ Laissez moi passé ! Je suis son protecteur. » Le chevalier du graal le regarde de haut : « _ Je suis Brohn de Col-mont et je connais le sang qui coule sur vos mains Calard de Gloss alors à moins que vous n’ayez une offrande pour cette chapelle vous resterez ici à la contempler de l’extérieur ce qui est déjà beaucoup pour votre âme ! » Le gardien reste calme tout en gardant la main sur le pommeau de la lame mais Calard hésite encore à défier le vieux chevalier qui s’oppose à lui avant que ce dernier n’ajoute : « _ A moins que vous n’insinuez que l’honneur de la damoiselle soit en péril en la présence de trois chevaliers du graal ?... » Devant cet avertissement d’insulte Calard abandonne et retourne aux chevaux.
L’arrière de la chapelle est adossé à une maison où loge le chevalier en faction. En temps normal les trois chevaliers se relais pour garder l’étang et la chapelle mais pour rencontrer leur prochaine suzeraine ils ont attendus tous le trois.
Dans le sombre temple du graal, Marguode aperçoit une quatrième silhouette. « Léogand ? Vous saviez que je venais aujourd’hui ? » Mais c’est Clauderic qui répond : « _ Léogand est ici avec nous depuis que nous sommes venus chez vous. Nous ne savions pas quant est-ce que vous viendrez et il ne fallait surtout pas qu’il manque cette entrevue… _ Damoiselle. Je pense que le domaine est en danger entre les mains de Brandin. Il a toujours jalousé mon père et il a beau être noble qu’il n’est pas chevalier… Je n’ai pas confiance en lui ! _ N’y a-t’il que les chevaliers qui est grâce à vos yeux Sir de Fortmontier ? Pourquoi j’suis ici ? Pour vous entendre vous plaindre de l’homme qui tient les terres de mon père comme il le peut ? » Le vieux chevalier du graal intervint alors. _ Premièrement votre père était un excellent gestionnaire, Brandin seul ne tenait pas les comptes. Et nous sommes ici pour parler de votre mariage. _ Mon mariage, vous aussi ? _ Oui c’est votre devoir de nous trouver un Suzerain… Et un bon ! Car les dangers qui rode dans les montagnes au sud sont bels et bien réel tout autant que la bête qui a tuer votre père et qui a dut justement en venir ! _ Et pourquoi monsieur de Fortmontier est là alors ? C’est à lui que vous compter me lier ? Marguode se sent contrarié ! Et troublé par de chevalier entreprenant. _ Non il vous faut un époux venant d’une autre seigneurie. Plus riche si possible la Marche a besoin d’argent pour entretenir la sécurité dans le sud de la Gasconnie. Bien que votre beauté ne me rebute pas j’ai conscience que je ne suis pas un partis pour vous Damoiselle... _ Alors qui dois-je prendre en épousailles d’après vous ? Que ressent-elle alors : De la déception ou se sent-elle idiote d’avoir fait une telle supposition hâtive ? _ Je ne sais pas, Clauderic revint devant, faites organiser un tournois et promettez votre main au vainqueur… Groharn à besoin d’un seigneur fort qui aura montré ce dont il est capable et qu’elle meilleure occasion ? _ Et vous Léogand ? Vous comptez vous y inscrire ? Les lèvres de Marguode sont tremblantes. _ Non ma damoiselle, je vais partir pour les montagnes espérant retrouver ce qui à tuer nos pères. Car depuis ce triste jour, Brandin n’a organisé aucune recherche ! Mon père à prêté serment de protéger le Grosharn, alors j’endosse son vaux. » A ce moment là les deux visages se sont beaucoup rapprochés et l’un peux sentir l’haleine agréable de l’autre…
Marguode, toujours suivis de Calard, quitte la chapelle avec encore plus de questions qu’elle n’en avait en venant… Et elle doit bien s’avouer à elle-même qu’elle appréhende la réaction de l’intendant. Et Léogand, allait-elle le revoir un jour ? Elle espérer ne pas entendre une chanson de plus sur la tragique geste d’un chevalier partit combattre les noirceurs dans les forêts.
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| | | Chevalier Rouergue Chevalier Enlumineur de Renom
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| Sujet: Re: Dans la marche du sud. Mar 17 Juin 2014 - 13:11 | |
| Comme prévue Brandin à mal réagit. Tous d’abord les dépenses engendrées par un tournoi sont au-delà de ce que peut se permettre la seigneurie de Groharn ! Et puis les seigneurs avec qui il a déjà pris contact pour des fiançailles se sentiront offensé par se retournement de situation… Mais Marguode, malgré sa jeunesse tiens bon, même si après chacune de leur discussion à ce sujet, Marguode fond en larme dans sa chambre. Son seul réconfort c’est Isabeau, sa servante. Qui lui raconte comment les pauvres gens vivent le déroulement d’un tournoi. La roturière a les yeux qui brillent à chaque fois.
Ainsi elle trouve la force et les arguments pour avoir raison contre tous. D’ailleurs en l’absence l’Eline Brandin fini par ne plus de trouver de soutien ni d’arguments. Les invitations sont donc envoyées et deux semaines après les tribunes sont construites ainsi que la lice. Enfin des tentes se dressent toute autour du château de Mont-Gros pour abriter les prétendants venus se disputer la main de la pucelle.
C’est la veille des combats et le bal traditionnel des dames commence alors. Chaque prétendant est alors présenté. Plusieurs jouvencelles sont venues aussi, tous les vassaux du Groharn y ont envoyés leurs filles à marier et on sent très facilement la scission entre les Gloss et les Fortmontiers. La tradition demande que chaque Venant au tournoi ait droit à une danse avec toutes les damoiselles afin que celle-ci choisissent son champion, il portera sa faveur et se battra pour son honneur. Parmi les pucelles présente beaucoup arrive directement depuis le même couvent que Marguode : elles découvrent ainsi immédiatement le monde extérieur ainsi que ses charmes. Elles sont baignées de suite dans la fête, et dans le luxe apparent et ainsi il n’est pas difficile pour elles de tomber en émois devant des chevaliers dans leur plus beaux atouts. Des liens se créent et Marguode assiste à la formation de la prochaine de génération des seigneurs de Gasconnie. Marguode se laisse un peu allée. Profitant de la musique et de la danse que lui propose chaque prétendant. Quant tous à coup on annonce l’arrivée de Calard de Gloss, lui aussi s’est inscrit au tournoi et donc lui aussi à droit à une danse avec la future suzeraine. Malgré de beau habit certainement payer par Brandin, Calard n’a pas pris de bain et à gardé sa sempiternelle barbe sale. Mais grâce à lui elle s’avoua préférer de loin, faute de la présence de Léogand, le seigneur Lothaire de Dampuit ou encore Messire Tégan de Plan de Dame. Si l’un était beau et riche, l’autre était semble moins faible que Calard tous en sachant rester gentil. Mais ce soir là, en tant que pucelle Marguode ne donne sa faveur à personne. Et tant mieux car elle ne sait lequel choisir.
Soudain il y un léger malaise dans l’assemblée : une des promises du clan des Gloss vient d’offrir sa faveur à un jeune chevalier des Fortmontiers…
Brandin qui est resté de côté toutes la soirée sort enfin de sa réserve pour séparer le chevalier favorisé et le frère de la pucelle de Gloss présent lui aussi. En effet si beaucoup de chevaliers plus ou moins puissants sont inscrit au tournoi seuls quelques uns ont eu le droit de s’inscrire en tant que prétendant. Les autres ne là que pour le prix du vainqueur ou bien pour trouver les faveurs d’une jouvencelle plus accessible que l’héritière du Groharn. | |
| | | Chevalier Rouergue Chevalier Enlumineur de Renom
Nombre de messages : 1336 Age : 41 Localisation : Salon de Provence Date d'inscription : 11/12/2013
| Sujet: Re: Dans la marche du sud. Mer 18 Juin 2014 - 11:12 | |
| Quelques jours avant le Tournoi : La quête de Léogand.
La forêt boueuse est plus dense depuis qu’il est arrivé dans les montagnes. De village en village, de témoignages en bruits qui courent, le jeune seigneur du clan Fort-Montier fait halte dans une petite cahute perdue. La cabane est très rudimentaire, sale et mal construite. Mais l’intérieur ne fait aucun doute ; des cranes, des manuscrits et des fioles contenant divers ingrédients : c’est l’antre d’un sorcier !
Léogand se méfie toujours des jeteurs de sort, homme ou femme. Il entend parler comme tous le monde divinités maléfiques, il entend parler des morts qui se relèvent, il voit régulièrement des gobelins et leur magie facétieuse. Et que dire des hommes-rats, des hommes à moitié bêtes et des arbres qui marchent…
Quant il ressort de là avec encore plus de question l’attaque ne prévient pas ! Un coup terriblement douloureux dans le dos le met à terre ! Dégainant avec une chanceuse facilité son épée, il rampe au sol s’étant retourné dos contre terre pour apercevoir son agresseur : Un homme-bête avec sa hache et ses cornes. Dans la seconde qui lui reste avant le prochain assaut, Léogand pense que cet animal l’a attaqué en escaladant le toit de la cabane. La charge suivante ne se fait pas attendre ! Le chevalier part le coup de hache mais prend un coup de sabot qui lui coupe le souffle, dans un réflexe insensé, Léogand attrape le pied de son ennemi qui déséquilibre ce dernier. Par une suite de roulades et de prises au sol, les deux adversaires se disputent la dominance de l’un sur l’autre avec beaucoup de rage. Dans un geste désespéré, Léogand expose un de ses flans et prend une méchante morsure qui transperce sa cotte de maille ! Mais l’homme-bête fini par s’écroulé au sol. Dans sa rage de vaincre, le mutant qui fond dans l’ouverture que lui propose le chevalier ne voie pas ce dernier prendre sa dague pour le poignarder fatalement.
Alors que le calme est revenue dans cette forêt fétide, Léogand a du mal à ce relever, il se traine à son chevale difficilement et perdus dans sa douleur il prend la décision de revenir sur ses pas pour chercher de l’aide. Peu être a-t-il des côtes cassés ? Il saigne en plusieurs endroits et manque de tomber souvent de son destrier.
Quant il s’écroule il ne sait plus où il est. Il ferme les yeux…
Combien de temps ? Combien de temps a-t-il était inconscient ? Mais il n’y a plus de douleur, plus d’esprit perdu : Juste cette enfant assise à côté de lui dans cette maison qu’il ne connait pas… Elle lui masse le bras longuement, et chaque passage de la main de cette fille le fait se sentir mieux à chaque fois. « _ Vous vous réveillez enfin ? La jeune fille parait pleine d’insouciance. _ Je connais ton visage… _ Oui, je vous ai vue à la chapelle de Nostradamselle, mon père en refaisait la toiture pour les chevaliers du graal. _ Oui… Où suis-je ? _ Chez nous, on t’a trouvé hier plus loin dans la forêt. T'as eu de la chance qu’elle me dise d’y aller. _ Elle ? Léogand est encore fatigué et commence à trouver cette conversation trop longue. _ Ben, la dame… Elle vient souvent me voir t…. » Léogand ne tient plus et retombe dans les limbes.
Combien de temps encore ? Mais alors qu’il ouvre les yeux il se sent véritablement guérit ! La fille est là, un peu plus loin, toute attentive à son ouvrage. Marie… Quant il a séjourné chez les chevaliers du graal, il avait entendus le père l’appeler Marie…
« _ Vous vous réveillez encore ? Vous allez mieux ? Mais habituellement quant je guéris mon père, c’est moins grave et du coup, c’est moins long… _ Combien de jours ai-je encore dormis ? _ Depuis hier seulement… » Léogand se regarda alors lui-même, plus de blessures, presque pas de cicatrise… « _ Comment as-tu pu me soigner si vite ? Si je compte bien ça trois jours seulement… _ Ben c’est elle qui me dit comment faire. _ Tu parle encore d’elle ? Qui est ce donc ? _ Je n’sais pas. Mais elle me parle tous le temps, d’ailleurs tiens… Elle m’a dit de te donner ça, je l’ai fait cette nuit de pour toi. C’est elle qui m’a dit de le faire. »… Marie tend un chiffon sale au chevalier, Léogand le déplie et découvre alors une coupe brodée avec des files dépareillés. Devant le silence circonspect de Léogand Marie lui précise : « _ Elle pense que vous n’auriez pas dus revenir sur vos pas. Elle dit que vous ne devrez plus jamais marché en arrière. Ça vous plait ? » Le chevalier de Fort-Montier comprend enfin, il connait les histoires et les légendes. Les larmes lui monte aux yeux, et se mettant à genoux devant la fillette qui est surprise et il récite :
« …Je pose ma lance symbole de devoir, je quitte mes bien-aimés, je me départis de toute chose hormis des outils de ma quête, Aucun obstacle ne me retiendra, aucun appel à l’aide ne m’échappera. La lune ne me surprendra jamais deux fois en un même lieu, Je me donne, cœur, corps et âme à la Dame que cherche… »
Debout, sous le toit de chaume, Léogand trouve ses affaires dans un coin de la maison pauvre. Il y a sa lance, il l’attrape et la pose dans les mains de l’enfant, Léogand ressent alors une incroyable paix intérieure : « _ Marie, peux-tu garder cela pour moi ? Devant le regard plein de questions de la petite Léogand continue : _ Je vais devoir partir pour longtemps… Je ne sais pas si un jour je reviendrais… Mais si un jour je trouve ce que je cherche, alors tu seras la première à qui je rendrais visite… Tu veux bien ? _ Oui, Messire… » | |
| | | Chevalier Rouergue Chevalier Enlumineur de Renom
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| Sujet: Re: Dans la marche du sud. Ven 20 Juin 2014 - 11:33 | |
| Retour au temps présent, le tournoi.
Au matin c’est le déroulement de la mêlée et cent pièces d’or sont promises au vainqueur ! Là tous les concourants sont mélangés, prétendants à la pucelle ou bien participants plus modeste, tous ce déchainent le plus vite possible pour mettre à terre tous les autres.
Dans la tribune, les dames sont aux premiers rangs. Surveillant les prouesses ou les défaites de leur champion. Derrière elles les seigneurs invités sont en grandes discutions malgré le spectacle, ils parlent de politique, de finance et de guerre. Brandin ne parle avec personne car il est beaucoup trop concentré sur les affrontements de Calard ou sur qui des Fortmontiers ou des Gloss aura la dominance dans la mêlée…
Frappant de toutes leurs forces avec leur bâton rembourré. Les chevaliers s’affrontent avec vigueur. Beaucoup de tensions entre les personnes se règlent alors : Marguode se rend bien compte que la dispute de la veille entre le frère de la pucelle du clan des Gloss et son prétendant Fortmontier se continue dans la lice.
Pendant la mêlée quant un concurrent tombe à terre il est éliminé ! Et Tégan en ait déjà à son troisième adversaire… Lothaire lui, ne se débrouille pas mal mais n’a mit qu’un homme à terre et à déjà bien faillis tomber plusieurs fois. Enfin Calard se montre l’un des plus dangereux participant. Il commence par faire tomber un des prétendants puis s’en prend aux jeunes chevaliers qui ne font pas le poids face à lui. Lothaire est finalement mis à terre par un certain Brocard de Grottard, lui aussi prétendant à la main de Marguode. Ce même Grottard fini par mettre Tégan à terre quant, sans la moindre décence, Calard le fait tomber à son tour.
Ainsi Calard gagne la mêlée sous les joies ou les déceptions de la tribune. La foule de paysan est en liesse tout autour de la lice. Et Marguode aperçois même Isabeau, plus bas les joues rosies par son humeur heureuse.
Mais Marguode est inquiète. Calard c’est montré être un terrible adversaire ! Et elle craint qu’il ne gagne, c’est deux favoris se sont fait éliminer par un chevalier plus faible que le chef de la famille de Gloss. Si seulement Léogand avait participé au tournoi… Même si elle ne l’a jamais vue se battre elle ne doute pas qu’il aurait eu le dessus.
Puis c’est les épreuves d’adresse : chaque concurrent montre ce de quoi il est capable, les chevaliers se battent contre des cibles fixe et gagnent des points en fonction de leur réussite à la fin le vainqueur des Venants, gagne aussi cent pièces d’or.
Au soulagement de Marguode, Calard se montre moins précis que Lothaire ou encore que le fameux Brocard qui a terminé deuxième à la mêlée. Tégan encore une fois prouve sa finesse au combat, mais à la surprise de tous c’est un jeune chevalier venu d’une baronnie voisine qui remporte la somme.
Enfin, alors que des plats sont apportés directement dans la tribune, les gens du peuple sont autorisés à participer à l’Epinette. Monté sur une mule et armée d’une simple hampe en bois ils singent l’affrontement des chevaliers qui se déroulera l’après midi. Le vainqueur un certain « Brudo » reçoit la récompense d’une pièce d’argent pour sa prouesse ! C’est l’occasion pour tout le monde de se détendre réellement ! Toute la tribune des nobles est prise de rire au passage de chacun des participants. Qui vivent les coups qu’ils reçoivent moins joyeusement. Même Marguode se surprend à penser à autre chose qu’à la possible victoire de Calard… | |
| | | Chevalier Rouergue Chevalier Enlumineur de Renom
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| Sujet: Re: Dans la marche du sud. Lun 23 Juin 2014 - 11:17 | |
| Retour sur Léogand qui continue sa quête :
Voilà plusieurs jours qu’il avance sans vraiment savoir ce qu’il fait. Le jeune chevalier de Fort-Montier observe la vallée en-dessous de lui qui se recouvre peu à peu d’une brume. Il le sait, la bête aime la discrétion du brouillard. Les villages alentour concordent tous autour du même témoignage :
Quant les nuages touchent le sol, des monstres osent roder à quelque maitre de vous, ils n’attaquent pas. Mais ils sont là, respirant, observant, se débrouillant pour vous laisser deviner leur présence sans jamais vous laisser les voir… A chaque fois, il faut craindre, qu’un enfant ai disparue ou que des troupeaux soit attaqués…
Depuis deux jours, il ne sait pas s’il doit prendre à droite ou à gauche. Mais le sentiment que cette brume n’est pas innocente l’inonde à tel point qu’il est persuadé que la bête n’est pas qu’un simple animal. Hurlement de loup, croassement de corbeau. Les bruis qui résonnent dans la vallée, sont ceux de la nature sauvage. Il n’y a plus personne dans les champs, tous les paysans se tapissent chez eux pour attendre la fin du malheur.
Soudain, il retrouve la paix au fond de lui. Il prend ses pierres à feu, gratte les étincelles au dessus d’un tissu huilé et allume une torche. Sur le dos de son chevale, il descend la pente de la colline pour plongée dans les vapeurs inquiétante. Croisant des pieux, un à un, il allume des troches le long d’un tracé en huit.
Quant Léogand chasse l’orque où le loup géant, il attire sa proie dans un piège… Plusieurs arcs armés de flèches sont dissimulés dans les herbes en divers endroits.
Le chevalier sait plusieurs choses : Si la bête est intelligente, elle évitera les torches en huit, qui sont dans une zone trop exposée pour qu’elle puisse se défendre. Il sait aussi que la façon de procéder, dans chaque histoire qu’il a entendus sur le monstre est la même à chaque fois et qu’il s’agit bien du même individu. Enfin, d’après les calendriers des attaques et lieux où elle est apparue. La bête descend des montagnes par ce vallon.
En poste discrètement dans les bosquets il attend. C’est la fin de l’après midi quant il entend la respiration roque qui précède chaque attaque, mais il ne voit rien. Pourtant à quelque pas de lui le monstre avance doucement, il commence à entendre les pas lourd sur les branches sèches qu’il à lui-même dispersé un peu partout.
Et enfin, faignant la mort la bête le dépasse et entre dans son champ de vision entre lui et les torches. Avec ce brouillard il ne fait que deviner sa silhouette, l’animal parait énorme, velus, et il se déplace à quatre pattes. Il hume l’aire. Léogand refuse d’attendre plus que ça ! Et décoche sa première flèche !
Le hurlement du monstre est terrifiant ! Le chevalier en à presque mal pour lui… Mais une flèche ne suffit pas. Et alors que la bête se dirige aveuglément vers lui, Léogand abandonne son arc et se précipite à travers le bois plus facilement et attrape un nouvel arc déjà armée placé là ! Nouvelle flèche, nouvelle touche et nouveau crie de douleur.
Fouillant le premier emplacement le monstre se précipite, malgré les branchages qui le ralentissent, dans la nouvelle direction du chevalier. | |
| | | Chevalier Rouergue Chevalier Enlumineur de Renom
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| Sujet: Re: Dans la marche du sud. Mar 24 Juin 2014 - 13:35 | |
| Les trompettes sonnent sur la lice de Mont-gros. Enfin pour annoncer le début de la partie la plus grave de la journée : la joute ! La cérémonie commence par une prière de l’abbé de Mont-Gros. Les trois chevaliers du graal plus d’autres, invités pour l’occasion et arrivant d’autres contrées, passent l’entrée de la lice malgré quelques pèlerins fous furieux en leur sainte présence. Les chevaliers sanctifiés apportent avec eux la couronne de fleure de Marguode. Faites avec des fleures venue des lieux saint du graal. La couronne est bénie par l’abbé avant qu’elle ne soit donnée à la jouvencelle de Groharn. Quant le vainqueur sera désigné par le juge de la lice, Marguode lui offrira, qu’elle le veuille ou non, cette couronne : signe de sa soumission.
Après cela les chevaliers du graal, font une suite de passe d’arme s’éprouvant les uns les autres dans une démonstration particulièrement impressionnante !
Puis c’est à la première joute de commencer. Seuls y participent les Venants non concourant ou souhaitant conquérir le cœur d’une damoiselle.
Parmi la masse de jouteur on peut enfin avoir la conclusion de la rivalité entre le frère et le prétendant de la pucelle des Gloss. Mais l’amour courtois ne suffit pas à faire pencher la victoire pour la jeune Fortmontier. Le Chevalier du clan des Gloss met son adversaire à terre sans le moindre problème tous en brisant sa lance ! Les juges n’y réfléchissent pas plus que ça que pour éliminer le bellâtre.
Cependant, c’est encore le jeune chevalier ayant gagné le jeu d’adresse qui remporte encore une fois le prix du vainqueur ! Marguode arrive enfin à retenir son nom : Anthelme de Tombe-Morte.
Puis les prétendants à la main de Marguode se présentent enfin. Le tir au sort design un premier chevalier qui choisit de percuter avec ça lance l’écu de Lothaire pour l’affronter. Les chevaux se lancent dans la charge et les boucliers sont percutés violement ! Les deux sont brisées, mais aucun des concurrents n’est tombé. Les chevaliers se réalignent, se réarment et se relancent à la charge ! Cette fois Lothaire et sont adversaire se désarçonnent mutuellement mais Lothaire a brisé sa lance, alors que son adversaire non, car il fut prit dans une des manœuvres du bouclier de Lothaire.
Tégan, Brocard et Calard, aussi éliminent leur rival. Ils ne sont plus que quatre et pour cette manche les concurrents doivent continuer le combat à pied s’ils sont mit à terre.
Brocard choisi d’affronté Lothaire. Le chevalier de Grottard vise parfaitement son adversaire qui dévie subtilement son corps pour esquiver le coup, mais cela l’empêche de toucher lui aussi. Dans une deuxième passe, Grottard s’est adapté à son ennemie et ne se laisse pas piéger : sa lance touche et se brise mais Lothaire reste en scelle… Par contre Brocard tombe sans avoir brisé la lance de Messire de Dampuit. Devant cette égalité, les deux chevaliers s’affrontent avec leur bran d’arçon, pied à terre ! Les échanges commencent dans un grand silence avec les cris qui explose dès la première prise de fer. Coup de plat, coup de pommeau, estoque taille, les deux adversaires montrent leur maitrise mais lors d’un moulinet, Brocard tombe et se retrouve sous le tranchant de Lothaire. Le juge de lice arrête alors le combat déclarant le vainqueur sous les vivats de la foule.
Sans surprise, Calard de Gloss à le dessus sur Tegan de Plan de Dame sans même passer par le combat à l’épée, en effet, la chute de Tegan plus la lance brisé de Calard, lui donnent un sérieux avantage pour le combat à pied, mais par abandon ou par douleur le chevalier ennemie ne se relève pas.
Marguode se sent de plus en plus anxieuse. Calard montre une véritable force et malgré son aspect suscite beaucoup d’encouragements dans la foule. Brandin ne peut cacher sa joie de la tournure du tournoi. | |
| | | Chevalier Rouergue Chevalier Enlumineur de Renom
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| Sujet: Re: Dans la marche du sud. Mer 25 Juin 2014 - 13:39 | |
| Retour sur le combat entre Léogand et la bête.
Le combat c’est transformé en traque ! La bête blessée, à tous de même évité les deux trais suivant. Seulement, entre Léogand et le prochain arc, il y a le monstre… D’ailleurs les contours de celui-ci sont se précisé et le chevalier pense affronter un énorme lion, comme il y en a dans les représentions des vitraux. Mais celui-ci se montre d’une intelligence phénoménale et parviens même à monter aux arbres.
Tous comme les arcs, qu’il a décidé de ne pas porté sur lui pour une meilleur mobilité, il en est de même pour sa grande épée. Elle est un peu plus loin mais le grand fauve ne lui en coupe pas l’accès. Sinon il ne lui reste que sa lame usuelle. Plus courte et plus légère, il n’est pas certain d’arriver à lutter contre ce félin s’il lui saute dessus : problème, son épée à deux se trouve à plusieurs enjambé de lui l’obligeant à traverser un terrain découvert…
Malgré son armure et avec une lenteur extrême il parvient à se trainer dans les hautes herbes en silence. En position de détente, il lance une lourde pierre à l’opposé de sa position et après le bruit qui détourne l’attention de la bête, il part en courant vers son arme ! Le Lion ne se laisse pas leurrer si facilement et par de suite sur lui. Alors que ce dernier arrive sur Léogand dans un bon fantastique, le chevalier de la quête se jet au sol avec d’incroyables réflexes ! Le Lion passe au dessus de lui et glisse sur ses pattes sur quelques pas avant de refondre vers sa proie…
Ce délais et suffisant au chevalier de Fort-Montier pour dégainer son épée et prendre sa garde favorite. Pointe en avant, il attend de pied ferme la charge de l’animal déchainé ! Léogand est parterre, sans trop comprendre comment, mais sa lame est ensanglanté, cela dit la bête le charge à nouveau et il ressent lui aussi une vive douleur à l’épaule.
Nouvelle passe, nouvelle chute et nouvelle douleur. Cette fois Léogand ne pense pas l’avoir blesser mais il perçoit les premiers signes de fatigue chez son adversaire. Se sachant condamner s’il reste ainsi, il saute de façon désespérer sur sa grand lame qui n’est plus qu’à quelques pas et réussit à empoigner le manche ! Faisant un moulinet dans l’aire sans même avoir regardé où est le monstre, la bête recule devant cet assaut soudain et grimpe une paroi rocheuse à la verticale.
Léogand peut enfin prendre une seconde pour se regarder : son tabar ainsi que sa cotte de maille son déchirer sur son épaule gauche et au ventre. Il saigne. Il a beau être à bout de souffle qu’il lutte contre lui-même contre se sentiment d’abandon qui le séduit de plus en plus. Imperceptiblement, pas après pas, il tente de se rapprocher d’un de ses arc armée. La bête tourne au-dessus de lui cherchant un angle d’attaque efficace.
Quant dans un bond fulgurant, le Lion tombe sur lui toutes griffes sortit avec sa gueule s’ouvrant sur une gigantesque rangée de dents acérées ! Cette fois le chevalier attend avec sa lame en barrière et utilisant au maximum le bras de levier de son long manche l’épée, il part dans un arraché surprenant fauchant la créature qui ne s’y attendait pas. La bête roule au sol et Léogand ne regarde même pas sa lame pour voir s’il y a du sang. Non, il se précipite lui aussi de son côté sur l’arc qui est maintenant tout proche, Il encoche, il bande, il se retourne voilement vers son adversaire… Et se stoppe net !
Dans les herbes en batailles, il s’approche doucement de l’emplacement du monstre qui n’attaque plus… | |
| | | Chevalier Rouergue Chevalier Enlumineur de Renom
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| Sujet: Re: Dans la marche du sud. Jeu 26 Juin 2014 - 13:47 | |
| Quant les trompettes sonnent : les sabots des chevaux se lancent frénétiquement le long de la lice. Au moment du choc, les deux adversaires brisent leur lance ! Et ce, malgré les manœuvres de Lothaire et malgré la rapidité de Calard. Mais ils tiennent bon et ne tombent pas. Le juge déclare une nouvelle passe de joute et les chevaliers se relancent avec détermination dans l’affrontement. Cette fois les deux lancent se brises encore mais Lothaire tombe ! Cela dit, il se relève immédiatement et quant Calard le charge à chevale il esquive et s’agrippe au harnais du destrier faisant tomber son cavalier…
Arme à deux mains au point, Lothaire entame son deuxième duel à pied : Il accuse les coups et se tente de les rendre. Mais Calard se montre d’une vigueur persistante et il semble ne pas souffrir de la fatigue ! Calard bouscule son rivale qui tombe plus loin au sol !
Calard se précipite, le juge lève la main pour signaler la fin du combat Et les trompette sonnent la fin !!! Marguode est abattue quant Clauderic, le vieux chevalier du graal, se lance dans la lice son épée armée, Calard est renversé dans la surprise et tout le monde comprend que le chevalier du graal vient contester, dans un outrage flagrant du règlement, la victoire du chevalier de Gloss. Calard se relève et se met en garde, manifestement il est assez chevaleresque pour accepter ce défi en prédit de sa victoire incontestable.
Cela remet tous en jeu et relance l’humeur déjà fracassante de la foule en délire. Dans la tribune beaucoup de seigneur montrent leur mécontentement surtout vis-à-vis de ce comportement venant d’un chevalier du graal ! Quelle déception… Mais même si Margaude ne se voit pas se marier avec Clauderic, elle espère inévitablement sa victoire.
Le combat dure, et il semble évident que le chevalier du graal, s’économise. Calard n’arrive à rien mais tiens encore le rythme. Quant les portent de la lice sont fracassés par les sabots d’un destrier en pleine charge ! Tous s’arrêtent, pour apercevoir Léogand de Fort-Montier perturber le déroulement du tournoi… Il tient par une chaine, une prisonnière qui le suit sur un deuxième chevale : Eline…
Dans le silence pesant qui se fait subitement et après un signe de connivence entre le chevalier de la quête et le chevalier du Graal, Léogand prend la parole : « _ JE SUIS LEOGAND DE FORT-MONTIER ! ET JE VIENS POUR RETABLIR LA VERITE ET L’HONNEUR ! » Maintenant Léogand vois que tous s’intéresse à lui. « _ Voici Eline, la sorcière au service de l’intendant Brandin. Je me suis mis en quête de la bête qui à tuer notre feu seigneur de Groharn, je l’ai trouvé et je l’ai affronté ! Et voici qui j’ai trouvé transformé par magie en monstre ! » Il pointe son épée vers la jeune sorcière, décoiffées, habillée en guenilles et arborant quelques blessures, elle a plus l’aire d’une folle que de la dame qu’elle était au début. Devant la circonspection de son auditoire Léogand donna un coup de chaine à la prisonnière. « _ J’avoue !!!.... J’avoue avoir obéis à l’intendant Brandin pour le meurtre du seigneur et son connétable… » L’aveu d’Eline parait sincère mais elle visiblement à boue de toutes volontés. »
Les tous les regards de l’assemblée se retourne alors vers Brandin qui commence à prendre la fuite. Mais Margaude qui se sent subitement renaitre ordonne aux soldats présents de l’arrêter ! Margaude se tourne aussitôt vers qui Calard pour le faire arrêter aussi mais le chevalier semble triste et écœuré ! Comme s’il vient d’apprendre la nouvelle en même que tous : dans un geste désinvolte il jette son épée à terre, et regagne son écurie avec l’aire de déception. Margaude décide alors de le laisser partir ayant le sentiment qu’il est innocent…
Et le soir : Dans le château de Mont-Gros, la soirée n’est pas à la fête. Les invités ont préférer repartir. Le clan des Gloss s’en est retourné chez eux, et les chevaliers du graal partent aussi après avoir rendus leur hommage à dame de Groharn, content que leur intervention ait laissé le temps à Léogand de revenir.
Margaude retourne dans sa chambre. Dans la lumière lunaire entrant par la fenêtre ouverte. Elle voit l’ombre de Léogand se découper dans lumière blafarde : « _ Je vous doit la sauvegarde de mon honneur chevalier… » Les deux corps se presse amoureusement l’un contre l’autre. « _ Je ne pourrais rester, ma Damoiselle… Vous le savez. » Léogand mis entre eux deux son bouclier sur lequel était affiché un pauvre tissu brodé d’une coupe. « _ Non Monseigneur, se soir vous pouvez rester… _ Ma Damoiselle… Malgré tout l’amour que je vous porte, je n’ai pas défendue votre vertu pour vous la prendre. » Dans un dernier geste de faiblesse, le magnétisme les fait s’embrasser, se serrant les mains, se mêlant leurs lèvres et se collant l’un à l’autre dans un délice amoureux. Puis dans un effort surhumain, il s’arracha d’elle, regagna la fenêtre et disparue dans la nuit. | |
| | | Baron de Havras La lance impétueuse
Nombre de messages : 7983 Age : 40 Localisation : Quelque part entre Colombes et Paris à saper des tunnels Date d'inscription : 21/12/2004
| Sujet: Re: Dans la marche du sud. Jeu 26 Juin 2014 - 15:51 | |
| Je viens enfin de prendre le temps de commencer ton récit et la première chose que j'aurais envie de dire est merci. Ça fait plaisir de voir des gens se lancer et utiliser la section Textes du forum ! D'un point de vue un peu plus technique, deux choses me choquent. La première, la plus importante, c'est l'emploi du présent dans la narration. Pour raconter une histoire, on utilise normalement le passé simple, c'est bien plus joli. Tu t'en rends d'ailleurs instinctivement compte puisque certaines phrases de ton récit mélangent des temps du passé au présent utilisé dans le reste de ton histoire. La deuxième chose à me troubler un peu, c'est le nombre important de fautes de conjugaison et l'absence de ponctuation (principalement de virgules). Regarder la première partie suffit à s'en convaincre: - Chevalier Rouergue a écrit:
- Malgré la nuit épaisse, les murs lisses et hauts ne sauraient l’arrêter ! Sa vitesse est fulgurante, seulement rythmée par une respiration rauque. Arrivée aux créneaux, elle tue les sentinelles sur le coup, dans un silence total, malgré les corps qui sont sauvagement déchiquetés…
En quelques sauts, les mains griffus escaladent les logis du donjon jusqu’à une fenêtre en vitrail. Dans un bruit d’éclat de verre, l’ombre colossale se précipite dans le lit et met à mort les deux dormeurs sans plus de cérémonie… Dans la campagne environnante. Rien ne transparaît à part d’étranges grognements…
Le jour est clair, même si les nuages couvrent la totalité du ciel au dessus du couvent. Marguode s’atèle à ses exercices de calligraphie dans la grande salle en même temps que d’autres filles toutes aussi juvéniles qu’elle. Dans les rangs silencieux, une sœur portant un lourd pendentif en forme de graal et une baguette bien rigide, surveille les erreurs des jeunes novices. Elle est prête à se servir à tout moment de son bâton avec vigueur !
Quant le silence se brise soudainement par les grincements incroyables de la double porte en bois. Malgré la rigueur ambiante, toutes les filles lèvent la tête en voyant la Mère Supérieur traverser les rangs.
« _ Marguode, suis-moi. » l’appelée s’exécute sans aucune question, laissant son travail inachevé. De l’autre côté de la porte une autre sœur les attend avec le manteau de Marguode brodé aux armes de son père, le prince des marches de Groharn. Ce manteau est la seule chose qu’elle possède ici. La Mère Supérieur ne s’arrête pas de marcher et se dirige peu à peu vers l’entrée du monastère. « _ Mon enfant, je suis dans le regret de vous annoncer la mort de vos parents… » La Mère Supérieur avait beau donner une apparence inébranlable, elle affichait cette fois-ci un visage de condoléance. C’est justement grâce à ce visage que Marguode prit conscience de la gravité de la nouvelle… « _ Morts… Mais comment ? » Alors que les larmes lui montaient au visage, la Mère reprit sa place d’éducatrice rigide : « _ Il n’y a pas de place pour les larmes en ce lieux ! Vous êtes une fille de Bretonnie, tenez-vous ! » (Note du Baron de Havras: je ne suis pas sûr de comprendre pourquoi la narration de ce passage est au passé alors que le reste du récit est intégralement, et étrangement, au présent)
Devant la porte principale, la sœur qui les suit avec la fourrure la mit sur les épaules de la jeune noble et la Mère ouvre le portillon de la cochère, laissant sortir Marguode pour la première fois depuis dix ans. Avec appréhension, la jeune fille mit une sandale dans la boue, puis l’autre ; en face d’elle se tiennent deux cavaliers avec un palefroi supplémentaire manifestement pour elle. Il n’y a un chevalier aux armes de son père et une fille à peine plus vieille qu’elle. « _ Damoiselle Marguode, je suis Calard de Gloss (note du baron de Havras: joli nom ) pour vous servir. Permettez-moi de vous dire toutes mes condoléances. L’Intendant de votre père, le Maître Brandin, m’envoie vous ramener chez vous. » Le chevalier met pied et genoux à terre. Marguode a trop peu de souvenir de sa vie au château et imaginait les chevaliers plus propres… « _ Eline, ma Damoiselle, pour vous servir. » Cette dernière reste sur sa selle. Marguode comprend qu’on envoie un chevalier pour la conduire jusqu’à chez elle, mais Eline constitue un mystère ainsi que ses yeux semblant percer l’âme.
En chemin le Marguode se fait raconter la mort de ses parents : La nuit, par une bête aussi horrible qu’invisible. Marguode apprend que ses parents ne sont les seules victimes. Le Connétable de la marche, le baron Bertrand de Cogne, a aussi été assassiné par l’ignoble monstre ! Eline complète le récit de Calard : « _ Toutes les protections magiques des murailles étaient pourtant actives, mais la bête a été plus vive… Il était difficile souffler les vents magiques aussi vite qu’elle n’avançait… _ Vous êtes une sorcière ? » Marguode saisit soudain la raison de sa présence. _ Oui et je peux vous dire que le mal qui nous touche est peut-être pire qu’il n’y parait, j’en sais quelque chose… » Soudain Eline pointe son nez en direction de l’ouest d’où vient le vent avant d’avertir le chevalier : « _ Calard, il faut nous hâter… Les bois transpirent des hurlements des loups. Ils disent que l’air devient vicié… » Voilà, bon courage et vivement la suite ! _________________ Non, on ne fait pas que charger à Havras, on a aussi des sorciers ! Tremblez devant nos armées... et craignez ma potestas, car je suis votre suzerain ! "Le monde est quand même plus simple quand on le regarde à travers la visière d'un heaume." - Draw me like one of your french girls (par Toison d'or !):
Dernière édition par Baron de Havras le Jeu 26 Juin 2014 - 18:46, édité 2 fois | |
| | | Agilgar de Grizac Parangon de vertu
Nombre de messages : 2716 Age : 28 Localisation : Pays de la choucroute Date d'inscription : 03/09/2009
| Sujet: Re: Dans la marche du sud. Jeu 26 Juin 2014 - 16:44 | |
| - Baron de Havras a écrit:
D'un point de vue un peu plus technique, deux choses me choquent. La première, la plus importante, c'est l'emploie du présent dans la narration. Pour raconter une histoire, on utilise normalement le passé simple, c'est bien plus joli. Tu t'en rends d'ailleurs instinctivement compte puisque certaines phrases de ton récit mélangent des temps du passé au présent utilisé dans le reste de ton histoire.
La deuxième chose à me troubler un peu, c'est le nombre important de fautes Celle-là n'est pas belle, Baron. _________________ Membre de l'Ordre des Chevaliers du Slip sur la Tête, Première et Seconde Promotions. - Malveillant a écrit:
- Râler n'est pas un droit mais un devoir
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| | | Baron de Havras La lance impétueuse
Nombre de messages : 7983 Age : 40 Localisation : Quelque part entre Colombes et Paris à saper des tunnels Date d'inscription : 21/12/2004
| Sujet: Re: Dans la marche du sud. Jeu 26 Juin 2014 - 18:17 | |
| D'autant plus que je ne la vois pas... Où est le problème dans cette phrase surlignée ? _________________ Non, on ne fait pas que charger à Havras, on a aussi des sorciers ! Tremblez devant nos armées... et craignez ma potestas, car je suis votre suzerain ! "Le monde est quand même plus simple quand on le regarde à travers la visière d'un heaume." - Draw me like one of your french girls (par Toison d'or !):
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| | | Agilgar de Grizac Parangon de vertu
Nombre de messages : 2716 Age : 28 Localisation : Pays de la choucroute Date d'inscription : 03/09/2009
| Sujet: Re: Dans la marche du sud. Jeu 26 Juin 2014 - 20:00 | |
| - Baron de Havras a écrit:
- D'autant plus que je ne la vois pas...
Où est le problème dans cette phrase surlignée ? Il n'y en a pas dans la phrase, mais dans la lettre surlignée. Le nom "emploi" avec un -e, ce n'est pas beau. Edit : visiblement, tu l'as corrigée. _________________ Membre de l'Ordre des Chevaliers du Slip sur la Tête, Première et Seconde Promotions. - Malveillant a écrit:
- Râler n'est pas un droit mais un devoir
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| | | Baron de Havras La lance impétueuse
Nombre de messages : 7983 Age : 40 Localisation : Quelque part entre Colombes et Paris à saper des tunnels Date d'inscription : 21/12/2004
| Sujet: Re: Dans la marche du sud. Ven 27 Juin 2014 - 2:12 | |
| Bah oui... je l'ai corrigée en la voyant. Je ne m'étais pas relu. Que ça vous serve de leçon, petits gredins: relisez-vous avant de poster ! _________________ Non, on ne fait pas que charger à Havras, on a aussi des sorciers ! Tremblez devant nos armées... et craignez ma potestas, car je suis votre suzerain ! "Le monde est quand même plus simple quand on le regarde à travers la visière d'un heaume." - Draw me like one of your french girls (par Toison d'or !):
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| | | Chevalier Rouergue Chevalier Enlumineur de Renom
Nombre de messages : 1336 Age : 41 Localisation : Salon de Provence Date d'inscription : 11/12/2013
| Sujet: Re: Dans la marche du sud. Ven 4 Juil 2014 - 0:38 | |
| Salut, merci pour les critiques. Tous d'abord sachez que l'histoire est momentanément finie. Je n'ai pas réfléchi a une suite même s'il reste une ouverture. Pour ce qui est du présent c'est un choix de ma part car je trouve mon écriture au passé très lourde. Enfin pour ce qui des faute j'ai beau relire je ne sais pas combien de fois n'ai toujours un gros problème avec ça... mais je ne peux vous promettre une correction par manque d'accès au net. Merci encore de m'avoir lu : a vous et aux prochains. | |
| | | Agilgar de Grizac Parangon de vertu
Nombre de messages : 2716 Age : 28 Localisation : Pays de la choucroute Date d'inscription : 03/09/2009
| Sujet: Re: Dans la marche du sud. Ven 4 Juil 2014 - 1:08 | |
| - Chevalier Rouergue a écrit:
Pour ce qui est du présent c'est un choix de ma part car je trouve mon écriture au passé très lourde. Celle au présent l'est également, voire plus. A part ça, il aurait peut-être fallu préciser au début qu'il s'agissait d'une nouvelle. _________________ Membre de l'Ordre des Chevaliers du Slip sur la Tête, Première et Seconde Promotions. - Malveillant a écrit:
- Râler n'est pas un droit mais un devoir
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| | | Lenainforestier Prévôt
Nombre de messages : 57 Age : 37 Date d'inscription : 03/04/2014
| Sujet: Re: Dans la marche du sud. Ven 4 Juil 2014 - 9:52 | |
| Il y de l'idée dans tes écrits, la lecture est difficile à cause de l'alternance de phrase au passé entrecoupées de phrases au présent. Ça peut faire un bon préambule pour une campagne de jeu d'escarmouche. | |
| | | Chevalier Rouergue Chevalier Enlumineur de Renom
Nombre de messages : 1336 Age : 41 Localisation : Salon de Provence Date d'inscription : 11/12/2013
| Sujet: Re: Dans la marche du sud. Ven 4 Juil 2014 - 18:52 | |
| Voilà j'ai appliqué les corrections du Baron en ce qui concerne le premier chapitre. Pour ce qui est de l'alternance présent/passé : c'est une erreur car la main écrit plus naturellement au passé. Cela dit à ne pas confondre entre la narration qui est forcément au présent (en tous cas c'est mon but malgré mes erreurs) et les dialogues où les personnages peuvent être amenés à raconter un évènement passé. | |
| | | Chevalier Rouergue Chevalier Enlumineur de Renom
Nombre de messages : 1336 Age : 41 Localisation : Salon de Provence Date d'inscription : 11/12/2013
| Sujet: Re: Dans la marche du sud. Jeu 18 Déc 2014 - 20:01 | |
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| | | Chevalier Rouergue Chevalier Enlumineur de Renom
Nombre de messages : 1336 Age : 41 Localisation : Salon de Provence Date d'inscription : 11/12/2013
| Sujet: Re: Dans la marche du sud. Mar 6 Jan 2015 - 16:36 | |
| C’est la nuit dans le Grosharn quand un chevalier solitaire arrive devant la porte de la forteresse de Mont-Gros.
Les soldats à la porte reconnaissent immédiatement le seigneur de Gloss. Il a fait longue une route et est épuisé.
Dans la cours, alors que Calard confit son palefroi et son destrier à un page il est rejoint par le vieux chevalier du Graal Clauderic de Gorgnac. Le seigneur lui adresse à peine un regard.
« _Vous êtes là vous… Vous ne quittez plus le château… Vous n’avez pas une marre d’eau à désembourber ?
_En l’absence des deux chefs des principales familles du Grosharn, il est normal que quelqu’un veille sur la pucelle. Du coup que vous êtes là maintenant, je vais en profiter pour retourner prier la dame et me souvenir de la douceur absolument adorable du liquide qui se trouver dans le graal… La damoiselle est réveillée, elle veut vous recevoir malgré l’heure… Mouillez-vous, vous empesterez moins. »
Calard ne relève même pas la pique alors Clauderic reprit :
« _Et Léogand, il n’est pas avec vous ? Vous avez fini par vous entre tuer ?
_C’est un chevalier de la Quête je vous rappelle, il ne peut pas être surpris deux fois par la lune au même endroit… Il est partit vers le sud pour passer les montagnes. »
Ils rejoignent la grande salle, faiblement éclairée de quelques chandelles seulement. Le chevalier s’à genoux :
« _Ma damoiselle, veuillez recevoir toutes mes excuses de ne pas avoir accomplis la tâche que vous m’aviez confié.
_Que je vous excuse ? Mais pourquoi ? Pour être arrivé en demi-finale d’un tournoi de très grande envergure ? N’ayez pas honte Monseigneur ! Je suis heureuse de vos actes. J’espère que tous ceci n’a pas était trop dure pour vous, nous nous sommes tenue au courant et nous avons appris pour votre premier combat.
_C’est rien ça… Vous auriez vus l’autre… On peut dire qu’il était déjà mort avant le début…
_Il est évidement assez étrange qu’on autorise ce genre de créature des ténèbres, à participer à nos affrontements, mais quand on sait la réputation de Cave à vin de Havras on ne s’étonne guère… Pour tous remerciements de vos actes, vous et le seigneur Léogand recevrez la somme de 150 écus d’or. »
Quand le chevalier se retira, Clauderic se tourna vers sa maitresse: «_Vous n’auriez pas dû leur donner autant. _Et pourtant si j’avais pu, j’aurais fait mieux. Mais il faut qu’il comprenne que si un prochain tournoi s’organise ailleurs il devra y participer encore. Jusqu’à ce que notre terre, reçoive suffisamment la réputation qui me donnera un époux de la trempe de mon feu Seigneur et père. »
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