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 Des coutumes en usage dans la marche de Longueville

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Maxence de Longueville
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Maxence de Longueville


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MessageSujet: Des coutumes en usage dans la marche de Longueville   Des coutumes en usage dans la marche de Longueville EmptyVen 11 Fév 2011 - 21:30

(Il va sans dire que les dates qui seront évoquées dans cet exposé sont celles du calendrier bretonnien)


I- Présentation de Longueville, de ses territoires et de son seigneur :


Blason : Lion d’or armée d’argent sur fond azur
(À noter que l’azur utilisé est un azur transmuté plus clair que normal)
Devise : Persévérance est voie de victoire


À l’est du duché de Couronne se trouvent les Marches de Couronne, espace vaste aux milles dangers car fortement exposé aux moult menaces qui planent sur la Bretonnie. Les résidents des lieux se sentent investis d’une mission sacrée : être le rempart devant les divers intrus hostiles qui tentent de pénétrer dans le royaume, et ce n’est pas chose aisée ; en effet, de par sa position septentrionale, sa proximité avec les collines des Sœurs Pâles, sa mitoyenneté avec les terres de l’empire (avec qui les tensions se sont étrangement accrus depuis quelques temps) et sa concomitance avec les Montagnes Grises, les marquis et comtes de ces terres, dont l’honneur susceptible et la fierté souvent prédomine sur leur raison, ne manquent d’éventuels ennemis. Bref, entre les incursions fréquentes du chaos et des elfes noirs, la présence, souvent combattue mais jamais éradiquée, des orcs et des hommes bêtes, et les perpétuels griefs, imaginaires ou non, avec les nains et les impériaux, il y a toujours au moins une partie des Marches engagée dans un conflit. Ajoutons à cela des éclaireurs rapportant les mouvements d’étranges créatures aux allures de rongeurs de taille humaine, l’apparition pas aussi occasionnelle que beaucoup ne le souhaiteraient de mort-vivants, et des luttes intestines entre marquis et comtes des lieux, les Marches de Couronne est un vrai pays de Cocagne pour tout noble bretonnien belliqueux souhaitant démontrer sa valeur au combat, pour tous les autres, c’est une contrée aux innombrables dangers où seuls ceux qui se sont aménagés les meilleures défenses, ou les meilleures cachettes, peuvent espérer survivre.


A l’extrémité sud-est de ce tumultueux pays, au pied des massifs des Sœurs pâles, se dresse le dernier bastion de civilisation bretonienne avant les Terres Désolées : la cité frontalière de Longueville.
La ville est relativement récente puisqu’elle aurait été bâtie en 476 par un noble d’une branche cadette de la famille ducale de Couronne -du moins, c’est ce qu’affirme avec conviction les membres de la famille en question, mais aucun érudit n’a pu prouver de manière convaincante l’affiliation. Enguerrand était le nom de ce gentilhomme et il avait fait preuve d’une grande bravoure lors de la croisade arabienne, ce qui lui a valu l’attention de ses pairs ainsi que l’attribution d’un lopin de terre de taille conséquente. La légende dit que c’est Enguerrand qui choisit la localisation de son territoire, mais c’est tout aussi douteux que son lignage, car même le plus téméraire des nobles bretonniens y pensent à deux fois avant de s’établir dans les Marches de Couronne, surtout au niveau où est situé Longueville, qui est somme toute assez éloignée de tout.
Ceci dit l’endroit n’est pas sans avantage : déjà la ville elle-même est placé dans un point très facile à défendre, puisque bordée d’un côté par un flanc de colline particulièrement escarpée et de l’autre par un lac de petite taille mais de profondeur respectable ; ceci explique d’ailleurs son nom, l’espace entre ces deux points géographiques étant relativement étroit, la ville s’étire sur une longueur assez impressionnante pour une largeur assez restreinte. Ensuite, les terres alentours sont fertiles, pour peu que les incessants conflits qui secouent la région laissent le temps aux paysans de s’atteler à leur culture. Ceci est dû notamment à un climat particulièrement pluvieux, la proximité des montagnes servant de barrière naturelle aux vents septentrionaux chargés de nuages –une maxime populaire dit d’ailleurs de la ville que ‘’quand il n’y pleut pas, c’est qu’il y a du brouillard’’ ; de fait, le marquisat de Longueville a de belles forêts et des champs productifs tout autour de la ville et ceux sur plusieurs lieux. Enfin Longueville profite également de la proximité de l’Empire, des colonies naines des Montagnes Grises et de Marienbourg, ce qui en fait une ville commerçante où les bourgeois vivent confortablement -enfin selon les critères bretonniens, car un bourgeois bretonnien prospère passe pour un miséreux auprès de ces équivalents impériaux.
Certains érudits mettent même en avant le fait qu’une ville assez ancienne existait avant Longueville à l’emplacement occupé actuellement par cette dernière, mais il semblerait qu’elle est subie un destin assez tragique, puisqu’il n’en restait que des ruines ancienne à l’époque où Enguerrand s’est installé. Ceci n’a rien de surprenant vu la dangerosité du lieu et le fait que la ville nouvelle n’était pas loin plusieurs fois au cours de son histoire de connaitre le même sort.


Le marquis actuel est Gallerand de Longueville. C’est un homme à deux visages : en homme d’état, il est posé, sage, fin rhéteur et il cherche autant que faire se peut à désamorcer les conflits. Gallerand évite le plus possible les combats qu’il juge vains, et s’attache, à chaque fois que cela lui est possible, à trouver des voies diplomatiques pour résoudre les différents ; il ne semble pas avoir la fierté mal placée de ses pairs et voisins, et acceptent volontiers des accords que d’autres refuseraient, au point que ceux qui ne l’ont pas vu au combat pourrait le prendre pour un lâche, mais cette impression est démentie dès qu’il se décide à faire la guerre.
Malgré son caractère pacifique, Gallerand est un seigneur des Marches et par la même il sait que contre certains adverses toute discussion est inutile, et il sait également que quand la diplomatie se révèle inefficiente, il est temps de laisser place aux armes. En combat, Gallerand est méconnaissable, à la tête de ces troupes il est toujours dans les premiers à combattre ; il semble s’épanouir en défiant les adversaires les plus puissants des armées adverses, au point d’avoir manqué de peu, et par trois fois, de se faire tuer. Cela ne lui a pas servi de leçon, et quand il est sur un champ de bataille, il semble comme possédé, hurlant des ordres à ses troupes tout en abattant la terrible lame de sa famille sur les ennemis de la Bretonnie.
Certains chuchotent qu’il cherche à démontrer par sa témérité qu’il est digne de son titre de marquis, malgré les actes terribles de son père, Bertrand II de Longueville. D’autres racontent à voix basse qu’il endosse la responsabilité des actes de son frère Maxence et cherche l’expiation dans le combat. D’aucuns ne murmurent que de toute façon la famille de Longueville est maudite depuis l’aube des temps, et il est vrai qu’aucun Longueville, y compris Enguerrand I, n’est mort dans son lit. Gallerand a pourtant démontré à maintes reprises qu’il était un grand chevalier, il avait même entrepris la quête du Graal du vivant de son père, revenant triomphalement peu de temps avant la mort de celui-ci, et il jouit d’une immense popularité autant auprès du peuple que des nobles sous ses ordres, popularité qu’il gagne aussi en partie de la comparaison de la gestion du domaine par son père.
Ceux qui connaissent intimement Gallerand disent de lui qu’il dégage un constant sentiment d’insatisfaction de lui-même, et qu’il est souvent pris de mélancolie et de tristesse. Cependant, il prend avec sérieux et volonté sa tâche et il a redonné au marquisat un prestige digne des légendes et ce malgré un héritage bien lourd à porter.



Dans la suite, nous attarderons sur l’histoire du marquisat depuis sa fondation (voir avant) jusqu’à l’avènement de Bertrand II.
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Maxence de Longueville
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MessageSujet: Re: Des coutumes en usage dans la marche de Longueville   Des coutumes en usage dans la marche de Longueville EmptyLun 28 Fév 2011 - 2:27

II- Historique rapide des Marches de Longueville.


‘’_ A Longueville, on ne tue ni les chats, ni les pigeons jaunes, sinon vous serez écorché.
_ Mais que se passe-t-il si un chat tue un pigeon jaune ?
_ C’est simple : on écorche le chat et ensuite on écorche le bourreau qui a écorché le chat.’’

Discours entre Gustaff Vendhol, marchand marienbourgeois venant pour la première fois à Longueville, et un garde de la ville lui expliquant les usages du lieu.



Entre -2500 et -1975 : A la fin de la guerre de la Barbe, les elfes quittent l’ancien monde, abandonnant les quelques installations et postes avancés qu’ils avaient construits dans les futures terres bretoniennes, y compris celle des Marches de Couronne. Les territoires délaissés sont vite occupés par les orques et les hommes-bêtes qui mettent à bas les œuvres des elfes.


Environ -1800 : une des nombreuses tribus des Bretonni s’installent péniblement sur le territoire de Longueville, après en avoir chassé une tribu d’hommes-bêtes. Ils établissent un campement dans la position exacte de l’actuelle Longueville.


Entre -1800 et -1680 : La tribu Bretonni de la proto-Longueville vit au rythme des combats incessants contre les orques, les hommes-bêtes et les autres tribus Bretonni.


Environ -1680 : La tribu est incorporé à l’une des grandes tribus Bretonni vivant au nord : en échange de l’abandon de son autonomie, on promet aux proto-Longuevillois protection contre les diverses créatures hostiles peuplant la région. Quelque mois, après cet accord, une tribu d’orque attaque, pille et détruit totalement le campement.


Entre -1500 et -1450 : Un détachement est envoyé sur le territoire, ils y bâtissent un fort devant servir de poste frontière à l’emplacement où se trouvait le campement. Des marchands et des paysans s’établissent autour de la présence rassurante du fortin et fondent de manière très empirique la ville de Longueville. Les raids des orques, des hommes-bêtes, des morts-vivants et des chaotiques viennent alors fréquemment troubler la tranquillité de la ville.


-989 : Une importante armée d’orques venant de l’est et fuyant l’armée de Sigmar vient s’écraser sur les défenses de Longueville. Les orques sont finalement repoussés, mais la moitié de la ville a été détruite à cette occasion.


De -401 à -4 : Augmentation régulière du nombre d’attaques subies par la ville, celle-ci arrive à y survivre tant bien que mal.


-3 à -1 : Une armée de nordiques met le siège à la ville, celle-ci tient pendant 28 mois. Alors que les survivants, en proie à la famine et à la maladie, était sur le point de se rendre, l’annonce de l’arrivée de l’armée de Gilles de Bastogne fait fuir les chaotiques. Gilles reçoit un accueil triomphal dans la ville.


1 : Fondation de la Bretonnie, le territoire de Longueville est incorporé au duché de Couronne. La région connait enfin la paix, pour un temps.


42 : Une harde d’hommes-bêtes attaquent Longueville et ravagent la cité. Seul le fortin central ne tombe pas aux mains des viles créatures. Par la suite de nombreux raids menés par divers ennemis s’en prendront régulièrement à Longueville et à sa région.


114 : Après une avalanche malencontreuse, les murailles de la ville sont en partie détruites ainsi qu’une portion du fortin. Malheureusement, le sort décida que c’est à ce moment qu’attaquerait une puissante armée de barbares nordiques : Longueville est rasée et les quelques malheureux survivants fuient la région pour ne plus y revenir. Au bout de quelques temps, tout le monde oublia l’existence de cette ville, à part certains érudits et quelques nobles locaux.


470 : Un vieil érudit fait remarquer au roi qu’une portion des marches de Couronne sont sans protection depuis plus de trois siècles et qu’il faudrait envoyer un seigneur pour combler le trou béant dans la frontière. On commence à se pencher sur ce problème, mais l’invasion de l’Estalie par le sultan Jaffar déporte l’attention du roi de ce souci.


471 : Début de la croisade arabienne : lors d’une bataille en Estalie, un chevalier errant du nom d’Enguerrand mène une charge de ses compères sur un flanc d’une puissante armée du sultan, amenant par la suite une brillante victoire des chevaliers de Bretonnie. Enguerrand obtient à la suite de cet exploit le titre de chevalier du royaume, ainsi que le commandement d’une petite troupe.


471 à 473 : Croisade arabienne : Enguerrand y multiplie les coups d’éclat et attire l’attention des seigneurs qui participent à cette guerre. Enguerrand dit à qui veut bien l’entendre qu’il est le dernier héritier d’une branche cadette de la famille ducale de Couronne, mais aucun des membres de la dite famille ne dit avoir connaissance de cette branche perdue. Il semblerait que c’est à cette époque qu’il fut maudit par une strigani. Elle l’aurait charmé par magie avant qu’il ne s’échappe de son emprise selon les dires de certains (notamment les descendants d’Enguerrand) ; pour d’autres, il l’aurait fréquentée à la suite d’un soir de grande beuverie avant de la quitter après avoir dessaoulé. Quoiqu’il en soit, elle lui aurait lancée une malédiction pour avoir brisé son cœur de gitane qui serait que chacun des membres de sa lignée serait destiné à une fin violente. On ne sait pas si cette fable a un fonds de vérité, mais le fait est qu’aucun des marquis de Longueville n’est mort dans son lit (si ce n’est assassiné), mais c’est le lot de nombreuses familles des Marches de Couronne.


473 : Enguerrand est nommé marquis de Longueville, et a pour charge de reconstruire la ville et d’en assurer sa défense. Deux versions s’opposent quant à l’attribution de son territoire : dans la première, Enguerrand aurait choisi lui-même son territoire, promettant de protéger sur sa vie les terres bretoniennes, c’est cette version que défend bec et ongle les membres de la famille de Longueville ; la seconde, bien plus vraisemblable, laisse penser que le roi, une fois débarrassé du problème des arabiens, est revenu à la gestion des soucis quotidiens, et qu’il était bien tracassé par l’histoire de l’attribution d’un territoire laissé à l’abandon depuis près de trois cent soixante ans et dont l’unique ville n’était plus qu’un vieux ramassis de ruines. L’arrivée d’un jeune noble ambitieux et quelque peu fougueux était une opportunité pour régler cette affaire que le roi sut saisir.


474 : Une harde d’hommes bêtes attaque La ville en cours de refondation. Ils sont repoussés, mais les travaux de reconstruction ont tous été mis à bas.


475 : Une horde de peaux vertes s’en prend à la ville, réduisant encore à néant les efforts de reconstruction, même s’ils sont repoussés.


476 : Une armée de morts vivants, menée par un des vampires rescapés des armées du duc rouge, saccage la ville. Enguerrand arrive à tuer le vampire, mais la ville est à nouveau rasée. Les troupes envoyées pour soutenir le marquis se lassent et parlent d’abandonner la ville. Le marquis fait alors un discours passionné qui redonne espoir aux guerriers et habitants. C’est lors de cette fameuse allocution qu’il aurait dit ‘’persévérance est voie de victoire’’ qui est devenu dès lors la devise des Longueville.


478 : Une impressionnante force d’hommes venus du nord s’attaque aux marches de Couronne, cependant, cette fois-ci, les habitants de Longueville ont achevé la construction de ses murailles et la ville repousse les envahisseurs et tient bon. Malheureusement, à la fin du combat, Enguerrand fait une chute fatale du mur d’enceinte de sa ville. Là encore, deux versions s’affrontent : la première, adoptée par la famille du marquis, dit qu’un dernier sort aurait été lancé par le sorcier du chaos en fuite alors qu’Enguerrand haranguait une dernière fois ses troupes ; la seconde dit qu’il a simplement perdu l’équilibre alors qu’il sautait de joie à la vue de la victoire. Son jeune fils Aldebert devient le nouveau marquis.


479 : Aldebert marquis de Longueville ordonne l’érection de grandes tours aux divers points stratégiques de la marche. Chacun de ses donjons a un élevage de pigeons voyageurs permettant de prévenir Longueville de toute pénétration ennemie dans ses terres. Pour éviter l’interception malencontreuse de messages, Aldebert fait passer une loi stipulant que tuer un pigeon est un crime puni par écorchement.


509 : Philippe marquis de Longueville, petit-fils d’Enguerrand, commande auprès des plus talentueux trouvères de Bretonnie la biographie de son grand-père. ‘’La geste du valeureux et puissant seigneur Enguerrand, dernier des enfants de Couronne et premier des marquis de Longueville’’ devient dès lors l’ouvrage de référence pour narrer l’histoire d’Enguerrand. Moult érudits et historiens notent nombre contradictions et faits modifiés, mais aucun n’ose émettre de réserves devant le marquis.


526 : Le nombre de pigeons dans la marche est tellement élevé qu’il n’est plus possible de semer une graine sans qu’elle ne soit dévorée dans l’instant. Rambert marquis de Longueville intervient, il fait teindre les pigeons des tours de guet en jaune pour les différencier, et modifie la loi en conséquence : tuer un pigeon jaune est un crime puni par écorchement, pour les autres pigeons on subit une simple bastonnade. Le nombre de pigeons décroit aussi vite que le nombre de bastonnade croit, et Rambert gagne une grande popularité auprès de son peuple.


534 : fondation de la guilde des ébénistes de Longueville, promise à un grand avenir.


615 : Alors que la jacquerie se répand à travers tout le pays, les paysans de Longueville sont trop occupés à survivre aux pillages des hommes bêtes et des orcs pour songer à se révolter.


658 : Aymeric de Longueville meurt lors d’une bataille l’opposant à des impériaux, le motif était une escarmouche frontalière qui avait mal tourné. Le fils d’Aymeric, Alembert, devient officiellement le nouveau marquis, mais étant âgé d’à peine 8 ans, il ne peut exercer les fonctions de sa position. La régence est assurée par Guillaume comte de Gribas, le meilleur général d’Aymeric.


663 : Guillaume de Gribas remporte une grande victoire sur des pillards elfes noirs. Il assure par la même la sécurité de la traversée d’une importante caravane marchande impériale et accroit substantiellement le commerce de Longueville. Il acquiert une forte popularité auprès des bourgeois et d’une partie de la noblesse.


667 : Alembert déclare son émancipation et par la même sa volonté de reprendre le pouvoir. Le comte de Gribas refuse de quitter la place : une guerre entre les partisans des deux camps secoue le marquisat.


668 : Bataille de l’étang cramoisi, les partisans d’Alembert de Longueville batte l’armée du comte de Gribas. Guillaume de Gribas fuit la Bretonnie et se réfugie en Tilée où il fait une brillante carrière de mercenaire.


669 : une horde de peaux vertes attaquent Longueville dont l’armée ne s’est pas encore remise des affres de la guerre civile : la ville est dévastée et seul le fortin central résiste comme il peut à l’ennemi. La ville sera cependant vite reconstruite après le départ des orques.


670 : Pour s’assurer le soutien des bourgeois survivants, qui étaient plus partisans du comte de Gribas, Alembert leur accorde une réduction d’impôt : il ne paye plus que huit dixièmes de leurs richesses contre neuf auparavant.


683 : Guillaume de Gribas revient avec une forte armée de mercenaires pour reprendre le pouvoir à Longueville. Alembert mène ses chevaliers à la victoire, mais le comte déchu survit à la bataille, et arrive à pénétrer dans la forteresse Longueville. Il assassinera Alembert dans son lit avant de fuir pour de bon.


684 : Frémont marquis de Longueville, fils d’Alembert, garantit les droits accordés aux bourgeois du temps de son père pour les récompenser de leur fidélité alors que Guillaume avait tenté de les corrompre. Il met également une forte récompense sur la tête de Gribas, mais nul ne le retrouva jamais.


697 : Organisation du premier concours d’archerie de Longueville ; un certain Borin l’emporte : il gagne la somme d’une pièce de cuivre, ce qui le remplit de joie. Il y a dès lors un concours tous les ans dans le marquisat, à moins que les invasions n’en empêchent le déroulement.


703 : Comme partout ailleurs des zombis, squelettes et autres morts-vivants se lèvent et s’en prennent aux vivants. Il faudra plusieurs mois aux longuevillois pour en venir à bout.


737 : Une très grande force orque attaque la ville, le marquis Bertrand premier du nom les repousse mais perd la vie dans la bataille.


741 : La guilde des ébénistes de Longueville est choisie par le roi pour travailler sur les décorations de son château, confirmant ainsi sa position d’une des guildes les plus réputées du royaume.


754 : Bataille du vent des désastres : l’ost de Longueville tente de repousser une force de nordiques qui s’étaient aventurés dans leur terre. Alors que le principal fer de lance était sur le point de s’enfoncer dans les rangs adverses, la damoiselle qui accompagnait les chevaliers perdit le contrôle de sa magie et explosa violemment, emportant avec elle la moitié des chevaliers présents (ainsi qu’une grosse partie des gueux de l’armée, mais aucune chronique n’en fait mention). La retraite fut sonnée, et les barbares pilèrent à loisir les terres alentours mais ils ne tentèrent rien contre la cité de Longueville elle-même, manquant d’équipement de siège.


775 : Année tranquille, le territoire de Longueville ne subit aucune attaque durant toute cette année, l’événement est tellement exceptionnel qu’il est marqué dans toutes les chroniques de la ville.


802 : un marchand impérial a truqué ses balances de change, cependant un bourgeois longuevillois s’en rend compte : le marchand est battu à mort par la foule, la garde arrivant trop tard pour le soustraire à la vindicte populaire. Cependant le débonnaire Denis marquis de Longueville, ne pouvant rester impassible devant ce crime, rend justice et fait pendre la femme du marchand pour complicité.


833 : Jean-Paul Loquelin, célèbre trouvère dramaturge, produit une pièce unique à Longueville. Cependant, le marquis Denis perturbe la représentation avec ses ronflements.


835 : La fièvre rouge emporte Denis marquis de Longueville, affublé du surnom l’ignare depuis l’événement cité précédemment. Son fils Philippe troisième du nom devient le nouveau marquis. La maladie emporte également la moitié des habitants du marquisat, et est particulièrement virulente en ville. Les skavens attaquent, mais malgré le faible nombre des survivants, la ville tient bon. Les skavens envoient un assassin contre Philippe, mais le chat du château, Patibon, attaque le rongeur géant et réveille le château entier par cette action. L’assassin est tué et le chat est déclaré animal béni de la Dame. Il est dès lors interdit de tuer un chat sous peine d’écorchement et à la mort de Patibon, ce dernier est déclaré saint.


844 : La guilde des ébénistes de Longueville produit une superbe sculpture de bois représentant un aigle prenant son envol. Il est acheté par un noble impérial de passage qui la prend contre la somme exceptionnelle de 500 pièces d’or. Après la perception des impôts et diverses taxes du marquisat, le profit se révéla être de 5 pièces d’argent, l’une des plus grosses sommes que n’ait jamais gagnée une guilde bretonienne.


867 : l’année de la pluie éternelle : il a tellement plu cette année-là que les chevaux s’embourbent sans cesse. Une expédition de pirates elfes noirs en profitent pour infliger une sévère défaite aux forces de Longueville à Crycé. Les elfes, menés par le désormais honni dynaste noir, pillent ensuite la région, tandis que les survivants se terrèrent derrière les murs de Longueville.


868 : Pour augmenter le chiffre d’archers dans son armée, Philémon second du nom marquis de Longueville octroie à tout paysan désirant s’engager un droit de chasse très réglementé et pendant une très courte saison. Le nombre d’archers dans l’armée de Longueville double à la suite de cette mesure. Grâce à ses nouvelles recrues et aux chevaliers survivants, Philémon arrive à déloger le dynaste noir et ses troupes de Bretonnie. Le dynaste parvient quand même à s’enfuir et à emporter avec lui un grand butin.


879 : le baron de Cinbarbe tue lors d’une de ses parties de chasse un pigeon teint en jaune. Il est rattrapé par des chevaliers de la marche : Michel marquis de Longueville le condamne à être écorché comme il se doit. Le suzerain de Cinbarbe, Armand marquis de belletière, lance alors son ost en représailles contre Longueville. Le marquis Michel le tue lors d’un duel et s’appropriera ses terres en donnant en épousailles Adèle, la fille unique d’Armand, à son fils Jean.


900 : Adèle assassine son marquis de mari et offre ainsi le titre à leur fils Bastien.


932 : Guerre de la vengeance féline : des hommes bêtes ont attaqué un hameau. Un survivant raconte que les monstres ont mangé les habitants (ce qui est habituel et ne choqua personne) ainsi qu’un chat. Une foule de paysan joint spontanément l’armée du marquis pour punir ce sacrilège. La tribu d’hommes bêtes est traquée jusqu’au dernier, et ceux qui sont capturés sont écorchés comme l’exige la coutume.
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