La Mort de Gilles

Alors, messieurs, voilà un truc que j'ai remarqué en lisant le Livre de règle de WJDR V2 il y a de celà quelques jours et dont je n'ai pas pu vous faire part pour cause de fièvre du pc purulent... enfin, bref, qu'importe !
Cedit ouvrage nous présente une version légèrement plus detaillée voire même légèrement différente de ce fait en comparaison de celle du LA.
En effet, il est dit, dans notre Saint LA que Gilles (louons son nom) fut terrassé par un trait orque, or, le bouquin du JDR nous explique que Gilles fut tué pendant un pèlerinage sur le lieu où il avait aperçu la Dame pour la première fois. Manifestement accompagné par une troupe de chevaliers. D'après ce même ouvrage, Gilles aurait été tué par une lame orque lui ayant tendu une embuscade (revoyez la scène de la mort d'Isildur dans le SDA, oubliez sa fuite dans l'eau et vous avez un truc qui ressemble).

Toutefois, on peut supposer que les seuls temoignages disponibles furent ceux de ces deux chevaliers errants (ça fait maigre comme source) et que l'histoire, transmise oralement d'un troubadour à l'autre s'en retrouva modifiée.

Ainsi, à l'instar de l'histoire de la mort d'Isildur présentée par Tolkien sous différentes formes ou plutôt "versions" dans les Contes et légendes inachevés, nous voilà gratifiés d'une nouvelle version de la mort de notre sauveur, etoffée et enrichie par de nouveaux details.
Mais à votre avis, fut-il réellement tué par un trait ou part une lame ?

Autre chose, comment interprétez-vous le fait que le Roi doive "communier" avec la Dame ? (autre détail ennoncé dans cette version) Serait-ce ainsi que Louis l'Impétueux vit le jour ?

Non la flèche orque n'a pas tué le très saint Gilles le Breton (gloire à lui), il a survécut miraculeusement grâce aux pouvoirs divins de la Dame, et a continué à se battre.

Si je cite le Livre Sacré, il est dit :
"Il perit sous un trait projeté par un bras inconnu [nb : il n'est donc pas fait mention d'orque], et les chevaliers méprisent depuis les armes de lâches tuant à distance."

Donc selon l'histore contée par le noble Adelrond de Couronne il fut bien tué par un projectile, et non pas par une lame d'orque. C'est étrange que WHJDR2 nous donne une autre version, mais sans-doute est-ce raconté par un gueux qui a la mémoire qui flanche ?

Peut-être aura-t-on plus de précisions sur ce mystère une fois que le supplément de Moussillon aura vu le jour.

Citation :

C'est étrange que WHJDR2 nous donne une autre version, mais sans-doute est-ce raconté par un gueux qui a la mémoire qui flanche ?

Non, il faut voir que la version de notre LA est volontairement présentée sous une forme occultée (les ménéstrels ne sont pas érudits) pour accentuer la gloire de notre nation aux yeux de toute personne portant lke regard sur ces nobles pages. L'orientation du Lde Règle est nettement impériale, mais le narrateur est omniscient dans ce cas, me semble-t-il. Mais, franchement, je ne vois pas ce qu'il y a d'etrange, quand on s'intéresse aux histoires médiévales, on s'aperçoit souvent qu'il n'existe pas de version unique (d'ailleurs, c'est valable pour toutes les périodes).

Hum de toute façon c'est généralement la version la plus récente qui a raison, GW a sûrement changé la fin de l'histoire dans un but précis, et peut-être qu'à l'avenir WD nous proposera de rejouer l'épopée de Gilles l'Unificateur.

Mais c'est vrai que la version du LA fait un peu trop propagande glorificatrice pour être la vraie histoire de ce qui s'est réellement passé de source sûre. Cependant c'est actuellement la référence.

Quel dommage ! Un si grand héro aurait pu connaître un sort plus glorieux ! Périr sous les coups d'un dragon, ou d'un démon majeur, pourquoi pas ? Pourquoi faut-il toujours que les plus grands héros survivent à la bataille, et qu'après ils aient la tête en l'air . L'un est mort parce qu'il a glissé sur une peau de banane et s'est tordu le cou, l'autre est passé sous une échelle... et Gilles était sans doute en train de satisfaire un petit besoin pressant, et hop, une flèche qui vient se planter dans sa poitrine . Quel gaspillage.