Le Royaume de Bretonnie
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 Machinations du rat à Longueville

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Maxence de Longueville
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Maxence de Longueville
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Maxence de Longueville


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MessageSujet: Machinations du rat à Longueville   Machinations du rat à Longueville EmptyLun 30 Jan 2012 - 17:10

Aldebert de Chastel répondit à la convocation de son très estimé cousin par alliance : quand Louis de Hauteterres, conseiller du marquis de Longueville, demandait à te voir, il était de notoriété publique qu’il était une fort mauvaise idée de le faire attendre. Aldebert entra ainsi dans l’officine après avoir prudemment frappé, Louis y était présent en train de consulter quelques obscurs documents, à sa droite se tenait un maraud couvert de boue. Aldebert ne comprenait pas l’obsession de son cousin de s’entourer de gueux, on disait même que les rares fois où il combattait, il choisissait de le faire sans cheval au sein des levées bourgeoises et paysannes.

‘’Me voici, cousin,’’ s’enquit sieur de Chastel, ‘’tel que tu l’as mandé ! J’espère que ce n’est point que pour m’offrir la vue de ce crotteux,’’ fit-il en désignant d’un geste de la tête le manant.
‘’Dans cette pièce, vous m’appellerez baron de Hauteterres. Et ce crotteux, comme vous vous plaisez à l’appeler, vient de m’apporter des nouvelles bien inquiétantes mais qui confirment quelques miens de mes soupçons,’’ répondit calmement le conseiller. ‘’Mais il va nous exposer ça de lui-même.’’ Il se retourna vers le vilain : ‘’Parles maintenant et sans détour, redis-nous de ce que tu m’as entretenu tantôt et sans en omettre une parole.’’
Le paysan s’exécuta dans un fort accent de terroir qui écorcha les oreilles d’Aldebert: ‘’Messires, j’viens d’un coin du ch’nord de la ville où on était quéques compères à se farcir la boss’ pour faire du grain pour nourrir marmots et nobliaux…’’
‘’Si tes informations concernent les us des fermiers du marquisat, baron de Hauteterres,’’ s’enquit Aldebert, en appuyant l’emphase sur le titre de son cousin, ‘’je ne suis point sûr du bien fondé de ma présence en ce lieu.’’
‘’Je vous prierai de le laisser finir son récit.’’ Louis regarda à nouveau le bouseux, ‘’Cependant, il n’a point tort : viens-en aux faits !’’
‘’De suite, mè seigneur. Alors qu’ j’étais vaqué à quéques afféres au loin, quand j’suis revenu à mon chez moi, j’ai vu mon village ravagé et détruit.’’

Aldebert passa de l’indifférence la plus totale à un intérêt soudain, non pas qu’il s’émeuve du sort de quelques roturiers, mais le devoir d’un chevalier est de combattre toute menace potentielle, et attaquer un village bretonnien était dès lors perçu comme un défi pour tout noble de Bretonnie : ‘’Qui est l’auteur de cette infamie ?’’ S’enquit-il.
Le gueux répondit immédiatement : ‘’Est bien là leu souci ! Car quand j’suis arrivé, j’ai vu comm’ du mouv’ment, j’ai pris peur et je m’suis caché. Et j’ai vu des types –enfin je crois bien que c’était des types, mais suis par sûr- avec de grandes capuch’ poser des bouclièreu avec l’aigle impérialeu sur le dessus. Et là où j’ai comm’ un doute, c’est que j’suis sûr qu’y en avait un qui avait comme un sorte de long museau, du genre comm’ un rat, si vous voyez ce que j’veux dire…’’
Aldebert, dont le récit confus l’avait titillé, était sur le point de demander plus de détails au paysan quand Louis se leva de manière calme mais impérieuse pour prendre la parole : ‘’Ce sera tout, bonhomme, vous pouvez disposer maintenant, nous allons tout mettre en œuvre pour vous venger.’’
Le gueux fit une révérence maladroite en se retirant de la salle.

Aldebert qui avait vu le roturier partir s’adressa vivement à son cousin : ‘’Louis, je veux en savoir plus. Pourquoi les impériaux nous ont attaqué ?’’
‘’Je vous ai déjà dit qu’ici, vous devez m’appeler baron de Hauteterres,’’ répliqua sèchement le conseiller. ‘’Le fait que la fille de mon oncle éprouve à votre égard une affection qui m’est bien incompréhensible ne vous donne aucun privilège en ce lieu où vous n’êtes qu’un vassal obéissant comme un autre. En outre, si vous parlez pour donner des conclusions hâtives et erronées, je vous prierai de vous abstenir.’’
Aldebert ravala sa fierté et revint à un ton plus calme : ’’Erronées ? Veux-tu donc dire que ce n’est point une attaque impériale, ce ne serait pourtant point la première.’’
‘’Justement, ne trouves-tu point étrange que les impériaux nous attaquent sans motifs valables ? De même, j’ai eu quelques retours des baronnies frontalières de Montfort, Gisoreux et Parravon : toutes subissent des attaques épisodiques de prétendues forces impériales, mais nul ne trouve jamais trace de survivants qui puissent raconter la réalité de ces combats. Ce sont des objets, tel des boucliers et arquebuses, et cadavres parsemés ci et là sur les champs de bataille qui accusent nos voisins, mais bien des êtres malfaisants auraient pu les y convoyer.’’
‘’Tu parles de ces êtres au museau de rongeurs ? Billevesées de gueux superstitieux et apeurés : rien qui ne puisse être entendu sérieusement.’’
‘’En temps normal, je me serai rangé de ton avis, mais il n’est point seul à émettre ce genre de témoignage : à Parravon, dans la baronnie de Grisvaux, des guetteurs d’un village détruit parlent de créatures encapuchonnés aux traits bestiaux. A Montfort, un chevalier retrouvé au seuil de la mort évoqua dans son dernier soupir des rats qui marchaient. A Parravon, des créatures encapuchonnées s’apprêtaient à dérober un pégase avant d’être pris en chasse par des gardes, ces derniers ont alors parlé de couinement de rongeurs pour décrire le bruit que firent les bandits en fuite. Plus étrange encore, en consultant les archives du marquisat, je tombe, notamment à l’époque de la fièvre rouge, sur de nombreuses mentions d’une race intelligente de souris de taille humaine particulièrement malveillante. Et enfin, tu connais comme tout le monde l’histoire de saint Patibon.’’
‘’Oui, ce chat canonisé qui aurait sauvé le marquis Philippe d’un rat géant et démoniaque il y a quelques 700 ans de cela. J’ai toujours pensé qu’il y avait eu quelque exagération derrière cette histoire. J’avoue que j’ai bien du mal à prendre tout ça au sérieux. A ton avis, serait-ce une nouvelle espèce d’hommes-bêtes ?’’
‘’Peut-être, mais je n’ai rien de concluant, juste quelques faits et témoignages qui se recoupent. De plus, si les impériaux nous ont réellement attaqués, comment cela se fait-il que nul n’a jamais vu passer une de ces troupes de pillards, surtout dans notre marquisat, où ils doivent passer par les terres désolées, or je doute que les marienbourgeois voient d’un bon œil un quelconque déplacement de troupes de leurs anciens suzerains de par chez eux. Comme tu le sais déjà, le marquis est parti en expédition avec des impériaux pour chasser des ogres. J’ai profité de la présence des soldats étrangers pour m’entretenir avec leurs officiers, mais nul n’est au courant de quelconques manœuvres de leurs armées dans nos contrées, pire encore, ils m’ont reproché que les nôtres les attaquaient sporadiquement.’’
‘’Ils eussent pu te mentir.’’
‘’Certes, mais je ne le crois pas, trop de choses convergent vers une sombre machination visant à lever nos deux nations l’une contre l’autre.’’
Aldebert réfléchit : l’hypothèse de son cousin pouvait sembler farfelue, mais ses arguments étaient loin d’être ridicules, et il savait que c’étaient un homme de lettres et de savoir qui n’irait pas se fourvoyer dans une théorie absurde sans en avoir étayé les diverses facettes. Aldebert finit par demander : ‘’Et qu’attends-tu de moi, baron de Hauteterres ?’’
‘’Prenez avec vous quelques chevaliers et allez quérir quelque indice sur le lieu du pillage, et revenez au plus vite si vous trouvez quelque élément permettant de comprendre la finalité de cette histoire.’’
‘’Fort bien, je pars dans l’heure.’’

Louis eût comme un mauvais pressentiment quand le sieur de Chastel quitta la pièce, cette affaire l’inquiétait dans une large mesure et il eût préféré attendre que le marquis soit de retour pour l’entretenir de ce sujet, mais il lui fallait agir vite pour confirmer ses soupçons et pouvoir réagir au mieux à cette menace encore floue. Il avait fait appel à son impertinent cousin par alliance, car même s’il était à l’origine un vassal de son éternel rival Hautegueules, il savait que c’était un puissant guerrier respecté dans toute la marche qui n’aurait nul mal à trouver en un temps record une troupe de chevaliers. Mais en son for intérieur, il craignait que ce soit insuffisant.

Aldebert se montra à la hauteur des espérances du conseiller, il avait réuni une douzaine de chevaliers dont trois servaient dans la troupe des fils de l’orage, les chevaliers pégases du marquisat. En route, il croisa quelques chevaliers errants qui décidèrent de suivre ce beau monde en quête d’un combat qui leur apporterait à coup sûr gloire et honneur. Une damoiselle avait accompagné les jeunes chevaliers, c’est elle qui les avait menés jusqu’à la troupe prophétisant qu’elle allait leur porter aide. Elle resta, comme à l’habitude des servantes de la Dame, très énigmatique dans ses propos mais laissa entendre qu’une bataille allait avoir lieu. Comment le savait-elle, nul ne lui demanda, certainement qu’elle en eût la vision. Pour parfaire la troupe, Aldebert réquisitionna à la guilde des ébénistes charpentier quelques apprentis pour manipuler un lourd trébuchet que tiraient péniblement des chevaux de trait.
Arrivés à l’endroit du massacre, les chevaliers commencèrent leur inspection. Rien de probant ne fut trouvé : quelques pièces métalliques frappés de symboles impériaux, un pistolet, une épée sur le manche de laquelle il y avait deux lettre capitales dorées : K et F pour Karl Franz. Bref rien qui n’indiquait autre chose que la malveillance des sigmarites. Aldebert commença à douter fortement des conclusions du baron quand un pégase l’interpela : ‘’Sieur, sieur ! J’ai trouvé quelque chose !’’
‘’Quoi donc ? Parles !’’
‘’En survolant les alentours, j’ai vu une troupe de nains sortis d’une grotte dissimulée sous des fourrés non loin, une grotte que je n’eusse point remarqué s’ils en n’étaient sortis.’’
‘’Montres-nous le chemin, nous te suivons,’’ fit Aldebert intrigué.

Le maître des runes Frakgulf voyait finalement la lumière du jour. Après plusieurs semaines de marche sous terre à la poursuite de son ennemi, il avait parcouru tout ce qu’il y avait de tunnels entre ici et sa forteresse natale de Karak Nork. Il ne comprenait pas bien la volonté de ce skaven qui attaquait les hameaux isolés des hommes, et quelque part ils s’en désintéressaient : Frakgulf se focalisait sur son devoir, les skavens lui avaient dérobé un dangereux artefact ancien qu’il avait trouvé et juré de détruire, et le seul moyen d'empêcher un nain de respecter son serment, c’est de le tuer. Il avait amené avec lui une troupe que son père, chef d’un important clan, lui avait confiée. Il émergea à la suite d’une piste que ses rangers lui avaient indiquée, à la sortie d’une grotte habilement camouflée de l’extérieur. Alors que les nains finissaient d’émerger, des bruits de galop se firent entendre.

Comme le lui avait indiqué l’éclaireur, une troupe d’une bonne cinquantaine de nains se rassemblaient devant les yeux d’Aldebert. Le chevalier se dirigea vers un nain à la barbe plus blanche et étoffée que ses compatriotes, le peu que savait Aldebert des nains est que la longueur de leur barbe indique souvent leur importance sociale. Frakgukf vit arriver vers lui cette troupe aux surcots bariolés couvrant des cavaliers lourdement armés et comprit alors qu’il était en terre bretonnienne. Il fit signe à ses hommes de ne montrer aucun geste hostile, les bretonniens avaient la réputation d’être des querelleurs et une intrusion impromptue d’une troupe sur leur domaine était là une bonne raison de chercher querelle ; Frakwir avait plus important à faire que de remettre en place l’égo de quelques humains en manque de gloire.

Aldebert vit que les nains ne semblaient pas vouloir se montrer hostile, mais il fut heureux de savoir que ses chevaliers se tenaient à portée de charge si les choses dégénéraient. Il prit la parole et s’adressa au nain le plus poilu, à savoir Frakgulf :
‘’Holà, noble fils de Grungni, vous êtes là sur les terres du marquis de Longueville, dont je suis l’humble vassal, sieur de Chastel. J’aimerai connaître la raison d’une troupe si puissamment armée en ces lieux.’’
‘’Mon nom est Frakgulf, fils de Melkir du clan Vivepierre de Karak Nork, et saches que mes intentions envers ton peuple sont pacifique.’’
‘’Avec une telle troupe qui t’accompagne pour appuyer tes dires, je me permets de douter de ton pacifisme, surtout que j’ai les restes d’un village à une lieue de là qui fut récemment attaquer.’’
‘’Gamin, si on avait attaqué ton bled, crois-moi qu’on en aurait pas laissé une miette. Mais j’ai des doutes sur celui qui a commis cela, et c’est lui qui m’amène dans le coin : un skaven qui a pris possession d’un objet bien dangereux et dont j‘espère qu’il n’en a pas encore fait usage !’’
‘’Un ska…quoi ?’’
‘’Skaven, des sortes de rats géants à deux pattes toujours à la recherche d’une saloperie à faire.’’
‘’Des rats géants, vous dites ? J’ai alors quelques propos à vous soumettre.’’
Aldebert parla alors au nain des attaques dernières sur les frontières ainsi que de l’hypothèse du baron de Hauteterres. Frakgulf écouta attentivement et dit à la fin :
‘’Votre baron de Haute-quelque chose, il a du flair pour un humain, et il a bien compris ce qu’il se tramait de par chez vous.’’
‘’Et ces skavens, vous savez où ils sont ?’’
‘’Pas encore, mais ça ne saurait tarder : j‘ai là une bande de gars bien compétents dans la traque du raton et ils m’ont affirmé que l’on se rapprochait du bestiau, mais vous imaginez qu’il est pas seul à avoir fait ça et qu’y en a tripotée de ces saletés. Moi je dis que tant qu’à faire, puisque vous êtes là avec vos canassons, que nous on est là avec nos canons, et que l’autre ordure il est pas loin, autant en profiter pour aller corriger du rongeur.’’
Les ordres de Hauteterres de l’avertir dès que de nouveaux éléments apparaitraient furent bien vite oubliés devant l’idée d’annoncer, en plus de la solution du mystère, une éclatante victoire. Aldebert s’empressa d’accepter la proposition du nain.

Romanitus, chef skaven du clan Festus, regardait encore une fois le bâton gravé qu’il avait dérobé, il renfermait le pouvoir de déchirer le voile des réalités pour amener à lui des serviteurs démoniaques qui lui serait dévoué un temps. Il était encore tout fier de sa ruse qui lui avait permis de récupérer cet objet des mains des nains. Dès qu'il aura fini ce travail commandité par le conseil et consistant à attaquer les villages isolés humains pour attiser les tensions, il comptait bien utiliser l’artefact pour renverser Treshus, le seigneur du clan Festus et ainsi prendre sa place qu’il convoite depuis si longtemps. Nul doute qu’avec une armée de démons à ses ordres, même pour un court moment, il s’emparerait facilement de la tête de son clan.
‘’Chef-chef !’’ La voix suraigüe d’un de ses sbires le tira de sa rêverie, ‘’il y a danger-danger !’’
‘’Quoi-quoi ? Danger ? Dis-moi, vite-vite ! Que se passe-t-il ?’’
‘’ Les choses-naines nous ont retrouvés, pas bon, pas bon !’’
‘’Et alors, les choses-naines sont lentes-lentes ! Fuir-fuir et ils ne nous attraperont pas !’’
‘’Mais chef-chef, y a choses-hommes avec eux, et ils ont plein de choses-cheval avec eux-eux ! Même certains qui volent-volent ! Et ils sont beaucoup-beaucoup !’’
‘’Quoi ?’’ A cette catastrophique nouvelle, le chef avança jusqu’à un promontoire et contempla avec horreur les armées unies des nains et des hommes avancer droit sa position.
‘’Chef-chef, que faire-faire ?’’
‘’ Nous-nous retourner au village ! Maison gêneront les choses-cheval ! Vite-vite !’’
‘’Mais eux beaucoup-beaucoup ! Trop nombreux !’’
‘’Pas de souci-souci ! J’ai une surprise pour eux-eux !’’ Romanitus regarda le bâton rouge avec les runes démoniaques, et comme pour répondre aux intentions malveillantes du rongeur, l’objet se mit à luire. L’idée d’utiliser son atout maintenant l’empêcherait de pouvoir réclamer le sommet de son clan pour le moment, mais s’il ne le faisait pas, il risquait d’être tué, ce qui aurait la désobligeante conséquence de mettre une fin définitive à tous ses ambitieux projets.

Les armées :

Les gentils, cools, beaux qui aiment la bière et le bon vin !

Machinations du rat à Longueville P1090814
Escouade de Longueville
Mené par Aldebert, chevalier de Chastel (seigneur au profil de pourfendeur)
Assisté de sieur de Manechet, porteur de la grande bannière (bouclier enchanté et vertu du devoir) et de Dame Eglantine (niveau 1 de la bête)
9 chevaliers du royaume avec état major complet et bannière de guerre
6 chevaliers errants avec musicien et champion
3 chevaliers pégases
1 trébuchet

Machinations du rat à Longueville P1090811
Armée de vengeance de Frakgulf
Frakgulf (maître des runes bardé d’anti-magie)
25 rangers nains arme lourde
20 arbalétriers
1 canon runé (forge et feu je crois bien)
1 catapulte runée (pénétration et précision)  c’est le socle vide
1 canon orgue

Et les méchants qui puent grave du bec et mangent le vomi des chiens


Machinations du rat à Longueville P1090812
Clan Festus
Le chef Romanitus (bouclier, hallebarde)
Technomage (niveau 1 avec condensateur)
24 vermines de choc accompagné d’un mortier à globe
30 moines de la peste (le pavé tout blanc)
19 rats géants avec 1 chef de meute
3 rats-ogres avec 2 chefs de meute
1 canon à malefoudre
1 roue infernale

Machinations du rat à Longueville P1090813
Démons de khorne
1 hérault exalté de Khorne
3x20 à 25 sanguinaires
5 gargouilles


D'ici peu la bataille...
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MessageSujet: Re: Machinations du rat à Longueville   Machinations du rat à Longueville EmptyLun 30 Jan 2012 - 17:29

J'adore tes personnages, Longueville, Hautegueule, Hauteterres, Chastel, tout en couleur avec leur personnalité I love you I love you

En-co-re en-co-re cheers

Vivement le résultat de la bataille et son récit. bounce
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Toison d'or
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MessageSujet: Re: Machinations du rat à Longueville   Machinations du rat à Longueville EmptyLun 30 Jan 2012 - 18:01

Vite-vite, la suite-suite, la baston-baston ! Laughing Wink

_________________
Mes titres : Toison d'or, chevalier à l'épée de bois, roi d'armes du Très-Noble et Respectable Ordre Chevaleresque des Gros Glands Incapables de Terminer leurs Figs à Temps pour les Concours du Foroume ; chevalier du slip sur la tête -première promotion- ; également connu comme "Très-Haut et Très-Saint Prince des Barbouilleurs de Figs" ou comme "Toison de Vinci" ; admis à siéger parmi les illustrissimes et révérendissimes membres du conseil de cet auguste forum, j'ai même bénéficié autrefois des super pouvoirs d'administrateur  ...mais, s'il vous plait, continuez de m’appeler "Toison".
N'hésitez pas à visiter mon site
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une armée médiévale bourguignonne à partir de figurines gw converties et peintes
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MessageSujet: Re: Machinations du rat à Longueville   Machinations du rat à Longueville EmptyLun 30 Jan 2012 - 18:08

Qu'il est couillon-couillon ! Mad


Very Happy
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Sire Calard
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MessageSujet: Re: Machinations du rat à Longueville   Machinations du rat à Longueville EmptyLun 30 Jan 2012 - 19:59

A mort-mort les skavens-skavens ^^ mais avant une petite chopine de Bugman!!
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Matthius
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MessageSujet: Re: Machinations du rat à Longueville   Machinations du rat à Longueville EmptyLun 30 Jan 2012 - 20:10

Vivement le combat. Écrase bien du skavens avec ton trébuchet Twisted Evil
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Maxence de Longueville
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MessageSujet: Re: Machinations du rat à Longueville   Machinations du rat à Longueville EmptyLun 30 Jan 2012 - 23:15

Les rangers nains se rendirent bien vite compte que les skavens étaient revenus au village qu'ils avaient détruits. "Ah, les perfides sont retournés sur le lieu de leur méfait," lâcha Aldebert.
Malheureusement, quand Frakgulf s'approcha du village et que les pégases lui racontèrent qu'ils avaient vu une marée de créatures démoniaques rouges, il eût un soupir de désespoir : "Trop tard, cette tête de mulot a déjà utilisé l'objet. Bien, il ne me reste plus qu'à renvoyer ces salopiaux à leur soit-disant dieu pour respecter mon serment."
"Soyez sûr que l'on vous y portera assistance en cette tâche," s'enquit le chevalier de Chastel.

Se mettant d'accord avec Frakgulf, il décida de porter l'essentiel des forces sur le flanc gauche pour tenter d'envelopper les ennemis en concentrant les armes de tir sur la droite pour créer un barrage de projectiles. Les rangers et les pégases étaient arrivés en avance et avaient pu prendre des positionnement avantageux pour menacer leur flanc gauche.

Machinations du rat à Longueville P1090815
(la majorité de nos troupes sont sur le flanc gauche, avec comme appui les éclaireurs nains et mes pégases, nos ennemis ont plus répartis leur troupe, on escompte bien sur la légendaire efficacité de l'artillerie naine pour tenir tout ça. Le général nain est avec les arbalétriers pour couvrir ce flan.)


Comme à leur accoutumé, les chevaliers posèrent un genou à terre avant d'engager le combat afin de demander la protection de la Dame, les nains regardèrent ce rituel avec défiance, considérant cela comme une perte de temps. Il est vrai que les skavens n'attendirent pas et se mirent immédiatement en branle avec les démons.
Une troupe de démons se jetèrent vers les pégases, mais ces derniers étant fort loin, les fils de l'orage avaient largement le temps de voir venir les créatures et ainsi les contourner. Mais, des créatures difformes et monstrueuses, mélange improbables entre un ogre et un rat, se jetèrent sur les rangers nains. Ces derniers tinrent résolument le front et s’apprêtèrent à contre attaquer.

Machinations du rat à Longueville P1090816

Machinations du rat à Longueville P1090817

Les nains firent preuve d'un grand talent martial et bien que ces monstruosités en firent tomber quelques-uns, ils frappèrent de toutes leurs forces et déchiquetèrent sans pitié l'un des monstres. les autres, devant la marée de haches qui se levaient devant eux, prirent peur et commencèrent à fuir sans demander leur reste.

Machinations du rat à Longueville P1090818

Pendant ce temps, sur le flanc droit, les ennemis avançaient vers les armes de tir, exactement comme prévu, même si la roue skaven, que les nains ne connaissaient que trop bien, inquiétait Frakgulf de par son potentiel de destruction.

Machinations du rat à Longueville P1090819

Débarrassé des rats ogres, les rangers se précipitent sur les vermines de choc, épaulés par les chevaliers pégases qui passèrent largement au dessus des démons qui leur en voulaient.

Machinations du rat à Longueville P1090820

Les rats sont massacrés en grand nombre, et malgré la présence de leur chef, Romanitus, ces derniers cèdent à la panique et fuient, entrainant dans leur mouvement le mortier à globe qui, privé de la bienveillante présence de son unité mère, décide de délaisser la bataille. les nains en profitent pour défoncer le flanc d'une unité de démons, tandis que les pégases se repositionnent pour charger l'étrange canon qui n'a pas encore tirer.

Au centre, les chevaliers errants engagèrent une bande de rats géants, qu'ils dispersèrent sans peine afin de continuer leur folle route sur l'unité de démons derrière.

Machinations du rat à Longueville P1090821

Inquiet de l'avancée de la roue, Farkgulf concentra les tirs sur l'étrange machine qui résista bien dans un premier temps, mais finit par exploser quand le lourd caillou propulsé par le trébuchet lui roula dessus.
Cependant, les autres unités de démons et de skavens continuaient à avancer.

Machinations du rat à Longueville P1090822

Le canon skaven, pressé par les pégases qui se rapprochaient inexorablement, tentèrent un tir sur les chevaliers : il fit mouche, et un étrange rayon de lumière verte vient exploser au milieu des chevaliers, décrivant des arc étranges et mortels au sein de l'unité. Heureusement, la damoiselle avait pris soin de lancer un sort afin de sauvegarder les chevaliers et le rayon ne fit que deux pertes.
(ma sorcière avait lancé incarnation de Wyssan, et mon ennemi skaven n'a obtenu qu'un malheureux 2 pour la force de son arme)
Ce fut le dernier tir qu'effectua la pièce, les pégases arrivant dès lors sur elle et détruisant les malheureux servants.


Machinations du rat à Longueville P1090823

Les skavens sont en déroute un peu partout, et la bataille ne s'en serait tenu qu'à cela, la victoire était acquise, mais les démons eux ne fuient jamais, et le danger démoniaque aller révéler là toute l'horreur qu'il pouvait revêtir.
Au centre, les fiers chevaliers errants ne purent pas grand chose contre les démons menés par le plus grand d'entre eux, ils furent proprement vaincus et massacrés, leur tête arraché de leur corps sans ménagement.

Machinations du rat à Longueville P1090824

à droite, et malgré les tirs répétés des arbalétriers, les démons arrivèrent vaillants au corps à corps où ils décimèrent les arbalétriers faisant fuir les survivants.

Machinations du rat à Longueville P1090825
Machinations du rat à Longueville P1090826

Quant aux gargouilles, elles avaient profité des maisons pour se cacher et fondre ainsi sur les artilleurs nains.
(je demande un effort d'imagination : ce ne sont pas des horreurs rose, bien que ça y ressemble, mais bien des gargouilles)

Machinations du rat à Longueville P1090827

Les démons commençaient à faire des ravages, mais c'était sans compter les rangers qui réussirent à contenir sans souci les démons tandis qu'arrivait en renfort les chevaliers.

Machinations du rat à Longueville P1090828

Il était temps d'en finir, les skavens s'égayaient et s’avéraient finalement être de piteux adversaire, mais il ne fallait pas laisser les démons reprendre la main. Sur la droite, rien n'était perdu et un coup de canon bien ajusté parvint à renvoyer cinq de ces monstres dans les désolations du chaos.
Aldebert, savait qu'il n'avait plus le choix, c'était le moment d'achever son adversaire, les démons étaient tenus par les nains, et il fallait en finir, après cela, il ne restait plus que leur unité central, qui ne pourrait résister à la combinaison des forces restantes.
Aldebert fit retentir le cri fatal : "CHARGEZ !"
Les chevaliers abaissèrent leur lance comme un seul homme et s'enfonça profondément dans les lignes adverses, percutant les corps des démons qui se vaporisait en des volutes rougeâtres dès que les blessures devenaient trop grandes. Les nains s'en donnèrent à cœur joie à l'arrivée de leurs alliés, mais cela allait s'avérer insuffisant.

Machinations du rat à Longueville P1090829

En effet, les démons, alors que très fortement entamés, réussirent par miracle à maintenir leur forme physique, retenant par la même les unités phares des alliés. De surcroit, derrière, les vermines avaient réussi à reprendre leurs esprits et lorgnaient dorénavant le flanc offert des nains. Pis encore, du centre, venait une autre unité de démons qui se dirigeait droit vers les chevaliers.
(Ici, je vais revenir, car c'est là que la partie s'est joué, et il y eût erreur d'interprétation des règles)

A droite plus rien n'allait, même si les nains avaient réussi à se reprendre, les gargouilles et les sanguinaires finissaient de dévaster les artilleurs, et Frakgulf tenta une charge désespéré avec ses derniers nains, mais les démons avaient pris l'ascendant.

Machinations du rat à Longueville P1090910

Dans la mêlée principale, ce fut l’hallali : les skavens prirent les flancs des nains, tandis que les démons s'occupaient des flancs bretonniens.

Machinations du rat à Longueville P1090911
Aldebert et ses hommes se battirent comme des lions, les nains firent preuve d'un courage sans faille, mais devant la marée des monstres, nul ne pouvait espérer vaincre. Ses hommes tombèrent un à un, en premier, le sieur de Manechet qui défendit les couleurs de la Dame jusqu'au bout, puis les autres : le sang des justes commença à s'étaler sur le sol pour se fondre dans une sorte de mare impie dans laquelle semblait patauger gaiement rats et démons comme cochons dans boue. Devant cette vision d'horreur, Aldebert craqua, il n'en pouvait plus, il fuit. Les nains firent de même en voyant le combat perdu, mais les skavens ne leur permirent pas d'aller bien loin : ils furent rattrapés et massacrés jusqu'au dernier.
Aldebert faisait galoper son cheval le plus vite qu'il put, gagné par une peur indiscible. Dans sa précipitation, il n'avait pas vu que son destrier avait été blessé lors des échanges. La bête, qui avait perdu trop de sang, s'effondra entraînant inexorablement dans sa chute son cavalier. Sonné, Aldebert chercha à tâtons le pommeau de sa lame : perdu pour perdu, il mourait l'épée à la main, comme un vrai chevalier, mais les sanguinaires à sa poursuite ne lui laissèrent même pas cet honneur. Ils se jetèrent sur lui, alors qu'il n'avait même pas eu le temps de se relever et plantèrent mille lames dans son corps. Aldebert hurla et dans son agonie, il eût une dernière pensée sa tendre épouse, Oilivia de Chastel, née Hauteterres.

Machinations du rat à Longueville P1090912

Le combat s'achève, les pégases tentèrent bien de fuir, mais les gargouilles, qui avaient fini leur œuvre de mort parmi les artilleurs, les agressèrent dans les airs. Obligés de se rabattre au sol, les sanguinaires se jetèrent sur eux et les dépecèrent. Frakgulf, dans sa dernière charge, connut un glorieux mais sombre destin qui sied si bien à un nain. Nul nain ou homme ne sortit vivant de ce champs de bataille.

Romanitus fut satisfait, même si les derniers démons qu'il avait invoqué s'envolèrent dans des volutes de fumée. Il avait perdu un atout, mais il était encore en vie, et avait remporté une grande victoire ce qui allait certainement agrandir son prestige au sein du clan et ainsi le rapprocher un peu plus de ses objectifs. Il ordonna de laisser les cadavres des choses-hommes et choses-naines, avec un peu de chance, les bretonniens croiraient à une perfidie naine.


Quelque jour plus tard,
Olivia était en pleur dans le bureau de son cousin, tenu par son père qui tentait vainement de la réconforter. Le cadavre de son mari venait juste d'être ramené.
''Ils ont été trouvé à côté de moult cadavres nains,'' dit le jeune chevalier qui l'avait trouvé. ''Il semblerait qu'il n'y ait pas de survivant dans son expédition.''
Olivia explosa : "je réclame vengeance ! je veux que mon mari soit vengé et que l'on tue les nains qui lui ont fait ça !"
Louis, calme malgré le drame qui se déroulait devant ses yeux, tenta de la raisonner : "je doute que les nains soient derrière tout ça, ils n'ont aucune raison de faire de tels actes."
"Tu ne feras donc rien," hurla olivia ? "De toute façon, je sais bien que tu n'as jamais aimé mon mari. D'ici à ce que tu l'aies envoyé dans une mission où il allait mourir..."
"Olivia, veux-tu bien te taire," réprimanda son père. "Le chagrin te fait divaguer."
"Laissez-moi," cria-t-elle. elle s'extirpa des bras de son père et courut au loin.
"Vous," fit Hauteterres en désignant le jeune chevalier.
"Oui, sieur," répondit-il instantanément.
"Suivez ma cousine, et assurez qu'elle ne fasse aucun acte inconsidéré."
"J'y veillerai, sieur," dit-il avant de tourner les talons à la poursuite de la veuve.
"J'avoue que je m'y perds un peu mon neveu,'' fit le doyen de la famille Hauteterres. "Tu dis que ce ne sont point les nains qui sont responsables, mais c'est absurde, qui veux-tu que ce soit d'autres. On ne peut exclure que ce soit cette tête brûlée d'Aldebert, que Morr ait son âme, qui les ait provoqués..."
"Non, Aldebert était certes quelques peu fougueux, mais ce n'était point un imbécile. Il n'aurait entamé un combat qui aurait pu mener à un conflit entre nos deux peuples. Mais quelqu'un veut désespérément nous monter les uns contre les autres."
"Mais qui, mon doulx neveu, qui ?"
"Là est la question."
La porte s'ouvrit brutalement et un page entra en criant :"Sieur, sieur, j'ai une gran..."
"Holà, pourceau !" L'interrompit brutalement Louis. "où te crois-tu ? Tu t'adresses au conseiller officiel du marquis, et j'exige ordre et discipline lorsqu'on s'adresse à moi, et non qu'on défonce ma porte."
"Pardon sieur," fit le page décontenancé, "mais j'ai là grandes nouvelles de première importance."
"Hé bien, parles, quelle est donc cette si grande nouvelle qu'elle mérite qu'on en oublie protocole et étiquette."
"Le marquis est en route, il a vaincu de manière brillante ogres, orques et gobelins et revient en triomphateur."
"Oui, cela est nouvelle de grande joie ! Mon oncle fait ordonner un banquet pour fêter cela, mais je veux qu'on prépare également un enterrement de qualité pour sieur de Chastel et la troupe qui l'accompagnait. La joie de la victoire des vivants ne doit nous faire oublier notre devoir en vers les décédés. Quant à toi, jeune fougueux, pour t'apprendre à mieux respecter les codes de ce château, tu me feras une semaine de corvée." Le page déglutit. "Des objections ?"
"Non, aucune, sieur, je ne le referai plus," fit le page devenu aussi blanc qu'un linge.
Maintenant, laissez-moi, j'ai à travailler."
Les deux hommes quittèrent la salle, laissant Louis à une intense réflexion. Avait-il bien fait d'envoyer Aldebert qui aura certainement plongé tête baissée dans un combat incertain à la recherche de gloire futile ? Et qui étaient derrière toutes ces attaques et ces montages qui lui paraissaient de plus en plus grossiers. Quels ennemis avaient intérêt à voir Bretonnie, empire et éventuellement nains s'entredéchiraient. Les hommes-bêtes ? Absurde, ces êtres primitifs n'étaient pas assez évolués pour élaborer un plan si bien ficelé. Alors qui ? Ces hommes-rats ? Mais existaient-ils seulement ? Comment annoncer la nouvelle au marquis, surtout que Gérald de Hautegueules sautera sur l'occasion pour lui reprocher un peu plus la mort d'un de ses meilleurs vassaux.
Qu'importe, Louis de Hauteterres était un homme de devoir, et il ferait le sien jusqu'au bout. Il avait juré devant la dame de protéger toujours sa contrée, et il avait mis son esprit brillant au service de son marquis dans ce but-là. Il trouvera le fin mot de cette histoire, à tout prix .

Retour sur le jeu :
Comme indiqué, une erreur d'interprétation de règles s'est glissé pendant la charge fatidique contre les démons. En effet, les démons avaient perdu le combat de 17 points, ce qui devait les faire exploser normalement, sauf que notre adversaire nous a garanti que le résultat de combat ne pouvait descendre en dessous d'un certain seuil fixé par le commandement de son général, à savoir qu'il avait avait 9 en commandement et que donc par conséquent, le résultat n'était que de -9, dématérialisant ainsi que 9 démons. après vérification APRES la partie, il se révéla qu'en fait, il avait fait une erreur et que donc l'unité entière de démons aurait dû exploser, permettant ainsi un charge irrésistible sur les vermines de choc derrière tandis que les nains pouvaient tranquillement géré le gros pavé de démons le temps que je revienne. On a donc perdu sur une mauvaise interprétation des règles, mais c'est ainsi, parfois ça arrive, je ne suis pas le premier, ni le dernier à qui ça arrivera. Au moins je le sais pour la prochaine.
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MessageSujet: Re: Machinations du rat à Longueville   Machinations du rat à Longueville EmptyMar 31 Jan 2012 - 2:31

C'est un peu triste comme fin, du coup. Crying or Very sad
Qu'importe, foi de Bretonnien, nous aurons notre revanche-revanche (et vous savez comment je le sais ? Parce qu'on est cool, qu'on aime la bière et le bon vin !) ! Laughing

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MessageSujet: Re: Machinations du rat à Longueville   Machinations du rat à Longueville EmptyMar 31 Jan 2012 - 7:22

Mon cher Maxence j'en suis confus perdre à cause d'une interprétation, c'est vraiment moche. J'ai juste une question qui me tiens en halène, peut-on, comme à 40K, empêcher le ralliement des troupes ennemis en restant proche de lui? je pose la question parce que j'ai pas mon GBR (prêté à un ami), je demande çà par rapport au vermines de chocs.
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MessageSujet: Re: Machinations du rat à Longueville   Machinations du rat à Longueville EmptyMar 31 Jan 2012 - 7:39

A priori, dans les règles de battle, la proximité d'un ennemi n'empêche en rien le ralliement d'une troupe en fuite.

C'est triste certes, mais on ne peut pas gagner à tous les coups, et les défaites amènent des conséquences bien amères... Sad
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Matthius
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MessageSujet: Re: Machinations du rat à Longueville   Machinations du rat à Longueville EmptyMar 31 Jan 2012 - 14:07

Dommage, mais contre les démons c'est vraiment difficile quand même, ils sont vraiment balaise.
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Umbre Tombétoile
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MessageSujet: Re: Machinations du rat à Longueville   Machinations du rat à Longueville EmptyMar 31 Jan 2012 - 17:47

Quel beau récit de bataille, je me suis régalé thumright

Vivement l'arrivée des grands seigneurs, pour mettre une rouste bien méritée à ces vils hommes-rats ! Twisted Evil
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Skilgannon
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MessageSujet: Re: Machinations du rat à Longueville   Machinations du rat à Longueville EmptyMer 1 Fév 2012 - 1:08

Dommage pour cette défaite, mais comme tu le dis toi même, une erreur d'interprétation peut arriver à tout le monde.
Ceci, un truc me chiffonne : comment des Horreurs Roses peuvent arriver si vite au ca ?

...
...
...

Mr.Red

En tout cas, très agréable à lire, par conséquent, hâte de voir le prochain !
Merci encore thumright
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Ulrich Gunarsson
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MessageSujet: Re: Machinations du rat à Longueville   Machinations du rat à Longueville EmptySam 4 Fév 2012 - 11:20

Bravo pour ton rapport de bataille, je n'en ai pas laissé une miette Mr. Green

Dommage pour la defaite finale, mais tu aurais du gagner si les regles avaient été correctement interprétés, je ne doute pas que tu pourras assouvir ta vengenace lors d'une prochaine partie rambo

Pour l'honneur et la chevalerie !
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