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 Les neuf Âges

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Chevalier Rouergue
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Chevalier Rouergue


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MessageSujet: Les neuf Âges   Les neuf Âges EmptyJeu 3 Oct 2019 - 21:05

(tiré du GBR)

Ce qui suit est une reproduction d'une tapisserie équitaine, elle-même généralement considérée comme étant une copie d'une antique saga naine taillée dans la roche et datant du premier siècle A.S.

***

I

Les neuf Âges 12723-10

Dans nos profondes montagnes âgées,
Chantons l'hymne, marquons notre parcours.
Mémoire passée, futur des jours,
Que l'ancien lai demeure toujours
Pour marquer la route du foyer.

À l'Aube, sous le joug des sauriens,
Sous les chaînes, dépourvus d'espoir,
Privés de fierté, au mouroir ;
Notre funeste destin devait choir
Car la comète brisa nos liens.

Nous minions l'or qu'ils nous volaient
Pour leurs grandes machines arcaniques
Et leurs ziggourats hiératiques.
Nous si jeunes et eux archaïques.
Notre âme nous n'avions point trouvée.

Vinrent et partirent de nombreux âges
Dont nul ne peut connaître le nombre.
Tous vigilants dans la pénombre,
Et vint la lumière, perça l'ombre :
Nous jetâmes à bas leurs ouvrages.

Du marteau-céleste, notre vengeance ;
Nous massacrâmes cette froide engeance,
Unis dans une même allégeance.

***

II

Les neuf Âges 12725-10

Le grand Âge d'Or, ère de croissance :
Le monde était notre héritage ;
Rendions fertiles les terres sauvages.
Nous pensions libres, peuple et lignage ;
Dans l'abondance, nouâmes alliance.

Retrouver les parents perdus :
Temps d'or pour Orient et Ponant.
Nous ne vîmes pas le mal rampant.
L'orque aux yeux clairs devint servant
D'Akrübad ; un pacte fut conclu.

Comme la pierre, nos serments sont fermes.
Et dans les Montagnes de la Lune,
Dettes et destins liés par les runes,
Liés aux parents et proches, nous fûmes,
Pour que pour tous, la richesse germe.

Tandis que les elfes naviguaient
Pour devenir grands maîtres des mers,
Faire siège sur la côte insulaire.
Celeda Ablan, ils fondèrent
Pour voir le monde aux alizés.

Les hommes forgèrent couronnes et rois
Sur terre, aussi loin qu'herbe se voit.
Mais rien ne dure, toujours sort choit.

***

III

Les neuf Âges 12724-10

L'Âge de la Mort, la perte de l'or.
Tout fut avalé par la terre :
Nains, hommes, fées, orques, tous ont souffert,
Tous perdus ; brisés en cette ère ;
Pour toutes les forteresses, la mort.

Bêtes arrivèrent, brûlèrent, pillèrent ;
Nul bouclier ne put retenir.
Les elfes volages partirent et fuirent ;
Hommes qui ne savent parole tenir
Furent muets, leurs promesses brisèrent.

Les morts se levèrent sur la côte :
Un empire mort, cœur arraché.
Nulle main humaine ne vint aider.
Heure sombre : fûmes d'ennemis cernés.
Notre oppression, jamais si haute.

Pour tenir, appelâmes les elfes
Pour combattre ceux qui nous brisaient
Et des œuvres naines, lumière tuaient.
Mais ils nous ont le dos tourné,
Ont trahi, humilié nos chefs.

Anciens alliés devinrent ennemis ;
Comme les montagnes, avons faibli.
L'Âge des Malheurs ainsi finit.

***

IV

Les neuf Âges 12726-11

Un Âge de Ruine, un Âge de Fer.
Comme scindé fut le monde, l'étions.
L'espoir d'une grande trêve, nous fondions ;
Avec Avras, nous combattions.
Contre le destin allions en guerre.

Des elfes déloyaux, aucune aide :
À travers la mer se retirent,
Inaptes à combattre, à tenir ;
Nul feu, nulle rage ne savent souffrir.
À leurs pas, seule la ruine succède.

Des orques, des hommes, des bêtes, nulle fin.
Maintenant guerres, sièges et détresse :
En tuons un, deux se redressent.
Jamais à fuir un Nain s'abaisse ;
Quand bien même notre puissance s'éteint.

Les ennemis sur nos fortins,
L'orque, la bête, nos portes oppressées,
Les forteresses furent fragmentées.
Et malgré toute bravoure gagnée,
Lames étrangères prirent notre butin.

Parents et proches ne sont plus libres ;
Perdîmes haches, boucliers et livres ;
Notre vengeance pour toujours vibre.

***

V

Les neuf Âges 12728-12

Un Âge de Peste, Troisième de Ruine
Nos mailles et puissances redoublées.
Armures forgées, lames affûtées,
Cœurs durcis et âmes renforcées,
Nouveaux ennemis découvrîmes.

Remboursâmes le don des hommes
Qui vinrent à l'aide quand assaillis.
Le plus grand des dons fut bâti
Avec de grandes pierres ennoblies :
La grande muraille d'Avras se nomme.

Nous perdîmes nos belles montagnes blanches.
Nous marchâmes ; les prirent à nouveau.
Aux côtés des hommes, nains héros
forgèrent alliance, toujours loyaux,
Pour que terre et montagnes ne flanchent.

Enfin le mal fut révélé,
Comme elfe tuait elfe loin la mer.
Grande maladie à travers terre,
Immonde vermine marchait derrière,
Pour hommes et nains assassiner.

De l'Empire les rats prirent le trône ;
Empoisonnèrent la terre, la faune ;
D'Avras plus qu'os, mort du royaume.

***

VI

Les neuf Âges 12727-10

Quatrième de Ruine, l'Âge de la Guerre,
Nos ennemis luttèrent entre eux.
Fourbîmes nos armes dans nos grands feux
Cachés en donjons caverneux.
Attendîmes la fortune guerrière.

Soldats, grands thanes et glorieux rois,
Notre peuple fit serment de tenir
Pas dans le pas pour devenir
Bouclier qui le mal bannir
Avec en nos parents, la foi.

Mais malgré le puissant acier,
Bien difficile fut notre combat :
Orques étaient nombre que nul compta.
Guerre fit rage, nul n'y échappa :
Tous dans les maux durent guerroyer.

Mais nous finîmes par triompher :
Orques encerclés sans nul espoir,
Les hardes de bêtes les firent déchoir.
D'elles-mêmes la fin vint sans retard :
Marée de Vermine les firent tomber.

Pour répit, nos lointains parents
Voulurent vaincre par le feu ardent :
Démons devinrent leurs dominants.

***

VII

Les neuf Âges 12729-11

Nos parents avec feu-démon
Assaillirent nos chétifs ennemis ;
Les vaincus furent tous asservis.
Sans morale, parents pervertis
Cherchèrent esclaves pour leurs donjons.

Pour leurs âmes magie fut poison :
Même les nains puissants furent sapés.
Trop de pouvoir fut libéré,
Qui y touchèrent tous furent damnés ;
Déchirèrent le monde pour éons.

Ainsi le grand mal prospéra :
Séismes, inondations, orages
Qui des démons ouvrirent la cage,
Apportèrent mort, mépris et rage :
Tous crûmes notre fin ici-bas.

L'Orient demeura lieu de mort :
La vermine conquit la Vétie ;
Les hommes libres par sombre roi meurtris,
Dans peur et effroi asservis,
Nul lieu de paix et réconfort.

Ces jours et nuits mélancoliques,
Cet âge de tonnerre fut tragique,
Sans nul personnage héroïque.

***

VIII

Les neuf Âges 12730-11

Âge de Feu, de Désolation.
Nos sombres parents ont échoué :
Des démons n'eurent nulle loyauté ;
Tout fut perdu ; finirent brûlés.
Le monde fut bûcher pour démons.

Un cataclysme dans leur sillage :
Brûlèrent la terre, ouvrirent des portes
Vers la folie, des contrées mortes.
La Fournaise et ses fous zélotes
Nous laissèrent mourir dans la rage.

Mais le feu apporta bonne chose
Qu'enfin hommes surent se combiner :
Ensemble vermine avons tué.
Les hommes virent le jour se lever,
Finirent enfin les temps moroses.

La fille de soleil et d'acier
Occit le terrible Roi des rats.
Fière comme un Nain elle se dressa,
Sur les anciens serments jura,
Pour les amis et vrais alliés.

Des épées des hommes fut le temps :
Désordre, ruine d'avant le printemps.
La mine grave et le cœur ardent.

***

IX

Les neuf Âges 12731-12

Notre passé ne fut que rage ;
Hors de cendres et fumées amères !
Laissons de côté la colère,
Que tous ceux qui en sortirent fiers
Entrent dans le glorieux Neuvième Âge !
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