Le Royaume de Bretonnie
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 la marche d'Alvraigne

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2 participants
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Frédérique le troubadour
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Frédérique le troubadour


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MessageSujet: la marche d'Alvraigne   la marche d'Alvraigne EmptySam 30 Jan 2010 - 18:09

Oyé oyé messire ! Me voici devant vous en se jour, le luth à la main, pour vous conter l’histoire de la marche d’Alvraigne, l’estimé terre qui me vit naître.

En l’an de grâce 471, Jaffar d’Arabie lança guerres et désespoirs sur l’Estalie, alors ravagé par les guerres civiles et incapables de les vaincre. Pour répondre à cela, le roi Louis le juste dans sa grande sagesse déclara la sainte guerre et venus toutes régions, les hardis furent légions. Le baron Jean de Tancarion, décida d’y envoyer son jeune fils, voyant en cela l’occasion pour lui de montrer qu’il était digne. Pour le conseiller, il mit à ses cotés Ferdinand D’Arfondrale, le lys de Tancarion, paladin endurcie et porteur de l’oriflamme du baron. Ainsi que Frédérique Lorasque, le sanglier d’Orquemont, dont j’ai l’insigne honneur de porter le nom !

Ainsi accompagné et à la tête de l’ost du baron, Philipe partie vers l’Estalie pour la libérer de la vile tyrannie ! La légende conta qu’à leur départ, les étoiles, sur leurs épaules vinrent luire, et hommes et bêtes s’inclinés à quand ils les virent passer.

Quand enfin ils foulèrent les terres d’Estalie, ils ne trouvèrent d’abords que fermes ravagées et villages incendiés. Les arabiens avaient eu vent d’une immense armée de chevaliers, et avaient abandonnés sièges et forteresses isolées. Après quelques escarmouches et victoires faciles, Philipe arriva en vus des murailles de Lasbare, solidement tenus par le calife Amir Dan-Youbir. Celui-ci avait fait renforcé les défenses, amassé des vivres, et fait brûler toutes les cultures alentours pour voir les croisés de faim périrent. Philipe, ne pouvant s’éterniser du siège à venir, fit préparer une attaque de la ville. Mais nul machines ne purent percer l’épais rempart, et aucun des guerriers de la sainte bretonnie, ne purent approcher sans qu’il n’y fut accueillit de nuées de traits, si denses que la lueur du jour leur fut cachée. Voyant ces valeureux chevaliers tombaient sous les cruelles pluies des lâches serpents exaltés, Philipe, de donner la retraite, fut forcer.

Mais malgré la défaite amère, la Dame viens à leur aide. Et au claire de lune, alors que ces serviteurs pensaient leurs plais, ils virent les sentinelles arabiennes précipitées du haut de la poterne, et la porte de Lasbare fut ouverte. Voyant cette opportunité s’offrir à lui, Philipe brandit sa lame aiguiser et appela à lui ses hardis. Les chevaliers chargèrent à travers la plaine, éclairés par l’éclat de la lune sur leurs épées. Toute la nuit durant, les rues de la ville furent souillées du sang des païens, si abondant, que les fontaines de la cité le déverseraient des semaines durant. Et quand enfin, le soleil se leva par delà l’océan, ces premiers rayons vinrent baigner Ferdinand, se issant sur le toit du palais pour brisait l’étendard du croissant, et y planter à la place l’oriflamme au graal d’argent. Le calife Amir gisait parmi les corps de ces guerriers, tombé sous les coups de Philipe l’ayant défié.

Se fut en se jour que Philipe fut surnommé « le dragon de Lasbare », en référence au dragon d’azur qui meubler ses armes. Après sa victoire, le jeune seigneur fit libéré le roi Raimond holgar de Lasbare, qui couvrit de présent et d’honneurs ces libérateurs. Or, joyaux, armes, vins, les cadeaux n’en finirent point. En plus de tous ces présents, le roi fit donner de grandes réjouissances, lors desquelles on conta aux bretonniens, les horreurs de la tyrannie de l’arabien. Lorsque celui-ci fit profaner les temples et massacrer les prêtres, enferma le roi et sa cours dans de sombres cachots, et incorpora les prêtresses et les femmes les plus belles à son harem. Parmi lesquelles, la propre fille du roi. Sofia Gaoras de Lasbare.

Après avoir finie son récit, le roi Raimond proposa alors à son sauveur comme ultime présent, de ça fille devenir l’amant. Cette proposition jeta un froid parmi l’assemblé, certes, la jeune femme était de grande beauté, non dépourvus d’esprit, son regard de braise comme sa chevelure d’ambre aillant était l’objet de bien des envies. Mais pour tous ici, elle était désormais souillée, aillant bien souvent était l’attraction des nuits du Calife abhorrer. Néanmoins, Philipe accepta, et les croisés purent fêtaient les noces durant trois jours de joie.

A l’aube du quatrième jour, alors que tous repartaient vers l’ouest. Un jeune homme se présenta devant les hardis, de cavaliers en armes suivit. Le meneur se présenta sous le nom d’Esteban Tésarios de Bovarie, un jeune noble des geôles d’Amir enfuit. Et qui en habile orateur, trouva des guerriers pour le servirent. Et avec qui, la porte il s’en alla ouvrir. Celui-ci demanda à pouvoir suivre les croisés, et à se battre à leurs cotés. Philipe accepta volontiers, et aux coté des sirs, les estaliens s’en allèrent guerroyer.

L’ost de Tancarion partie vers l’ouest ou bien d’autres épreuves les attendraient. Le dragon de Lasbare porta la guerre aux païens, et sur les plaines d’Emdria, les vainquit. Puis il marcha contre les traitres estaliens, rassemblés en la principauté de Manguastire, ou nos sirs les pourfendirent. La Dame nous guida ensuite vers la capital assiéger de Magritta, et au milieux de la mêlée, trois assassins tombèrent sous les coups de Frédérique le sanglier. Puis vain la glorieuse bataille de la baie de Gaït-zoulbare, sans doute la plus prestigieuse de nos victoires. Lorsque nous tombâmes dans une embuscade tendue par les vils arabiens, alors que nous débarquâmes des navires Mangrittains. En se jour, les hardis combattirent à un contre huit, mais notre déesse guidait notre bras, et les païens furent écraser sous les sabots de nos fougueux destriers. Esteban triompha des terribles cavaliers d’Ormazd, tendit que Frédérique vainquit et captura le calife Taqi Dan-Youbir, cousin d’Amir le trois fois maudit. Au terme de la bataille, tous les preux rallièrent l’oriflamme, et frappèrent telle la foudre, les redoutables éléphants de guerre. Guidé par l’étendard de Ferdinand, et par la lame de Philipe le conquérant, les chevaliers heurtèrent les pachydermes, et au combat mirent terme.

Durant les deux années qui suivirent, la guerre se propagea en terre d’Arabie, et bien d’autres batailles, tracèrent la route de l’ost du dragon de Lasbare. Puis arriva enfin la légendaire bataille d’El Haikk, lors duquel le sultan Jaffar, fut enfin renverser, la guerre sainte prit fin. Et pour chaque chevalier couvert de gloire et de bien, il était désormais temps de retrouver les siens. Cependant, sir Esteban qui était estalien, insista afin qu’il puisse continuer à suivre et servir le seigneur bretonnien. Et ne pouvant se résignant à abandonner un compagnon, Philipe fit chevalier le champion. Et se fut en ça compagnie que les sirs rentrèrent en terre de Tancarion.

Mais la Dame, avait encore un dernier présent leur offrir, et sur la route du retour, la princesse Sofia appris à Philipe qu’elle portait son enfant. La joie du sir fut sans précédant, et toute la nuit durant, il pria pour remercier le ciel de ce présent.

Quand les hardis passèrent l’arche de la forteresse couvert des richesses, ils furent accueillie par tous comme des héros et leurs noms furent chantés dans toute la région. Seulement, la fête fut de courte durée parmi la noblesse de Tancarion, car le seigneur Jean appris le mariage de son fils et l’enfant que porter sa belle-fille. En effet, durant les croisades, le seigneur avait trouvé une épouse pour Philipe à son retour. Alice de Bortimont, jeune femme de bonne famille et détentrice d’une terre intéressante pour le baron. Quand le seigneur appris les épousailles avec une étrangère, sans même lui demander sa bénédiction, celui-ci entra en une colère noire. Colère qui gronda toujours plus quand il apprit la femme souillée par le venin du sud. Jean refusa de reconnaître Sofia comme sa belle-fille, pas plus qu’il ne reconnus l’enfant qu’elle porter comme son petit-fils. Et emporter dans ça furie, il chassa les estaliens loin de sa bastide.

Devant les refus de son père, Philipe s’exila à son tour et partie, aux cotés de son épouse et de son ami. Voyant cela, Frédérique Lorasque et Ferdinand d’Arfondrale les suivirent, et sur le départ, Ferdinand rendit la bannière dont il était garde. Inspirer par se geste, plus de deux cents chevaliers et leurs familles, rejoignirent le dragon de Lasbare, prés à le suivre partout ou il ira.

L’armé des exilés traversa la Quenelles et la Gasconnie. Vers les noires montagnes des Voûtes, célèbre repaire de bien des créatures du mal, ralliant sur leur route plusieurs fougueux chevaliers errant et autres sirs inspirés. Quand l’armé des exilés arriva en vus des hautes cimes des voûtes, elle comptait trois cents bretonniens et estaliens. C’est en se lieu qu’ils trouvèrent, les sombres terres du roc de fer.

Le roc de fer était une immense forteresse autrefois bretonnienne, le siège de la baronnie détruite d’Alvraigne. Il s’agissait désormais du repaire de la cruelle tribu orque des crânes d’aciers, menée par le terrible chef de Guerre Morgrive le dévisagé. Philipe comptait bien chasser les orques de la bastide et y restaurer le domaine mutilé. Cette entreprise était totalement folle, le roc de fer était invincible et les défenseurs orques innombrables.

Néanmoins, ces hommes avaient confiance en lui et en son entreprise. Ceux-ci battirent leur campement sur le plateau du Migrain, un plateau voisin du roc de fer sur lequel autrefois les gueux travaillaient les terres rocheuses à grande peine. Morgrive, voyant ainsi les humains le défier, ne put se retenir de lâcher ses hordes sur les preux chevaliers.

Trois jours durant, des vagues de monstres se succédèrent, chacune reçue par le dragon et ses compagnons, mais bien qu’ils se battirent tels des possédés ; chaque attaque emportait avec elle la vie de nouveaux valeureux guerriers. Vagues après vagues, le sol s’abreuvait d’un peu plus du sang des peaux-vertes. Mais pour cent orques qui tombaient, un nouveau compagnon trépassait. Si bien qu’à l’aube du quatrième jour, il ne restait guère plus que cinquantaine de chevaliers, tombant de fatigue et souffrant de milles blessures. Morgrive jubila alors à l’idée de sa victoire, n’ayant pu que rager de voir sa horde décimé par nos gents d’armes. Montée sur son énorme vouivre, il mena ses guerriers restant face aux chevaliers survivants.

Les preux sirs se battirent à vingt contre un, mais malgré toute leur valeur et tout leur hardiesse, ils ne purent vaincre. Mais alors que la mêlée faisait rage, que Morgrive hurlait déjà sa victoire, et que les seigneurs se préparaient au triste destin qui serait le leur. Une immense lumière apparut au dessus du plateau, faisant de crainte, reculer les monstres à la verte peau. La dame apparut à ses serviteurs, elle bénit alors ses fidèles, et leur insuffla force et courage, et leur donna la volonté de reprendre espoir. Habitée par cette force divine, les sirs chargèrent à nouveau les peaux-verte, les frappèrent avec la force de Gille le breton et ses compagnons. Pénétrant dans un océan d’adversité et en brisant les vagues tel un immense navire poussé par les vents divins s’engouffrant dans leurs étendards. Les monstres tentèrent alors de s’enfuir dans leur forteresse, mais nulle porte n’arrêta les fidèles, et d’un coup de lance le bois se fendit béant. Ainsi du levé au coucher, nul n’échappa aux fils de leurs épées. Ce fut au sommet du donjon que le dragon affronta le dévisagé.

Par la Dame, le bras de Philipe était guidé, mais le chef orque, lui aussi était aidé, ses dieux païens Gork et Mork le soutenait. De l’aube jusqu’au crépuscule, le bruit de l’acier siffla dans les sommets. Mais enfin, alors que le ciel rouge sang allait laisser place à la clarté des étoiles, l’épée de Philipe traversa l’épaisse peau écailleuse de la vouivre, et le monstre agonisant tomba en hurlant, son cavalier toujours sur sa tête sellé. Celui-ci mourut alors broyé sous sa monture, qui était allé se briser sur les rochers de la montagne. La victoire était celle du dragon de Lasbare, du dragon d’Alvraigne !

Mais la victoire était bien amère en réalité, car le Frédéric le sanglier, était tombé, ainsi qu’Esteban le dévoué. Le dragon de Lasbare mourut lui aussi deux jours plus tard, victime des blessures empoisonnées du monstre qu’il avait terrassé. Seul restait désormais Ferdinand, qui restaura la gloire d’antan de la marche d’Alvraigne, et servira de père pour Philipe, fils de Philipe le dragon, qui deviendra le premier marquis d’Alvraigne restauré.

Ainsi est née la terre qui est mienne, et son histoire fut encore longue après cela, mais là n’est plus mon récit. Laisser-moi désormais vous présentez cette terre.

Après que le roc de fer soit tombé et soit devenus le château d’Alvraigne, Ferdinand fit rebâtir la bastide à moitié en ruine depuis ces décennies aux mains des orques, et fit pour cela appelle aux artisans nains de Karak Izor, le mont de cuivre. Aussi la forteresse est-elle considérait comme imprenable et se dresse fierment sur les sommets des voûtes, contrôlant plusieurs routes et cols et défiant toute envahisseurs de venir l’assiéger.

Ferdinand fit également bâtir une chapelle sur le plateau du Migrain, sur le lieu même de l’apparition de la Dame qui avait permit aux chevaliers de vaincre la tribut des crânes d’aciers. Dans cette chapelle sont inhumé les corps de Philipe de Tancarion, de Frédérique Lorasque et d’Esteban Tésarios de Bovarie, ainsi que tous les membres de la famille d’Alvraigne. Il s’agit désormais d’un important lieu de culte et de pèlerinage pour les bretonniens. La chapelle est habitée et défendu en permanence par une troupe de chevaliers du graal, si bien que malgré le fait qu’il se trouve à l’extérieur des remparts, jamais se lieu ne fut pillé.

Les immenses sommets et les gouffres glaciaires des Voûtes sont très peu fertile et bien que quelque céréales y soit cultivé et qu’on y élève des troupeaux de chèvres, l’activité agricole d’Alvraigne est très pauvre et ne parvient pas à elle seul à nourrir la marche, il faut donc importer de la nourriture de Gasconnie. Mais à défaut, les principales activités d’Alvraigne sont l’activité minière et la métallurgie. Les voûtes regorgent de fer et de cuivre que les Alvraigniois exploitent pour ensuite les forger en armes, armures et outils. Les forges d’Alvraigne sont réputées dans toute la Bretonnie. Le talent de nos forgerons s’explique en partie par les enseignements des nains de Karak Izor, avec lesquelles nous commerçons régulièrement. Le commerce est d’ailleurs une part importante de l’activité Alvraignioise, car nos terres contrôlent bon nombre de routes de commerce entre la Tilée, l’Estalie et la Bretonnie.

Un autre visage de notre marche est celui de l’Estalie, en effet, prés d’un quart de nos gents sont d’origine Estalienne ou porte en eux du sang estalien, sans qu’aucune discrimination ne soit faite. Néanmoins, se mélange nous à mainte fois attiré des problèmes, notamment avec l’inquisition estalienne qui nous accusaient de pervertir les croyants et de les convertirent au culte de la Dame. Mais même si il est vrai que bon nombre d’entre eux soit de fidèles serviteurs de la déesse, ils sont totalement libres d’exercer le culte de Verena ou de Myrmidia. D’ailleurs, un temple dédié à Myrmidia, à était battis dans l’enceinte de notre château afin de permettre aux estaliens d’y exercer leur culte. Quand aux autres comptés bretonniens, ils nous accusent d’être des alliés de l’Estalie et de leurs servir d’agents sur les terres de Bretonnie. Mais ces accusations sont fausses ! Car même si ils sont liés par le sang aux terre de l’ouest, nos gents d’origine estaliennes sont totalement dévoué à la couronne. Et bien des armées d’Estalie voulant pénétrer en Bretonnie on du subirent le courroux de nos hommes d’épées.

Notre marche est également une terre de guerrier, car comme le montre le titre de marquis de notre seigneur, nos terres sont l’objet de bien des convoitises pour son emplacement stratégique et la richesse de ces mines. Les Voûtes sont le repaire de bien des orques, gobelins, hommes-bêtes et autres créatures maléfiques. Heureusement, notre château est solide et difficile d’axer, et nos guerriers habiles et courageux. De plus, afin de ne jamais être pris de court, la noblesse entretien en permanence des compagnies de montagnards charger de patrouiller sur ses terres. Quand un envahisseur se présente, ces gueux on pour devoir de prévenir leur seigneur et de ralentir l’ennemis par des embuscades et des actes de harcèlements, jusqu’à se que les chevaliers soit prêt à marcher sur l’ennemis. Ce précieux réseau de surveillance à permit de faire échouer bien des tentatives d’invasions, et malgré que les montagnards soit des roturiers, ceux-ci sont généreusement récompensé pour leurs services (ils sont payer à la même solde que les hommes d’armes au lieu de celle des archers).

Quand l’alerte à était donner, la tradition veux que le marquis se rende à la chapelle de Migrain, ou est exposé l’épée de Philipe de Tancarion, ainsi que le cor du dragon : un cor taillé dans l’une des cornes de la vouivre de Morgrive, les reliques les plus précieuses d’Alvraigne. Puis, après avoir adressé une prière à la Dame, il prend le cor et la lame avant de monter au sommet du donjon afin de sonner l’instrument, dont le son distinctif résonnera dans les Voûtes et préviendra tous les habitants du domaine et bien au-delà que l’ennemi est sur eux. Le son du cor est aussi un avertissement pour l’envahisseur en question, le prévenant que son ennemi est averti et le défie de venir le trouver. Dés qu’ils entendent se cor, les chevaliers du domaine se ruent vers le château pour y enfiler leurs armes et faire sceller leurs montures. Et en moins d’une heure, l’ost d’Alvraigne se tien sur le plateau de Migrain, devans la chapelle, enfin d’y prier leur déesse et de jurer sur les saintes reliques, et notamment l’épée du dragon de Lasbare, que nul d’entre eux ne fuira au combat, et se battra toujours tant qu’un souffle de vie l’habitera. Ceci fait, le marquis sonne une seconde fois le cor et l’armée s’en va guerroyer.

Le blason de notre marche est le mantelé d’argent et d’azur, au graal et soleil relevés d’or et épée et fleurs de lys d’azur en pointe.

Le graal et le soleil représentent la Dame et Myrmidia, l’azur montre la fidélité et le dévouement envers les deux divinités. L’argent symbolise la pureté et la piété de nos gents, et enfin, l’épée et la fleur de lys représente le royaume et la chevalerie, leur couleur azur correspond à notre loyauté envers la Bretonnie et ses principes. En outre, beaucoup de nos chevaliers porte le dragon, le lys ou le sanglier sur leurs armoiries en référence aux héros libérateurs de la marche.

bravo à ceux qui ont lut jusqu'au bout ! Razz et ce Background ce complétera peut-être par la suite avec d'autres périodes de l'histoire ainsi que des nouvelles informations sur notre marche. je suis également désolé de ne pouvoir vous donner qu'une description oral de notre blason Sad , mais je ne sais pas comment le faire autrement qu'en le dessinant (se que je ferais peut-être)

bonne journée à vous messires ! et merci de m'avoir écouté jusqu'au bout.
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almeric de la peyrie
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MessageSujet: Re: la marche d'Alvraigne   la marche d'Alvraigne EmptyMar 2 Fév 2010 - 11:39

j'ai lu ton texte jusqu'au bout et j'ai bien aimé, si ce n'est le côté trop forre qui tue tout le monde de tes chevaliers, et dis moi la partie contre les orcs ne serait-elle pas un peu inspiré d'une bataille avec des spartiates, non? parce-que c'est ce que j'ai cru lire enfin la similitude est frappante.....sinon c'est pas mal l'histoire tiens debout. bravo continue. et un petit doute dans la dernière partie, quand tu donne 1 heure pour que tout les chevaliers de ton fief viennent a un point de rdv et s'équipent, a mon avis ils ont tout ce qu'il faut dans leurs demeures, et ils viennent après, quand a mettre 1 heure pour rassembler tout ce joli monde et prêt a faire la guerre ça fait un peu juste a mon goût ou alors ton fief est tout petit petit petit, et n'oublie pas que tu la situé en montagne, les temps de trajet ne sont pas les mêmes.
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Frédérique le troubadour
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MessageSujet: Re: la marche d'Alvraigne   la marche d'Alvraigne EmptyMar 2 Fév 2010 - 13:24

almeric de la peyrie a écrit:
j'ai lu ton texte jusqu'au bout et j'ai bien aimé, si ce n'est le côté trop forre qui tue tout le monde de tes chevaliers, et dis moi la partie contre les orcs ne serait-elle pas un peu inspiré d'une bataille avec des spartiates, non? parce-que c'est ce que j'ai cru lire enfin la similitude est frappante.....sinon c'est pas mal l'histoire tiens debout. bravo continue. et un petit doute dans la dernière partie, quand tu donne 1 heure pour que tout les chevaliers de ton fief viennent a un point de rdv et s'équipent, a mon avis ils ont tout ce qu'il faut dans leurs demeures, et ils viennent après, quand a mettre 1 heure pour rassembler tout ce joli monde et prêt a faire la guerre ça fait un peu juste a mon goût ou alors ton fief est tout petit petit petit, et n'oublie pas que tu la situé en montagne, les temps de trajet ne sont pas les mêmes.

pour se qui est du coté "trop fort qui bute tout le monde", il faut bien se douter qu'on est dans un récit de troubadour ! ils mettent en avant l'héroïsme et zap un peu les défaites ! Razz il ne faut pas prendre se récit au pied de la lettre ! toute à était éxagéré ! Rolling Eyes comme l'histoire des 12 batailles de Gilles dans le livre d'armé

pour se qui de l'heure, c'est surtout que d'une, oui, la marche est petite, elle ne compte que le chateau, 3 villages, une demi-douzaines de mine et des avants-postes (je compte faire une carte). et n'oublier pas qu'une marche est senser être une région instable, l'ennemis peu venir de partout et à tout moment. les chevaliers sont donc tous regrouper autour du chateau, qui se situe à peut prés au centre de la marche, afin qu'ils puissent partirent dans n'importe quel direction avec un minimum de trajet. aprés il leurs faut une heure pour s'équiper et se regrouper, mais ils leurs faut bien plus pour faire le trajet à travers les passages étroits des montagnes. c'est d'ailleur pour ça que les montagnards doivent ralentir l'ennemis le plus possible de façon à se qu'il soit géner dans ces rapines le temps que les chevaliers leurs tombent dessus.

PS : je devrais complèter un peu tout ça se week-end.
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Frédérique le troubadour
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MessageSujet: Re: la marche d'Alvraigne   la marche d'Alvraigne EmptyMar 2 Mar 2010 - 0:11

Bon.... après le fiasco qu'à était mon premier back, aussi bien niveau mise en page, qu'en ortho. J’ai mis plus de temps et de soin dans le suivant et est arrêter le coté troubadour du LA.

Donc j'espère que cette fois ça rendra mieux et bonne lecture :

Après la reprise du roc de fer par Philipe de Tancarion, la nouvelle se propagea vite dans les Voûtes et la Bretonnie, et beaucoup ne crurent pas à se qu’on leur raconta. La marche d’Alvraigne avait été détruite en l’an -4 du calendrier bretonnien, alors qu’elle était le premier domaine de Glamborielle à tomber sous la Waaagh qui avait détruit le duché. Depuis ce jour, le roc de fer était passé entre les mains de multiples tributs orques sans qu’aucune tentative de reconquête Bretonnienne n’aboutisse. Quand il apprit la nouvelle, le duc Gauvin de Gasconnie envoya en Alvraigne nombres de gueux et chevaliers afin de permettre à la marche renouvelée de se reconstruire et de se défendre, tendit qu’à la demande de l’intendant Ferdinand, des maçons, tailleurs et architectes nains de Karak Izor étaient venus afin de réparer et fortifier la forteresse d’Alvraigne.

Cependant, la nouvelle se répandit également parmi les multiples créatures malfaisantes qui peuplaient ces montagnes, et la marche fut rapidement victime d’invasions et de sièges incessants. La marche dut bientôt demander à nouveau l’aide du duc, les vivres vinrent rapidement à manquer, ainsi que l’argent dont le domaine avait besoin pour équiper et entretenir sa forteresse et son armée. Les caisses du domaine se vidèrent à vus d’œil et Ferdinand du bientôt endetter le domaine auprès des autres comtés Bretonniens, des nains de Karak Izor, des petits domaines frontaliers d’Estalie, et envers la ville Tiléenne de Miragliano. Mais cet argent prêté fondait vite et d’autres crédits furent demandés sans cesse et afin de pouvoir affronter les hordes d’orques, de gobelins et d’hommes bêtes qui assaillaient la marche, sans même savoir comment payer ne serait-ce que le quart de ces dettes. Et malgré ses prêts et tous ses efforts, Ferdinand dut abandonner peu à peu toutes les terres environnantes pour réduire le domaine à son château, qui arriva vite en état de siège permanent.

Dans ces conditions, tout le monde prévoyait une mort rapide à la marche renouvelée, qui tentait désespérément de se débattre tel un poisson hors de l’eau. Ferdinand était un chef de talent, qui sut exploiter les rivalités entre tribus ennemies ainsi que la vitesse et la puissance d’impact de son armée malgré son nombre réduit. Mais même le plus habile des stratèges ne pouvait vaincre un tel nombre d’ennemis avec une armée aussi petite et épuisée que celle d’Alvraigne, et toutes les terres que Ferdinand réussissait à reprendre étaient souvent aussitôt reconquises par une nouvelle harde ou tribu. Il n’est pas faux de dire également qu’elle n’aurait pas survécu sans l’aide régulière apporté par le duc Gauvin, qui faisait venir les vivres de son domaine ainsi que des troupes dont la marche avait grandement besoin.

C’est dans cet état de misère et de siège permanent que grandit le marquis Philipe, fils de Philipe le dragon de Lasbare. Déjà enfant, le jeune marquis était d’un tempérament impétueux, et jurait sans cesse qu’un jour il triompherait des hordes qui les assaillaient et ferait à la marche un domaine plus puissant qu’il ne l’a jamais été.

Et en effet, quand Philipe vint en âge de devenir seigneur d’Alvraigne, son premier acte fut d’envoyer de multiples messagers dans diverses directions et par des chemins différents en quête d’alliés afin de reprendre les terres aux alentours d’Alvraigne. Certains émissaires allèrent vers le nord pour demander une énième fois le soutien du duc. D’autres partirent vers le sud et Miragliano, bien qu’avec peu d’espoirs que ces mercenaires ne répondent à leur appels, mais la marche avait beaucoup de dettes envers les Tiléens et ne pourrait pas les rembourser si elle venait à tomber… d’autres émissaires encore partirent vers l’est et la forteresse naine de Karak Izor, envers lequel le domaine devait également déjà beaucoup. Et les derniers messagers allèrent vers l’ouest et l’Estalie, en espérant que ceux-ci n’avait pas oublié l’aide apportée par les bretonniens durant la croisade.

Les chemins vers ses différentes destinations étaient tous fort dangereux, et même si au moins un messager arrivait à chaque destination, rien ne disait que ses alliés viendrait les aider, fatigués qu’ils devaient l’être de voir les Alvraignions à nouveau implorer leur aide.

Néanmoins, quelques semaines plus tard, deux des dix messagers envoyés vers la Gasconnie revinrent, affirmant que le duc acceptait de les soutenir et que l’ost de ce dernier se mettrait en marche dans quelques mois. Aucun des autres messagers ne reviens, et personne ne pouvait dire si ceux-ci avaient eu le temps d’accomplirent leur mission. Mais cela suffit au marquis pour reprendre espoir, et celui-ci fit préparer ces chevaliers pour partir en campagne dés que le duc arriverait.

Durant les semaines qui suivirent, les nouveaux assauts d’orques et de gobelins furent repoussés avec une ardeur décuplée, les défenseurs enhardis par la pensée que leurs terres seraient peut-être bientôt sûres. Deux mois plus tard, la nouvelle qu’une armée de plusieurs milliers chevaliers et de gueux menée par le duc Gauvin avait franchit le col gris au nord-est arriva à Alvraigne et le marquis pris la tête de sa propre armée pour aller à sa rencontre. L’ost d’Alvraigne avait alors pâle figure, et la légende prêtant que les quatre cents chevaliers n’étaient vêtus que de cuir et d’armures partielles, les armures de plaques étant devenues trop coûteuses pour les chevaliers ruinés du domaine.

Philipe laissa Ferdinand au château afin de gérer le domaine comme il l’avait toujours si bien fait, puis partit vers le nord à la rencontre de l’armée du duc. Il ne tarda pas à la trouver, les chevaliers aillant déjà engagé les hardes et tributs de cette région. Les violentes escarmouches se succèdent dans les défilés et sur les versants des montagnes. Les créatures de cette contrée avaient été prises par surprise par l’énorme armée du duc et il ne fallut pas longtemps aux chevaliers pour les chasser vers les sommets. La route menant à la Gasconnie fut dégagée en trois semaines et les vivres purent être acheminés vers la forteresse qui, une nouvelle fois, vivait sur ces réserves. Afin de garder cette route sous contrôle, le duc Gauvin y fit bâtir un réseau de tours de garde à ses frais. De ces tours, il n’en reste aujourd’hui plus que quatre qui soient encore fonctionnelles.

Après un mois d’embuscades et d’escarmouches avec les peaux vertes et les hommes bêtes, la région nord était à peu près sous contrôle et les chevaliers n’avaient plus que quelques îlots de résistance à détruire. Mais avant cela, un message du château vient à eux, celui-ci expliqua qu’un émissaire nain envoyé par le roi Baranar de Karak Izor était arrivé à la forteresse et qu’il était venus prévenir le marquis que le roi et son throng était piégé sur le plateau de Lomarge par une armée d’orques. Ainsi donc, l’un des messagers avait réussit à atteindre Karak Izor !

Le marquis prévint alors Gauvin, qui laissa son arrière-garde sur place pour finir le travail puis suivit le marquis avec le gros de son armée vers le sud-est où les nains étaient en mauvaise posture. Sur le chemin, ils tombèrent dans plusieurs embuscades tendues par les gobelins des montagnes, mais les pertes furent minces et les chevaliers trouvèrent bientôt les nains. Retranchés au sommet du plateau, leurs canons bombardaient les orques qui les encerclaient tandis que leurs guerriers tenaient courageusement les barricades qui cernaient leur camp.

Les chevaliers bretonniens chargèrent de dos les orques pris de court et percèrent jusqu’au camp de Baranar, piétinant à mort tous les peaux vertes qui leur barraient la route. Voyant cela, les nains redoublèrent d’ardeur et les monstres furent repoussés après de violents combats. Il est dit qu’au terme de cette journée, la roche grise du plateau fut teintée de rouge tant le sang s’y était écoulé, et encore aujourd’hui, on trouve des pierres de couleurs rouge sur le plateau de Lomarge. Vaincues, les peaux vertes s’enfuirent vers l’est, vers le col de cuivre.

Les armées humaines et naines les poursuivirent, mais les orques étaient encore nombreux et se retranchèrent solidement sur le col. Lors de la bataille qui suivit, le combat fut rude pour les deux camps mais les armées alliées finalement repoussés. Le marquis et ces alliés durent alors commencer un siège en règle, et le col fut bombardé nuits et jours par les machines naines.

Mais alors que le siège suivait son cours, le marquis Philipe fut affolé de voir que les vivres venus de la forteresse n’arrivaient plus, et il demanda au duc de lui confier un contingent de ces chevaliers afin qu’il remonte la route jusqu’à Alvraigne et la dégager des éventuelles pillards qui la garde. Gauvin lui confia alors quelques uns de ses hommes et le marquis partit vers son château. Il rencontra en effet quelques troupes de gobelins ou d’homme bête sur la route, mais là n’était pas son inquiétude. Et ce qu’il craignait était arrivé :

Quand il arriva à son domaine, il le trouva encerclé par une immense horde de cruels gobelins de la nuit, leurs catapultes, balistes et autres machines de guerres bombardant son château. Voyant cela, le jeune marquis se laissa aller à sa colère et à son impétuosité et chargea la horde de petits monstres encapuchonnés. Mais même si ces hardis tuèrent nombre de ces détestables créatures, ces chevaliers s’enfoncèrent dans la mer de corps et furent finalement immobilisés et encerclés par des milliers de petits monstres vêtus de noir. Alors que tout semblait perdu pour le marquis et ces hommes, le pont-levis du château s’abaissa brutalement et les quelques chevaliers restés défendre la forteresse chargèrent, menés par Ferdinand, et parvinrent à percer jusqu’à leurs camarades pour leur permettre de gagner la sécurité des remparts.

Ce fut triste jour pour les Alvraignions, car même si des centaines de gobelins avaient été massacrés dans la charge du marquis. Nombre de chevaliers étaient également tombés et les gobelins de la nuit festoyaient sur leurs restes. Trop pauvre, le domaine n’avait pas de pégase, et il était évident qu’il était impossible d’envoyer un messager prévenir le duc Gauvin et le roi Baranar. Cette fois, c’était peut-être bel et bien la fin de la marche d’Alvraigne.

Mais Ferdinand, connaissant bien les gobelins de la nuit pour les avoir fréquemment affronté, imagina une ruse audacieuse qui pourrait peut-être sauver le château. Lors de la nuit suivante, le paladin sortit de la forteresse par l’une des portes secrètes et rejoignit la chapelle de Migrain, dont l’aura de pureté qui s’en émanait avait répugné les gobelins, et les rares qui tentèrent de s’y attaquer durent affronter le courroux des gardiens des lieux. Ferdinand y entra alors pour récupérer la hache magique du chef de guerre Morgrive, et après une prière à la Dame pour la réussite de son entreprise, il partie trouver les gobelins.

Comme prévu, ceux-ci ne tardèrent pas à le capturer et à le mener à Carbol, un des chefs subalternes de la horde. Ferdinand offrit alors la hache au gobelin, prétendant qu’il l’offrait en échange du droit de passage pour sortir d’Alvraigne. Bien entendu, la vile créature prit l’arme et, sans le moindre scrupule, l’abatis sur la nuque du hardi. Ainsi Ferdinand fut mit en pièces contre la sauvegarde du domaine : le chef gobelin, ainsi armé d’un artéfact orque, prit rapidement de l’assurance et eu pour projet de devenir le nouveau chef de la tribu. Il prépara alors une mutinerie contre le chef de guerre Sargnoble, meneur la horde. Mais Carbol fut trahi et une violente échauffourée eu lieu entre les partisans du chef rebelle et du chef de guerre. Voyant cela, d’autres petits chefs tentèrent eux aussi de devenir chef de guerre et ainsi la horde se mit à s’entre-tuer.

Les bretonniens, réveillés par les bruits de la bataille au pied de leurs murs ne purent que se réjouir de voir ainsi leurs ennemis s’entre-déchirer. Les gobelins se massacrèrent ainsi pendant trois jours, et le quatrième, les jugeant suffisamment affaiblis, les chevaliers bretonniens menés par le marquis chargèrent la horde divisée et vengèrent Ferdinand. Même cents fois moins nombreux que les gobelins, les chevaliers avaient frappé un grand coup à un moment critique et les gobelins se débandèrent dés le premier impact. Un émissaire put enfin être envoyé à leurs alliés pour les prévenir des évènements subvenus au château tandis que le marquis et ses chevaliers poursuivaient les immondes petits monstres verts à travers les montagnes du sud-ouest, bien décidait à leur faire payer au centuple la mort de Ferdinand.

Les hardis massacrèrent des centaines de gobelins fuyant, mais finirent par trouver les entrées des cavernes ou vivaient ces petits monstres et durent se résigner à les laisser s’enfuir à travers ces sous-terrains, du moins pour l’instant. Car le marquis parla ensuite de ces cavernes au roi Baranar, lui expliquant que tant que ces cavernes seraient des puits de vermine, son domaine ne serait jamais en paix. Le roi nain accepta donc de mener une partie de son throng dans ces cavernes à la poursuite des gobelins abhorrés.

Le roi disparu alors durant trois semaines dans ces cavernes, envoyant régulièrement des nouvelles à la surface pour décrire les évènements et les lieux. Et les découvertes que les nains remplirent d’exaltation le marquis Philipe : ces cavernes étaient des mines, des anciennes mines naguère exploitées par les premiers Alvraignions, celles-ci regorgeaient de fer, de cuivre, ainsi que d’autres métaux précieux. De plus, les gobelins y avaient entassé leurs butins et les richesses abondaient sous le domaine. Peut-être un moyen de rembourser toutes les dettes qui minaient les coffres de la marche et le moyen de subvenir aux besoins financiers de son armée et de son château. Bien entendu, les nains y prirent également leur part, car bon nombre des trésors étaient des objets volés à leur peuple par ces méprisables créatures.

Les nains explorèrent aussi une bonne partie des mines et massacrèrent bon nombre de gobelins, qui étaient toujours victime de leurs guerres internes provoquées par la ruse de Ferdinand. Mais bientôt, le roi nain eu une idée pour utiliser ces mines. Son armée comptait bon nombre de mineurs, et celui-ci leur ordonna de creuser vers le nord-est. Plus tard, les orques, toujours retranchés au col du cuivre, furent attaqués sur leurs arrières par le roi Baranar et ses guerriers sortis des galeries. Profitant de cela, les chevaliers du duc Gauvin et du marquis Philipe attaquèrent de front et les orques furent pris entre le marteau et l’enclume. La bataille fut sanglante et les pertes lourde dans les deux camps, mais quand le chamane qui menait la horde tomba, victime du marteau de Baranar, les orques se débandèrent et les chevaliers purent les massacrer par centaine, le col du cuivre était libéré. Après cette retentissante victoire, les orques et les gobelins de ces contrées commencèrent à craindre le courroux des armées alliées de Karak Izor, de Gasconnie et d’Alvraigne. Et quand ceux-ci commencèrent à se disperser dans les montagnes de l’est à la recherche de toutes les bandes de peaux vertes alentours, celles-ci s’enfuirent piteusement. Le marquis régnait désormais sur toutes les terres du nord au sud-est de son domaine, du col gris au col de cuivre. Plus de terres que jamais n’en eu la marche renouvelée, et à peut près la moitié de ce que comptait le domaine au temps où il appartenait à Glamborielle. Mais ce n’était pas fini ! Il lui fallait encore reprendre les territoires autour un gouffre des brumes, une immense fissure dans les montagnes s’étendant au sud, ainsi les régions de l’ouest et du sud-ouest.

Après cette victoire, l’armée partit vers le sud, ne rencontrant que peu de résistance sur sa route. Ils gagnèrent bientôt la passe du snotling, un étroit passage entre les versants abrupts du pic vert et le gouffre des brumes, si étroit que par endroit, un seul cheval pouvait marcher de front. Se passage était dangereux car instable, et le sommet du pic vert était devenu le refuge de biens des tribus peaux vertes qui avaient fui les régions est. Cette passe était trop dangereuse et les armées alliées passèrent leur chemin sans s’y engager.

Ils longèrent alors le gouffre des brumes jusqu’au pond des crocs. Un grand pont de pierre enjambant le gouffre, orné de grandes piques faisant penser à une mâchoire, d’où son nom. Mais le plus étonnant en cette édifice était qu’à par la route qui le traversait, il était entièrement naturel et non façonné par la main de l’homme (ou de l’orque). Ce pont était, avec la passe du snotling, le seul moyen de traverser le gouffre vers le sud, son contrôle était donc capital pour le marquis et ces alliés.

Mais quand l’armée s’avança sur l’édifice de pierre, ils furent accueillis par un long braiement. A l’autre bout du pont les attendait une vaste horde d’hommes bêtes meuglant de rage et brandissant leurs armes rouillées. Un combat sans merci s’engagea alors sur le pont, un combat qui dura trois jours durant lesquels les montagnes résonnaient des détonations des armes de guerres des nains, des beuglements des hommes bêtes et des gallots des destriers. On prétend que les morts furent si nombreux qu’il fallut bientôt escalader les talus de cadavres pour combattre et qu’un torrent de sang coula vers le fond du gouffre, dont on disait qu’il menait droit au royaume de Morr.

Les pertes furent très lourdes dans les deux camps sans qu’aucun ne prenne l’avantage. Mais durant la nuit du troisième au quatrième jour, alors que les soldats épuisés se reposaient en vus des nouveaux affrontements du lendemain, une harde était passée sur leurs arrière par la passe du snotling et les hardis furent pris par surprise tandis que le gros de la horde adverse chargeait une nouvelle fois sur le pont. Les nains et les bretonniens durent bientôt abandonner le pont pour se replier dans leur campement, à flanc de montagne.

N’étant plus gênée par l’espace confiné du pont, la horde d’hommes bêtes put rapidement submerger les hommes et les nains, qui durent lâcher toujours plus de terrain alors qu’ils se faisaient acculer contre les versant des montagnes. Mais au milieu des combats, un gueux tira malencontreusement une flèche enflammée sur la tente contenant la poudrière des armes naines. L’explosion qui en résulta tua plus d’une centaine de créatures du chaos, dont le seigneur des bêtes qui menait cette horde. Epouvantées par cette explosion et par la perte de leur chef, les bêtes commencèrent à paniquer, ce dont profitèrent le duc Gauvin et le marquis Philipe pour lancer leurs chevaliers dans une dernière charge, et dont l’impacte fit détaler les bêtes. Mais bien décidé à ne pas les laisser s’enfuir, les chevaliers encerclèrent bon nombre d’entre eux et les orientèrent vers le gouffre, ou dans leur débâcle, les sauvages s’y jetèrent. Cependant, les pertes avaient été lourdes en ce jour et malgré cette victoire, personne ne sut dire s’ils étaient encore assez nombreux pour continuer la reconquête.

Mais alors que les seigneurs débattaient si la campagne devait se poursuivre ou s’achever, des rapports fraîchement arrivés leur révélèrent que dans les régions ouest, dernière région encore sous contrôle peaux vertes, les armées de quatre principautés estaliennes menées par le prince Diégo Gaoras de Biérone arrivaient et avaient commencé à balayer les créatures de cette contrée. La nouvelle de ces alliés imprévus soulagèrent les seigneurs, les estaliens étaient venus nombreux et leurs troupes encore fraîches devraient pouvoir reprendre sans mal la région ouest. Il était donc temps de se dire adieu. Le duc Gauvin repartit vers son duché, satisfait d’avoir ainsi porté un grand coup aux orques qui avaient l’habitude de saccager son domaine, et promit au marquis de lui envoyer de quoi aménager ces terres reconquises. Quand aux nains, ils purent repartirent vers leur forteresse chargés de trésors autrefois volés à leur peuple et avec la joie d’avoir pu rayer plusieurs rancunes. Le roi et le marquis passèrent également un accord et il fut décidé qu’une longue galerie souterraine serait creusée pour relier Karak Izor à Alvraigne, afin que les commerçants puissent passer en sécurité. Le projet n’aboutira jamais, trop coûteux, et la galerie devenant de plus en plus dangereuse car régulièrement envahie de skavens ou de gobelins de la nuit. Mais néanmoins, le marquis et le roi purent le lier d’amitié et depuis se jour, les nains des Voûtes et les hommes d’Alvraigne purent toujours compter les uns sur les autres.

Après avoir vu ceux à qui il devait ses terres partirent pour leurs domaines respectifs, le marquis se mit en projet de rejoindre les estaliens et de les épauler dans les batailles de l’ouest. Il les trouva rapidement, portant le combat aux peaux vertes de ces contrées et les traquant sans pitié. Philipe fut accueilli par le Prince Diégo dans sa tente et les deux seigneurs purent se saluer et parler des combats à venir.

Mais sous ses airs de gentilhomme courtois et éduqué, le prince était en réalité un être rusé, qui n’était pas venu uniquement pour aider les Alvraignions, mais également pour réparer une erreur : le prince Diégo était le neveu de Sofia Gaoras de Lasbare, la mère du marquis. Et il estimait donc que par sa lignée, le marquis était seigneur d’Estalie et donc son domaine une terre estalienne. Et qu’Alvraigne devait être rattaché aux terres de la famille Gaoras et devenir une principauté d’Estalie à part entière.

Par d’habiles paroles, le prince fit comprendre au marquis sont point de vue sans l’offusquer. Lui rappelant qu’il avait était renié par la famille Bretonnienne de Tancarion, que son sang était en partie estalien, et que s’il acceptait de rejoindre la famille de Gaoras dans ces luttes intestines d’Estalie, celle-ci l’aiderait à aménager ses nouvelles terres et à rembourser ses nombreuses dettes. Néanmoins, le marquis refusa, répondant qu’il avait juré fidélité envers le roi de Bretonnie, le Duc de Gasconnie et la Dame. Le prince insista, rajoutant toujours plus d’arguments et de promesses. Si bien que le marquis finit par se mettre en colère. Une violente dispute éclata alors entre les deux seigneurs, et au terme de celle-ci, le prince aurait alors affirmé : « Soit, puisque vous semblez trop aveuglé par vos principes pour reconnaître la vérité, je m’en irais donc moi-même rendre à la famille Gaoras les terres qui lui reviennent de droit ! Au nom de Philipe ! Le dragon de Lasbare ! » Cette affirmation plongea alors le marquis dans une fureur noire. Il est vrai que par son mariage avec Sofia et le reniement du seigneur Jean de Tancarion, le dragon de Lasbare était devenu seigneur d’Estalie. Mais c’était envers la Bretonnie que son allégeance allait ! Et le marquis comptait bien suivre le choix de son père. Aussi, le marquis se retira afin de préparer son armée à affronter le prince.

Il ne fallut que quatre semaines aux estaliens pour nettoyer cette région des peaux vertes et des hommes bêtes. Puis ceci fait, le prince rassembla ses forces pour marcher sur Alvraigne. Mais sur la route, alors qu’il passait le col de poussière, il trouva l’armée du marquis leur bloquant le passage. Philipe avait décidé d’affronter le prince ici car dans ce défilé, les estaliens ne pourraient pas profiter de leur avantage numérique et les flancs de ces chevaliers seraient protégés par les montagnes.

Après un pourparler lors duquel le prince tenta une nouvelle fois vainement de résonner le marquis, la bataille commença, et elle serait aussi brève que sanglante. Les chevaliers furent décimés par les salves de carreaux et de boulets que leurs envoyèrent les estaliens. Puis les survivants furent taillés en pièce par des régiments de piquiers et d’épéistes disciplinés. Les hardis Alvraignions, bien que ne manquant ni d’habilité, ni de bravoure, ni de noblesse, furent écrasés sous le nombre et massacrés par les armées du prince Diégo. Quand aux roturiers du domaine, ceux-ci lâchèrent leurs armes et fuirent sans gloire quand ils virent leurs seigneurs mit en pièce. En ce jour, le marquis Philipe mourut, la poitrine traversé d’un carreau. Il est dit que dans son dernier souffle, le marquis se dirigea vers une crevasse de la paroi rocheuse et y dissimula son épée Flamoïrme, la tueuse de Vouivre, l’épée du dragon de Lasbare. Puis il rendit son dernier souffle sur l’embouchure, cachant ainsi l’arme.

Après sa victoire, le prince se dirigea vers le château et y entra sans le moindre problème, ainsi la marche devient terre estalienne. Et ainsi se termina la période de l’expansion d’Alvraigne. Et durant les années qui suivraient, notre domaine subirait de grand bouleversement sous le règne du prince Diégo. Mais cela vous sera conté dans un autre récit.
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