Présentation de l'armée d'Itançe (sujet à long terme)

Bienvenu mes seigneurs dans notre beau comté d'Itançe. Je me présente Antoine de Monlastes. D'origine noble, je me suis tourné vers le culte de Verena, déesse des érudits, des juristes et de tous ceux qui cherchant la vérité. Je suis au service du comte Philippe, dit le Téméraire, pour l'aider dans sa gestion des terres et des hommes. Il me revient la tache de vous faire découvrir Itançe.

Tout d’abord, nous allons commencer par un peu d’histoire.

I. Histoire du Comté d’Itançe

Pour plus de commodité, nous utiliserons à la fois le calendrier imperial et le calendrier bretonnien. (ex: 979 empire / 1 bretonnie)

A. L’origine d’Itançe en Gasconnie

Vers 979 / 1. Selon la légende, le chevalier Eudes est nommé Baron des terres de Claireaux sur la marge orientale du duché de Gasconnie en récompense de ses exploits lors des guerres de Gilles le Breton. Toujours selon les récits populaires, il portait un écu au couleur d’or et de gueule.

Pendant de nombreuses années, nous perdons la trace des seigneurs de Claireaux. Les temps sont sombres. Les archives remontant aussi loin ont sûrement été détruites du fait d’incendies, de destruction par grignotage des parchemins par les rats ou par négligence. Cependant, on pense que les descendants de Eudes ont réussi à établi leur lignée à force de lutte avec les bandes d’orques et de gobelins, de tribus d’hommes bêtes, de représentants du peuple fée … et même de seigneurs bretonniens trop gourmand.

carte de la Baronnie de Claireaux en Gaconnie:



Les sources les plus anciennes qui nous sont parvenues relatent l’épopée du Baron Richard le sage lors de la croisade en Estalie en 1449 / 471. A la nouvelle de la chute de Magritta, il s’engagea dans la Reconquista menée par les hommes du Vieux Monde. Lors de la campagne, il montra sa valeur en parvenant à faire tomber une ville côtière sans combat. En effet, arrivé devant la ville avec les chevaliers de sa maison, il décida de rester hors de vue des fortifications arabéennes. Ne pouvant attendre l’arrivée de la piétaille pour ne pas perdre de temps, il demanda à ses hommes de faire le plus de bruit possible et de se montrer aux ennemis à différents endroits, pour faire croire à la présence d’une grande force bretonniene. Par sa diplomatie et au jeu de sa troupe, il parvint ainsi à obtenir la reddition de la garnison ennemie. Apprenant la nouvelle, le chef estalien de la région le surnomma de sage. Il est vrai que la diplomatie et la ruse ne sont pas le fort des bretonniens …

1650 / 672 La Baronnie de Claireaux est attaquée par les hommes de la Baronnie voisine de Ventraron. L’enjeu disputé est la route reliant Quenelles aux cols sud et sud est de la Bretonnie. Les marchands l’empruntant sont riches et les taxes susceptibles d’y être levées conséquentes ! Le conflit va dès lors se perpétuer au fil des ans sans qu’un camp prenne le dessus sur l’autre. L’appel à l’ordre du duc de Gasconnie n’est pas écouté. Carcassonne est loin !

B. L'affirmation de la lignée dans le duché de Quenelles

En 1808 / 830, le cadet de la famille de Claireaux, Humbert, se détourne de Carcassonne et prend la route de Quenelles. La chronique de la bataille de Quenelles relate ses exploits (Voivi le lien: https://labretonnie.forumactif.com/viewtopic.forum?t=1197). Désormais, avec un nouveau blason, ses descendants serviront le grand duc de Quenelles.

En 1883 / 905, le chevalier Robert le fort de la lignée d'Humbert montre sa valeur lors des joutes organisées à Perrache par le duc. Il met à terre plus d'une dizaine de représentants de la fine fleur de la chevalerie bretonnienne.

1932 / 954. Des nouvelles d'Aquitanie rapportent que le Duc rouge, un infâme vampire, s'est réveillé mais a finalement été battu. Son corps n'a pas été retrouvé. On pense qu'il a trouvé refuge dans la forêt de Châlons.

1943 / 965 - 1944 / 966. Lors de la guerre d'Orquemont, le chevalier Hugues gagne le titre de Premier Paladin à vie de Quenelles et surtout le Comté de Brusse au sud du duché. L'ancien comte est mort sans descendant lors du conflit. Le blason du Comte Hugues de Brusse y gagne l'azur de Quenelles pour montrer sa vassalité. La chanson de geste du chevalier Hugues est connue de tous à Itançe de nos jours.

lien vers les chroniques: https://labretonnie.forumactif.com/viewtopic.forum?t=1197

carte du comté de Brusse en Quenelles:



2091 / 1113. Le Comte Aymar de Brusse fait élever un donjon sur un pic rocheuxdu nom d'Itançe. On y domine toute la vallée du fleuve Brienne avec les coteaux, la route reliant Quenelles à Brionne et Carcassonne. Il y réside à quelques moments pour s'éloigner de la populace de Brusse.

2150 / 1172. Une gueuse prétend être la Dame du lac apres, selon ses dires, avoir sauvé un petit veau de la noyade dans le fleuve Brienne. Elle est brulée pour hérésie.

2203 / 1226. Les enfants du comte de Brusse participe à la guerre sainte, déclarée par la roi Louen, contre les peaux vertes. Le sang de ces êtres recouvre les plaines! Lors d'une grande bataille, le fils ainé du comte, Godefroy, gagna de nombreux trophées. En effet, il revînt avec 6 étendarts orques devant les ducs de Brienne et de Quenelles. Il en gagna 6 fleurs de lys d'or sur son blason.

C. La naissance du Comté d'Itançe

rappel calendrier (selon empire / selon bretonnie)

2206 / 1228 - 2293 / 1315. Date ou le glorieux Comte Godefroy, le chevalier aux 6 lys d'or, dirigea Brusse. Développant son domaine comme personne ne l'avait encore fait, il n'aimait pas vivre à Brusse. Constatant les avantages de l'éperon rocheux d'Itançe, il y ordonna l'édification d'une imposante forteresse. Il y résida quotidiennement par la suite. Il devînt ainsi le Comte d'Itançe.



2300 / 1322. L'Ordre du Saint Calice est fondé et le monastère du Val Clair est élevé.

2375 / 1397. Le Baron d'Orquemont est de retour avec une forter armée de chevalier encapuchonné de noir. Il veut se venger de son vainqueur Hugues. Les combats ont lieu au delà du Comté, dans les terres de l'ancien fief de Cuileux ( Ce dernier avait été impitoyablement détruit par les orques avant l'arrivée de Gilles le Breton). Le Baron y est défait mais son corps n'est pas retrouvé. Les tristes terres de Cuileux sont rattachées à Itançe sur décision du Duc de Quenelles.

2380 / 1402. La maison d'Itançe est tellement reconnue dans le duché que le duc décide de marier sa fille cadette au Comte Adémar le beau.

2485 / 1507. Le Comte Charles le combattant réussi à réunir Itançe à la Baronnie gasconnienne de Claireaux en épousant son héritère unique. C'est un signe de bénédiction de la Dame de voir se retrouver ses deux familles soeurs.

Charles est ambitieux. Il rêve de voir relier son Comté en Quenelles et sa Baronnie en Gasconnie. En utilisant un prétexte futile, il attaque un de ses voisins gascons. Carcassonne ne faisant rien pour empécher cette guerre privée, Charles pretent serment pour sa Baronnie agrandie et jure qu'il ne fera plus de guerre contre ses voisins à l'avenir. Il faut dire sur ces derniers se faisaient menaçant.

L'année 2488 / 1510 voit la naissance d'un fils, nommé Philippe. Un grand pont de pierre est édifié sur le Brienne. Charles est à son apogée et peut contempler les nouvelles couleurs d'Itançe sur les sommets des tours de sa forteresse.

Comté D'Itançe actuel (depuis Charles)


2491 / 1513. Répondant à l'appel de son suzerain, le Duc Tancred de Quenelles, Charles réuni ses gens pour aller combattre le nécromancien Kemmler. Il laisse son Comté à son épouse Isabelle et au Chevalier abbé Bohémond le juste.
Participant à la bataille de la Maisontaal, Charles connait la victoire au coté de Tancred de Quenelles. Mais sa fougue le conduit à la mort à la Bataille du Pont de Montfort, ou il s'effondre au coté du Duc ... lui aussi mortellement blessé.

Depuis le Comte Philippe dirige le domaine. Malgre quelques remises en causes lors de son enfance, le Comté n'a pas perdu de terres. Sa mère, Isabelle, a maintenu la cohésion du domaine de Charles avec bonheur. Le fait que Charles soit mort au coté de Tancred I de Quenelles, a perpétué la confiance donné par la cour ducale à Itançe. Ainsi, à sa majorité, Philippe fut, de suite, invité à la cour de Tancred II. Il en épousa l'une des soeurs.
Retenu sur ses terres lors de tempete du Chaos, Le Comte n'est pas resté pour autant inactif. Il a mené ses hommes dans une forte lutte contre les hommes bêtes des forêts de Cuileux. Il en a gagné le titre de Téméraire.

Agé aujourd'hui de 34 ans, il est respecté de tous dans son Comté. Moi qui le connaît bien, je peux vous dire que le désir de suivre l'exemple de son père est grand.

Allons boire un verre de vin des coteaux de Brienne avant d'étudier la géographie du Comté.

II. Géographie du Comté

A. Itançe



L'ancien éperon rocheux solitaire qui bordait le fleuve Brienne a completement changé depuis les premiers travaux du Comte Aymar de Brusse. Son donjon carré est toujours debout. Il est englobé dans la forteresse édifiée sous Godefroy le glorieux. Cette dernière domine tous les alentours et la flèche de sa plus haute tour est visible à des lieux à la ronde. Tout le pouvoir des Comtes de Itançe est gravé dans la pierre. On raconte que les seigneurs Gasconniens de l'autre rive en sont ivres de jalousie.
Bien qu'elle n'apparaisse pas grande à l'oeil nu, la forteresse peut accueillir en réalité plusieurs milliers de personnes car la majeur partie des salles est, en réalité, creusée dans la roche. La cour comtale y siège la plupart du temps. La justice y est rendue. Les archives, dont je m’occupe, sont classées et entreposées. Des personnes venant de la Baronnie de Claireaux y apportent les nouvelles de ce fief en Gasconnie. Des représentants de Quenelles et de Carcassonne viennent trouver le Comte. Derrière ces hauts murs, c’est bien le cœur du Comté qui bat.

Plus bas, l’éperon rocheux est ceinturé par une forte muraille élevée par le Comte Adémar le beau pour protéger la petite ville qui a vu le jour depuis la construction de la forteresse. Quelques centaines de gueux y résident. Cela a permis aussi de protéger un espace agricole pouvant être cultivé en cas de siège. Il faut noter qu’un chemin fortifié descend de l’éperon rocheux au port fluvial. Le Comte peut ainsi maintenir des liens directs, par le Brienne, avec son suzerain ou ses vassaux, et échanger des marchandises.

Autours, le paysage est assez cultivé. On trouve une grande présence de la vigne. Les coteaux du Brienne se sont révélés très productifs. Les commerces du vin et du raisin sont ainsi des sources non négligeables de revenus pour le Comte. Il en va de même pour la route reliant Quenelles à Brionne. Les marchands, qui l’empruntent, sont soumis à une taxe pour payer la sécurité routière que le Comte essaye de maintenir. Chaque voleur attrapé a les mains coupées ! La justice est clémente. Il y a des temps ou ils auraient été jetés aux chiens…

Je peux vous promettre qu’Itançe est le joyau du Comté. Je suis fière d’y servir le Comte Philippe.

B. Les terres du Comté

Le domaine du Comte Philippe se trouve au du sud du duché de Quenelles. Il n’y a pas de grandes montagnes. Cependant le terrain n’est pas pour autant plat. Sur la frange méridionale, le fleuve Brienne et ses affluents ont vallonné les terres. Les villages et les fermes sont nombreux. C’est la partie la plus rentable du Comté.

Au nord de la ville de Brusse, les terres sont plus sauvages. Il s’agit d’une région de plateau avec des sols ingrats. L’agriculture en est limitée ce qui explique le manque de vitalité du défrichement. Les seigneurs locaux préfèrent encourager leurs gueux à élever du bétail. J’ai eu l’occasion de m’y rendre lors d’une enquête et je dois reconnaître que les fromages n’y sont pas mauvais.

Je vais vous présenter quatre lieux à connaître absolument pour visualiser le Comté :


1. Le pont du Conquérant

Enjambant le Brienne, il est une construction magnifique qui fait la gloire d’Itançe. Charles le Conquérant, le père du comte actuel, l’a commandé pour posséder un point de passage à sec entre son domaine d’Itançe et son fief de Claireaux. Aujourd’hui, nous pouvons dire qu’il n’a pas fait dans la demie mesure. Le Brienne est un fleuve large et puissant. Il a fallu effectuer de grands remblais et déplacer d’énormes quantités de pierres. Apres trois ans, les huit piles du pont étaient en place. Deux années plus tard, les trois tours de garde s’élançaient vers le ciel. Ce travail, dignes des nains des montagnes, est un véritable prodige. L’empruntant pour la première fois dans son enfance, le Comte Philippe décida de donner le surnom de son père à l’œuvre. Il faut souligner son choix judicieux puisque ce pont est une vraie conquête sur la nature.

J’ai une petite anecdote. On raconte que lors de la construction d’une des piles du pont, de nombreux gueux sont tombés à l’eau et ont péri noyé. Reconnaissant, la comtesse Isabelle, l’épouse de Charles, leur a fait bâtir une petite chapelle dédiée à la Dame. Mais des pèlerins, passant par là, y ont mis le feu dans leur soif de rendre hommage à la déesse … Il n’en reste rien aujourd’hui

2. Le monastère du Val Clair

Il se trouve au nord de la ville de Brusse, au creux d’une vallée boisée et isolée. Il est l’œuvre de l’Ordre du Saint Calice qui l’ont construit sur les ruines d’une antique chapelle dédiée à la Dame, après l’affaire du faux Graal. Les édifices du monastère sont imposants. Il faut dire qu’il s’agit d’une vraie petite ville puisque on y compte la demeure du Chevalier abbé, les chambres des chevaliers, les édifices du culte de l’Ordre, les habitations des paysans…. Je vous renvois à l'article sur l’Ordre pour mieux comprendre la naissance du monastère.

Ce lieu saint est connu dans tous le sud, sud est de la Bretonnie. Des pèlerins viennent de Brionne, de Carcassonne et de Quenelles pour venir admirer furtivement la fontaine en forme de Graal découverte grâce à la Dame. Seuls les chevaliers de l’Ordre et les personnages importants ont droits de siéger devant la sainte relique. Tel est la règle.

3. Brusse

La ville est l’ancienne capitale des Comtes de Brusse. Elle se trouve le long du fleuve Brienne en aval de l’éperon rocheux d’Itançe. Son port est vivant. Il a fait la richesse de la ville. Le vin, les bêtes, et autres produits de la région y étaient échangés. Il n’était pas rare d’y voir des marchands tiléens. Cependant, le problème est, dès cette époque, le surpeuplement. Pour se développer, les maisons ont, alors, gagné en hauteur en suivant la méthode de l’encorbellement. Dans cet ensemble architectural, les rues sont devenues étroites et boueuses. Le château comtal se trouvait en plein centre de la ville. Les odeurs des ruelles, du port, les bruits de la populace, mais avant tout, le manque de défense, ont conduit le Comte Godefroy le glorieux à abandonner la cité au profit d’Itançe.

Aujourd’hui, la ville est toujours autant habitée. Elle est toujours un centre économique conséquent malgré la perte de son pouvoir politique. Le Comte Philippe y a délégué un prévôt pour maintenir l’ordre. Ce denier dispose d’une force de gens d’armes et d’archers puissantes pour surveiller la populace et le commerce. M’y étant rendu il y a peu pour affaire, je peux vous dire que les rues y sont toujours aussi sales. Si vous vous y rendez, levez la tête. Il n’est pas rare de recevoir des déchets… de toutes sortes des étages.

4. Les ruines de Cuileux

Elles sont situées à l’extrême nord ouest du Comté, sur un plateau battu par les vents. Selon les archives de Quenelles, une horde massive d’orques, menée par Gragabad, venue du massif d’Orquemont, y ont détruit l’important domaine de Cuileux en -48 avant Gilles le Breton (930 selon le calendrier impérial). Les chevaliers et le noble seigneur se sont battus courageusement jusqu’au dernier. Quelques temps plus tard les armées de Quenelles et de Brionne les vengeaient.

Les ruines sont toujours visibles. Le château devait vraiment être important. Les paysans racontent que lors des jours de grands vents, ils entendent les cris et la fureur du combat qui se déroula sur ses terres.

(liens pour commenter: https://labretonnie.forumactif.com/viewtopic.forum?t=1506)

C. La baronnie de Claireaux

Autre duché, autre population, autres mœurs… En effet, bien qu’ayant le même seigneur, la baronnie n’a rien à voir physiquement avec Itançe. Les paysages sont plus élevés. Composés de plateaux, les terres descendent résolument au fleuve Brienne. Les cours d’eau, venant des montagnes du sud, sont froids et assez violents. Les risques d’inondation sont grands ce qui explique que les villages soient surtout en hauteur. Ces derniers sont d’ailleurs dispersés et fermés sur eux-mêmes. Il y a peu de population. Si vous vous y rendez, n’ayez pas peur des gueux. Ils n’aiment tout simplement pas les étrangers.

Voila encore quatre endroits que vous devez connaître.



1. Les Hautes terres

Elles sont typiques de l’image que l’on se fait ici de la baronnie. Les châteaux des seigneurs locaux sont, le plus souvent, sur des hauteurs. Des remparts, on peut voir les petites exploitations environnantes avec leur troupeau de moutons. C’est le seul revenu que l’on peut tirer de ses terres.
Il ne faut pas pour autant imaginer que c’est un lieu calme. Etant isolées, les fermes sont souvent attaquées par des pillards, ou des monstres, venus des bois. Les seigneurs ont fort à faire pour faire respecter l’ordre.

2.La Chapelle de Eudes

Située non loin de Claireaux, elle est au sommet d’une petite hauteur. Pour s’y rendre, il ne faut pas hésiter à demander l’aide des locaux car elle est peu visible de la plaine car elle est en partie cachée par des lierres. Elle n’a rien d’intéressant à l’extérieur mais elle possède un trésor à savoir … le gisant de Eudes, le premier baron de Claireaux et ancêtre du comte Philippe. Beaucoup doutaient de la véracité du tombeau mais les inscriptions trouvées, il y a peu au fond de la chapelle, ne peuvent être remise en cause. C’est donc bien un lieu saint pour Itançe.

3. La route orientale

Cette route relie Quenelles aux cols des montagnes du sud en direction de la Tilée et au chemin menant aux principautés frontalières. Elle a été la cause de multiples conflits entre les seigneurs de Claireaux et leurs voisins de Ventraron. Aujourd’hui, la route n’appartient pas au comte Philippe. Mais il n’a pas renoncé à ses droits. Ce n’est pas les tours des vassaux de Ventraron, visibles depuis la limite de la baronnie, qui lui font peur. L’honneur d’Itançe ne sera plus bafoué !

4. Claireaux

L’ancien château des barons est une forteresse en pierre grise de la région. Son donjon carré est impressionnant mais le reste des murs ne peut cacher la petitesse du lieu. C’est pourtant devant ces murailles que l’armée de Ventraron a subit une défaite qui a marqué les mémoires. Un dicton populaire en est né à savoir « fuir comme un ventraron » pour évoquer la déroute de ces vils voisins !
Lors d’un voyage pour se montrer à ses vassaux gasconniens et à la populace, Le comte Philippe décida de faire élever une troisième enceinte. Désormais l’ensemble défensif est plus présentable et digne de la grandeur d’Itançe.

(liens pour commenter: https://labretonnie.forumactif.com/viewtopic.forum?t=1506)