Background général

DE L'ANATOMIE ELFIQUE
(Questions au Sage, traduit du Ninth Scroll nº19 #fluff #elfes #ElfesNoirs #HautesLignéesElfiques #ElfesSylvestres)
Les elfes et les humains ont l’air relativement semblables de l’extérieur, mais qu’est-ce qui les rend différents sur le plan biologique ? Les elfes possèdent-ils différents organes ? Existe-t-il des « demi-elfes » ?
Comme tout un chacun le sait, les elfes ont longtemps fasciné les humains en raison de leur souplesse et de leur agilité, de la finesse de leurs traits et de la délicatesse de leur peau. Nous voyons en eux nombre des qualités auxquelles nous aspirons : la grâce et la sagesse, la beauté et la culture. Tous ces parallèles nous font souvent oublier que les elfes diffèrent autant de nous, humains, que nous différons des nains, des orques, des ogres ou des sauriens.
La grande fragilité des elfes, leur compréhension des arcanes les plus insondables de la magie, leur incroyable longévité… Tout ceci indique que nous avons bien moins de choses en commun que ce qui saute aux yeux de prime abord. Mais plus étranges encore sont leur vision du monde et leur intellect. Pour avoir déjà pu communiquer avec leurs érudits, et bien que ces échanges d’informations me fussent bénéfiques, je puis vous affirmer que leurs philosophies n’ont aucune commune mesure avec les nôtres. Comment en effet, pourrions-nous jamais appréhender la pensée d’un être dont l’espérance de vie s’étend sur des siècles, et pour qui la vie de ses frères représente une potentialité millénaire ?
Pour ce qui est des aspects plus « terre à terre » : sachez que des relations physiques entre elfes et humains ne sont pas impossibles. Mais si chacun des partenaires tire sans doute un grand intérêt de la chose, jamais tel couple n’a produit la moindre descendance. Tout comme un cheval et une vache marchent tous deux sur quatre pattes et présentent à peu près les mêmes organes, nos deux espèces sont bien trop différentes pour cela. Quelle bénédiction, cependant ! Ces relations sont déjà assez compliquées comme cela, imaginez quelle confusion ce serait si on ajoutait en plus des « demi-elfes » !

DES RACES HUMANO-BESTIALES
(Questions au grand sage Selig, traduit du Ninth Scroll nº14 #fluff #AnciensSauriens #MaréedeVermine #HardesBestiales #bestiaire #grandsageSelig)
Les Anciens sauriens, les Hardes bestiales et la Marée de Vermine sont tous des humanoïdes semi-animaux – y a-t-il des liens entre eux ?
Je suis sûr que toutes ces factions seraient aussi horrifiées l'une que l'autre d'apprendre comment les perçoivent les humains !
Les Sauriens ont toujours été considérés comme les plus anciens de tous les peuples ; leur race est toujours identique à ce qu'elle était aux temps lointains où elle dominait le monde.
Les Bêtes existent elles aussi depuis aussi longtemps que remonte l'histoire. On en trouve des représentations peintes ou sculptées depuis des temps immémoriaux. Mais pour des raisons connues d'elles seules, leur forme s'est modifiée et adaptée au fil des Âges. Leur race n'est jamais statique. On suppose souvent que c'est cette rapidité de mutation qui assure la croissance et la survie des Hardes, une opinion que je suis prêt à partager.
Contrairement à ces deux races, la Vermine était absolument inconnue avant la chute d'Avras. C'est lors de cet évènement terrible que la Marée de Vermine s'est élevée pour dominer toute la Vétie, se taillant un véritable empire à une vitesse tout à fait incroyable.
Je ne connais pas le moindre érudit qui ait pu démontrer la moindre connexion ou origine commune entre ces trois races très différentes. Mais je serais enchanté de pouvoir un jour lire une telle thèse.

GRAND SAGE SELIG : UNE BIOGRAPHIE
(questions au grand sage Selig, traduit du Ninth Scroll nº10 #fluff #grandsageSelig #géographie)
Où êtes-vous né, Herr Selig ? Quelle est votre nationalité, votre culture, quel est le parti que vous soutenez ?
Ah, enfin une question digne d'intérêt ! En vérité, on pourrait dire que je suis une sorte d'hybride vétien. Je suis né à Guénac, le fils d'une dame d'honneur d'une duchesse équitaine et d'un marchand arcaléen. J'ai par la suite été élevé dans diverses villes de Vétie, au fil des voyages de mes parents.
La prospérité de mon père lui a permis d'assurer mon éducation auprès des plus prestigieuses universités, tandis que mes nombreux déplacements effectués au cours de mon enfance m'avaient bien outillé pour parcourir le monde. Au cours des années qui suivirent, j'ai transcrit les récits de mes aventures pour pouvoir les diffuser dans mes pays natals, dans l'espoir qu'ils puissent servir d'illumination face aux ténèbres de l'ignorance.
Je réside désormais à Avras, lorsque je ne suis pas en expédition, convaincu que je suis que cette ville est appelée à continuer à jouer son rôle de phare, d'inspiration démontrant ce qui peut être accompli par les mortels. Et je désire moi-même faire partie de cette légende.

NOS AMIS LES HUMAINS
(traduit du supplément Géants #géants #fluff)
J’ai quitté la maison, comme tous mes amis. Et je suis parti voyager. La plupart d’entre nous préfèrent marcher, ça permet de bien voir le pays. Moi, j’ai toujours aimé les bateaux. Alors j’ai construit une barque. Et j’ai pagayé pour descendre le Grand Fleuve. Lorsque j’ai cessé de voir les collines où j’ai grandi, j’ai su que j’étais loin de la maison. J’ai touché terre et là, j’ai trouvé des animaux : des tout roses, qui font des petits couinements trop mignons. J’en ai mangé dix et je me suis endormi sur la berge.
Quand je me suis réveillé, je n’arrivais pas à me relever. J’ai tenté de regarder par terre. C’était difficile, mais j’ai distingué plein de petits fils. Ils formaient un quadrillage sur tout mon corps. Mes jambes, mes bras, et même mes doigts étaient cloués au sol. En tournant un peu la tête, j’ai pu voir une personne minuscule qui me fixait. Elle avait un arc et une flèche. J’ai cru qu’elle était en colère, mais elle a fait tomber sa flèche quand elle a vu que je l’avais vue. Pauvre petite chose que voilà, j’ai pensé.
« Pas besoin d’avoir la frousse, j’ai dit, je suis venu pour être votre ami ». Elle a couiné, un peu comme les animaux roses de la veille, et elle m’a tiré dans l’œil. Plein de petits trucs me piquaient de partout. Je n’ai pas eu vraiment mal, mais à l’œil, si ! J’étais un peu furieux, je me suis relevé avec un peu d’effort. Ça a cassé toutes les petites cordes. Presque toutes les petites personnes avec les arcs fuyaient. Celle près de ma tête a trébuché la tête la première. Je la voyais trembler. Elle pensait que j’allais la manger ! Je l’ai attrapée avec douceur. Je n’étais plus trop en colère, parce que j’étais libre.
« C’est bon, petit ami, je ne vais pas te manger. Je suis Rociver, et je veux me faire des amis ». Il a fallu un peu de temps, mais il m’a cru à la fin. Il m’a expliqué que j’avais mangé ses « cochons » et qu’il allait avoir faim. J’étais triste pour mon nouvel ami, Michal. Il m’a amené jusqu’au chef du village. Beaucoup de petites personnes m’entouraient, avec des bâtons pointés vers moi. Le chef avait peur, était énervé et était très posé. J’ai dû me pencher pour l’entendre. Je lui ai fait mon plus beau sourire. Il est tombé tout endormi. Lorsqu’il s’est réveillé, tout le monde était d’accord pour que je reste aider Michal à faire plus de nourriture. Mais je devais faire attention. Et plus de sourire. Des gens très sérieux.
Michal et moi avons travaillé très dur. On a pêché dans la rivière et je n’ai pas tout mangé. On a élevé plein de « cochons » et je n’ai pas tout mangé. On a ramassé plein de fruits et je n’ai pas tout mangé. On a chassé des trucs et je n’ai pas tout mangé. J’ai appris plein de choses. Michal m’a expliqué des trucs et j’en ai écrit quelques-uns pour rapporter à la maison. Michal avait maintenant plus de cochons que quand je suis arrivé à Petitville, mais il n’était pas content. Il voulait toujours plus de cochons. Le chef du village est mort, pauvre petit chef. Et Michal est devenu le nouveau chef car il avait tous les cochons. Il m’a dit « Roc, tu dois travailler plus dur. Tu as mangé mes cochons, tu t’souviens ? »
Moi, Rociver, je suis un géant intelligent. Je sais compter. J’ai mangé dix cochons. Ensuite, je l’ai aidé à avoir plus de cochons. Mon ami Michal n’est pas un bon compteur. Mais il était presque temps de rentrer à la maison, et j’étais fatigué de faire l'élevage. Alors j’ai décidé de l’aider. Je suis parti chez les voisins et j’ai pris plus de cochons, puis je les ai déposés dans les champs de Michal. Au début, il était content, il m’a même dit « chhuut ». Puis les habitants du village se sont mis en colère. Et là, il m’a montré du doigt. « Rociver a pris vos cochons, c’est lui le coupable. » Je suis triste, mon ami devait être effrayé par les autres petites personnes. Alors, j’ai dit « Désolé ». Je me suis levé et j’ai souri à tout le monde. Beaucoup sont tombés par terre et d’autres criaient. Je pense qu’ils sont contents maintenant. Je suis parti, en prenant seulement deux cochons pour la route.
Maintenant, je suis sur le chemin du retour. J’ai voyagé et rencontré plein de nouveaux gens. J’ai appris des leçons et je me suis fait de nouveaux amis. J’ai apporté des outils faits pour moi, ma mère et mon père seront fiers. Maintenant, il est temps pour moi de grandir et d’apprendre à être un bon géant.
– Extrait du plus gros livre jamais recensé (10 pieds de haut) – « Ce que j’ai fait de mon temps passé » par Rociver – trouvé un lieu isolé près des Monts arides

Merci de compiler tous ces textes ici ! J’apprécie le travail de l’équipe du IVe Âge pour faire un fluff cohérent et fouillé !

On sent évidemment d’où ça vient (ils ne vont pas réinventer la fantasy) mais c’est plus adulte que WHFB.

Oui effectivement.
Tous ce que je poste viens en fait du groupe Facebook du IX°age, l'administrateur post des textes régulièrement. Mais les réseaux sociaux ne pas optimum pour conserver les données de façon conviviale.
J'ai donc décider de la compiler ici.