Mars 2014 : Dames et Damoiselles

Voilà le printemps, la gaie saison de la reverdie ! Les oiseaux gazouillent, les frais ruisseaux chantent, et une vigueur nouvelle fait frémir le Saint Slip du Foroume. Pour complaire à notre suzerain vénéré, le lubrique et dépravé baron de Havras, et fêter dignement l'anniversaire de sa naissance, ce troisième concours du Très-Honorable Ordre du Slip sera placé sous le signe de la féminité triomphante. Hauts les slips, compagnons !

• Pour participer au concours, il faut et il suffit de faire le vœu solennel de peindre sa figurine à temps pour la date du 31 mars. Les participants seront intronisés dans la Sainte et Mémorable Confrérie des Barbouilleurs de Figs des Concours du Foroume, ou Chevaliers du Slip sur la Tête. Voici la liste de la troisième promotion de l'ordre : Nicolas de Lorraine, MagnanXXIII, Paps, Tancrède Soufflardent, Lothar de Morfroy, Rabiork et moi-même. Selon nos saints et antiques préceptes, ceux qui viendraient à échouer porteront en signe de honte et d'infamie un slip sur la tête. Si vous vous sentez de taille à nous suivre en notre quête, venez donc rejoindre l'ordre ici.
  
  
• Seront acceptées les figurines féminines de toutes sortes et espèces : les damoiselles du Graal et les prophétesses de notre belle Bretonnie sont les choix les plus évidents, mais il est tout aussi possible de présenter une furie elfe noire ou une sœur de Sigmar.
  
  
• Les figurines pourront être présentées jusqu'au 31 mars inclus, après quoi le vote se tiendra du 1er au 7 avril. Lors du vote, tout membre du forum pourra choisir trois figurines et leur attribuer respectivement trois, deux et un points, dans l'ordre de ses préférences. Les participants ne pourront voter pour eux-mêmes.
  
  
• En cours de peinture et, le cas échéant, de conversion, il sera bienvenu de donner de temps à autre quelques nouvelles de sa figurine, sous la forme de photos commentées. Il s'agit d'un projet en commun, et il est toujours intéressant de découvrir les techniques des autres participants (ou plus prosaïquement de savoir qu'on est pas le seul à être en retard).
  

Me voici second à poster ma figurine! J'aurais aimé faire un sujet détaillé concernant la peinture de cette chère Eowyn, mais j'ai été assez surpris de ma rapidité à la peindre et je n'ai pas pris le temps de le faire pour les quelques étapes intermédiaires. Je détaillerai la peinture en fin de post. J'ai voulu rester sur des teintes proches de ce qu'on peut voir dans le film, sans trop de fioritures et en restant relativement réaliste. Les photos lissent un peu trop les contrastes de la robe...
En tout cas, ça aura été une figurine très agréable et rapide à peindre. Je ne regrette pas ma participation!

Trêve de parlotte, place aux photos!



- Sous-couche banche
- La robe : couche de base de Shadow Grey, lavis Shadow Grey + Abaddon Black, éclaircissement Shadow Grey, éclaircissement Shadow Grey + Ushabti Bone, glacis Shadow Grey + Enchanted Blue
- La peau : couche de base de Kislev Flesh, lavis de Flesh Wash, éclaircissement Kislev Flesh, éclaircissement Kislev Flesh + Ushabti Bone
- La tunique : couche de base de Bestial Brown, lavis de Scorched Brown, éclaircissement Bestial Brown + Snakebite Leather
- Les cheveux : couche de base de Desert Yellow, lavis Bestial Brown, éclaircissement Desert Yellow + Ushabti Bone
- L'épée : couche de base de Chainmail, lavis de Catachan Green, lavis de Scorched Brown, lavis d'Enchanted Blue (ces 3 lavis ne se voient absolument pas au final...), lavis d'Abaddon Black, éclaircissement au Chainmail.

Si on dirait qu'elle a du maquillage au niveau des yeux, ce n'est pas le cas! Juste une bavure de noir qui persiste malgré mes retouches...

Les photos ne sont pas très flatteuses (problème récurrent chez moi), mais voici ma participation au concours.





A écouter pour la mise en situation :

Oyez messires !
Nous sommes le 31 mars, et je suis donc encore dans les temps (ce qui est inespéré, vu les derniers jours...)

Mais je vous présente damoiselle Roxane de Boisvert, fille cadette du baron Tancrède Soufflardent, servante de la Dame du Lac, damoiselle du Graal et protectrice de la verte terre de Bretonnie.



(désolé pour la photo floue, la batterie de mon APN est morte)

Et voilà ma modeste contribution à notre glorieux concours du Slip !





J'ai l'impression que j'ai bien fait de choisir la demoiselle à cheval, avec celles de Tancrède et Rabiork, ça aurait été un peu redondant (ou contondant ?)

Et pardon, une fois de plus, pour la piètre qualité des photos, je n'ai absolument pas de lumière dans mon petit appart de banlieue...

Et pour fermer la marche (enfin, sauf si Magnan arrive à finir sa fig à temps), voici Aigline de Roqueperthuse, une digne jeune fille qui n'a point froid aux zœils.



Et tant qu'à faire, un petit texte pour l'accompagner.



Aigline naquit au petit château de Roqueperthuse, perché au sommet d’un étroit éperon rocheux du sud de la baronnie de La Tour, sur les contreforts escarpés de la chaîne de montagnes des Voûtes. Dès son enfance, elle se passionna pour l’histoire des guerres qui avaient agité la Gasconnie dans les siècles précédents, et à l’âge où les autres filles de la noblesse rêvaient en lisant de mièvres romans d’amour, Aigline restait dans la plus haute et la plus délabrée des tours du castel à lire et relire sans cesse les quelques chroniques poussiéreuses de batailles oubliées que contenait la maigre bibliothèque de son père.

Ce dernier, surpris par les intérêts singuliers de sa fille pour la chose militaire mais impressionné par son ardeur et sa vivacité d’esprit finit par accepter de la confier à un chevalier de ses vassaux, quelque peu sur le retour, qui voulut bien devenir son maître d’armes. Mais la damoiselle de Roqueperthuse était plus déterminée encore que ses parents ne l’avaient cru, et lorsqu’une prêtresse de Myrmidia, venue de la Tilée voisine, fut reçue au château, Aigline fut si séduite par ce qu’elle apprit du culte de la Vierge Guerrière qu’elle pressa son père de la laisser prendre l’habit de novice au monastère de leur hôte. C’était trop en demander au seigneur de Roqueperthuse, qui refusa tout net, suspendit les leçons d’escrime et conseilla à sa fille de se consacrer dorénavant à la broderie. Aigline dut abandonner ses espoirs de suivre la prêtresse, qui poursuivit son voyage. Cependant la vocation de la jeune fille fut plus forte que l’interdit paternel. Bravant leur seigneur, le vieux maître d’armes et le propre frère cadet d’Aigline se laissèrent convaincre de tenter avec elle le périlleux passage des Voûtes et de l’escorter jusqu’en Tilée.

Aigline fut accueillie parmi les prêtresses de l’ordre et étudia avec ferveur les préceptes du culte jusqu’à son ordination. Elle fit ses armes contre les peaux-vertes, les bandes de hors-la-loi et même, dit-on, les hommes-rats dont on prétend qu’ils tiennent une cité entière au plus profond des Marais Putrides du nord de la Tilée.

De retour en Gasconnie, elle obtint tant bien que mal le pardon de sa famille, trop heureuse de la retrouver vivante pour lui garder durable rancune, et devint alors l’une des figures les plus hautes en couleurs de la cour du baron de La Tour, parlant tactique, manœuvres et sièges avec les vétérans les plus avisés, et ne dédaignant pas lors de certains tournois de descendre dans les lices se mesurer aux chevaliers, au grand scandale des étrangers de passage.


Vous pouvez en lire davantage sur sa genèse dans mon sujet de peinture. Et j'en profite pour souhaiter encore une fois un bon anniversaire au baron de Havras, puisque ce concours était en son honneur. 

Edit : Bon, et juste pour la frime, je rappelle que c'était une sculpture intégrale à une paire d'exceptions près :