Salut
Voici l'historique de deux personnage supplémentaire qui accompagneront parfois mon armée. Ainsi qu'une mini-nouvelle.Un brin "cliché" et avec quelques clin d'oeil
Louis de Beauchamp (Paladin à pied) Ayant fait vœu de sollicitude, Louis de Beauchamp se déplace et combat toujours à pied. Néanmoins, certaines « mauvaises langues » de la cour prétendent qu’il a fait ce serment uniquement faute d’avoir les moyens d’entretenir un canasson et son équipement. Il est vrai qu’il est réputé pour être le chevalier le plus pauvre de la Bretonnie. Descendant d’une famille autrefois riche et puissante, son ancêtre Perceval de Beauchamp laissa Terre, femme et enfants pour partir à la recherche du Graal. Malheureusement il ne revint pas. Mais bientôt un marchant Tiléen se présenta au château en prétextant avoir acheté tout le domaine et en avoir la preuve. Muni de documents authentiques prouvant que Perceval avait mis en gage le domaine contre le remboursement de dettes de jeu, le marchant mis dehors sa famille et rasa la bâtisse pour y planter des vignes.
Le contrat de vente stipulait qu’un lopin de terre devait être laissé à la jouissance de la famille Beauchamp. Depuis, cette Famille vie dans des conditions au moins aussi peu enviables que celles des paysans, la seule richesse qu’elle possède étant l’armure de Perceval, retrouvée lors du déménagement forcé sous le foin dans l’écurie. D’où ce grand mystère pour la famille Beauchamp : Pourquoi être partie à la Quête du Graal en Tilée et sans son armure ?
Le chevalier de Roncevaux (Seigneur du Graal) Le chevalier de Roncevaux est un être mystérieux dont on sait bien peu de choses. Ses armoiries et ses habits indiquent qu’il a accomplit la quête du Graal et que, par conséquent, il a vu la Dame. Il s’est donné pour mission de protéger le sanctuaire de Roncevaux. La clairière où Roland le Hardi est mort en 1350 et où il repose aujourd’hui. Il se montre très rarement. Les pèlerins racontent qu’une présence est perceptible autour du sanctuaire mais que peu de gens ont eu la chance de l’apercevoir. Cependant, à la moindre menace, le Chevalier surgit de l’ombre de la forêt et d’un moulinet de son l’épée abat quiconque aurait l’audace de menacer le repos éternel du Héros.
De nombreuse rumeur courent sur l’identité du Chevalier de Roncevaux. Les plus fanatiques déclarent qu’il serait en fait Roland le Hardi en personne, revenu d’entre les morts pour protéger sa propre dépouille. Une autre théorie circule, que bien peu osent évoquer en public. Il s’agirait en réalité de Ganelon qui autrefois trahis le Baron et entraîna la mort de Roland. Cette théorie a de quoi laisser perplexe et, si elle se révélait exact, pourrait avoir des conséquences fâcheuses pour la stabilité de la Baronnie. En effet, si il s’agit bien de Ganelon, cela signifie que le traître a bu dans la Coupe Sacrée, donc que la Dame lui à pardonnée sa félonie. Quel prodige lui aurait valu une telle faveur ? Et si il s’agit bien du second fils de Charles le Juste, Seigneur et Baron de Bugnicourt, cela signifie qu’il est l’héritier légitime de la Baronnie.
L’ombre de la clairière
Le vent sifflotait doucement dans la cime des arbres. L’automne approchant, les feuilles commençaient à se détacher, dansant lentement jusqu’au sol. Le calme régnait sur la clairière de Roncevaux. La brume piégée au sol, les couleurs vertes piquées d’oranges et de marrons, le ciel bleu azur qu’aucun nuage ne venait troubler, tout inspirait la quiétude. Kurt rompit le silence
- J’aime pas ça. L’aventurier scrutait l’orée de la clairière, la main agrippée à la garde de son épée
- T’aura tout le temps de râler quand on aura récupéré le trésor. Elias, un brin agaçait par les plaintes continues de son camarade, regardait une dernière fois la précieuse carte qu’il avait acheté à un marchand tiléen. C’est sûr, le trésor était ici.
- Cette forêt est bourrée de trucs bizarres. Et ce silence, ça sent pas bon. Des elfes, des gobelins et le pire de tous, l’Ombre… A ce mot, Kurt frissonna. C’était un paysan bretonnien qui leur en avait parlé. Juste avant qu’ils ne pénètrent dans la forêt.
- Balivernes. Ces soit-disant gentils hommes, tout ce qu’ils veulent c’est garder le trésor pour eux. Ils racontent des histoires pour effrayer leurs pécores. Mais nous, on vaut qu’en même mieux qu’ ça non ?
Kurt répondit par un sourire crispé.
- C’est du tout cuit j’te dis. On rentre, on prend le trésor et on ressort. Et après à nous la belle vie !
- J’ai quand même une question… Si c’est si simple, pourquoi il est toujours là le trésor ?
- Hen ! Tu m’agaces à la fin.
Les deux hommes avançaient doucement vers la Chapelle qui trônait au centre de la clairière. Un édifice d’une splendeur incomparable. Des milliers de fleurs de lys étaient gravées sur l’ensemble de la façade. Un porche de deux fois la hauteur d’un homme indiquait l’entrée. La statue d’un humain, cor à la bouche et épée levée vers le ciel accueillait les visiteurs.
Un frémissement parvint aux oreilles des deux hommes. Un bruit métallique reconnaissable entre mille. Une épée qui sort doucement de son fourreau. Mains sur la garde de leurs armes, les deux hommes se retournèrent vivement. Kurt plissa les yeux en direction de la lisière comme pour voir au travers des arbres. Mais rien… Ils restèrent un moment immobiles puis Elias se ressaisit.
- Pff… Tu finis par me flanquer des hallucinations avec tes histoires
- Bon, alors on se tire ?
- Arrête, t’as vu la tête du monument ? Là ‘dans y a de la relique j’peux te l’assurer.
Un nouveau bruit alerta les deux compagnons. Le hennissement plaintif d’un cheval puis le claquement de sabots sur le sol boisé. Il ne fît plus aucun doute que ces bruits étaient réels et surtout, de plus en plus proches. A présent ils emplissaient la clairière. Ils provenaient de tout les cotés à la fois, comme si une cavalier tournait autour de la clairière à la vitesse du vent.
- Vite, la Chapelle, c’est notre seule chance !
Les deux camarades se mirent à courir aussi vite que leurs jambes leur permettaient. Ils fixaient l’entrée, sans se retourner, comme seul objectif, comme si leur vie ne dépendait que de cette porte en bois.
Elias commençait à douter de la pertinence de cette aventure. 10 mètre, courage j’y suis presque. 7 mètre, une fois à l’intérieur on aura tout le temps d’organiser une riposte. 5 mètres, on a de la poudre, des arquebuses, qui que ce soit, il fera pas long feu. 3 mètres, allé on y est, à nous les reliques !
La nuit tomba brusquement sur la clairière. Les deux camarades furent stoppés net dans leur course et tombèrent à la renverse. Elias releva les yeux. L’ombre immense d’un destrier se cabra au dessus deux. Elias n’arrivait pas à distinguer le cavalier. Un sifflement de métal fendit l’air. Les deux compagnons se retournèrent pour ramper jusqu’à laurée du bois, mais déjà l’épée du cavalier invisible s’élevait vers le ciel…