Le comté du Forez

Bien le bonjour nobles sires.
En ces temps de festivités au coin des feux, les menestrels nous distraisent tandis que la neige cloitre nos paysans chez eux.
Bref, l'Hiver n'est pas le temps des batailles et du fer qui s'entrechoque, ni des ripailleries des vendanges ou des moissons.
Aussi nos vilaines s'occupent à repriser les vêtements de nos fiers chevaliers et de notre vaillante milice.

Bon, après ce petit passage très roleplay, je souhaiterais votre avis sur la future armée du Forez. Pour ceux qui l'ignorent, le Forez est la région s'étendant à partir de Saint Etienne jusqu'au nord de la Loire (le département s'entend) et le Roannais...
Pour votre aide voir http://membres.multimania.fr/heratlas/forensis/index.htm
dans l'atlas du Forez.
Or donc, mon armée sera basé sur ma région natale, le Forez et là où est le problème, c'est pour le schéma de l'armée
Voici les idées sur lesquelles j'hésite







Autre chose, un schéma tout en damier, est-ce dur à réaliser sur toute une armée? Mélanger les figurines avec et sans damier ne risque-t-il pas de jurer un peu?

Autre doute, pour les blasons
SI vous êtes allez consulter le lien sur le forez, vous aurez pu voir dans l'atlas une multitude de blason de ville et/ou de familles seigneuriales.
D'où ma question :
Vaut-il mieux un blason différent par chevalier ou un par unité avec bien évidemment quelques nuances pour chacun?
C'est-à-dire un blason de ville par unité de chevaliers, mais avec pour chacun, des différences genre des écartelés de quart, ou des partis etc...
Pour information, les paysans auront un schéma de parti des couleurs de l'armées (pas de damiers pour eux, trop long ) avec le blason du forez sur les boucliers (rouge avec dauphin jaune)

Korelion

tu relancerais pas un sujet dez WarFo toi ?

je suis irfan lol ! tu sais le GA et tout !

maintenant j'ai une petite préférence pour le rouge et noir!

pour les damiers tu peus voir ceux des chevaliers de la quête de messire uranus notre seigneur du pinceau !

Citation :

u relancerais pas un sujet dez WarFo toi ?

Ci fait, mais en ce lieu, je trouverais bien plus de preux chevaliers cultivé dans l'héraldique.
Et surtout habitués à la peinture des caparaçons. D'ou mes questions subsidiaires sur la difficulté de peinture...
Les chevaliers d'Uranus, je les ai vus et ils ont un rendus réellement impressionnant
L'ennui est de savoir si c'est long et/ou difficile à réaliser sur une bonne quantité de chevaliers...

Korelion

les couleur du comté de forez est le bleu et or si je ne m'abuse, donc tu fait le blason au centre en rouge et les damier bleu et or, ou bleu et blanc si tu tique un peu sur l'or

sinon tu va a la salle de la Diana dans cette sympathique bourgade qu'est montbrison dans le Forez (ou j'habite d'ailleurs) et tu fait des recherche en héraldique forezienne

Je penche également pour le blason rouge au centre avec damier bleu et or (ca doit donner très bien).

Dans la section peinture il y a les chevaliers de la quête par uranus qui sont peints admirablement tout en damiers.
La cohésion d'unité est remarquable, encore plus que si c'était des armoiries semblables.

Ghjuvan-Carlu

Un petit morceau d'Historique quis era complété au fur et à mesure


Comté du Forez


Issu du traité « Des Duchés Bretonniens », réalisé par l’Héraldiste Hébert D’Atreux.

Le comté du Forez est une petite province de notre glorieux royaume, situé à cheval entre le duché de Quenelles et celui de Bastogne, entre le Gouffre noir et la Forêt de Chalons.
En vérité, ce petit territoire n’appartient à aucun des deux duchés, fait curieux mais pas inhabituel. Moult territoires de frontières de duchés sont disputés par les grands de notre royaume, et passent respectivement sous la domination de l’un ou l’autre des grands seigneurs. Là où le comté du Forez se distingue, c’est par la non reconnaissance par aucun des deux, et ce depuis plusieurs générations. En vérité, les ducs de Quenelles et de Bastogne semblent avoir totalement délaissés cette enclave.
Le Forez est en fait une plaine étroite et longue, cernée par les Monts du Lyonnais à l’Est, les Monts du Forez à L’Ouest et le Velay au Sud. Au Nord, la plaine débouche sur les domaines du Roannais et sur la Forêt de Châlons.

Mais intéressons-nous un peu plus à l’histoire de ce comté.
La première trace historique du Forez remonte à sa création, et apparaît dans la geste de Guillaume. D’après cette glorieuse épopée, lors d’une bataille en un lieu que l’historie n’a, hélas, pas retenu, le roi Guillaume vint en secours au duché de Gasconnie. Traversant le pays, il arriva, lui et son armée sur une verte plaine, lieu d’une importante bataille. Le roi put ainsi assister à la défaite des bretonnis, et la charge héroïque, mais téméraire, d’un groupe de chevaliers errants sur la horde d’orques qui les pressaient de toute part. Il ne fallut guère plus de quelques minutes avant que les orques ne submergent littéralement la jeunesse bretonnienne.
Suivant son courage et son honneur, le roi ordonna à ses vassaux de venir en aide aux jeunes mais courageux guerriers qui s’élançaient, et de les ramener sain et sauf au campement.
La geste raconte que ce soir là, les orques furent prestement mis en déroute par le roi et que des vaillants chevaliers errants qui s’étaient élancés sous les yeux du roi, un seul avait survécu, malheureusement, fort mal en point. Ramené au camp du roi, il fut prestement pris en charge et guéri par les hospitaliers de l’armée. Hélas, à son réveil, il fut incapable de se rappeler son nom.
Pour récompenser son courage et sa bravoure, et pour le soulager quelque peu de la mauvaise fortune qui l’avait rendu amnésique, le Roi l’adouba chevalier sur le champ et lui fit don d’une terre sur le nord du duché de Quenelles. Il lui donna également le nom de Corvin, le Sans-Nom, de par l’emblème de corbeau qui ornait son bouclier fracassé.

Il me semble essentiel de signaler qu’à ses début, le Forez était divisé en plusieurs terres, dont celles de Corvin se trouvait être la plus petite. Ce n’était guère qu’une petite châtellenie, composé d’une maison fortifiée au centre du bourg Montbrison, seule dotation de Corvin. Ses plus proches voisins se trouvaient être son suzerain de Moingt, suivie de plusieurs autres baronnies, toutes vassales du Duc de Quenelles.
Il fallut plusieurs générations, de tournois et de luttes intestines pour que Montbrison s’impose sur ses voisins et acquiert un début de puissance dans sa région. Durant cette période, on ne peut signaler au niveau du Forez que l’augmentation du bourg de Montbrison au rang de petite ville, la construction de plusieurs châteaux dans la plaine même.

C’est au bout de deux siècles environ que se produisit un évènement d’apparence banale mais dont l’amplitude sur l’histoire du Forez allait se révéler gigantesque.
Tout commença par une nouvelle incursion d’hommes bêtes de Châlons. Le Forez avait atteint à cette époque une taille et une importance telle qu’on le considérait dorénavant plus comme un comté qu’une baronnie.
Or donc, le Comte du Forez, Enguerrand II, répondit à l’appel de son suzerain le duc de Quenelles pour repousser et défaire la horde mutante. Fidèle à son serment, Enguerrand réunit ses vassaux de la plaine et se lança contre les hommes bêtes.
Hélas, nos preuxs chevaliers ne purent se défaire de la horde, accompagnée d’une créature monstrueuse, mi-géant mi-ogre, qui terrassait les vaillants soldats de Bretonnie. L’armée du Forez se faisait lentement décimer.
Alors même que le Comte se faisait cerner de toute part, le monstre fonça sur lui. A sa vue, ses fidèles chevaliers tournèrent bride, laissant Enguerrand seul face à lui. L’issue d’un tel combat ne laissait que peu d’espoir au comte.
C’est alors que les gens d’armes de Montrond-le-Fort s’élancèrent au secours de leur seigneur. Mené par le prévôt Hugo, ils mirent en déroute les Gors et permirent à Enguerrand de rallier sa garde et de lancer une dernière charge pour tailler en pièces le Shaggot.

A la suite de cette bataille, Enguerrand démit le chevalier de Montfort de ses fonctions et adouba immédiatement, pour acte de courage et de noblesse de cœur, Hugo, et le fit seigneur et vassal de Montfort. La nouvelle qu’un chevalier du royaume venait d’être chassé de son domaine pour qu’un gueux en devienne seigneur se répandit rapidement dans les comtés et les baronnies voisines, et plusieurs seigneurs tinrent grief contre Enguerrand de son attitude.
L’histoire montra pourtant que Hugo, devenu Hugo de Montfort, le Preux, s’avéra être un honnête seigneur. Pourtant, dans leur fierté, les chevaliers se sont sentis violemment blessés.
Une révolte gronda parmi les vassaux d’Enguerrand, tandis que ses suzerains le dégageaient tous de ses responsabilités.
Le Duc de Quenelles le démit de ses fonctions pour placer le Chevalier de Montfort à sa place. Il va de soi qu’Enguerrand ne se laissa pas faire ainsi.
Avec le soutien des chevaliers de Montbrison, et des hommes d’armes de Montrond et Montbrison, et surtout d’Hugo, il parvint à tenir simultanément deux sièges, celui contre Montbrison et celui contre Montrond, tout en conservant l’exclusivité du contrôle du pont enjambant la Loire entre les deux villes. Cet acte de bravoure et de stratégie eut été impossible sans le soutien et l’enthousiasme inconditionnel des paysans et des gens d’armes du Forez, qui se joignirent sans concession à leur suzerain, privant les assiégeants du ravitaillement, tendant des embuscades sur les routes commerciales et refusant de lancer l’assaut sur les cités.
Après plus de trois mois de guerre, Quenelles retira ses troupes, laissant Enguerrand seul maître du Forez, tandis que les seigneurs rebelles se virent expulsés de leur domaine et remplacés par des fidèles d’Enguerrand.
A compter de cette date, le Forez devint une terre neutre, sans suzerain ni allié. Quenelles rompit tout contact avec son ancienne province et Bastogne, désireux de ne pas déclencher un conflit armé qui déboucherait sur une jacquerie, garda ses distances avec Enguerrand. Bien que les relations entre les duchés et le Forez se soit détendu, cette terre reste encore de nos jours séparée des deux duchés.
Bien évidemment, le Comte du Forez reste un chevalier de Bretonnie, et de par ce fait, obéit aux injonctions du suzerain suprême, le Roy.

Une autre particularité du Forez est l’absence relative de chevaliers du Graal, malgré un nombre très élevé de chevaliers partant en quête. Curieusement, les chevaliers du Forez à la recherche du Graal ne le trouvent que rarement, et meurent souvent au combat, épée à la main, après plusieurs décennies de quête infructueuse. D’aucuns prétendent que le déshonneur de l’affaire d’Enguerrand rejaillit ainsi sur son comté, pour d’autres, c’est la farouche indépendance des chevaliers foréziens qui les rend insuffisamment apte à atteindre le Graal. Quoi qu’il en soit, nul ne saura jamais la cause de cette particularité.

Cette histoire me fait penser à l'Histoire de la Suisse... Très bien, continue