Le Royaume de Bretonnie
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 Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras

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Baron de Havras
La lance impétueuse
Baron de Havras


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MessageSujet: Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras   Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras EmptyJeu 11 Sep 2014 - 17:56

Après presque dix années passées à arpenter les couloirs sombres de notre bon foroume, dont neuf en tant qu'administrateur, je me décide enfin à coucher par écrit le background de mes nobles terres, naturellement influencé par une décennie de vie en ces lieux. Wink

Ce sujet aura pour but de présenter brièvement les lieux composant la baronnie ainsi que quelques-uns des personnages passés et actuels les plus éminents de ses terres. Plus que l'intérêt de l'histoire en soi, je crois le moment venu de connecter mon fluff à celui des autres membres du forum pour continuer à faire vivre notre Bretonnie à nous au sein du fluff plus général du monde de warhammer présenté par GW, particulièrement en ces temps de bouleversements. Wink


Havras



Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras Carte_23


Considérations générales:

Située en plein cœur de la vallée de la Sannez, à cheval entre les terres du duché de L’Anguille et celles du domaine royal de Couronne, la baronnie de Havras occupe une place prépondérante au centre des voies commerciales du Nord du royaume de Bretonnie.

Fondée par édit royal en l'an 1143 du calendrier impérial (an 165 du calendrier bretonnien) sur d'anciennes ruines datant de l'époque des guerres entre les nains et les elfes, la baronnie grandit rapidement sous l'impulsion de son premier baron, Alfihar, que le bon roi Guillaume avait voulu récompenser pour sa bravoure et son indéfectible loyauté en lui offrant une terre délaissée et peu hospitalière au bord de la Sannez. Hélas, les ruines sur lesquelles Alfihar construisit sa forteresse étaient revendiquées de longue date par les seigneurs de l'Anguille qui virent d'un mauvais œil l'amputation d'une maigre partie de leurs pourtant vastes territoires et ne pardonnèrent jamais totalement à la famille de Havras son invasion.

De fait, la position géographique plus qu’ambiguë de la baronnie aura longtemps été source de nombreux conflits entre les barons de Havras et leurs puissants voisins, ducs de L’Anguille; conflits souvent renforcés et aggravés par la présence de nombreux vassaux de Havras devant également allégeance aux ducs de l’Anguille.
Ainsi donc, jamais au fil des siècles les ducs ne démordirent de leurs revendications et continuèrent à exiger des barons qu'ils leur prêtent serment en sus de leur hommage direct au roi.
De leur côté, les seigneurs de Havras auront toujours eu une certaine tendance à voir en leurs puissants voisins des égaux plus que des suzerains, sentiment renforcé par les fort nombreux mariages ayant unis les deux familles au fil des siècles.

La puissance de la baronnie fluctua cependant énormément au cours de son histoire et il arriva que certains barons, pauvres et à la recherche de puissants alliés, s'abaissassent effectivement à céder aux exigences des l'Angillois, donnant naissance à une situation absurde source de conflits nobiliaires toujours pas résolus à ce jour.

Néanmoins, si de nombreux textes et détails de tapisserie présentant des barons de Havras rendant l’hommage vassalique aux ducs de l’Anguille perdurent encore de nos jours et prouvent qu’à une époque les barons étaient à la fois vassaux du roi et du duc, les considérables efforts fournis par des générations de barons et leurs archivistes pour faire disparaître toute trace de pareilles occurrences auront fini par suffisamment semer le doute dans les esprits pour rendre peu crédibles les prétentions des ducs et redonner à la baronnie une certaine indépendance.
Ainsi, le simple fait que la famille de Havras porta la bannière du duc de l’Anguille durant trois générations d’affilées, à l’époque du roi Baudouin et de ses fils, n’est plus connu aujourd’hui que de quelques rares érudits qui préfèrent taire leur savoir que d’aller tenir compagnie aux corbeaux dans une cage de fer suspendue aux hauts remparts du château baronnial.

C'est sous l'impulsion de l'actuel baron que la baronnie déclinante connut un véritable renouveau économique et militaire qui la hissa à sa place de domaine incontournable et renommé bien au delà de ses frontières.
Aujourd'hui, les arrivages de denrées rares et précieuses sont quotidiens et la politique agressive et audacieuse du baron Louie aura quelque peu ravivé la gloire de cette terre séculaire.

Par ailleurs, la renommée de Havras provient grandement d’un lieu devenu quasiment légendaire et dont le nom se retrouve dans de nombreux proverbes à travers tout le royaume. Ce lieu, connu sous le nom de Saincte cave, n’est autre que la supposée réserve de spiritueux des barons que d’aucuns estiment plus vastes que la cité sous laquelle elle s’étend.
Il est à noter que, malgré les fréquents démentis affichés par les barons successifs dans les faubourgs et sur les places de leur cité, jamais la rumeur de l’existence d’un tel endroit, trop ancrée dans les esprits des locaux, ne mourut.
De plus, la consommation souvent immodérée de tonneaux de vin et autres boissons alcoolisées que font les nobles de la baronnie, aidée il est vrai par les prélèvements en nature effectués sur toutes les cargaisons en direction de Couronne à titre de taxe, n’auront jamais aidé à calmer les esprits les plus imaginatifs.

A la fois source de fierté et moteur de tous les fantasmes pour les autochtones, la saincte cave est devenue un socle indispensable à toute discussion avec les havrassois qui développèrent une sorte de culture propre autour du lieu, avec ses propres légendes et ses codes. Ainsi, on dit qu’un jour, Saint Hinard, vieux chevalier du Graal ermite originaire de Rectoire, dans le sud de la baronnie, se trouva enfermé dans la cave et n’en trouva plus jamais la sortie, en devenant le gardien. Le fait, avéré pour la quasi-totalité des habitants de la baronnie, se doit d'être connu par tout marchand de passage ou voyageur désireux d'entreprendre une conversation avec les locaux.
La disparition du vieux chevalier datant de plus de quatre siècles, il semblerait peu crédible qu’il s’y trouve encore (s’il y fut jamais, des restes ensanglantés ayant été trouvés à proximité de sa chapelle quelques semaines après son prétendu enfermement), toutefois bien fou serait celui qui tenterait de contester la véracité de ce récit devant un havrassois de souche. Mais cet exemple n'en est qu'un parmi bien d'autres.

Le climat de Havras, particulièrement pluvieux, est assez tempéré avec des hivers rarement rigoureux et des étés plus humides que vraiment chauds.
Un affluent de la Sannez nommé le Sorbon traverse la baronnie de Sud en Est et vient se jeter dans le fleuve une lieue et demie en amont de la grande cité.
Des zones forestières assez denses et marécageuses couvrent les régions traversées par cette rivière, tranchant avec les terres rocailleuses du nord de la baronnie et les espaces plus viticoles qui caractérisent son centre.


La cité de Havras:

Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras 00003510

A l’instar du reste de la baronnie, elle-même assez équitablement répartie entre les terres de l’Anguille et celles de Couronne, la cité de Havras qui siège en son cœur, sise sur le fleuve, déborde allègrement sur les deux rives. Toutefois, la présence de l’imposante citadelle baronniale sur la rive gauche, autrement dit le versant l’Anguillois, fut la source perpétuelle de revendications de la part des ducs de la cité portuaire qui, comme il fut dit, n’eurent de cesse de réclamer l’allégeance des barons havrassois au fil des siècles.

Comme presque toutes les cités de Bretonnie, Havras ressemble à une sorte d'oignon s'étendant toujours plus vers l'extérieur au fil des générations. Ainsi donc, les faubourgs du passé finissent-ils toujours par être entourés de nouvelles murailles après quelques siècles, devenant des quartiers de plein droit.

Au cœur de la cité, trois îles siègent sur la Sannez et abritent quelques-uns des bâtiments les plus importants de la cité, de la vieille basilique de la Dame fondée par le premier baron aux hôtels et entrepôts des diverses guildes de marchands qu'abrite la ville.

La citadelle:

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"Je suis Urien de Havras et j'approuve cette citadelle"

Immense et redoutable, assise sur un grand éperon rocheux surplombant la ville et d’où l’on aperçoit toute la vallée de la Sannez, la citadelle de Havras fut le siège du pouvoir de la baronnie depuis son édification.
Construite sur les ruines d’un avant poste elfique tombé aux mains de leurs ennemis nains durant la guerre qui opposa ces deux races, la forteresse des barons possède, dit-on, les racines les plus solides de toutes les forteresses du nord du royaume. L’occupation naine du territoire laissa par ailleurs des marques encore visibles sur l’ensemble de la région et la présence de vastes réseaux souterrains sous la cité et la citadelle aura longtemps attisé les rumeurs concernant les majestueuses caves à vin que les seigneurs de lieux avaient sans nul doute fait aménager dans ces impénétrables tunnels.

L’incurie de certains barons un peu pingres ou simplement désargentés aura par ailleurs permis à certaines parties des anciennes fortifications de se désolidariser du reste. De fait, les réparations et les modifications furent nombreuses tant au niveau des remparts que des tours ou des portes et poternes, changeant au cours des siècles le château en un labyrinthique amas de salles et de coursives.


Les habitants:

Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras 66777_10

La population de Havras est assez similaire à celle du reste du royaume, majoritairement composée dans les campagnes de paysans ignorants qui s'estiment accablés par les taxes, principalement composée dans les cités et places-fortes de gens crasseux se sentant infiniment supérieurs à ceux qui ont besoin de cultiver la terre pour vivre.
Les bourgeois de la ville haute s'étendant sous les murailles de la citadelle elle-même ont également tendance à se considérer comme "incontestablement plus nobles" que les habitants des autres quartiers qui eux-mêmes prennent de haut la roture des faubourgs, formant une véritable hiérarchie au sein de la population urbaine.

La noblesse de Havras, nombreuse et dynamique, souffre d'une assez terrible réputation dans quasiment tout le royaume. Les hommes, quoiqu'en vérité fort peu différents des autres chevaliers bretonniens, sont souvent perçus comme des pochetrons anormalement belliqueux du fait des mesures prises par le baron Louie (même s'il est vrai que leur réputation de buveur était bien établie bien des siècles avant sa naissance) qui encourage tous ses chevaliers à aller prouver leur valeur dans les tournois et joutes de l'Anguille et d'ailleurs.
Les femmes nobles, pour leur part, sont certainement les mieux loties de tous les habitants de Havras. Profitant du formidable essor économique de la cité du baron, toutes cherchent à se vêtir des étoffes les plus rares et des parures les plus originales et il n'est pas une épouse, fille ou sœur de seigneur, parmi les vassaux du baron, qui ne surveille avec attention les dernières modes.

Le bon peuple de Havras est par ailleurs extrêmement attaché à ses contes et à ses traditions et goûte assez peu que l'on vienne apporter d'autres explications à celles globalement admises. Ainsi, les habitants de la petite bourgade de Vergobret, dans les forêts marécageuses du Sorbon, refusent-ils de consommer le moindre animal aquatique de peur de froisser les hommes-poissons qui hantent d'après eux les eaux de leur région.


Citation :


Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras Boromi10

Présentation:

Nom : Louie de Havras
Année de naissance : 2480
Sexe : Masculin
Peuple et Pays d'Origine : Homme de Bretonnie
Origines Sociales : Haute Noblesse
Activité : Baron ivrogne, aventurier sur le retour
Religion : Panthéon humain et Dame du Lac
Langues parlées : Bretonnien, Reikspiel, Khazalid (notions)

Caractéristiques :

Taille : 1,80m
Poids : 85 kg
Cheveux : châtains
Yeux : marrons tirant sur le vert

Description :

Les cheveux et la barbe impeccablement taillés depuis des années, le port noble et le visage quelque peu marqué par les épreuves et des années d'excès, Louie de Havras est actuellement pris dans une lutte intense avec lui-même pour tenter de ne pas totalement s'amollir, s'astreignant à la pratique quotidienne d'exercices physiques qu'il abhorre.
Cependant, s'il n'a plus la vigueur de ses vingt ans, le baron Louie n'en demeure pas moins un guerrier toujours redouté de ses rivaux et, plus généralement, de tous ceux qui ont eu l'audace de lui témoigner de l'hostilité.

Il possède par ailleurs un signe très distinctif sous la forme d'un marquage au fer rouge à la gauche de son cou, raison le poussant à rarement rester gorge nue et à porter des cols montants. Représentation de quelque divinité impie, le baron prétend avoir hérité de la chose lors d’un voyage mouvementé dans les terres arabiennes, ce que personne ne prit le risque de contester.

Historique :

C’est en l’an 2480 que naquit l’actuel baron de Havras, Louie, dont les les actions spectaculaires et glorieuses permirent à la baronnie de connaître une ère de prospérité telle qu’elle n’en avait pas connu depuis deux ou trois siècles.
La vie de Louie de Havras commença, comme ce fut si souvent le cas pour les seigneurs de Havras qui laissèrent leur marque dans l’histoire, dans la mollesse et une certaine indolence.  
Le baron Gornemont de Havras, son père, avait eu avant lui quatre fils et considérait sa descendance plus qu’assurée. Aussi se permit-il la fantaisie incroyable de l’envoyer dès l’enfance à la cour de son détesté rival le duc Taubert, avec lequel il essayait d’arrondir les angles après des années de cordiale détestation, afin qu’il y fasse son éducation chevaleresque.

Page à la cour du duc de l’Anguille durant maintes années, Louie grandit parmi les jeunes hommes et femmes de la noblesse des terres du Nord et coula des jours heureux dans l’opulence et l’oisiveté.
Les années passèrent, nombreuses, trop nombreuses sans doute, sans qu’aucun haut fait ne vienne illuminer son destin et lui demeurait bien déterminé à ce que les choses demeurent ainsi.

Une fois acquis le statut confortable de chevalier du royaume à part entière, Louie continua à écumer les tavernes les plus sordides et à batifoler dans toutes les cours qui voulaient bien l’accueillir.
Néanmoins, sa proximité avec l’une des nièces préférées du duc Taubert et son apparent manque d’ambition lui valurent bientôt quelques farouches inimitiés. De nombreuses voix se mirent à murmurer dans son dos et leur écho ne tarda à parvenir aux oreilles du sévère Gornemont qui estima l’heure venue de faire de son cadet un chevalier respectable.

A l’occasion des noces de l'une des filles du duc, Gornemont confia à Louie la tâche ingrate, quoiqu’en apparence aisée, d’aller chercher quelque précieuse cargaison chez un tisserand réputé de l’Averland.
S’il fut tenté de décliner l’offre comme à son habitude, le jeune chevalier comprit que ses talents oratoires et son don inné pour l’esbroufe ne lui seraient d’aucun secours face à un homme aussi strict que son père et dut se résigner à entamer une quête qu’il s’imaginait déjà bien ennuyeuse.

Ces faits se déroulèrent à la belle saison de l’année 2504. Louie venait d’entrer dans sa vingt-cinquième année.

Après quelques jours de préparation, le jeune homme prit pour la première fois de sa vie la route de l’Est, vers l'Empire, avec pour seule compagnie son fidèle laquais, un jeune homme prénommé Manfred qui, bâtard d’un soudard de l’Empire, ne maîtrisait nullement la langue de ses aïeuls.
Inconscient du danger que l’on pouvait rencontrer dans les terres de Karl Franz, Louie partit dans le brouillard, sans écu ni armure, vêtu de simples vêtements faits de tissus rares et coûteux, à la façon de ceux que portent les nobles pour se rendre aux banquets.
Nul ne sait avec précision quelles aventures terrifiantes il y vécut car jamais il n’en dit le moindre mot à quiconque, mais lorsqu’il reparut, tous le trouvèrent étrangement changé, même si les plus mauvaises langues, Gornemont en tête, ne manquèrent pas de faire remarquer qu’il avait manqué la date du mariage d’une semaine.

Mordu par l’aventure, Louie ne trouvait plus la quiétude dans les salles de banquets et les jardins de châteaux. Il lui fallait repartir à l’aventure et ni les commentaires sarcastiques de ses frères, ni les exhortations de Manfred, revenu de la première mission avec un pied bot, ne pouvaient plus l’empêcher de tourner tous les soirs les yeux vers l’Est.

Ce fut finalement à l’annonce de ses futures noces avec la replète fille d’un seigneur bastognais que Louie prit enfin la décision de quitter une fois pour toute sa terre natale. Accompagné de son fidèle serviteur auquel il ne laissa pas vraiment le choix, il partit à la faveur d’une nuit sans lune sans jeter le moindre regard en arrière.

Vivant une vie d’aventure dans l’Empire et au-delà aux côtés d’un mercenaire nain nommé Ungrun Skalfson et d’un sorcier de feu qui répondait au nom de Fénix, la voie de Louie semblait désormais toute tracée et il semblait plus que probable qu’il finisse dans quelque fosse commune oublié de tous et loin de ses proches. Toutefois, le destin est une force puissante et imprévisible et de funestes événements devaient le ramener sur les terres de ses ancêtres.
En l’année 2512 survint une terrible invasion d’hommes bêtes qui ravagea les terres de nombreuses baronnies nordiques et entraîna la mort de bien des vaillants seigneurs au nombre desquels se trouvèrent le baron Gornemont et son fils aîné Cordred. Hélas, la mort de Cordred semblait marquer la fin définitive de la lignée, ses frères étant l’un mort, l’autre disparu durant sa quête du Graal et le dernier perdu dans une vie aventureuse. Ainsi la terre se retrouva-t-elle sans seigneur, tandis que les disputes éclataient parmi les vassaux incapables de faire front commun face à la menace.
Prévenu par quelque étrange prémonition, Louie quitta ses camarades de route sans un mot et chevaucha à bride abattue vers la Bretonnie. Il y trouva sa terre natale en bien piteux état et s’élança sans attendre à la poursuite du seigneur des hommes-bêtes qu’aucune force bretonnienne n’avait pu localiser jusqu’alors.
On ignore les circonstances exactes de leur rencontre, mais lorsque Louie reparut, une massive tête cornue ornait sa selle. L’affaire fit grand bruit jusqu’à Gisoreux et Bordeleaux et le roi Louen lui-même fut forcé de reconnaître en cet aventurier un peu fou un vassal prometteur.

Depuis lors, Louie, devenu baron, s'employa à donner un nouvel élan ( rendeer ) à sa terre natale. Sa première mesure consista à établir de nouvelles taxes sur toutes les marchandises obligées de transiter par sa cité et à utiliser les fortunes ainsi engrangées pour effectuer les réparations qui s'imposaient tant en son château qu'en sa ville. Par la suite, il incita tous ses vassaux à traverser le royaume pour prouver à tous leur valeur, politique qui porta grandement ses fruits au cours de la dernière décennie.

Quelques années plus tard, le baron Louie fonda le très-noble Conseil des maistres buveurs (CMB), confrérie très fermée de grands noms du royaume réunis autour d'une passion commune pour les choses de la table. On compta parmi eux d'illustres personnages tels le seigneur du Pinceau, Cyrill l’errant, Agravain d’Orcadie, le baron Guilhem de La Tour, le Comte Dangorn de Castagne, le chevalier de la Toison d'or, Astrabell de Pinsaguel ou encore le célèbre chevalier de la Quête Tristan le troubadour.

_________________
Non, on ne fait pas que charger à Havras, on a aussi des sorciers !
Tremblez devant nos armées... et craignez ma potestas, car je suis votre suzerain !

"Le monde est quand même plus simple quand on le regarde à travers la visière d'un heaume."

Draw me like one of your french girls (par Toison d'or !):


Dernière édition par Baron de Havras le Ven 26 Sep 2014 - 17:37, édité 13 fois
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MessageSujet: Re: Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras   Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras EmptyJeu 11 Sep 2014 - 18:32

Citation :

Présentation :

Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras Beansh10


Nom : Méliant de Havras dit Méliant l’adopté
Année de naissance : 2504
Sexe : Masculin
Peuple et Pays d'Origine : Homme de Bretonnie
Origines Sociales : Haute Noblesse
Activité : Bâtard légitimé
Religion : Panthéon humain et Dame du Lac
Langues parlées : Bretonnien

Caractéristiques :

Taille : 1,85m
Poids : 86 kg
Cheveux : blonds
Yeux : marrons tirant sur le vert

Description :

Si l’on excepte une couleur de cheveux légèrement plus claire et une infime différence de stature, Méliant est quasiment la copie conforme de son baron de père.
De fait, la chose fut durant des années une source d’amusement, voire de railleries, dans toute la noblesse du nord, jusqu’à ce que le baron se décide à reconnaître le jeune homme comme son fils de plein droit.

Historique :

Lorsqu’il revint de ses années d’errance pour devenir baron de Havras, Louie rencontra dans les jardins du duc Taubert un jeune écuyer que l’on disait orphelin et dont les traits lui rappelèrent étrangement les siens. D’abord secoué par cette rencontre, le baron comprit rapidement que ses années de batifolage avaient porté un étrange fruit tandis qu’il parcourait le monde et que la curieuse disparition de son ancienne amante la nièce du duc n'était pas sans lien avec l'affaire. Il décida de prendre le jeune garçon sous son aile et l’éleva comme un vrai chevalier bretonnien dans sa propre cour.
Néanmoins, à mesure que le temps passait, la ressemblance physique entre les deux hommes se fit de plus en plus flagrante -au grand dam de la nouvelle épouse du baron- jusqu’à ce qu’il devienne impossible à Louie, d’ailleurs fort amusé par la situation, de nier son lien de parenté avec le garçon qu’il se décida à reconnaître comme son descendant, n’ayant alors nul autre enfant pour prendre sa succession.
Ayant grandi parmi les chevaliers de son père, Méliant fut rapidement accepté comme héritier de la baronnie et devint une figure sur laquelle il fallait compter. De son côté, Méliant passa le plus clair de son temps à se montrer aussi doué que possible tant il craignait de décevoir son seigneur et ses pairs et gagna rapidement une réputation d’intrépidité et de témérité qui ne le quitta plus.

Peu avant la grande invasion du Chaos et la guerre ouverte entre Moussillon et les chevaliers loyaux au roi, Méliant se mit à être tourmenté par d’étranges rêves dans lesquels il parcourait la lande et accomplissait tant de hauts faits que de crimes pour le moins odieux. Durant ces songes, d’une réalité saisissante, il agissait sous le nom d’Urien de Havras.
Troublé par ces visions, et ayant trouvé mention d’un personnage portant ce nom dans les traités généalogiques de sa famille, Méliant décida de se lancer sur les traces de son illustre ancêtre en espérant comprendre le message caché de ces songes.


Citation :
Présentation :

Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras L72_0410        Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras K086_010

Noms : Hagen de Mérac et Evrard Longueheuse de Vergobret
Années de naissance : 2484/2486
Sexe : Masculin
Peuple et Pays d'Origine : Hommes de Bretonnie
Origines Sociales : Noblesse
Activité : Sénéchal de Havras/ Sommelier d'armes du baron
Religion : Panthéon humain et Dame du Lac
Langues parlées : Bretonnien, Reikspiel (parlé avec un fort accent bretonnien), Tiléen (parlé avec un accent deux fois pire encore) pour le premier, Bretonnien, Reikspiel (courant) pour le second

Caractéristiques :

Taille : 1,77m/1,82m
Poids : 81kg/75kg
Cheveux : blond cendré/noirs
Yeux : gris/marrons

Description :

Hagen - Ni le plus grand, ni le plus massif des chevaliers de Havras, Hagen n'en demeure pas moins l'un des plus charismatiques.
D'un naturel sérieux et disposant de compétences rares notamment en matière de cartographie, il reste un chevalier expérimenté au coup de lance redoutable et ceux qui l'ont croisé sur le champ de bataille craignent l'expression féroce de son visage quand vient l'heure du combat.

Aux côtés de son seigneur dans les cours comme sur les champs de bataille, Hagen est un conseiller avisé et un excellent juge du caractère de ses interlocuteurs. Il tempère généralement la mauvaise humeur de son suzerain et sait se montrer plus juste auprès du bon peuple que ce dernier, raison justifiant son immense popularité auprès de celui-ci.

Evrard- Assez grand et élancé, aux longs cheveux noirs et à la peau pâle, Evrard de Vergobret s'avère d'une force physique et d'une rapidité surprenantes les armes à la main. D'un tempérament assez froid tranchant radicalement avec l'affabilité de son ami de toujours, Hagen, Evrard n'en possède pas moins un remarquable sens de l'ironie et de la dérision capable de désarçonner le plus habile rhéteur. Son surnom de "longueheuse" lui vient de son allure longiligne donnant l'impression que ses jambes bottées s'étendent sans fin.

Au combat, Evrard porte une armure sombre et un cimier semblable à un gigantesque corbeau aux ailes déployées dont la figure sinistre tranche avec l'argent, la gueule et l'azur chatoyants de ses armoiries.


Historique :

Si l'action du baron Louie permit de redorer le blason de sa famille et le nom de ses ancêtres, elle ne fut rendue possible que grâce au dévouement d'hommes fins et talentueux comme le remarquable Hagen de Mérac, son sénéchal et Evrard longueheuse de Vergobret, son sommelier d'armes.
Premier à soutenir le nouveau baron à son retour, Hagen fut à l'origine du ralliement de tous les vassaux de Gornemont sous la bannière de son fils cadet et demeura depuis lors l'un des personnages les plus influents de toute la baronnie.
De son côté, Evrard fut celui qui souffla au baron les mesures qui permirent de développer le commerce au sein de sa cité en favorisant l'installation de nouvelles guildes de marchands.
Ils symbolisent à eux deux le renouveau de la noblesse havrassoise et la nouvelle génération de seigneurs assurément tournés vers l'avenir qui a pris la tête de la baronnie à l'issue de la dramatique crise de 2512.

Grand jouteur, Hagen remporta le grand tournoi de Fourbulus.


Citation :
Présentation :

Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras Arthas10

Nom : Arius de Chort
Année de naissance : 2498
Sexe : Masculin
Peuple et Pays d'Origine : Homme de Bretonnie
Origines Sociales : Noblesse
Activité : Chevalier jouteur, alcoolique notoire
Religion : Panthéon humain et Dame du Lac
Langues parlées : Bretonnien, Reikspiel (courant)

Caractéristiques :

Taille : 1,88m
Poids : 92 kg
Cheveux : blonds
Yeux : gris-bleus


Description :

Arius n'est pas le genre d'individu à passer inaperçu dans une foule. Dépassant d'une bonne tête le gueux moyen, il se tient toujours droit et son regard demeure toujours fier et perçant. Sa présence et son charisme éminemment noblilaire, conjugués à sa longue et resplendissante chevelure blonde le font ressortir de la masse grouillante des gens du commun.
Ses épaules sont puissantes et sa robustesse indéniable sans que cela ne le fasse paraître gauche et dépourvu de grâce pour autant. Son teint est celui d'une personne en bonne santé et ses yeux sont à l'image du ciel de Havras, gris tirant sur le bleu ciel.
Le reste de son visage est harmonieux et plutôt plaisant, presque toujours agrémenté d'un sourire traduisant une certaine moquerie.


Personnalité :

Arius est un homme extrêmement confiant en sa propre force et en son talent martial, prenant la vie comme elle vient en évitant de s'encombrer de questions inutiles.
Malgré son attitude désinvolte et sa nonchalance habituelle, il se montre toujours franc et n'aime pas mâcher ses mots, se liant aisément d'amitié avec les autres.

Toutefois, pour être parfaitement honnête, il ne prend réellement plaisir que dans les combats, trouvant peu d'intérêt aux autres activités, surtout lorsqu'elles lui semblent fatigantes. Impulsif, il se conduit par moment comme un vrai fou furieux et évite de se poser trop de cas de conscience, ne faisant que rarement de sentiments envers ses ennemis.

Grand amateur d'alcool, qu'il n'aime pas gâcher ni même partager, Arius a une grande endurance aux effets néfastes de ce dernier. Cette tolérance lui joue malgré tout des tours, car il n'est jamais bon qu'un homme si peu modéré en temps normal se retrouve totalement désinhibé.


Historique :

L'histoire d'Arius de Chort débute il y a de cela vingt-quatre années dans un petit domaine situé entre les côtes du Nord-Ouest et les vastes champs de la vallée de la Sannez.
Né noble, Arius eut la chance de recevoir une éducation complète et d'être formé au métier des armes dès son plus jeune âge. Il passa son enfance comme page à la cour du roi aux côtés de son cousin Hagen de Mérac et d'autres jeunes gens de bonne naissance venus de tout les duchés. Très vite, pourtant, Arius se démarqua de tous ces jeunes garçons car il s'avéra rapidement qu'il était celui à posséder le plus grand don pour le combat.
S'il n'était jamais le meilleur pour les questions intellectuelles et que les affaires politiques l'intéressaient relativement peu, sa capacité à apprendre de nouvelles passes d'armes semblait sans limite.

Alors qu'il n'était encore qu'un adolescent, sa terre natale fut ravagée par une puissante harde d'hommes bêtes et son suzerain, le baron de Havras, homme autoritaire qui gérait son domaine d'une main de fer depuis près de trente ans, mourut au combat.
Aucun domaine de la région ne fut épargné, poussant le duc Taubert en personne à aller au combat.
Hélas ! Si les victoires s'enchaînèrent facilement face à un ennemi si peu organisé, leur chef demeura introuvable pendant des semaines et les hommes de Havras commencèrent à voir d'un fort mauvais œil l'intervention prolongée du duc de l'Anguille qui s'imposait aux yeux du peuple comme le protecteur de la terre laissée sans seigneur.

Il advint alors un événement qui devait entraîner un changement fondamental dans la vie de tous les chevaliers de la région.
Louie de Havras, fils cadet du défunt baron mais le dernier en mesure de revendiquer les terres de ses ancêtres, arriva un jour à la cour de L'Anguille, tenant en main la tête tranchée du seigneur homme bête.
La chose fit grand bruit car Louie avait quitté la Bretonnie depuis près de deux lustres, préférant mener une vie d'aventure loin de sa patrie, là où la Dame du lac ne pouvait veiller efficacement sur ses chevaliers, plutôt que de se plier aux exigences de son père qui le voulait marié à la fille aînée de l'un de ses rivaux (que d'aucuns disaient fort laide).
L'adhésion de la noblesse de Havras fut cependant totale, car les chevaliers de cette terre étaient réputés pour leur goût du combat et leur amour du bon vin, aussi surent-ils apprécier le haut fait de leur nouveau seigneur à sa juste valeur. De plus, tous étaient plus que satisfaits de voir les espoirs de l'Anguille réduits à néant.

Reconnu par ses pairs nouveau seigneur de Havras et accueilli à bras ouverts par le Roi Louen, son suzerain, Louie s'évertua à redorer le nom de son domaine, ne lésinant par sur les dépenses et ne refusant jamais un défi, de quelque type que ce fut.
A la moindre menace, les chevaliers de Havras partaient au combat et livraient bataille avec une férocité incroyable.
Bientôt, aucun tournoi ne put être disputé dans le Nord du royaume sans que l'un de ces chevaliers ne s'y montre.
Havras remontait peu à peu la pente, retrouvant un peu de sa superbe au fil des ans.

A l'âge de seize ans, Arius fut fait chevalier errant et réalisa sa quête, pourtant jugée très ambitieuse, en moins d'un mois.
Lancé dans le monde de la chevalerie où la compétition était rude, il ne tarda pas à se faire remarquer, toujours à la pointe des fers de lance lors des batailles et ne vidant jamais les étriers lors des joutes.
Même parmi les chevaliers de sa terre qui passaient pour aussi belliqueux que des nobles de Gasconnie, son nom fut vite respecté.
Son ambition n'était pourtant pas de devenir un meneur et sa vie d'homme d'action lui convenait parfaitement.

Agé de vingt-quatre ans, Arius s'en alla dans le duché de Gisoreux pour se battre dans tous les tournois qu'il put y trouver. C'est là, au Brigandin, que son chemin croisa celui de Théobald de Bastogne, qui le premier le vainquit à la joute, et de l'usurpateur Astrabell qu'il a décidé de pourchasser en compagnie du jeune Henri de Volvestre, jeune chevalier de Catharie.

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Dernière édition par Baron de Havras le Mar 21 Oct 2014 - 16:21, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras   Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras EmptyVen 12 Sep 2014 - 18:03

Le sud de la baronnie

Composé d’une alternance de zones viticoles et de plus ou moins épaisses forêts, le sud de la baronnie vit au rythme des crues de la rivière Sorbon et des invasions occasionnelles d’orques, de gobelins et d’hommes bêtes. Les domaines s’y trouvant sont généralement peuplés et les garnisons d’hommes d’armes conséquentes. De plus, les boqueteaux et forêts couvrant une bonne part de ces terres alimentent en bois l’ensemble de la baronnie et fournissent ainsi en arcs, lances et charpentes l’ensemble des vassaux du baron (du moins, ceux dont les terres ne se trouvent pas trop éloignées de la baronnie elle-même).
Le sud de la baronnie est également parsemé de vieilles tours de garde et de petits châteaux gardés symboliquement par des bannerets du baron ne jouissant pas de leurs propres terres.


La rivière Sorbon :

Prenant sa source loin au sud, dans les régions accidentées du cœur du duché de L'Anguille, la Sorbon traverse tout le sud de la baronnie de Havras pour aller se jeter dans le fleuve Sannez en amont de la cité des barons. Cours d’eau de taille modeste sur la majeure partie de sa longueur, on ne le présente que rarement sur les cartes malgré une circulation intense de navires de taille moyenne cherchant à rejoindre la Sannez.
De fait, la rivière n'est guéable qu'à de rares moments de l'année et les ponts l'enjambant sont tous basculants ou passant très au dessus des eaux.
Le Sorbon jouit d’une sinistre réputation dans certains domaines, nombre de paysans étant convaincus qu’une race d’hommes-poissons voraces et très intelligents hante les eaux de la rivière dans ses parties les plus profondes.

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La croyance populaire dans certains hameaux est d’ailleurs qu’un complot de ces êtres aquatiques sévit actuellement en Bretonnie et que nombre de puissants nobles, à commencer par leur baron, ont été remplacés par des membres de cette vilaine engeance, raison pour laquelle ils sont écrasés par l’impôt.



Vergobret :

En plein cœur de la forêt du Sorbon se trouve la charmante bourgade de Vergobret. Construite sur les berges d’un lac relié à la rivière, la cité de Vergobret est en réalité un port fluvial d’importance, passage obligé des marchands du sud de L’Anguille ou d’Artenois désireux de rejoindre la Sannez pour se rendre à Couronne ou la cité de L’Anguille.
Des charrettes du Sud y arrivent quotidiennement pour voir leur chargement monté sur des navires de taille moyenne.

Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras Tgsy510

La ville elle-même, principalement composée de bâtiments de bois sombre ou de maisons de pierre de plein pied, semble plongée dans une semi-obscurité permanente sous les frondaisons des hauts arbres de la forêt environnante. Un solide petit château domine le port mais aucun seigneur n’y réside. De fait, le titre de seigneur de Vergobret n’a jamais été plus qu’un titre porté par des chevaliers passant le plus clair de leur temps à la cour du baron et les affaires quotidiennes, la justice et la collecte des taxes échoient depuis des générations à un bailli régnant d’une main de fer sur la population.
Par tradition, la justice y est rendue d’une manière assez arbitraire, la potence se trouvant sur la place principale étant généralement encombrée des cadavres de quelques voleurs pendus sans procès et il arriva plus d’une fois que les taxes arrivent dans les caisses du baron sérieusement amputées.

En tant que centre commercial secondaire, la bourgade possède un dynamisme économique important et il n’est pas rare d’y voir circuler plus de pièces étrangères que de monnaies frappées par le baron. Néanmoins, les habitudes des gens du cru, convaincus que l’or attire les hommes-poissons du Sorbon, font qu’ils préfèrent parfois le système éprouvé du troc aux paiements en monnaie, cette dernière ne servant que d’outil pour estimer la valeur des choses avant l’échange.

La bourgade de Vergobret est par ailleurs très réputée pour posséder pas moins de deux tavernes et une auberge servant en même temps de lupanar.

Protégée par de robustes murailles surmontées d’un hourd bien entretenu, la ville de Vergobret connait généralement une à deux attaques de mutants ou de peaux-vertes par an que la garnison officielle et la milice de gros bras du bailli parviennent toujours à repousser tant bien que mal, généralement sans l’assistance du moindre chevalier.
En vérité, la cité ne manqua d’être anéantie qu’une fois depuis son édification. L’incident survint en l’an 2013 du calendrier impérial (1035 du calendrier bretonnien), lorsqu’une créature monstrueuse pourvue de nombreux tentacules surgit des eaux du port pour attaquer la ville. Le fait, mis en doute par le baron de l’époque qui y vit un moyen de justifier un retard de paiement de ses contributions, marqua profondément les esprits des habitants de la ville qui ne considérèrent plus jamais les eaux environnantes avec bienveillance.


Rectoire :

Rectoire est un petit hameau faiblement peuplé vivant à l’ombre d’un châtelet de taille fort modeste. Assez étrangement, la terre de Rectoire fut celle qui, au fil du temps, livra le plus grand nombre de chevalier du Graal au sein de la baronnie. Ainsi, Saint Hinard, légendaire chevalier ermite de Havras en fut-il originaire. Le dernier en date, résidant toujours dans une ancienne chapelle du Graal délabrée, est Tibérias l’affable dont la présence sur les champs de bataille emplit de joie et de courage le cœur des autres chevaliers.


Léonce :

Situé en dehors des limites des terres directement gérées par Havras et son administration, Léonce constitue un puissant domaine vassal dont la fidélité a l’égard des barons a toujours été sans faille. Bien qu’officiellement vassaux du duc de L’Anguille en même temps que ceux de Havras, les seigneurs de Léonce ont de tout temps préféré ces derniers et ont maintes fois ignoré les levées de ban des seigneurs L’Anguillois pour à la place rejoindre l’ost de leurs estimés voisins, les barons ivrognes. En vérité, jusque tout récemment, jamais les barons de Havras n’avaient eu à se plaindre de leurs hommes liges de Léonce, mais un événement dramatique vint quelque peu changer la donne. Helgaud, fils du seigneur de Léonce, prit d’un coup de folie, se livra au fratricide de son aîné et prit la fuite, laissant son père vieillissant dans le plus grand désarroi.
Poursuivi par les gens du seigneur de Léonce et les chevaliers de toute la baronnie, Helgaud fut bientôt retrouvé et conduit devant le baron.
La personnalité du jeune homme semblait pour le moins trouble et il fut impossible, même aux damoiselles du Graal, de juger du caractère réel du jeune chevalier, réputé l’un des plus intrépides chevaucheurs de pégase de tout le nord du royaume.
Décision fut alors prise de laisser les dieux décider de son sort par un duel judiciaire dont le résultat ne fut pas totalement clair, les deux opposants ayant mordu la poussière.

Banni des terres de la baronnie et interdit de gîte auprès de tous les vassaux de Havras, Helgaud partit la tête basse, laissant derrière lui un père vieux, usé et sans descendant pour prendre sa succession.


Citation :
Présentation :

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Noms : Helgaud de Léonce/Hildebrand
Années de naissance : 2500/2495
Sexe : Masculin
Peuples et Pays d'Origine : Homme de Bretonnie/Homme des principautés frontalières
Origines Sociales : Noblesse
Activité : Fou furieux en liberté/Chevalier paria
Religion : Une version très personnelle de la Dame du Lac qu’il nomme la Dame du sang/Panthéon humain et Dame du Lac (sans conviction)
Langues parlées : Bretonnien, Reikspiel (notions)/ Bretonnien (avec un léger accent indéfinissable), Reikspiel, patois des principautés frontalières

Caractéristiques :

Taille : 1,79m/ 1,75m
Poids : 84 kg/ 75 kg
Cheveux : argentés/bruns
Yeux : bleus clairs/mauves

Description :

Helgaud est un assez bel homme, au port noble et aux épaules larges. Ses cheveux ont la couleur du plus pur argent et ses yeux brillent d’un intense feu intérieur. Souvent calme et peu loquace, il lui arrive d’avoir d’étranges sautes d’humeur à l’instar d’un berserker nordique. En pareilles occurrences, sa rage semble inextinguible et ses paroles deviennent totalement incohérentes.
Ainsi n’est-il pas rare de l’entendre hurler à pleins poumons d’énigmatiques « du sang pour la Dame du sang ! » ou encore « des crânes pour le trône de Couronne ! ». Malgré tout, Helgaud continue de chevaucher son pégase blanc répondant au nom de Notos, l’animal semblant se moquer éperdument des fantaisies de son maître.
De son côté, Hildebrand apparaît comme un homme effacé, presque fantomatique. Son teint livide, ses joues creuses et ses petits yeux sournois à la couleur improbable lui donnent, de l’avis général, un air elfique qu’il supporte mal, préférant se cacher sous son heaume pour éviter les quolibets.

Historique :

Helgaud et Hildebrand sont ce que l'on aurait tendance à nommer communément des parias. En Bretonnie existe une ancienne coutume voulant qu'un chevalier épargné après un jugement divin ou largement déshonoré par quelque événement se lance dans une mission hasardeuse et à l'issue souvent fatale nommée la Quête de la Rédemption. Pareilles quêtes sont une ultime chance pour le chevalier de regagner son honneur perdu et ce, souvent par la mort libératoire.
Helgaud et son camarade Hildebrand sont tous deux de ceux-ci.

L'histoire du premier débuta tranquillement et rien ne pouvait alors laisser présager d'un sort différent des milliers d'autres jeunes nobles peuplant le royaume. C'est à l'âge de 17 ans que son sort fut scellé, lorsque revenu de sa quête de chevalier errant durant laquelle il terrassa une bête rouge du chaos dont le sang le macula, surgit en lui une seconde personnalité, plus violente et ambitieuse qui lentement prit le pas sur son identité habituelle, l'amenant sur les pentes de la folie. Cette dernière le poussa au fratricide et ainsi fut-il frappé d'anathème par la Dame avant de prendre la fuite. Après deux années d'errance, il trouva une ancienne source au cœur d'un antique bois sacré et s'en abreuva. A ce contact s'estompa sa soif de pouvoir et enfin put-il enfermer en lui ses mauvais côtés. Aujourd'hui âgé de 22 ans, Helgaud parcourt la Bretonnie et écume les tournois et autres champs de bataille dans l'espoir d'y trouver enfin la paix.
Chargeant toujours tête nue, lance en avant, il n'est pas rare qu'il se laisse submerger par la fureur lors de ses charges, son beau visage se crispant sous l'effet de la colère et l'écume s'accumulant aux lèvres.
Les combats sont pour lui une lutte de tous les instants contre ses démons intérieurs.

Hildebrand, pour sa part, est un personnage plus énigmatique qui n'évoque que rarement son passé et d'aucuns prétendent que c'est à cause de ce même passé qu'il perdit son honneur. Fils d'un châtelain d'un quelconque comté des principautés frontalières descendant de Bretonniens, il ne fut jamais reconnu par son père et de sa mère rien ne fut jamais dit de sûr. Pendant des années, il fut élevé au château de son père mais jamais accepté, tous disant de lui qu'il était une punition des fées à l'égard de son géniteur.
Encore aujourd'hui perdure la rumeur qu'il serait en réalité un demi-elfe et le fait qu'il n'ôte jamais son heaume en public n'a jamais fait que confirmer cette impression.
On dit qu'il porta toujours comme une blessure ses origines douteuses -quoique absolument pas avérées- et que ce furent elles qui le conduisirent à provoquer en duel un puissant seigneur qui l'avait offensé. Pourtant, son attitude peu courtoise au cours du combat qui s'ensuivit lui valut le bannissement et depuis lors, il ne fit qu'errer.

Un jour, leurs chemins se croisèrent et c'est ainsi qu'ils décidèrent de lier leurs destins, au moins pour un temps. Ayant entendu parler d'un tournoi dans les îles Orcadie, ils se mirent en marche dans l'espoir de trouver enfin le pardon pour leurs actes passés et qu'enfin quelqu'un mette fin à leur misérable pérégrination. Il s’avéra bien vite que leur travail d’équipe faisait merveille et ensemble, ils remportèrent le prix.
Ayant l’impression de remonter peu à peu la pente, Helgaud et Hildebrand arpentent actuellement les routes de Bretonnie alors que s’élève partout l’écho d’une guerre prochaine. Imperceptiblement, chacun de leur pas semble les rapprocher de la terre d’origine d’Helgaud, manifestement résolu à se mettre au service de son ancien suzerain dans la guerre qui s’annonce.

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MessageSujet: Re: Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras   Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras EmptySam 13 Sep 2014 - 2:45

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Noms : Damoiselles Sylvianna et Galatée
Années de naissance : -
Sexe : Féminin
Peuple et Pays d'Origine : Dames de Bretonnie
Origines Sociales : Inconnues
Activité : Prophétesse de la Dame / Damoiselle du Graal
Religion : Dame du Lac
Langues parlées : Bretonnien, Reikspiel, diverses langues hermétiques


Caractéristiques :

Taille : 1,74m/ 1,68m
Poids : 55kg/51kg
Cheveux : Bruns/Roux
Yeux : Gris clairs/Bleus


Description :

Sylvianna- Grande, d’une grâce hors du commun et parlant d’une voix douce et mélodieuse, damoiselle Sylvianna est la principale servante de la Dame du Lac à Havras.
Sa beauté à couper le souffle lui vaut l’admiration de tous, ainsi que quelques jalousies parmi les dames de la baronnie. Pourtant, la redoutable Sylvianna ne pourrait être plus éloignée de ce genre de considérations, trop occupée à se mêler de toutes les affaires du baron lorsqu’elle n’est pas recluse à méditer sur l’avenir.
Habile, éloquente et pourvue de pouvoirs craints de tous, elle a pour habitude d’être obéie et ne tolère jamais aucun manquement aux règles en sa présence. Participant tant aux séances de doléances qu’aux conseils de guerre, elle a pour habitude de siéger non loin du baron et de toujours trouver la formule adéquate pour faire prévaloir son avis quand elle se trouve mise en minorité.
On dit d’elle qu’elle est la seule à pouvoir faire totalement sortir le sénéchal Hagen de ses gonds, fait dont elle semble tirer une certaine fierté.

Galatée- Aisément reconnaissable à son teint diaphane et à sa resplendissante chevelure rousse, la jeune Galatée est l’autre servante de la Dame à régulièrement accompagner les armées du baron à la bataille. Toujours avenante, la belle damoiselle est connue de tous les chevaliers de Havras qui prennent toujours son arrivée comme un bon présage. N’étant pas la plus puissante des magiciennes au service de la Dame, elle n’en demeure pas moins extrêmement efficace lorsqu’il s’agit de contrer la magie des sorciers ennemis sur le champ de bataille et elle ne s’aventure jamais au loin sans emporter quantité de parchemins de dissipation dans ses bagages.
Elle est également une soigneuse émérite ainsi qu’une excellente chanteuse, qualités qui expliquent l’accueil quasi-royal que tous les nobles lui réservent dès qu’ils apprennent son arrivée.
De plus, sa bonne humeur et son rire sonore la démarquent assez de la majorité des damoiselles du Graal, généralement perçues comme hautaines, distantes et manipulatrices, faisant d’elle un être à part dans le cœur de tous les vaillants hommes de guerre de Havras.


Historique :

Sylvianna, fameuse prophétesse de la Dame du lac et redoutable sorcière, est l’une des figures les plus influentes et un personnage incontournable de la cour de Havras, où elle passe le plus clair de son temps. N’accompagnant les armées du baron que lorsque celui-ci part en personne à la tête de ses troupes, elle passe l’essentiel de son temps dans les quartiers de l’aile Nord de la citadelle qui lui furent attribués à l’origine à titre provisoire, lors de son arrivée dans le domaine en 2517.

Galatée, pour sa part, ne loge jamais longtemps au même endroit, disparaissant parfois de longues périodes sans être vue à Havras ou ailleurs. Pourtant, elle reparaît toujours peu avant les batailles d’importance et reprend alors avec joie sa place dans l’ost du baron, privilège qu’elle ne semble pas accorder aux autres nobles dont elle visite occasionnellement la cour.


Citation :
Présentation :

Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras Castle10

Nom : Nantilde de Bellicort, dame de Havras
Année de naissance: 2492
Sexe : Féminin
Peuple et Pays d'Origine : Dame de Bretonnie
Origines Sociales : Haute noblesse
Activité: Baronne de Havras
Religion : Panthéon humain et Dame du Lac
Langues parlées : Bretonnien, Reikspiel, Tiléen, Estalien


Caractéristiques :

Taille : 1,70m
Poids : 57kg
Cheveux : Bruns
Yeux : Verts


Description :

Belle, pleine d'humour et sans doute l'une des personnes les plus cultivées de Havras, Dame Nantilde, épouse du baron Louie, est une source d'inspiration et un modèle pour toute femme de chevalier.


Historique :

Lorsqu'il devint baron en lieu et place de son défunt père, Louie de Havras avait déjà passé l'âge de se marier depuis longtemps. D'ailleurs, tous gardaient à l'esprit que c'était la fuite de ses prochaines noces qui avait provoqué son départ en premier lieu.
Ainsi, la question de l'union du nouveau baron qui vivait dans la nécessité d'assurer la pérennité de sa lignée moribonde se posa-t-elle très vite.
Toutefois, ayant atteint l'âge de trente-deux ans et n'ayant plus de supérieur pour lui imposer le choix d'une épouse, Louie put s'offrir l'incroyable luxe de choisir lui-même celle qui deviendrait sa femme.
Bien vite, son choix se porta sur la belle Nantilde dont le caractère bien trempé et l'intelligence le séduisirent instantanément.

Louie et Nantilde se rencontrèrent à la cour du roi Louen, lors d'un banquet durant lequel ils entreprirent un jeu de séduction qui s'étendit sur plusieurs semaines. Moins d'une année après, les deux amants se marièrent en grande pompe.

Dame Nantilde, fille d'un puissant baron des terres bordant les marches de Couronne, maîtrisait parfaitement tous les codes de la chevalerie et connaissait les ficelles du gouvernement d'un domaine d'ampleur. Ainsi, comme un poisson dans l'eau, elle seconda discrètement son époux dans sa tâche et s'occupa même des doléances à chaque fois que ce dernier devait quitter son siège pour mener quelque affaire au loin.
Assez proche de Sylvianna la prophétesse, Nantilde sait apprécier à sa juste valeur l'intelligence politique de cette dernière et il n'est pas rare que les deux femmes les plus influentes de la baronnie agissent de concert pour pousser le baron à mener les actions qui leur semblent nécessaires.

Finalement, la seule tâche à l'histoire idyllique du couple de Havras fut la reconnaissance par Louie de son fils bâtard, Méliant, qui mettait en péril l'héritage de leurs enfants à naître. Néanmoins, après d'âpres discussions et nombre de violentes disputes, le seigneur et sa dame finirent-ils par se mettre d'accord pour ne plus jamais évoquer ce sujet ensemble, le problème étant loin d'être réglé.

Dame Nantilde donna jusqu'à présent deux enfants à Louie, deux filles répondant aux noms d'Anne-lys (née en 2517) et Marguerite (née en 2519).



Citation :
Présentation:

Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras Ed3e6c10

Nom : Sœur Ilena, autrefois Blanche de Havras
Année de naissance : 2495
Sexe : Féminin
Peuple et Pays d'Origine : Dame de Bretonnie
Origines Sociales : Haute noblesse
Activité : Prêtresse de Shallya
Religion : Shallya, Dame du Lac
Langues parlées : Bretonnien, Reikspiel

Caractéristiques :

Taille : 1,57m
Poids : 45kg
Cheveux : Châtains
Yeux : Marrons


Description :

Sœur Ilena est l'une des personnes les plus aimées des faubourgs de la cité de Havras.
Sa beauté et sa gentillesse lui valent l'amour de tout ce que la ville compte de roturiers et d'indigents. Il se dégage d’elle une douceur et une bonté rares et ses origines nobles lui confèrent une prestance qui inspire instinctivement le respect.


Historique :

Si Gornemont avait eu quatre fils avant Louie, raison pour laquelle ce dernier n’aurait normalement jamais dû accéder au fauteuil de baron, l’histoire oublie parfois qu’il avait également eu une fille quelques années plus tard.
Bien plus jeune que ses frères, Blanche mena une enfance solitaire dans les froides coursives du château de ses ancêtres avant d’être envoyée faire son éducation à la cour du roi en personne, aux côtés de maintes autres jeunes filles de haute naissance. La séparation avec sa famille fut pourtant rude pour la jeune Blanche qui vouait un amour sans borne à tous ses proches et elle connut d’infinies difficultés  à se faire à l’étiquette et aux conventions d’une vie de château normale.
De fait, lorsqu’elle avait l’occasion de retourner en ses terres et d’y revoir ses frères, en particulier Érec et Louie dont elle était la plus proche, sa joie et son enthousiasme se transmettaient à tous, faisant d’elle un personnage adoré de tous au château de ses parents.

Tandis que les années s’écoulaient et qu’elle voyait approcher l’âge de son mariage, la jeune Blanche se prit à envier son frère qui avait décidé de couper avec leur père pour mener vie d’aventure. Mais n’ayant finalement ni vraiment le cœur à abandonner ceux qu’elle chérissait ni les capacités guerrières nécessaires à la survie dans la nature, elle décida de prendre une autre voie et devint novice de Shallya contre la volonté de ses parents qui la voulaient mariée et plus utile à sa famille qu’à la société.

Blanche fut très affectée d’apprendre la mort prématurée de son frère Béliard. Elle ne prononça pas un mot pendant des jours après le décès de Tristan et refusa de s’alimenter pendant plusieurs semaines lorsque l’on perdit toute trace d’Érec, lancé dans sa quête du Graal. La perte tragique de ses parents, l’une de maladie, le second d’une lance de mutant dans l’abdomen lors d'un combat qui emporta également son frère Cordred, finit de la convaincre qu’elle avait eu raison d’embrasser la carrière de servante de Shallya et elle se plongea dans la vie monacale avec une ardeur renouvelée.

Apprenant peu après le retour de son frère Louie et son accession au rang de baron, Blanche se mit à guetter avec impatience toutes les nouvelles qui parvenaient de sa terre natale. Elle apprit avec joie l’essor économique sans précédent que connaissait la terre de ses ancêtres, s’extasia d’apprendre le retour de nombreuses guildes au sein de sa cité et lorsqu’arriva la nouvelle de la réouverture de l’hôtel-Dieu de Shallya, elle fit tout son possible pour rejoindre les sœurs qui devaient y officier.
C’est ainsi qu’elle regagna finalement Havras, dans l’anonymat, sans même chercher à revoir son frère qu’elle assistait à sa manière en soignant son peuple.

Ce fut finalement à l’occasion d’une séance de doléances durant laquelle la mère supérieure de l’ordre alla présenter une requête au baron que le frère et la sœur se revirent, à la stupéfaction du premier.

On dit que depuis ce jour, il arrive régulièrement au baron de s'aventurer anonymement dans les rues de sa cité pour rendre visite à sa cadette, occasion rêvée pour lui de prendre un peu le pouls de son peuple.

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MessageSujet: Re: Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras   Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras EmptySam 13 Sep 2014 - 17:33

L’Ouest de la baronnie


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La baronnie de Havras est généralement balayée par les vents marins venus de l’Ouest et ainsi est-il de coutume de dire dans la paysannerie des domaines de l’Est que ceux de l’Ouest aiment à flatuler dans l’air pour le vicier avant qu’il n’arrive chez eux.
Outre ces croyances populaires qui en disent long sur l’absence d’unité au sein d’un même territoire, la façade Ouest de Havras ne présente pas beaucoup de caractéristiques notables. Les domaines qui la composent sont verdoyants et offrent une indéniable diversité de paysages selon que l’on se trouve du côté L’Anguillois ou Couronnais du fleuve, bon nombre étant couverts de vignes, d’autres d’escarpements rocheux, tandis qu’une partie ne sont que vastes champs ponctués de petits bosquets clairsemés.

C’est dans la partie Sud-Ouest que l’on trouve le plus grand nombre de chevaliers devant rendre hommage aux ducs de L’Anguille. Une certaine quantité de vassaux de Havras sont de faits des seigneurs ayant cherché à prendre quelque indépendance vis-à-vis des ducs, raison pour laquelle une part non négligeable de domaines se trouve séparée de la baronnie par des territoires soumis à d’autres comtes ou barons plus directement assujettis à l’autorité de la grande cité portuaire.
On trouve ainsi nombre de cas particuliers parmi les vassaux de Havras de la rive gauche de la Sannez, allant de ceux ayant pris leurs distances envers L’Anguille à ceux jonglant tant bien que mal avec leur double lien vassalique.


Barbencourt :

Barbencourt fait partie de ces territoires autrefois pleinement soumis à l’autorité de L’Anguille qui se rangèrent dans le sérail des barons de Havras à l’occasion d’un désaccord foncier. Si l’affaire remonte à plus de deux siècles, les bannerets de Barbencourt demeurèrent néanmoins fidèles à leur serment, contrairement à leurs voisins directs de Clapigny qui se crurent du jour au lendemain en droit de ne plus jurer fidélité aux barons qu’ils avaient rejoints, isolant encore davantage Barbencourt.

La position isolée des nobles de Barbencourt pose cependant nombre de problèmes, leur suzerain ne pouvant pas venir à leur secours sans avoir à traverser les terres d’un autre puissant baron.


Dèce et Selvigny :

Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras Petits10


Terres verdoyantes de l’ouest havrassois, Dèce et Selvigny sont deux domaines voisins connus pour la rivalité qui les oppose depuis toujours. Ainsi, tout semble pour eux source de conflit et il n’est pas rare que les deux seigneurs viennent enquiquiner leur baron avec leurs querelles de clochers lorsqu’ils ne se retrouvent pas directement engagés dans d’interminables duels.


Hautclair :

Tour austère cernée par un château quelque peu délabré veillant sur deux hameaux faiblement peuplés, Hautclair est en réalité une ancienne tour de garde reconvertie tardivement en place forte.
L’actuel seigneur, Bédevère, un jouteur expérimenté aux qualités reconnues, n'y a pas remis les pieds depuis bien des années, abandonnant femme et enfants pour mener une vie aventureuse.



Cervencouille :

Plus grand château de l’ouest havrassois, de même que l’un des principaux foyers de peuplement de cette partie de la baronnie, Cervencouille est le seul domaine de tout Havras dont les vignes ne produisent pas une piquette totalement infecte.
La bourgade et son château jouissent ainsi d’un embarcadère et de petits entrepôts sur fleuve leur permettant de charger et décharger leurs cargaisons en direction de la cité des barons.


Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras Mpc_vf10


On estime que sont consommés à la table du baron en moyenne neuf tonneaux de vin d’importation pour un seul de production locale et celui-ci provient toujours de Cervencouille, seul vin du cru que les gens de la cour du baron tolèrent.
Ainsi, l’ensemble de la production est-elle achetée et consommée par des nobles de Havras et les vins exportés ailleurs dans le pays sont-ils d’infâmes piquettes que les gens s'arrachent à pris d'or, attirés par la réputation d’alcooliques des gens de la baronnie qu’ils pensent donc experts en vin.

Les gens de Cervencouille sont par ailleurs connus pour régler leurs conflits eux-mêmes, préférant éviter d'impliquer dans leurs litiges leur seigneur dont les décisions ne satisfont jamais personne.


Citation :
Présentation :

Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras V04_c210

Nom : Théodrade de Cervencouille
Année de naissance : 2475
Sexe : Masculin
Peuple et Pays d'Origine : Homme de Bretonnie
Origines Sociales : Noblesse
Activité : Chevalier
Religion : Dame du Lac, le vin de sa terre
Langues parlées : Bretonnien, patois de Cervencouille


Caractéristiques :

Taille : 1,71m
Poids : 87 kg
Cheveux : Bruns
Yeux : Marrons


Description :

De taille très médiocre, ventru, au crâne chauve et à la barbe broussailleuse et abondante, Théodrade serait plutôt le genre de chevalier à passer inaperçu au milieu des bellâtres de la cour de Havras.
Pourtant, le seigneur de Cervencouille dispose d’une arme remarquable et imparable pour marquer les mémoires, car sa bêtise crasse ne manque jamais d’ébahir ses interlocuteurs. Ainsi, il n’est jamais un conseil de guerre ou une assemblée sans sa «théodraderie», moment toujours attendu avec impatience et appréhension par ses pairs.

Sa faculté à toujours sortir le commentaire le moins à propos éblouit à chaque fois chevaliers et damoiselles, ayant fait naître chez certains la rumeur selon laquelle le brave Théodrade forcerait ce trait de sa personnalité pour attirer à lui les regards. Toutefois, ceux le connaissant depuis le plus longtemps savent que cette faculté lui est totalement naturelle.

Théodrade est également très connu pour aimer plus que de raison les boissons résultant des vignes dont il a la charge.


Historique :

Fidèle vassal du baron de Havras, Théodrade est, comme nombre de ses compatriotes Havrassois, un habile écumeur de tournois qui ne rate jamais une occasion de prouver sa valeur.
Toutefois, si son amour pour le combat et les charges sont indéniables, force est de constater qu'en dehors de cette passion pour les arts guerriers, le brave Théodrade, homme par ailleurs toujours plein d'entrain et de bonne volonté, n'a pas grand chose à faire valoir.

Passablement inculte, illettré, assez ivrogne et souvent incapable de comprendre les ordres qu'on lui donne (et donc très logiquement plus incapable encore de les mettre en application), il est l'exemple typique du vassal à vous rendre fou un honnête seigneur.

La politique du baron actuel consistant à encourager vivement ses chevaliers à se rendre aux quatre coins du Royaume pour participer à un maximum de tournois et de joutes, il n'est par conséquent pas rare, surtout dans le Nord de la Bretonnie, de rencontrer quelque vaillant champion originaire de ces terres.
Si c'est bien le cas de Théodrade, son cas demeure néanmoins remarquable en cette matière. Considéré comme insupportable par ses frères d'armes comme par son suzerain, on l'envoie toujours le plus loin possible, pour participer à un grand nombre de tournois en espérant secrètement ne pas le voir reparaître. Cependant, la chance insolante du brave chevalier de Cervencouille le fait toujours revenir, souvent victorieux et indemne.


Citation :
Présentation :

Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras 047_0010

Nom : Bédevère d’Hautclair
Année de naissance : 2487
Sexe : Masculin
Peuple et Pays d'Origine : Homme de Bretonnie
Origines Sociales : Noblesse
Activité : Chevalier parjure
Religion : Les pièces sonnantes et trébuchantes
Langues parlées : Bretonnien, Reikspiel


Caractéristiques :

Taille : 1,73m
Poids : 75kg
Cheveux : Châtains clairs
Yeux : Bleus

Description :

Le cheveu court, la barbe bien taillée, d’une taille et d’une corpulence moyennes, Bédevère ne présente aucun signe vraiment distinctif.


Historique :

Cela faisait près d'une décennie maintenant que la terre de Havras avait entamé, sous la direction de son dernier baron, sa politique qui consistait à envoyer dans tout le royaume, voire même au delà, ses chevaliers afin qu'ils s'illustrent aux divers joutes et tournois organisés au cours de la belle saison.

De fait, chaque année, de vaillants seigneurs partaient au combat pour revenir couverts de gloire et de prix ou disparaître à jamais.
Bédevère d'Hautclair était de ceux-là, mais sa témérité le poussa trop loin et sur des chemins trop sombres, de sorte qu'il se trouva dans l'incapacité de retourner dans sa terre natale.

Trop doué pour le combat, mais également porté sur l'ivrognerie, Bédevère combattait ses ennemis avec férocité et rage, sans ménager sa peine.
Pourtant, cette ardeur se révéla bientôt un frein à sa carrière de héros et celui qui aurait dû être l'un des plus grands guerriers de sa terre finit par être réputé pour le sadisme dont il faisait parfois preuve à l'égard de ses opposants.

Sur les détails de son existence, il est inutile de s'étendre, mais il finit par trouver, généralement hors des frontières du Royaume, sa voie dans le mercenariat.
Rapines, meurtres et pillages devinrent son quotidien et nul ne semblait capable de lui tenir tête dans la bataille.
Il sombra bientôt dans les excès et la folie sans pour autant trouver le repos dans la mort et les choses semblaient devoir durer ainsi.

De récents événements parvinrent toutefois à ses oreilles et le poussèrent à penser qu'il pouvait rentrer chez lui, à Havras.
Convaincu d'être accueilli en héros et d'être effectivement le meilleur chevalier de son temps, Bédevère reprit la route en riant.

En route, il trouva une affiche parlant d'un tournoi et se rappela sa mission première. La joute d'Yssoudun n'attendait que lui.

Sa performance ne lui permit malheureusement pas de passer la demi-finale et il en fut quitte pour une vilaine blessure qui le laissa convalescent pendant plusieurs semaines. Coincé ainsi à Yssoudun, le seigneur Bédevère s’y sentit étonnamment à sa place et finit par se mettre au service du baron local, place qu’il continua d’occuper sans aucun état d’âme lorsque ce dernier choisit de rallier les armées de Malebaude qui prévoyaient de marcher contre l’autorité royale.

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MessageSujet: Re: Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras   Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras EmptyDim 14 Sep 2014 - 19:33


Uther et Urien

Lumière et obscurité d'un passé révolu.
Avers et revers d'une même pièce, jamais ils ne purent regarder ensemble dans la même direction


Citation :
Présentation :

Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras Uther_10


Nom : Uther de Havras
Année de naissance : 2078
Date de mort : 2110
Sexe : Masculin
Peuple et Pays d'Origine : Homme de Bretonnie
Origines Sociales : Haute noblesse
Activité : Baron de Havras
Religion : Panthéon humain et Dame du Lac
Langues parlées : Bretonnien, Reikspiel, Tiléen (courant), Estalien (courant), Albionnais (notions), Langage classique (écrit)


Caractéristiques :

Taille : 1,85m
Poids : 85 kg
Cheveux : châtains
Yeux : bleus


Description :

Chevalier parfait à tous les égards, Uther de Havras était considéré par tous comme un modèle de vertu, de courage, de sagesse et de force. Bel homme au sourire charmeur, excellent orateur, fin lettré et tacticien hors de paire, Uther n’en était pas moins un homme arrogant et bien trop sûr de lui qu’un goût prononcé pour la perfection poussait à déformer chacune de ses qualités naturelles en d’assez désagréables traits de caractère. Chez lui, la bonté se faisait rapidement condescendance, l’honneur devenait orgueil et le courage se changeait en témérité.
Souvent narquois et cassant, Uther ne ratait jamais une occasion de montrer avec autant de subtilités que possible sa supériorité, ce qui lui valut très vite un certain nombre d’inimitiés. Ses fêtes, il les voulait plus somptueuses que celles des autres et ses hommes d’armes portaient tous sa livrée.

Pourtant, avant d’être lui-même absolument perverti par ses responsabilités en tant que baron, le noble Uther était un homme d’une bonté et d’une gentillesse sans égale.

On dit qu’il regretta toute sa vie les moments d’insouciance de son enfance lorsque son frère et lui parcouraient les couloirs de la citadelle de Havras en pourfendant de chimériques ennemis de leurs épées de bois.


Historique :

Né dans les premiers jours de l’année 2078, quelques minutes seulement avant son frère jumeau Urien, Uther ne connut jamais sa mère morte en couche et fut élevé par un père qui ne se remit jamais complètement de la disparition de son épouse et fut quelque peu dépassé par la charge que représentait l’éducation de deux fils.

Toute sa vie, Uther fut élevé dans l’optique de devenir un jour baron et lorsque que son heure arriva de monter sur le siège de ses ancêtres, rarement Havras n’avait connu homme plus prêt pour cette tâche.
Sous son impulsion, la cité des barons connut un certain essor, les chargements de vins et de victuailles abondèrent et la noblesse locale retrouva la place qu’elle estimait lui revenir de droit.
Il mit en place un système d’échiquier plus efficace pour faire rentrer les taxes, multiplia le nombre d’agents dévolus au maintien de l’ordre et fit entièrement réparer le système d’égouts de la vieille ville pour le plus grand plaisir des citadins.

L'influence d'Uther sur toute la région de la Sannez grandit vite et fut définitivement assise lorsqu'il massacra une grande armée d'Orques avant que celle-ci ne rencontre l'Ost royal qui l'attendait aux abord de Couronne.

Mais, devant jongler entre certains de ses vassaux devenus bien trop puissants à son goût sous la direction de son père le baron Lothaire, et les revendications de ses voisins, Uther se retrouva rapidement à passer plus de temps englué dans d’interminables négociations et tractations qu’à chevaucher aux côtés de ses chevaliers.

Pris entre d’un côté les manigances de son oncle paternel, Egremont, et de l’autre celles de son oncle maternel, le duc Alduin de L’Anguille, Uther dût faire preuve de toute son habileté pour conserver l’indépendance de sa baronnie. Hélas ! s’étant laissé prendre au jeu et étant lui-même un peu trop attiré par les manèges politiques, Uther finit par s’y brûler les ailes.
On ignore pour une bonne part les détails de l’affaire qui éclata en 2110 et faillit dégénérer en guerre civile à L’Anguille même si l'on raconte souvent qu'elle n’était pas sans lien avec les obscurs troubles politiques qui avaient secoué le lointain duché de Gasconnie quelques années plus tôt.

On sait avec certitude que sire Calvin le bel, personnage falot complètement écrasé par sa femme Morgane, propre fille du duc Alduin et cousine du baron Uther, avait gagné assez d'influence au fil des ans pour détenir la majeure partie du pouvoir à L'Anguille et qu'il tenta d'imposer sa loi aux barons du nord, provoquant un mouvement de rébellion chez ces derniers.

Prenant la tête de l'alliance, Uther marcha contre la forteresse du duc. En moins d'un mois, les barons atteignirent les murs de la cité du duc, que nul n'avait vu depuis des semaines, et entreprirent d'y mettre le siège.
Les versions divergent alors sur la suite exacte des événements, mais toutes s’accordent à dire que le noble baron fut empoisonné, d’après certains lors d’une entrevue avec les assiégés, d’après d’autres par une coupe de vin qu’il vida seul alors qu’il étudiait dans sa tente les possibilités d’envahir la cité par un passage accessible à marée basse.

Privée de son charismatique meneur, la coalition des barons se retrouva acculée et dût accepter de lever son siège après quelques semaines. Ils signèrent une charte reconnaissant pour bonne part les revendications de Calvin et retournèrent dans leurs terres la tête basse.
Depuis cette époque, les relations entre Havras et L'Anguille furent définitivement ternies et nombre de descendants des autres rebelles se montrèrent fort dociles vis-à-vis de la cité au grand phare.
La crise du nord du royaume s'acheva finalement moins d'une année plus tard avec la chute apparemment accidentelle de dame Morgane que l'on retrouva morte en contrebas de la haute tour de L'Anguille, ce qui entraîna la destitution immédiate de Calvin et le retour à une certaine normalité.

On dit qu’après la mort d'Uther, la charge de régent incomba au redoutable Egremont, le fils du baron n’étant encore qu’un enfant. Assez étonnamment néanmoins, le dynamique et autoritaire Egremont ne laissa pas une grande empreinte dans l’histoire de la baronnie et abandonna le pouvoir au fils d'Uther sans rechigner, le moment venu.

Sur son lit de mort, bien des années plus tard, il raconta que son neveu était revenu le menacer des pires horreurs peu après le début de sa régence, le poussant à toujours rester fidèle à la mémoire du noble Uther. Tous comprirent alors qu'hanté par sa propre paranoïa et guidé par ses peurs, le pauvre homme n'avait jamais vraiment eu les épaules pour diriger un domaine d'une telle ampleur.


Citation :
Présentation :

Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras Urien_10


Nom : Urien de Havras
Année de naissance : 2078
Date de mort : Inconnue
Sexe : Masculin
Peuple et Pays d'Origine : Homme de Bretonnie
Origines Sociales : Haute noblesse
Activité : Chevalier de la Quête
Religion : Panthéon humain et Dame du Lac (le tout avec modération)
Langues parlées : Bretonnien, Reikspiel (courant)



Caractéristiques :

Taille : 1,85m
Poids : 85 kg
Cheveux : châtains clairs
Yeux : bleus


Description :

A première vue, Urien avait tout du parfait chevalier. Grand, bien bâti et pourvu d’un visage aux traits nobles et agréables malgré un nez un peu trop long, il était l’archétype même du jeune chevalier de la Quête de haute famille cherchant le Graal avant de regagner ses terres pour revendiquer ses titres.
Ses yeux d'un bleu intense, ses longues mèches ondulant jusqu'à ses larges épaules et sa voix suave lui valaient souvent les faveurs des dames, qu'il méritait par ailleurs assez peu.
Il se dégageait de lui un charisme et une impression de force inspirant rapidement confiance à ses interlocuteurs, même si ce dernier sentiment se dissipait souvent au bout de quelques minutes au profit d’un autre plus mitigé fait de malaise et de perplexité.

Le jour où il prêta le serment de la Quête, Urien devait avoir la tête ailleurs, à moins qu’il n’ait pas saisi tous les mots qu’il prononçait. Mais, après tout, il est vrai qu’il passa l’ensemble de sa jeunesse à batifoler, se saouler et se trainer d’un banquet à l’autre et il reconnaissait, de son propre aveu, apprécier plus que de mesure ce mode de vie, chose expliquant son attitude assez peu orthodoxe encore tout au long de sa vie.
L’idée même de se lancer dans la quête du Graal lui était venue du fait qu’il voulait voir le monde tout en pouvant jouir d’un statut suffisamment élevé et respectable pour demeurer quelques temps dans les châteaux et les cours qu’il rencontrerait, voire même dans les villages où les paysans ignorent souvent qu’un chevalier de la Quête n’est jamais censé dormir deux nuits de suite en un même lieu.

Dès son jeune âge, alors que tous prenaient son frère pour modèle de vertu et de droiture, lui-même n’était jamais cité que comme contre exemple ou figure même du mauvais chevalier, irascible, égocentrique et absolument incapable de tenir parole ou simplement de prendre au sérieux ses devoirs. Rien ne changea réellement après cela.
Parfois prompt à la colère, rarement disposé à aider les autres et utilisant son charisme pour pousser les autres à travailler à sa place, Urien n’était pas le compagnon idéal lorsque les choses prenaient mauvais tournure. Pourtant, ses capacités au combat et son ton parfois autoritaire inspiraient rapidement le respect qu’il perdait aussitôt en montrant à tous son manque de résolution face aux difficultés.

Un peu instable et imprévisible, Urien avait malgré tout  l’esprit plutôt affûté et était toujours disposé à railler les autres. Il n’hésitait pas à faire valoir ses droits et son statut, en rajoutant parfois sans vergogne.

Bon vivant, porté sur l’ivrognerie, plutôt feignant et bourré de défauts, Urien n’en était pas moins un chevalier fils (puis frère) de baron. Il méprisait donc assez facilement les roturiers dont il pouvait à l’occasion apprécier les filles s’il les trouvait à son goût, les femmes étant, par ailleurs, l’un de ses plus gros points faibles.


Historique :

Alors que le baron Lothaire de Havras s’apprêtait à connaître l’événement le plus heureux de sa vie, il apprit la désagréable nouvelle que son épouse venait de mourir en couche en lui laissant sur les bras non pas à un mais deux héritiers mâles.
Quelque peu désemparé devant cet imprévu, le baron décida de prendre conseil auprès des damoiselles du Graal chez lesquelles il se rendit avec ses nouveaux nés. Leur réponse fut sèche et sans appel. Après un bref examen des nourrissons et quelques rituels très folkloriques, elles désignèrent apparemment arbitrairement l’un d’eux comme successeur légitime, déclarant qu’il serait préférable de se séparer de l’autre qu’elles auraient été heureuses de prendre avec elles. Cependant, le baron Lothaire n’entendait pas grand-chose à la magie et la perspective de laisser l’un de ses fils partir pour l’Autre Monde ou quelque autre endroit douteux était bien loin de le ravir, aussi décida-t-il de regagner son château avec ses deux enfants qu’il baptisa Uther et Urien.

Pourtant, les années qui suivirent virent le doute s’installer de plus en plus profondément dans l’esprit du noble baron qui se demandait un peu plus chaque jour si la décision des damoiselles avait vraiment été le fruit du hasard. Après tout, peut-être avaient-elles vraiment vu quelque chose dans l’avenir de ses enfants. Une chose était sûre néanmoins, la perspective de diviser en deux ses domaines entre ses deux fils ne lui plaisait pas du tout et une seule terre ne pouvait avoir qu’un seul maître. Ainsi, sans même s’en rendre compte Lothaire commença à privilégier l’un de ses jumeaux au détriment de l’autre et la chose ne fit que s’accentuer avec le temps. Bientôt, le mot circula dans toute la baronnie qu’Uther avait été désigné par la Dame pour hériter de Havras tandis que son frère ne serait jamais qu’une menace pour la stabilité de la terre et tous commencèrent à traiter différemment les deux fils du baron, du moins lorsqu’ils parvenaient à les différencier.

C’est donc sans surprise que le jeune Urien commença à concevoir un profond ressentiment à l’égard de son frère et son amertume ne s’atténua pas avec le temps, bien au contraire. Incapable de comprendre dans un premier temps le pourquoi de cette différence de traitement entre lui et une personne qui lui était tellement similaire, il apprit rapidement ce qu’était la jalousie et l’envie et chercha par tous les moyens à se faire remarquer pour attirer, ne serait-ce qu’une fois, l’approbation de son père. Dans ce seul but, il s’appliqua à apprendre le maniement de l’épée et les arts chevaleresques avec autant d’assiduité qu’il le pouvait, cherchant par tous les moyens à ne jamais être distancé par son frère. Devenu un jeune adolescent turbulent, Urien, qui se sentait constamment mis à l’écart de la conversation lorsque son père évoquait les devoirs d’un baron avec Uther, passa de nombreuses années à provoquer bagarre sur bagarre avec les autres jeunes gens de son âge qui demeuraient au château, nobles comme serviteurs, multipliant les fractures chez lui comme sur ses ennemis tant sa manière de combattre était habitée par la rage qu’il avait accumulée tout ce temps. Hélas, l’effet était systématiquement inverse à celui qu’il escomptait et, tandis que son frère empruntait de plus en plus la voie du chevalier modèle, lui était blâmé et réprimandé à chaque instant.

Vint alors le jour de leur dix-septième anniversaire au cours duquel ils prirent tous deux l’engagement solennel d’accomplir de hauts-faits pour gagner leur place parmi les chevaliers du royaume. Uther s’engagea à tuer la créature de la fosse de Merak que personne n’avait jamais vu mais qui terrorisait depuis près de cinq ans les populations locales. Urien, pour sa part, vit alors l’occasion de frapper un grand coup et s’engagea à ramener les têtes de cent gobelins d’ici un an. S’il se pensait capable d’accomplir pareil exploit, confiant en sa propre force et en son talent, tous ne partageaient pas son avis et le baron Lothaire lui commanda d’oublier ses idées farfelues et d’assister son frère dans une quête bien plus utile pour la collectivité. Autrement dit, Urien devait gagner son rang en restant une nouvelle fois dans l’ombre de son propre frère. La chose l’écœura au plus haut point et la quête qui s’ensuivit faillit voir mourir le jeune Uther à de multiples reprises, à chaque fois que les deux frères passaient près d’un ravin ou d’une mare un peu profonde. Au final, ils trouvèrent la bête après à peine un mois de recherches et la terrassèrent par leurs efforts conjugués.

De retour au château, tous deux furent acceptés au rang de chevalier du royaume, mais Urien eut rapidement la désagréable impression que le crédit de leur exploit revenait uniquement à son frère. Ne pouvant en supporter davantage, il l’invita à l’affronter sur le terrain d’exercice situé à proximité et un terrible duel s’engagea. Pour ce qui était du jeu d’épée, les deux jeunes hommes se valaient à peu près car si Uther avait une plus grande aisance et effectuait des mouvements légèrement plus fluides, Urien avait lui plus d’expérience du combat et se montrait indéniablement plus féroce. Après une demi-heure de combat acharné, les deux garçons étaient sur les rotules et ne pouvaient continuer. Satisfait, le brave Uther proposa à son frère d’en rester là, proposition que ce dernier sembla accepter. Nul ne saurait dire ce qu’il lui passa par l’esprit dans l’instant qui suivit mais Urien attaqua sauvagement son jumeau qui s’apprêtait à rentrer au château, lui brisant le bras et horrifiant tous les témoins de la scène par sa cruauté et son rire sadique.
L’incident mit un terme définitif à toute relation entre Urien et son père. Les quelques années qui suivirent ne furent, pour Urien, qu’une succession quasi-ininterrompue de banquets et de batifolage. Bientôt, le baron Lothaire contracta la tuberculose et se trouva incapable d’assurer pleinement ses fonctions, rapprochant un peu plus Uther de la succession tandis qu’Urien semblait tout à fait déterminé à ne rien faire d’autre que boire et vivre sur la fortune de sa famille.

Désormais âgés de vingt-deux ans, leurs vies semblaient parties pour demeurer ainsi pendant encore longtemps. Pourtant, Urien commença à ne plus trouver si distrayante la vie de cour et voulu partir à l’aventure pour voir du pays, n’étant finalement retenu à Havras que par le fait qu’il ne voulait pas courir le monde dans le dénuement le plus complet alors qu’il avait ici tout le confort et la fortune qu’il désirait. C’est dans cette optique qu’il conçut un plan tout à fait ingénieux qui lui permit de connaître la gloire sans quitter longtemps sa cour chérie. Puisque son frère avait la gloire et le succès, puisqu’ils se ressemblaient autant et puisque lui-même n’arrivait pas à obtenir le statut dont il rêvait, il lui suffisait de devenir son frère pour avoir sa part du gâteau. Arborant les armes d’Uther, il battit la campagne et goutta aux joies de la célébrité. Dans les parties reculées de la baronnie, nombreux étaient ceux à ignorer l’existence d’un deuxième fils du baron et se laissèrent facilement berner. Mieux encore, la réputation d’Uther n’était plus à faire dans le reste du duché et, bientôt, Urien eut la chance de pouvoir rencontrer des jeunes femmes qui lui étaient très reconnaissantes pour des actes qu’il n’avait pas accomplis mais dont il était tout disposé à s’attirer les bénéfices.
Le subterfuge dura ainsi près de deux ans avant d’être découvert et Urien se retrouva consigné dans une tour du château, bien qu’aucune sanction sérieuse n’ait été prise car l’état de santé de Lothaire s’était dégradé de manière significative et l’on craignait à présent qu’il ne passe pas l’hiver. Alors que le baron était au plus mal, un conseil se réunit pour préparer la succession et le cas d’Urien s’avéra être un sujet de crispation pour beaucoup, une faction menée par leur oncle Egremont étant prête à le soutenir contre son propre frère.
Il était pourtant une chose que personne n’avait vu venir et qui régla la question de manière définitive, car Urien avait finalement pris goût au voyage et, dans son isolement, il pensait avoir trouvé un moyen de remédier à la perte financière engendrée par son départ.
Ne doutant de rien, il annonça simplement qu’il comptait partir en quête du Graal et se faire chevalier de la Quête. La tâche nécessitait l’engagement le plus profond et le plus grand sérieux, deux choses qui lui avaient toujours fait défaut, les chances de le voir aboutir étaient donc minimes. Malgré tout, une réussite l’aurait mis en position idéale pour venir revendiquer, quelques années plus tard, la place de son frère.
Ce dernier fut pourtant ravi par cette nouvelle qu’il trouva fort bonne car lui n’avait jamais eu le moindre ressentiment à l’égard de son frère et trouvait l’idée plus productive que de demeurer toute sa vie à festoyer, et ce même s’il se faisait peu d’illusions sur le fait que son frère risquait de réadapter quelque peu le serment de la Quête qu’il devrait prêter.
Ce fut donc avec la bénédiction générale qu’Urien s’engagea sur la voie du Graal.

Après une année de quête, Urien apprit la situation dans laquelle se trouvait le duché de Gasconnie et ne put s’empêcher de prendre cette direction, sentant que des événements susceptibles de susciter son intérêt allaient bientôt s’y dérouler. Une région en plein chaos était forcément pleine de promesses et méritait sûrement qu’on s’y attarde un peu, et puis, il nourrissait depuis longtemps le désir d’aller faire un saut à la Baronnie de la Tour, dont le nom et la réputation étaient bien connus à Havras. L’occasion semblait donc idéale.

On ignore quasiment tout des mésaventures qu’il y vécut, les événements entourant la crise que traversa la Gasconnie en ce temps étant, dans le meilleur des cas, flous. Il semblerait néanmoins que le chevalier de la Quête se frotta de près à un complot d’ampleur dont les ramifications modifièrent à jamais sa façon de concevoir les choses.

Après cela, nombre de récits évoquant un chevalier de la Quête aux habitudes douteuses auront été rapportés, mais il est impossible de savoir avec certitude s’il s’agissait bien du bon Urien et son nom finit par se perdre dans les méandres de l’histoire.

On dit pourtant qu’existe quelque part dans les archives de Havras, perdu dans quelque volume poussiéreux, le manuscrit d’une longue chanson de geste composée par quelque douteux ménestrel qui suivit Urien peu après ses aventures gasconniennes.

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MessageSujet: Re: Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras   Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras EmptyMer 17 Sep 2014 - 6:00

Le Nord de la baronnie


Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras Falkre10


Le nord de Havras est la partie du domaine la plus proche du littoral et la première à essuyer les attaques d’éventuels envahisseurs venus par les mers.
Ravagées tour à tour par les morts-vivants, les pillards nordiques, les elfes noirs, les orques et bien d’autres créatures innommables, les terres du nord de la baronnie ont toujours tenu debout fièrement. Les châteaux s’y trouvant sont souvent anciens et très lourdement fortifiés même si nombre de domaines mineurs ont disparu depuis longtemps, leurs terres ayant été phagocytées par leurs voisins plus résistants ou plus chanceux.

A mesure que l’on monte vers le Nord-Ouest, laissant loin derrière soi les terres fertiles de la Sannez, le paysage s'y fait moins plat qu'aux abordes du fleuve et ressemble davantage aux terres rocheuses que l’on trouve à l’Est de la baronnie.

Cette partie de la baronnie se tenant exclusivement sur la rive droite de la Sannez, les nobles en ayant la charge sont totalement indépendants des ducs de L’Anguille et estiment n’avoir à répondre qu’à leur baron et au roi. C’est pour cette raison qu’ils furent toujours les premiers à pousser leurs seigneurs à marquer leur indépendance envers la grande cité portuaire et qu’ils ne considérèrent jamais comme un devoir de rallier l’ost des ducs aux époques ou Havras marchait sous leur bannière.
La situation géographique de cette partie de la baronnie située presque à l'extrémité des terres du duché de Couronne fit par ailleurs que les ducs de l'actuelle cité royale ne se montrèrent jamais très exigeants vis-à-vis de ces seigneurs au caractère très indépendant. Le dernier changement dynastique qui plaça sur le trône les ducs de Couronne régla définitivement la question, ces chevaliers jurant de bonne grâce allégeance à l'autorité royale.

Souvent construits autour de vieilles et solides forteresses chargées de surveiller l’approche d’éventuels envahisseurs côtiers désireux de marcher jusqu’aux terres fertiles de la Sannez, les bourgs et villages y sont généralement constitués de hautes maisons aux toits de tuiles ou d’ardoise à la différences des autres terres de la baronnie aux toits de chaume.

Par ailleurs, le site de la onzième bataille de Gilles l'unificateur se trouve sur les limites de ce territoire, même si l'emplacement précis en a toujours été contesté par les voisins directs de Havras.



Mérac :


L'une des deux plus grandes places fortes du nord de Havras, la forteresse de Mérac est également l’une des plus anciennes à avoir été bâties par des mains humaines dans cette partie de la Bretonnie. Elle faisait à l’origine partie d’un réseau de puissantes places fortes construites pour arrêter les envahisseurs étant parvenus à prendre pied sur les rivages du pays et dispose d'une haute tour d'où l'on peut apercevoir les terres à des lieux à la ronde.

A l'image de sa vielle forteresse, la famille de Mérac est aussi l’une des plus puissantes et des plus anciennes de la baronnie et donna toujours aux barons les vassaux les plus fidèles et les plus dévoués.  


Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras Myrac_10


Mérac est composé d’un puissant château gardant une petite mais dynamique cité. Le domaine, dont les terres forment une partie de la frontière de Havras, est célèbre pour son vieux pont de pierre enjambant les célèbres fossés qui marquent la limite du domaine.
Les fossés sont, pour leur part, souvent envahis par des créatures mutantes et voraces que les chevaliers errants partent régulièrement purger pour prouver leur valeur. Néanmoins, le phénomène semble sans fin et la mort d’une créature est bien souvent suivie de l’apparition d’une autre, rarement plus sympathique, dans les semaines qui suivent.



Chort (ancien domaine de Chortanel) :

Petit domaine mitoyen de Mérac, Chortanel eut une histoire longue et mouvementé. Soumis à de nombreuses attaques au cours de son histoire, il changea de nombreuses fois de mains à mesure que les familles en ayant la charge s’éteignaient sous les coups d’ennemis toujours plus redoutables. Dévasté encore et encore, ses champs brûlés et constamment ressemés, ses deux villages toujours rasés puis reconstruits et son petit château seigneurial sérieusement chahuté, le domaine vit également ses limites changer fréquemment jusqu’à être finalement divisé, en 2307, en deux nouveaux domaines (Chort et Asnel) par un baron reconnaissant les difficultés que représentait la défense de ces terres.
Le domaine de Chort, qui disposait des terres les moins bien entretenues et d’une vieille tour en ruine en guise de château, fut dès lors toujours gardé par des parents de la plus puissante famille de Mérac.


Castigliant :

Petit territoire situé aux abords de la vallées de Sannez, Castigliant est connu pour avoir vu naître, il y a quelques décennies, une truie à deux têtes.
Éblouis par le phénomène, les paysans locaux décidèrent de conserver l'animal qui vécut près de dix années malgré sa difformité. Fiers de leur monstre merveilleux, ils tentèrent depuis lors d'en faire naître de nouveaux, sans succès.
Le baron, quelque peu gêné par cette subite passion pour les mutants, tenta d'imposer spécifiquement pour ce village une taxe spéciale punissant toute naissance de monstre sans que la chose ne parvienne à ralentir les ardeurs créatives des habitants.


Pélennas :


Composée d’un château inexpugnable veillant sur une cité de pierres aux voies bien mieux pavées que la majorité des villes de Bretonnie et de deux hameaux plus rustiques, Pélennas est la seconde plus puissante forteresse nordique sous l’autorité de Havras.

Pélennas est depuis longtemps réputé pour la qualité de ses archers et pour faire un usage massif de levées paysannes en plus des garnisons d’hommes d’armes entretenus par le seigneur du domaine.


Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras Pylenn10


Les nobles de ce domaine, grands rivaux de ceux de Mérac, dont la terre ne borde heureusement pas la leur, furent souvent en concurrence avec ces derniers dans la course aux charges et fonctions auprès des barons de Havras. Les seigneurs de Pélennas exercèrent longtemps le sénéchalat à la cour des barons et leur famille fournit également quelques valeureux porte-bannières ou échansons au cours de l’Histoire.

Pourtant, pareilles prétentions semblent bien éloignées des préoccupations de l’actuel seigneur très occupé à étendre ses possessions et faire fructifier sa fortune.



Citation :
Présentation :


Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras Rberse10


Nom : Aldebald le majestueux, Grand-châtelain de Pélennas
Année de naissance : 2477
Sexe : Masculin
Peuple et Pays d'Origine : Homme de Bretonnie
Origines Sociales : Noblesse
Activité : Chevalier
Religion : Panthéon humain et Dame du Lac
Langues parlées : Bretonnien, Reikspiel


Caractéristiques :

Taille : 1,76m
Poids : 77 kg
Cheveux : Bruns
Yeux : Bleus


Description :

Puissant seigneur et noble chevalier, Aldebald est un homme d'une prestance sans pareil. Les cheveux toujours impeccablement peignés, la barbe toujours parfaitement taillée, le seigneur de Pélennas ne laisse jamais rien au hasard que ce soit dans son apparence ou ses attitudes.


Historique :

Aldebald, seigneur de Pélennas, est probablement l’homme le plus riche de tout Havras, éclipsant même les plus productifs des marchands de la cité des barons. Il est de fait l"un des principaux créanciers des autres seigneurs de sa région et jouit ainsi d'une autorité non négligeable auprès d'eux.
Il est le seul homme de toute la baronnie à posséder un pégase royal et ses écuries sont, dit-on, plus vastes que maints châteaux de chevaliers moindre de la baronnie.

Disposant de terres riches, fertiles et de nombreux paysans pour les cultiver, le père d’Aldebald, ancien seigneur de Pélennas, aura grandement profité de la dévastation de la baronnie de 2512 pour annexer certaines terres de ses voisins et placer sous sa protections certains domaines mineurs à la tête desquels ne restaient plus que des veuves ou des enfants, faisant de sa terre ce qu'elle est devenue aujourd'hui: un vaste amas de petits domaines s'entendant bien plus loin que l'ancien château et ses quelques lopins de terre.

On dit qu’Aldebald a pris de plus en plus ses distances vis-à-vis de son suzerain et que la présence d’Hagen de Mérac à ses côtés ne l’incite guère à se présenter à la cour de son maître, raison pour laquelle il vient rarement en personne aux conseils. Les esprits les plus médisants prétendent également qu’il entama ces dernières années un rapprochement avec le comte de Galléac, voisin septentrional de Havras.
Néanmoins, jusqu’à présent, Aldebald, ses nombreux hommes d’armes et ses quelques vassaux rejoignirent toujours les armées de Louie lorsque celui-ci décidait de partir en guerre.


Citation :
Présentation :


Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras Mberse11


Nom : Aymar Frévent de Bussignol, gardien de Valdret
Année de naissance : 2496
Sexe : Masculin
Peuple et Pays d'Origine : Homme de Bretonnie
Origines Sociales : Noblesse
Activité : Chevalier
Religion : Panthéon humain et Dame du Lac
Langues parlées : Bretonnien, Reikspiel (courant)


Caractéristiques :

Taille : 1,78m
Poids : 81 kg
Cheveux : Châtains clairs
Yeux : Bleus


Description :

Jeune homme courageux et opiniâtre, Aymar de Bussignol est un excellent cavalier mais est autrement bien loin d'égaler les prouesses guerrières des plus grands noms de la baronnie. Il chevauche toujours à la tête des fers de lance, sonnant de la trompette pour annoncer la charge.

Toujours enjoué et jovial, il ne laisse jamais rien se mettre en travers de sa bonne humeur et affronte les pires difficultés avec entrain aux côtés de ses nouveaux frères d'armes.


Historique :

Troisième fils d’un petit seigneur de Gisoreux, Aymar fut amené dans l’Empire alors qu’il n’était encore que chevalier errant. C’est là qu’il fit la rencontre de Louie de Havras, alors chevalier bretonnien exilé combattant aux côtés d’une compagnie de nains mercenaires menée par le retors Ungrun Skalfson.

Une poignée d’années plus tard, alors qu’il était devenu chevalier du royaume de plein droit, Aymar sentit que ses possibilités seraient bien trop limitées sur la terre de ses aïeuls et se lança dans maintes quêtes insensées dans le but d’échapper à sa condition de puîné sans avenir.

Retrouvant ainsi sur son chemin le seigneur Louie devenu baron de Havras, il y vit un signe du destin et fit allégeance au nouveau baron… qui refusa ses services, déjà bien occupé à gérer ses propres vassaux.
Pourtant, loin de se laisser démonter, Aymar s’installa sur les terres de Havras et y erra un moment, se faisant héberger par la roture local. Il se mit à suivre l’ost du baron partout où elle se réunissait, n’hésitant pas à rejoindre les plus inexpérimentés des chevaliers errants et à les mener à la bataille de sa propre initiative. Durant la morte saison, Aymar rejoignait quelque hameau isolé et s’en faisait le défenseur, gagnant sa réputation de héros auprès du petit peuple tout en s’attirant l’inimitié de nombre de seigneurs autochtones.

Après plusieurs années à ce train, Louie et les grands de baronnie se réunirent pour débattre du cas du chevalier itinérant et décidèrent de l’installer sur une terre abandonnée afin d’avoir la paix. Il fut rallié à la mesnie de Mérac et se vit symboliquement octroyer une tour de garde délabrée sur la limite Nord de la baronnie.

Il espère depuis lors que sa lignée fera souche et que son nouveau seigneur saura reconnaître sa valeur.

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Dernière édition par Baron de Havras le Dim 24 Mai 2015 - 5:20, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras   Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras EmptyVen 19 Sep 2014 - 16:16


Olivier de Havras


Héros du passé et fondateur d'une dynastie.
Ceux qui jamais ne reculent ne tardent pas à rencontrer leur destin.


Citation :
Présentation :

Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras N1710

Nom : Alfihar à la lance impétueuse - Olivier Ier de Havras
Année de naissance : 1113
Date de mort : 1199
Sexe : Masculin
Peuple et Pays d'Origine : Homme de Bretonnie
Origines Sociales : Noblesse
Activité : Premier baron de Havras
Religion : Panthéon humain et cette nouvelle divinité très en vogue qu’on appelait Dame du Lac ( Laughing )
Langues parlées : Bretonnien

Caractéristiques :

Taille : 1,87m
Poids : 89 kg
Cheveux : Châtains clairs
Yeux : Bleus


Description :

Jouteur expérimenté et homme d’une probité exceptionnelle, Alfihar tira toujours une grande fierté du rang que sa force et son courage lui avaient permis d’atteindre. De belle stature et parfaitement bien proportionné, on dit de lui qu’il garda toujours les épaules et la tête droites même dans ses vieux jours et que son regard ne perdit jamais sa formidable acuité.
Les représentations faites de lui sur les tapisseries sont aisément reconnaissables encore de nos jours car aucune ne manque de faire apparaître son signe le plus distinctif, à savoir les deux balafres parallèles qui barraient son visage depuis son combat contre l’hydre de Valtorve.


Historique :

Dans les temps agités qui suivirent l’unification du royaume de Bretonnie par Gilles le Breton, son fils Louis Ier l’impétueux et le fils de ce fils, qui resta dans l’histoire sous le nom de Guillaume Ier Barbenoire, eurent fort à faire pour consolider le pouvoir royal naissant.
Luttant pour imposer leur autorité sur nombre de nobles encore attachés à leur indépendance et devant finir de pacifier de nombreuses terres du royaume, Louis et son successeur légiférèrent également intensivement, donnant au royaume de Bretonnie ses premières règles communes.
A la bataille et dans les cours, ces premiers rois de Bretonnie étaient toujours accompagnés de nombreux chevaliers qui les entouraient et formaient leur garde rapprochée. Alfihar, que de nombreuses sources plus tardives dénomment Olivier, était de ceux-là.

Si l’on ignore avec certitude quelles étaient ses origines et d’où sa famille pouvait être originaire, l’on sait de lui qu’il combattit aux côtés du roi dans de nombreuses batailles et qu’il ne possédait pas de terres propres.

Les sources se font en vérité plus prolixes à partir d’un événement connu sous le nom de combat de Valtorve, durant lequel le roi, coupé du gros de ses troupes, se retrouva confronté à une hydre redoutable tandis qu’il n’avait avec lui qu’une maigre poignée de braves.
Si les récits concernant l’événement fourmillent de détails héroïques, nul érudit ne fut jamais en mesure de définir si ce denier eut lieu avant ou après la célèbre bataille du col d’Amandure, point d’orgue du règne de Guillaume. Toujours est-il qu’Alfihar y gagna ce jour une gloire qui devait le couvrir toute sa vie et lui valut de plus le surnom de Lance impétueuse.
Chargeant encore et encore, s’emparant des lances de ses camarades tombés lorsque celle qu’il tenait venait à se briser sur les écailles de l’infâme créature, Alfihar finit par faire basculer le redoutable reptile et lui transperça le cœur avec véhémence.

Il est impossible de savoir avec exactitude comment se passa la suite des événements, mais il est certain que Guillaume n’oublia jamais les exploits de son chevalier qu’il éleva au rang de baron, lui confiant les terres proches du lieu de son haut-fait pour qu’il en fasse son domaine. L’édit royal ratifiant la chose date de 1143 (165), mais nous en apprend peu sur l’état de la baronnie dans ses premières années, sinon que cette dernière ne s’étendait pas sur plus de la moitié du domaine actuel.

L’ancien avant poste elfe de Tor Nimroth, où le nouveau baron décida de bâtir son château, était semble-t-il resté inoccupé pendant de nombreux siècles –la place étant réputée maudite par les habitants du cru- et offrit bien des surprises aux nouveaux occupants qui découvrirent sous les lieux un ensemble complexe de tunnels bâtis par les nains. Ces derniers, qui avaient pris l’endroit à leurs ennemis, l’utilisèrent comme base arrière lors du siège de la cité qui devint plus tard L’Anguille et y aménagèrent toutes les commodités que les gens de ce peuple jugent indispensables.

On raconte qu’encore à la fin de sa vie, Alfihar trouvait de nouveaux tunnels à explorer et de nouvelles créatures à en chasser, car ce fut là la première tâche du nouveau baron dont le domaine était en vérité rongé par un mal insidieux et invisible.

En moins de dix ans, la baronnie était devenue un endroit grouillant de vie. Le village qui s’entendait le long du fleuve en contrebas de la forteresse ne cessa de croître à l’ombre des hautes tours sur lesquelles flottait l’hydre de sinople des armoiries du baron et des alliances furent passées avec de nombreux nobles de la région, accroissant grandement le cercle de vassaux et d’obligés du nouveau baron.

Après une vingtaine d’années passées à la tête de sa terre, on raconte que le baron céda les rênes de son domaine à son fils aîné et entreprit la quête du Graal. On demeura longtemps sans nouvelles de lui et le deuxième baron de Havras continua l’œuvre de son père, développant encore davantage le commerce fluvial.

Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras Vinla010

Lorsqu’il reparut enfin, Alfihar était gris et quelque peu usé. Pourtant, un bref regard porté sur lui suffisait à confirmer qu’il avait bien accomplie sa mission. Il demeura en son château et fit édifier une grande chapelle du Graal sur l’île centrale de sa cité, mais ne reprit la tête du domaine que bien des années plus tard, après la mort prématurée de son petit fils qui partit en laissant  un fils posthume derrière lui.

Le vieux chevalier s’éteignit visiblement en 1199 (241), à un âge fort avancé, confiant le gouvernement de sa terre à son autre petit-fils qui assura la transition jusqu’à ce que son neveu soit en âge d’assumer sa charge.


Trancheclaire, l'épée de Havras

Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras Full3111

Trancheclaire fut l'épée des barons depuis les temps reculés d'Alfihar à la lance impétueuse. Redoutable épée bâtarde forgée dans l'acier le plus pur, l'arme était une commande du premier baron à Etienne Bonpied, meilleur forgeron du Nord du royaume en son temps. De puissants enchantement furent liés à sa lame et lui conférèrent un tranchant surnaturel et une robustesse incomparable.

Durant des générations, elle fut le symbole de l'autorité des barons et servit tant à rendre la justice qu'à pourfendre leurs ennemis.
Longtemps accrochée en temps de paix au dessus du siège des barons, elle demeure désormais dans un écrin de bois sculpté conservé au cœur de l'armurerie des seigneurs de Havras et n'est plus ressortie qu'en cas de guerre.

On dit que l'arme est extrêmement sensible à l'aethyr et que son contact est extrêmement douloureux aux démons et aux créatures du chaos.

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Dernière édition par Baron de Havras le Ven 26 Sep 2014 - 17:45, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras   Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras EmptyVen 19 Sep 2014 - 17:37

L’Est de la baronnie


A la différence de l’Ouest, l’Est n’est pas coupé en son milieu par le fleuve de la Sannez, ce dernier arrivant plutôt du Nord-est avant de rejoindre la cité de Havras.

On pourrait néanmoins le diviser en deux zones très distinctes. La première, bordant le fleuve, est assez similaire à l’Ouest du domaine avec ses vignes et ses champs s’étendant à perte de vue. La deuxième, séparée de la première par de redoutables collines rocheuses, prend la forme de vallons escarpés parsemés de villages et de châteaux redoutables que l’on n’aperçoit généralement qu’au moment d’en atteindre les abords. Par delà cette bande, les terres se font plus sauvages et les limites entre les domaines sont moins claires et sujettes à litiges entre nobles, tous possédant quelque parchemin ou registre poussiéreux prouvant son bon droit.

Quoique situées sur les terres de L’Anguille, les terres les plus orientales de Havras n’en sont pas moins plus proches à vol d’oiseau de la cité royale de Couronne et ont plus à faire face aux hordes de créatures ayant remonté les terres depuis l’Arden qu’aux ennemis venus de la mer.
Les villages et hameaux de l’est de Havras sont généralement solidement fortifiés. On y trouve également un certain nombre de tours détruites, de villages ravagés et de château effondrés et abandonnés dont la présence ne manque jamais d’attirer quantité de chevaliers errants ou de la Quête.

C’est dans cette région escarpée et quelque peu sauvage qui forme la limite de la baronnie que l’on situe, sans grande certitude, le passage de Valtorve où le premier baron de Havras sauva son roi et obtint en retour titre et terres.


Bellevoie :

Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras Falkre11

Au centre d’un petit vallon rocailleux agrémenté de conifères majestueux, se trouve l’étonnante bourgade de Bellevoie.

Les gens de Bellevoie sont habitués aux attaques, qu’elles proviennent de bandits, de nobles voisins ou de créatures moins agréables encore. Ils se considèrent comme l’un des derniers remparts entre les abominations étrangères et le cœur de la baronnie situé de l’autre côté de leurs collines.

Le seigneur Gondebault de Bellevoie, dont la famille a la charge du petit castelet dominant le village depuis de nombreuses générations, est réputé pour sa bienveillance à l’égard des habitants de sa terre. Bien conscient que les terres de son domaines ne sont pas les plus fertiles ni les plus productives de la région, il ne dispose généralement pas après paiement des taxes à son seigneur de fonds suffisants pour mener un grand train de vie.

Les longues soirées passées dans l’aula de son château sont souvent mornes et dépourvues de toute ostentation, là où ses voisins proches, parfois guère plus avantagés, sont souvent prêts à s’endetter pour maintenir l’illusion d’une richesse équivalente à celle de leurs pairs aux terres plus riches.

Pourtant, les seigneurs de Bellevoie n’auront jamais vraiment jalousé les nobles ayant la charge des terres fertiles de la vallée de la Sannez pourtant toutes proches. Ils surent toujours se contenter de peu, vivant chichement et dans une austérité rappelant celle des châteaux de Montfort ou Parravon.

Les habitants de Bellevoie sont généralement de robustes paysans, de vaillants trappeurs ou de solides bûcherons qui vivent en quasi-autarcie et n’ont que peu de contacts avec les gens du reste de la baronnie du fait de l’absence de route conduisant à leur bourgade. Vivant entourés de forêts de pins, ils sont par ailleurs beaucoup moins dépendants des domaines du Sud que le reste de Havras pour s’approvisionner en bois et n’utilisent celui-ci que pour équiper leurs archers.

En plus de la petite garnison maintenue par le seigneur des lieux en son château, Bellevoie a mis en place au fil des siècles un très efficace système de défense sous la forme d’une sorte de milice paysanne pouvant se réunir rapidement lorsque le tocsin retentit. Ainsi la ville maintient-elle en son sein un imposant dépôt d’armes dont le prévôt garde en permanence la clef autour du cou.


Palavennet :

A l’opposée de Bellevoie et de ses paysages rocailleux, le Palavennet est une terre riche et fertile bordant les rives du fleuve Sannez.
De tous les habitants vivant sur les terres se trouvant à l’Est de la cité de Havras, ceux du Palavennet sont peut-être ceux à avoir le plus grand ressentiment envers les gens de l’Ouest qu’ils sont convaincus d’être totalement vendus aux ducs de L’Anguille.

Il n’est d’ailleurs généralement pas une séance de doléances au château du baron sans que des pêcheurs du Palavennet aient fait le déplacement pour se plaindre du fait que les gens de l’Ouest pêchent tout le poisson avant qu’il n’arrive à eux. Ni les vingt-trois milles séparant leur village de la cour du baron, ni les arguments de ce dernier leur expliquant qu’ils se trouvent en amont du fleuve par rapport aux gens de l’Ouest ne les a pour l’instant dissuadés de revenir semaine après semaine.


Pilon-lès-Havras :

Charmant petit village isolé situé sur ce que l’on pense être la frontière orientale de la baronnie, le Pilon ne dispose d’aucun château ni seigneur pour le protéger.
Le village, entouré de terres cultivées avec amour, est en réalité sous la juridiction de l’abbaye de Taal voisine. Le village et ses terres riches font l’objet de toutes les convoitises pour les nobles des environs qui se précipitent toujours pour en assurer la défense lorsqu’une bande d’orques en maraude fait son apparition.  


Citation :
Présentation :


Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras Cod_po10  Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras Cod_po11  Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras Irvine10


Noms : Gonthaire et Gondemar de Bellevoie/ Emmanuel Rougevit le trouvère
Années de naissance : 2492/2493/2499
Sexe : Masculin
Peuple et Pays d'Origine : Hommes de Bretonnie
Origines Sociales : Noblesse désargentée / Roture
Activité : Chevaliers de la Quête / Troubadour
Religion : Panthéon humain et Dame du Lac
Langues parlées : Bretonnien, Reikspiel (pour les deux frères) / Bretonnien, Reikspiel (avec un épouvantable accent volontaire), Tiléen, Slavien


Caractéristiques :

Taille : 1,78m/ 1,85m/ 1,74m
Poids : 78 kg/ 87 kg/ 68 kg
Cheveux : Auburn/ Châtain-blond cuivré /Noirs
Yeux : Bleus


Description :

Gonthaire est d’assez grande taille, d’une bonne stature et d’une force physique incontestable. Ses longs cheveux raides, ses traits durs mais assez agréables et son nez légèrement aquilin lui accordent un charme indéniable, pourtant, c’est son regard d’une acuité et d’une intensité spectaculaires qui marque en premier lieu ceux qui le croisent.

Gonthaire a par ailleurs le visage marqué d’une assez longue cicatrice, lui donnant des allures terribles et renforçant la sévérité naturelle de ses traits.

Plus grand que son frère d’une tête, Gondemar arbore une chevelure plus claire et plus ondulée que ce dernier. Si les traits de son visage sont incontestablement plus doux, il possède ce même regard perçant ne laissant absolument aucun doute sur leur parenté.

Gondemar a deux doigts raccourcis d’une phalange sur la main gauche des suites d’un duel qui tourna à son désavantage et perdit une partie de son oreille droite dans les premiers temps de sa Quête du Graal. Il semble toutefois considérer la chose comme une preuve de sa chance insolente plus qu’un rappel de ses défaites passées.

Les deux frères possèdent un caractère étonnant. Très bavards et charismatiques, ils apprécient la compagnie des autres mais finissent immanquablement par parler entre eux. Ils se lassent également extrêmement vite des lieux qu’ils traversent et sont toujours impatients de voir où leur Quête va les mener.
Inséparables depuis l’enfance, les deux frères ont développé un langage, des références et des codes propres qui rendent parfois leurs conversations difficiles à suivre.
De plus,  se lançant constamment des défis, parfois ridicules et souvent dangereux, il n’est pas rare de les voir se provoquer sans raisons apparentes.

Comme le suggère son surnom, Emmanuel Rougevit est un homme fin de corps comme d’esprit. Il est toujours à la recherche de nouvelles sources d’inspirations pour ses chansons et s’arrête parfois pour s’asseoir en plus milieu de combats ou de dangers pour y composer ses vers, estimant que l’inspiration ne puisse attendre.

Au combat, Gonthaire se bat généralement à l'épée et à la dague, son frère utilisant en plus de sa fière lame une hache de bataille aux proportions impressionnantes. Emmanuel, pour sa part, possède une petite arbalète fort peu bretonnienne dont il fait un usage fréquent et souvent mesquin.


Historique :

Havras, réputée pour produire autant d’alcooliques au mètre carré que l’arrière-pays Bordelois, n’en est pas moins un véritable vivier à héros et personnages dont le sang bouillonne à l'idée d'inscrire leur nom dans l'Histoire.
Les deux frères Gonthaire et Gondemar de Bellevoie sont de ceux-là.
Ayant grandi coupés de tout, ou presque, ne se rendant au château de leur baron qu’une fois l’an en compagnie de leur père pour l'y voir renouveler son serment de fidélité, les inséparables frères développèrent une vive curiosité à l’égard du monde.

Devenus chevaliers errants (Gonthaire ayant attendu une année durant que son frère soit lui aussi adoubé avant de débuter sa quête), ils disparurent longtemps, découvrant les joies des tavernes et la vie de cours plus richement pourvues que la leur au grand dam de l’austère seigneur Gondebault, leur digne géniteur. Ils écumèrent les châteaux de L’Anguille, Lyonesse et Couronne et en apprirent bien plus qu’ils ne le souhaitaient, sans doute, sur le monde extérieur.
Devenus de véritables calamités de cours, ils se retrouvèrent impliqués dans plus de duels d’honneur que le plus chevronné des diestros estaliens et ne semblèrent pas du tout déterminés à regagner leurs terres pour y être  confirmés chevaliers du royaume.

La grande invasion de bêtes du chaos de 2512 les convainquit néanmoins de franchir le pas, galopant comme un seul homme en direction de la terre de leurs ancêtres. En chemin, ils traversèrent nombre de domaines à feu et à sang et craignirent le pire.
Cependant, ce qu’ils trouvèrent les stupéfia car leur vieux père et ses gens avaient tenu en échec maints assauts de créatures mutantes et en avaient laissé les têtes sur des piques tout le long de la piste qui conduisait à la bourgade. A ses côtés, ils tinrent un siège et finirent par rallier les autres seigneurs de la région pour marcher contre l’ennemi. Néanmoins, avec la mort du baron Gornemont, nombre de ses vassaux se retrouvèrent livrés à eux-mêmes et préférèrent se terrer dans leurs forteresses pour protéger leurs terres que de poursuivre un ennemi rendu maître dans l’art des attaques éclairs.

Finalement, lorsque Louie reprit les rênes de la baronnie et purgea un à un tous les domaines de ses terres et de celles de ses vassaux, les gens de Bellevoie rompirent leur isolement et suivirent le nouveau baron avec enthousiasme.

Pourtant, de retour chez eux, les deux frères retrouvèrent la vie austère et monotone du château de leur jeunesse et l’ennui les gagna rapidement. Il leur fallut moins de deux saisons à ce rythme pour prendre la décision de partir à l’aventure. Gonthaire annonça à son père qu’il avait pris la décision d’entamer la quête du Graal, immédiatement imité par son frère incapable de différencier son destin du sien.

En partant pour leur Quête, ils firent halte à la citadelle du baron qui, touché par ce geste, leur fit don de deux objets anciens et magiques tirés de ses armureries: une belle épée que prit Gonthaire et une cotte de maille enchantée dont hérita Gondemar.

Depuis lors, ils parcoururent la lande, terrassant monstres solitaires et bandes de brigands, rejoignant occasionnellement des armées en campagne et explorant les plus sombres cryptes.
Après quelques années, leur chemin croisa celui du ménestrel Emmanuel Rougevit qui les suivit d'instinct, composant de longues balades en s'inspirant de leurs aventures.



Citation :
Présentation :

Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras Cimg6910


Nom : Albéric l’échanson, gardien de la Patère de Havras
Année de naissance : 2475
Sexe : Masculin
Peuple et Pays d'Origine : Hommes de Bretonnie
Origines Sociales : Noblesse
Activité : Échanson à la retraite, nudiste
Religion : Panthéon humain et Dame du Lac
Langues parlées : Bretonnien


Caractéristiques :

Taille : 1,80m
Poids : 83 kg
Cheveux : Bruns
Yeux : Marrons


Description :

Autrefois noble et grand, Albéric semble aujourd’hui bien usé et fatigué malgré son physique musculeux.
Il passe de nombreuses heures à dormir, chaque jour, et quitte rarement son château.


Historique :

Fidèle échanson du baron Gornemont de Havras, Albéric exerça ses fonctions très-honorifiques durant une quinzaine d'années avec un sérieux et une régularité sans égal.

Après les événements tragiques de 2512, Albéric fut néanmoins irrémédiablement changé. Il commença à assumer ses fonctions auprès du nouveau baron avec moins d’assiduité, arborant souvent un bonnet de bouffon et oubliant régulièrement de se vêtir par ailleurs.

Son suzerain, conscient que son fidèle échanson avait grand besoin de repos, lui octroya le droit de se retirer sur ses terres de l’Est de la baronnie le temps de reprendre ses esprits. Ces faits eurent lieu il y a près de huit ans. Toutefois, par respect pour son fidèle vassal, Louie ne nomma jamais d’autre échanson, remplissant lui-même sa coupe.

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Dernière édition par Baron de Havras le Dim 12 Oct 2014 - 17:25, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras   Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras EmptyLun 22 Sep 2014 - 16:59


Chronologie Sommaire de Havras


Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras Fatenu10
"Ha ! Enfin des informations utiles !"


≈ -1600 (≈ -2600) : Les nains prennent l'avant poste de Tor Nimroth (future Havras) et entreprennent d'en faire une base arrière pour leurs attaques contre les dernières cités côtières des elfes. Après un long siège, ils font tomber la cité elfe de Tor Alessi, future L'Anguille.

≈ -1500 (≈ -2500) : Les elfes abandonnent le Vieux Monde.

238 (-740) : Des pillards nordiques s'emparent d'une partie des terres du Nord-Ouest, dont l'actuelle Havras, et s'y installent. Repoussés par les Bretonni (pluriel de Bretonnus Laughing) du seigneur Maximin, certains décident néanmoins de rester sur place et font alliance avec les locaux. Une partie de l'aristocratie se prévaudra toujours de cette ascendance nordique.

544 (-434) : Les Bretonni, qui ont entrepris un déboisage massif de la région, se retrouvent pris dans d'intenses combats avec des tribus de gobelins.

947 (-31) : La future région de Havras est ravagée par les pillards venus de la Norsca. les premières grandes tours de garde, qui deviendront les forts des territoires nord de la baronnie, sont édifiées vers cette période.

1113 (135) : Naissance d'Alfihar, futur baron de Havras.

1143 (165) : Alfihar à la lance impétueuse est fait baron de Havras par le roi Guillaume. Il fait édifier son château sur les ruines de Tor Nimroth, abandonnées depuis deux millénaires.

1167 (189) : Alfihar/Olivier entame sa Quête du Graal. Son fils, Hruotland/Rolland au grand cor devient le deuxième baron de Havras.

1182 (224) : Le vieux Alfihar, manifestement devenu chevalier du Graal, revient sur ses terres. Il y fait édifier une chapelle du Graal sur l'île centrale de sa cité. Celle-ci sera la base de la future basilique du Graal de Havras.

1199 (241) : Alfihar, béni par le Graal, meurt à un âge très avancé. Il est inhumé sous la chapelle qu'il fit édifier au cœur de sa cité bien-aimée.

1248 (290) : Première mention faite de la Saincte Cave des barons dans un vieux poème lyrique nommé "l'ode aux barons de Poivras".

1250 (292) : Le baron Galevain de Havras reçoit l'honneur de porter la bannière du duc de L'Anguille.

1320 (342) : Les seigneurs de Dèce et de Selvigny se disputent la main de la même demoiselle. N'ayant pu résoudre leur conflit après trois duels successifs, ils finissent par prendre les armes l'un contre l'autre et à s'attaquer mutuellement, poussant leur suzerain à intervenir.

1327 (349) : Lothaire de Havras, petit-fils de Galevain, dénonce son allégeance envers L'Anguille et s'éloigne de l'autorité du duc, clamant n'avoir de compte à rendre qu'au roi. Il perd l'honneur de porter la bannière ducale.

1451 (473) : Les Bretonniens débarquent en Arabie et défont Jaffar à la bataille d’Al-Haikk. Le baron Caveron de Havras participe à l'entreprise. Son oncle, Bédivère dit le pervers, assure l'intendance en son absence et se fait détester du bon peuple.

1453 (475) : Le baron Caveron retourne en ses terres couvert d'or. Il en chasse son oncle, Bedivère.
Lors d'un banquet organisé en l'honneur du retour des croisés, Armand de Dèce et Onfroi bras-de-fer de Selvigny se disputent l'honneur d'avoir tué le plus d'ennemis lors de l'expédition. Revenus indemnes de croisade, ils repartiront tous deux estropié de leur duel.

1454 (476) : Tandis que le duc rouge terrorise l'Aquitanie, de petits plaisantins forcent le tombeau de Saint Alfihar, premier baron de Havras, et emportent une partie de ses ossements. A cette occasion, nombre de gueux apprennent que Saint Alfihar et Olivier de Havras n'étaient qu'une seule et même personne.

1502 (524) : Des attaques d'orques ravagent les territoires viticoles de la baronnie, entraînant la peur d'une pénurie.

1590 (612) : Les habitants de plusieurs villages du sud de Havras affirment que les collecteurs de taxes du baron sont des hommes-poissons et en pendent plusieurs. Le baron Humbault de Havras se déplace en personne et fait mettre en cage les meneurs de la révolte.

1635 (657) : Des pirates ayant survécu à la bataille du Castellet se terrent dans la forêt du Sorbon, près de Vergobret. Ils terroriseront la région pendant près d'une décennie avant de disparaître sans laisser de trace.

1744 (766) : Une terrible crue de la Sannez noie les récoltes et inonde la cité des barons. Les restes de saint Alfihar, sous les eaux, sont transférés au château.
Havras connait dans les années qui suivent d'intenses difficultés phynancières.

1805 (817) : L'ost du baron Léon le petit remporte l'une des plus éclatantes victoires de l'histoire de la baronnie, contre les forces du Chaos, près du village d'Austère-lys.

1814 (836) : La Fée Enchanteresse dénonce publiquement Mérovée de Moussillon sous le prétexte fallacieux qu'il vient d'égorger le roi pour s'abreuver de son sang. Le Lyonesse mène une campagne contre Moussillon et en confisque la plus grande partie des terres. Le baron Bravain de Havras, trop occupé à faire tout un tas de choses de baron, refuse de participer à la guerre sainte voulue par l'Enchanteresse.

1815 (837) : Le baron Léon revient de sa quête du Graal et réclame son siège à Bravain. Il mourra après seulement cent jours.

1821 (843) : Le baron Bravain arrive en retard à la bataille de Périllac où ses alliés ont dû combattre à un contre trois. Il mène la charge finale alors que la bataille est presque gagnée et s'approprie les lauriers de la victoire.

1870 (892) : Le baron Philippe l'embrocheur, petit-fils de l'estimé Bravain et néanmoins chevalier à la sinistre réputation, est confronté à une révolte jointe de ses vassaux et de ses gens qui l'accusent de vampirisme. Il est attrapé dans son sommeil, passé à la roue, écartelé et brûlé. Si ses restes semblent bien humains, les gens n'en demeurent pas moins satisfaits. Les meneurs de la fronde seront néanmoins sévèrement punis par le nouveau baron Bermont, frère de Philippe et l'un des instigateurs du mouvement.

1903 (925) : Le baron Bermont le second, chevauchant son pégase blanc, terrasse un seigneur orque dans les marches de Couronne. Le nom de sa famille est durablement redoré.

1956 (978) : Hurin de Havras, fils du baron Erec, trouve la mort en terrassant les dragons jumeaux de Terenal. Un serviteur apparemment jaloux commence à répandre la rumeur selon laquelle le vaillant sire aurait en fait été retrouvé nu dans sa chambre, une plume de cocatrix fichée dans le fondement. Ce domestique, manifestement fou, sera retrouvé mort quelques jours plus tard de la manière qu'il avait décrite, prouvant à tous son obsession pour cette pratique contre nature.
Une fontaine colossale représentant le vaillant chevalier terrassant les deux dragons noirs est érigée au cœur de la cité.

2007 (1029) : Bataille de Couronne. Jeanne de Lyonnesse repousse les hordes du Chaos. Le baron Olivier IV de Havras participe à la bataille.

2013 (1035) : Un monstre à tentacules qui restera dans les mémoires sous le nom du "grand poulpion" ravage Vergobret, dans le Sud de Havras, détruisant une bonne moitié de la bourgade. Le baron Olivier soupire en apprenant la nouvelle, convaincu qu'il s'agit d'un énième canular.

2072 (1094) : Lothaire II de Havras épouse la sœur du duc de L'Anguille. Durant une cérémonie majestueuse (durant laquelle, d'après certaines sources, Lothaire aurait prêté serment au duc), les deux seigneurs se jurent une amitié éternelle.

2076 (1098) : Disparition de Saint Hinard de Rectoire, fameux chevalier du Graal. La rumeur sur son enfermement dans la Saincte Cave des barons se répand en seulement quelques jours pour devenir, en quelques semaines, une vérité reconnue de tous.

2078 (1100) : Naissance d'Uther et Urien de Havras.

2104 (1126) : De graves troubles agitent la Gasconnie. Urien de Havras, chevalier de la Quête, s'y rend et se trouve confronté à un terrible complot. On ignore ce qu'il advient de lui après ça.

2110 (1132) : Uther de Havras, fils de Lothaire, prend la tête de la révolte des barons de l'Anguille contre Sire Calvin et son épouse, dame Morgane. Après quelques semaines, les barons sont aux portes de la cité portuaire dont ils entreprennent le siège.
Uther, vraisemblablement empoisonné, meurt dans des circonstances troubles.

2111 (1133) : La mort de Morgane de L'Anguille remet de l'ordre dans les relations entre L'Anguille et ses barons. Nombre de témoignages semblent confirmer la présence d'Urien de Havras dans les terres du duché à cette période.

2114 (1136) : Alors qu'il envisage la création d'un nouvel impôt pour phynancer la construction d'une plus haute tour pour son château, le seigneur Egremont, régent de Havras, doit faire face à un terrible incendie dévastant une bonne moitié de sa cité et l'obligeant à abandonner ses projets.

2297 (1319) : L'affaire du faux Graal éclate. Commence le siège de Moussillon qui devait durer trois ans.

2298 (1320) : Le baron Urgan de Havras est tué alors que les assaillants sont presque parvenus à prendre pied sur la muraille de la cité maudite.

2300 (1322) : Fin du siège de Moussillon. La ville, frappée par la Fièvre Rouge, tombe.

2302 (1324) : Invasion généralisée du Chaos sur tout le Vieux Monde. Des pillards arrivent par la mer et quelques Drakkars parviennent à remonter le fleuve Sannez. La cité de Havras, dirigée par un baron en bas âge, est défendue par damoiselle Geneviève, servante de la Dame.

2303 (1325) : Damoiselle Geneviève, rejointe par d'autres damoiselles du Graal, parvient à briser le siège. Elle conduit les chevaliers de Havras à la bataille et purge la région de toute présence du Chaos.

2307 (1329) : Chortanel, au Nord de Havras, est divisé en deux nouveaux domaines, Chort et Asnel, par le jeune baron Urgan II, âgé de seulement seize ans.

2465 (1487) : Naissance de Porcinusa, le mirifique cochon à deux têtes de Castigliant.

2480 (1502) : Naissance de Louie de Havras.

2505 (1527) : Louie de Havras quitte la Bretonnie et mène une vie d'aventurier à travers le monde.

2512 (1534) : Louie de Havras, combattant aux côtés des mercenaires du nain Ungrun Skalfson, rencontre un jeune chevalier nommé Evrard de Bussignol.
Des hardes d'hommes-bêtes déferlent sur le Nord du royaume depuis la forêt d'Arden. Le baron Gornemont de Havras et son fils aîné, Cordred, sont tués au combat.
Louie de Havras revient de l'Empire, trouve et tue le chef des mutants. Acclamé par les vassaux de son père, il est reconnu baron de Havras par le roi quelques semaines plus tard.

2513 (1535) : Gonthaire et Gondemar de Bellevoie entreprennent leur quête du Graal.
A Castigliant naît Sorcilet, un cochon à huit pattes qui ne vit que quelques jours. Affligé par cette nouvelle, le baron Louie impose aux habitants du village une taxe spécifique sur la création de monstres.

2514 (1536) : Louie épouse en grande pompe la belle Nantilde de Bellicort.
Certaines guildes de marchands, fermées ou laissées à l'abandon, sont rouvertes dans la cité des barons de Havras.

2515 (1537) : Dans le Bordeleaux, la cuvée est exceptionnelle. Le baron fournit sa cave d'autant de crus qu'il le peut, en particulier du fameux château Goblinot, son favori.
Cette année, Louie finit par officiellement adopter son bâtard, Méliant.
Quelques marchands elfes ouvrent un comptoir de commerce et s'installent dans un quartier de la cité bordant la Sannez, suscitant la méfiance des autochtones.  

2517 (1539) : Damoiselle Sylvianna s'installe à la cour de Havras pour ne plus la quitter.
Helgaud de Léonce, jeune chevalier et monteur de pégase reconnu, tue son frère dans un accès de folie. Il est conduit devant le baron et se retrouve banni.
Naissance de la première fille de Louie de Havras, Anne-Lys.

2519 (1541) : Helgaud de Léonce, après deux ans d'errance, trouve une source sacrée au contact de laquelle son état se stabilise. Sa personnalité demeurera toujours altérée par la malédiction dont il a été victime des années durant.
Naissance de la seconde fille du baron Louie, Marguerite.

2520 (1542) : Bédevère D'Hautclair, l'une des plus fines lames de Havras, part pour un tournoi et n'en revient jamais.
Hagen de Mérac remporte le grand tournoi de Fourbulus.

2521 (1543) : Convaincu par des ingénieurs impériaux un peu douteux qui prétendent arriver de Nuln, Théodrade de Cervencouille fait construire sur ses fonds propres un grand canon, la couleuvrine de Cervencouille.
Il organise un petit tournoi et de brillantes festivités pour accompagner la démonstration de son arme, malgré les nombreuses mises en garde de son baron et de damoiselle Sylvianna.
L'arme défectueuse tue six personnes avant d'exploser dans une gerbe magnifique.
Cette même année, les invasions de nordiques provenant des côtes poussent le baron de Havras à s'allier à certains de ses puissants voisins pour repousser l'envahisseur. La baronnie s'en tire indéniablement mieux que nombre de ses voisins immédiats.

2522 (1544) : Arius de Chort se rend à la joute du Brigandin et se retrouve impliqué dans des événements qui le dépassent. En compagnie de Théobald de Bastogne, Lot d'Orcadie, Henry de Volvestre et Friedrich de Schwytz, il part pour Castagne, en pays maudit, sur les traces d'un usurpateur.
Helgaud de Léonce et son camarade Hildebrand remportent le fameux tournoi des îles d'Orcadiennes.

2523 (1545) : Méliant l'adopté commence à être tourmenté par des rêves concernant son ancêtre, Urien.
La rumeur annonçant l'arrivée d'une bande de nains à la citadelle du baron, par une nuit sans lunes, commence à courir. On dit que ces derniers se cachent dans les caves, vidant très certainement les réserves de vin.


(NdB: Ces dernières dates sont conformes au flouffe V6-V7/Warhammer Jdr V2 pouvant mener à la fois aux événements de la Tempête du chaos ou à quelque autre futur non exploré par les gens du studio de GW. Les dernières modifications chronologiques de la V8 devant aboutir à La fin des temps impliquent quelques réajustement, la Bretonnie connaissant dès lors une guerre civile débutant dès 2521/1543. Néanmoins, le fluff de Warhammer a toujours été conçu comme un mille-feuilles avec des nouveautés venant prendre la place d'éléments plus anciens tandis que d'autres éléments, n'étant plus mentionnés, devenaient obsolète ou au contraire restaient valides sans qu'on ait de certitudes à ce sujet. J'aurais donc tendance à penser qu'aucune version du flouffe n'est plus valide qu'une autre et me permets donc de vous présenter ici les deux variantes.)


2520 (1542) : Bédevère D'Hautclair, l'une des plus fines lames de Havras, part pour un tournoi et n'en revient jamais.
Hagen de Mérac remporte le grand tournoi de Fourbulus.
Convaincu par des ingénieurs impériaux un peu douteux qui prétendent arriver de Nuln, Théodrade de Cervencouille fait construire sur ses fonds propres un grand canon, la couleuvrine de Cervencouille.
Il organise un petit tournoi et de brillantes festivités pour accompagner la démonstration de son arme, malgré les nombreuses mises en garde de son baron et de damoiselle Sylvianna.
L'arme défectueuse tue six personnes avant d'exploser dans une gerbe magnifique.
Des démons apparaissent un peu partout dans le royaume, créant la panique. Havras et la région de la Sannez sont touchées comme les autres, mais la cité des barons en elle-même est globalement épargnée.

2521 (1543) : Arius de Chort se rend à la joute du Brigandin et se retrouve impliqué dans des événements qui le dépassent. En compagnie de Théobald de Bastogne, Lot d'Orcadie, Henry de Volvestre et Friedrich de Schwytz, il part pour Castagne, en pays maudit, sur les traces d'un usurpateur.
Helgaud de Léonce et son camarade Hildebrand remportent le fameux tournoi des îles d'Orcadiennes.
Méliant l'adopté commence à être tourmenté par des rêves concernant son ancêtre, Urien.
La rumeur annonçant l'arrivée d'une bande de nains à la citadelle du baron, par une nuit sans lunes, commence à courir. On dit que ces derniers se cachent dans les caves, vidant très certainement les réserves de vin.
La guerre contre les forces de Malebaude éclate au grand jour au début de l'hiver, conduisant le royaume à la guerre civile. Le baron Louie de Havras demeure loyal au Roy.

2522 (1544) : L'ost de Havras se bat vaillamment aux côtés des autres barons du Nord.
Le repli sur soi du duc de L'Anguille et de ses armées dans les mois suivant la bataille de Quenelles pousse Louie à rallier les forces du duc de Bastogne et les restes des armées de Couronne, toujours en lutte.
Le baron Louie, blessé à la bataille d'Adelaix, confie quelque temps le commandement de ses armées à Hagen de Mérac, son lieutenant. Repoussées à la bataille de Vingtiennes où elles forment une partie de l'arrière-garde de l'armée, les armées du baron parviennent à défaire une armée de traîtres alliés à des nécromanciens qui tentent de bloquer la retraite des loyalistes.
Des créatures du Chaos entreprennent le siège de la citée Havras, dont les chevaliers sont au loin. Leur siège est brisé par des pièces d'artillerie naines sorties des caves du baron.

2523 (1545) : Les forces du baron Louie se retrouvent derrière la bannière loyaliste à la bataille de Couronne, perdue d'avance. La situation est sauvée par le chevalier de Sinople qui révélera quelque temps plus tard son identité et se fera couronner roi. De nombreux nobles, dont le baron de Havras, sont insatisfaits par cette nouvelle situation, mais se rangent néanmoins derrière la nouvelle autorité royale.

2524 (1546) : Tandis qu'elles prennent un peu de repos dans une sombre clairière du nord de Quenelles par un triste soir d'Automne, les forces de Havras ralliées aux bribes de quelques armées gasconniennes sont submergées par des morts-vivants en masse. Après une nuit de combats acharnés, elles décident de regagner le nord du royaume.

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MessageSujet: Re: Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras   Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras EmptyLun 6 Oct 2014 - 18:33


Damoiselle Geneviève

Puissante figure qui émergea au milieu des flammes de la guerre.
En Bretonnie, on n'a pas de savon, mais nos damoiselles bottent des trains.


Citation :
Présentation :


Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras 79_cop10



Nom : Damoiselle Geneviève de Taalmont
Année de naissance : -
Date de mort : 2324
Sexe : Féminin
Peuple et Pays d'Origine : Dame de Bretonnie
Origines Sociales : Inconnues
Activité : Damoiselle du Graal
Religion : Dame du Lac
Langues parlées : Bretonnien, diverses langues hermétiques


Caractéristiques :

Taille : 1,67m
Poids : 55 kg
Cheveux : Blond platine
Yeux : Verts


Description :

Malgré une apparente fragilité, Geneviève fut l’un des personnages les plus forts de l’histoire de de la baronnie. Quoique petite et menue, il émanait d’elle un charisme et une autorité qui sauva la province de Havras tout entière.

Vaillante guerrière et redoutable lanceuse de sorts, elle ne s’économisa jamais dans la bataille et garda toute sa vie la trace de certains de ses combats, refusant d’utiliser sa magie pour contrefaire son apparence.


Historique :  

Lorsqu’éclata l’affaire du Faux Graal en l’an 1319 du calendrier bretonnien, le royaume, sans dirigeant depuis plusieurs années, sombra dans les affres de la guerre civile.
La fée enchanteresse, emprisonnée par le perfide Maldred de Moussillon, venait d’être secourue et la guerre sainte fut lancée contre le duché maudit.
Des seigneurs de tout le royaume arrivèrent pour envahir les terres désolées de Maldred et le siège de sa cité débuta peu après.
Au nombre de ces vaillants héros se trouvaient le baron Urgan de Havras et ses fidèles chevaliers.
Hélas ! Urgan finit par trouver la mort au milieu de la campagne en laissant derrière lui un fils en très bas âge et ses chevaliers regagnèrent pour la plupart leurs terres sans avoir pu voir tomber la cité du félon.
En ce temps, le Vieux Monde connaissait des troubles politiques et militaires dont l’affaire du faux Graal n’avait été qu’une émanation et, bien vite, les armées du Chaos s’abattirent sur les terres des hommes depuis leurs désolations nordiques.

Tandis que l’empire, privé de leader depuis longtemps, se rassemblait péniblement derrière Magnus, la Bretonnie et son nouveau souverain eurent à faire face aux hordes de mutants qui n’avaient eu de cesse de croître en son sein et aux raids des pillards Norses voués aux puissances de la ruine.
La position géographique de Havras se retourna alors contre elle et, tandis que nombre de vassaux du baron se trouvaient assaillis de créatures sans nom, les voiles noires passèrent L’Anguille dans l’espoir de gagner Couronne par le fleuve.

C’est ainsi que débuta le siège de Havras de 1324 (2302). Urgan le second, alors âgé de onze années, n’était pas en mesure de faire face à pareille menace et sa mère, étrangère aux choses de la guerre, ne semblait pas non plus avoir les épaules pour la tâche qui s’annonçait. Ainsi la défense de la cité des barons échut-elle en priorité à Damoiselle Geneviève, redoutable magicienne au service de la Dame qui s’imposa rapidement auprès des chevaliers enfermés au château.
Jour après jour, la damoiselle parcourait les rues boueuses de la cité, exhortant les civiles à tenir bon face à l’adversité et commandant les forces qui défendaient les remparts. Rapidement, les faubourgs furent brûlés, ensuite vint le tour des ponts qui furent détruits un à un par les pillards. A l’exception d’un seul, reliant l’île principale à la rive gauche de Havras.

Devant l’épouvantable situation qui se présentait à elle, la damoiselle se résigna à abandonner à leur sort les habitants de la rive droite auxquels elle ne pouvait prêter assistance et entreprit de consolider l’île centrale qui devint le centre du système défensif des assiégés.
Les incendies ravagèrent totalement le Nord de la ville tandis que chaque jour, les défenseurs pouvaient entendre de cruels exécutions se tenir sur l’île la plus proche, malheureusement coupée d’eux. Cependant, loin de perdre espoir face à ce cruel destin, ceux qui virent leurs maisons brûler et entendirent leurs proches supplier leurs impitoyables bourreaux, puisèrent dans le malheur les ressources qui leur permirent de mettre en échec les maraudeurs du Nord.

Après de longs mois de siège, alors que chaque jour les Bretonniens regardaient, impuissants, passer sous leurs yeux des drakkars faisant voile vers Couronne et que la famine aurait dû tirailler les survivants, le seigneur du chaos qui conduisait l’attaque comprit enfin que ses adversaires avaient trouvé dans les tunnels qui parcouraient les sous-sols de la cité des chemins les conduisant à l’extérieur des murs et effectuaient leurs ravitaillements par ce biais.
Il entreprit une intense recherche de ces passages mais ne réalisa que trop tard la lenteur d’esprit dont il avait fait montre jusque là. En effet, Geneviève, pugnace et opiniâtre, ne s’était pas contentée de mener les défenses et avait guidée à elle au fil des mois autant de ses sœurs servantes de la Dame qu’elle avait pu.
Une petite force de damoiselles mena de loin la contre-attaque, terrassant de leurs sorts formidables des groupes entiers de guerriers maléfiques. Après quelques semaines à ce rythme, le siège fut finalement brisé et Geneviève et ses camarades purent entreprendre la purge des terres du baron. Elles délivrèrent un à un les domaines proches et poussèrent bien au-delà des limites de Havras.

La campagne que menèrent ces héros fut encore longue et périlleuse, mais à l’époque même où l’Empire fondait ses premiers collèges de magie et apprenait l’utilité des sorciers sur les champs de bataille, les damoiselles démontrèrent aux yeux de tous leur avance en la matière.

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Dernière édition par Baron de Havras le Mar 14 Oct 2014 - 4:23, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras   Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras EmptyLun 6 Oct 2014 - 18:51


Artillerie


Les forces havrassoises disposent de rares mais efficaces machines de guerre tant sur le champ de bataille que pour protéger les principaux châteaux de la région.
Ainsi les plus longues campagnes voient-elles occasionnellement sortir un mangonneau, un couillard ou un trébuchet aux effets dévastateurs même si ces derniers sont principalement utilisés durant les sièges.

Si les plus grandes forteresses de la baronnie possèdent d’imposants systèmes défensifs, aucune ne peut rivaliser avec celle des barons et ses tours garnies d’engins de mort.
Les premiers onagres à avoir garni les murs de la citadelle de Havras provoquaient des tremblements qui ébranlaient à chaque tir la structure même des fortifications et jouaient ainsi un rôle plus dissuasif que militaire. Aussi fallut-il bien des décennies avant que la cité ne soit pourvue de réelles défenses en la matière. Néanmoins, nul ne saurait plus tourner en ridicule les imposants bras articulés de ces terrifiantes machines.



La couleuvrine de Cervencouille :


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De toutes les expériences récentes qu’Havras a pu avoir avec des pièces d’artillerie, l’histoire de la couleuvrine de Cervencouille demeure sans doute la plus étonnante et la plus cuisante.

Théodrade, honorable seigneur de Cervencouille et fidèle vassal du baron Louie, avait compris que son seigneur était à la recherche de nouveaux moyens de protéger les murs de sa citadelle en cas d’attaque d’ennemis sur sa ville. N’entendant pas grand-chose aux rumeurs qui parlaient d’une guerre imminente à l’Est et ignorant l’écho d’une guerre sainte proche contre Moussillon, Théodrade prit néanmoins toute la mesure du problème que représentait la défense des hauts murs d’une place forte et fit connaître son désir de trouver de nouvelles armes plus efficaces.
Les hommes qui y répondirent provenaient de la cité impériale de Nuln et, s’ils n’auraient inspiré nulle confiance à un seigneur bretonnien digne de ce nom, rien chez eux n’éveilla la moindre suspicion chez le bon seigneur de Cervencouille qui leur ordonna de construire une arme aussi grande et redoutable que possible pour défendre son château. La nouvelle parvint ainsi aux oreilles du baron de Havras et de dame Sylvianna qui mirent tout en œuvre pour dissuader le gentil Théodrade, sans toutefois parvenir à le faire changer d’avis, convaincu que les mises en garde de son suzerain et de la servante de la Dame étaient une forme d’encouragement.

Les travaux qu’entreprirent ses ingénieurs douteux durèrent près de trois mois mais la bouche à feu qu’ils firent fondre et frapper des armes de Cervencouille donna pleine satisfaction au brave seigneur qui vit les choses en grand pour inaugurer sa fameuse pièce d’artillerie.

Alertant l’ensemble de la région, il organisa un grand tournoi pour accompagner la démonstration de son arme mortelle.
La fête fut grandiose et quelques-uns des plus grands noms de Couronne à Lyonnesse vinrent aux réjouissances, bien souvent pour manifester leur désapprobation face à l’usage d’une arme à poudre noire comme celles qu’utilisaient régulièrement les Impériaux contre les serviteurs de la Dame depuis des siècles.
Arriva alors ce que tous redoutaient et l’arme, mal conçue, explosa dans une gerbe époustouflante, projetant en l’air son lourd boulet qui retomba dans une tribune, écrasant l’épouse du Comte Roland de Hauteville, sa cousine et quatre domestiques.

Par chance, Roland n’était plus épris de sa vieille épouse depuis bien des années et ne fit pas de l’incident un prétexte pour exiger grande réparation, pourtant, l’événement resta dans les mémoires comme l’un des plus phénoménaux ratages qu’ait connue la baronnie, ce dont le baron sut gré à son fidèle vassal Théodrade.



L’artillerie secrète du baron Louie :

Si les défenses des remparts de la cité des barons sont connus de tous et que l’incident de Cervencouille resta bien ancré dans les mémoires, bien peu nombreux sont ceux à savoir quel plan tordu et ingénieux leur baron a mis en place pour assurer la protection de ses gens et de sa famille.

Louie avait combattu bien des années dans l’Empire et était plus conscient que nombre de ses compatriotes de  la menace que représentaient en réalité les forces du Chaos qui s’agitaient au Nord. De plus, le noble héros avait eu bien des fois depuis son retour à mener ses armées contre de redoutables hommes-rats et comprenait mieux que quiconque la nécessité de protéger une forteresse par autre chose que de solides murs.

C’est par une nuit sans lunes qu’arrivèrent clandestinement à la cité de Havras une vaste compagnie de personnages encapuchonnés qui marchèrent en file silencieuse jusqu’à la citadelle de baron d’où ils ne sortirent point.
Ces personnages, pour la plupart des nains, étaient l’armée du terrible Ungrun Skalfson, frère d’armes du baron durant sa vie d’errance et désormais chef respecté d’une vaillante force de guerriers de sa race. Avec lui se trouvaient un sorcier de feu prénommé Fénix et un archer laconique que l’on appelait Friedrich, tous deux également anciens camarades du baron.

Conscient que la guerre était imminente et qu’il devrait marcher au loin avec toutes ses forces, ce dernier demanda à ses anciens compagnons de l’aider à trouver un moyen de repousser même une vaste armée avec peu d’hommes.
Enfermés dans la saincte cave, tandis que les forces d’Ungrun investissaient les tunnels inférieurs, Louie et ses trois compères élaborèrent un plan visant à protéger sa cité des événements qu’il pressentait. Il implora son ami nain de l’aider à élaborer des armes efficaces qui n’offenseraient pas trop sa déesse et ensemble, les quatre héros et les ingénieurs d’Ungrun mirent au point les plans de machines folles dont ils entreprirent bientôt la construction.

Chaque jour, des cargaisons entières de bois, de métaux et d’objets plus exotiques arrivaient au château et disparaissaient aussitôt pour ne jamais être revues. Chaque nuit, des chants étranges résonnaient sous les voûtes des anciens tunnels et étaient perceptibles dans certaines parties du bourg. Les travaux furent longs, très longs, mais nul au château ne put soupçonner la présence d’une armée entière s’affairant dans les sous-sols de la forteresse.

Lorsque le baron réunit enfin son ost pour partir à la guerre derrière la bannière du Roy, bien des mois plus tard, il le fit le cœur léger… son arme secrète était prête et sa demeure protégée. Loin sous les pieds de sa citadelle, les premiers « lanceurs de tonneaux du feu de la morre» étaient prêts au combat et n’attendaient plus que l’ennemi.

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MessageSujet: Re: Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras   Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras EmptyVen 10 Oct 2014 - 2:55


L'ost de Havras


Les armées de Havras présentent en vérité assez peu de différences avec celles du reste du royaume, dans leur composition. On y trouve quantité de chevaliers de toute classe et rang accompagnés d'une multitude de fantassins considérés comme tout à fait sacrifiables.
Lorsqu'elles s'assemblent totalement pour partir à la guerre, chose rare, les forces de Havras peuvent généralement compter sur la présence de quelques chevaliers de la Quête de passage ainsi qu'une poignée de chevaliers du Graal vivant sur les terres de la baronnie ou alentour suivis de pèlerins fanatiques et autres personnages déguenillés.
Une poignée de chevaliers pégases peuvent également être alignés et servent tant à la reconnaissance qu'au combat.
Les plus vastes opérations voient parfois sortir, comme il fut dit, une machine de guerre ou deux à l'occasion, mais la préférence des gens de la baronnie aura toujours été portée sur de bonnes vieilles charges rapides et dévastatrices.

Malgré tout, les armées de Havras comptent un certain nombre de groupes plus ou moins notables dont voici un échantillon.


La garde des assoiffés

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Terme souvent employé de manière ironique, la garde des assoiffés se compose des chevaliers de la maisonnée du baron et de membres des principales familles vassales de Havras.
Ces chevaliers redoutables sont ceux qui chevauchent directement sous la bannière du baron et participent à toutes les batailles que livre en personne leur suzerain.

On compte en principe dans leurs rangs quelques-uns des noms les plus importants de la cour du baron et il n'est pas rare que les manigances de cour aient pour but premier de permettre d'intégrer cette compagnie de héros.

Le rôle de cette troupe consiste aussi à escorter et protéger en son sein l'enchanteresse Sylvianna lorsque cette dernière décide de chevaucher aux côtés des armées du baron. Chacun des chevaliers de ce groupe donnera sa vie plutôt que de permettre à son seigneur ou à la damoiselle d'être blessé ("attention messire !").



Les gardiens de la Saincte Cave

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Des chevaliers pas assez bien en cour ou considérés comme de familles trop mineures auront trouvé un moyen de se consoler en formant leur propre troupe d'élite vouée à la protection de la cave des barons.

La chose, qui n'a rien d'officielle et n'est nullement reconnue par le seigneur de Havras, semble néanmoins être une intarissable source de fierté pour ces nobles chevaliers convaincus de se consacrer à la plus importante des tâches, et ce même si personne ne leur a jamais rien demandé... et qu'ils n'ont même jamais vu de près ou de loin les salles qu'ils prétendent protéger.



Les grands tournoyeurs

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Plus qu'une troupe ou une unité bien définie, les grands tournoyeurs de Havras font partie d'un mode de vie à part entière depuis l'arrivée du baron Louie à la tête du domaine.
La politique du baron consistant à envoyer ses chevaliers participer à un maximum de tournois, on trouve des jouteurs dans à peu près toutes les strates de la chevalerie havrassoise, du seigneur au plus humble chevalier.

Nombre des principaux vassaux du baron sont de grands compétiteurs et l'on pourrait ainsi noter que la majeure partie de sa garde informelle "d'assoiffés", ou qu'un groupe comme celui des gardiens de la Saincte Cave, sont pour bonne part composés de tournoyeurs compulsifs. Néanmoins, cette appellation est plus souvent accordée à titre honorifique aux chevaliers de plus basse extraction qui officient comme champions ou meneurs des diverses formations de chevaliers de l'ost et l'on trouve ainsi ce genre d'hommes dans toute l'armée de Havras.
Ainsi donc, lorsque le sénéchal Hagen chevauche directement sous la bannière du baron et ne conduit pas personnellement les chevaliers de sa mesnie, leur commandement échoit-il à son jeune frère Galen qui laisse en vérité le chevalier Gaheris, meilleur jouteur de ces hommes, diriger la troupe comme l'exige une sorte de tradition havrassoise.

Outre ces chevaliers, ravis d'obtenir par leurs faits d'armes une place de choix parmi les autres combattants de leurs terres d'origine, on trouve également un certain nombre de tournoyeurs plus solitaires qui ne s'intéressent guère à la bannière sous laquelle ils se trouvent et rejoignent les formations de seigneurs provenant de terres plus éloignées des leurs qu'ils soient vassaux de leur baron ou d'un autre seigneur.
Dans un registre quelque peu similaire, il arriva également lors de certaines batailles que plusieurs champions de tournois très réputés se réunissent en un seul groupe pour former un fer de lance commun, donnant du coude pour dépasser leur voisin en cherchant plus la gloire personnelle que l'intérêt de leur suzerain.

Pareille attitude semble néanmoins encouragée par le baron Louie, toujours heureux de constater l'entrain de certains de ses vassaux et ravi d'honorer la valeur martiale.



Les lances impétueuses

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Baptisé ainsi en souvenir du premier baron de Havras, lui-même surnommé la lance impétueuse, ce groupe informel de chevaliers errants est généralement à la pointe de toutes les charges dans les batailles auxquelles il prend part.
Maintes fois dissout ou détruit au fil des siècles, il se reforma toujours sous l'impulsion de quelques jeunes gens désireux de faire revivre une vision bien particulière de l'idéal chevaleresque sous la forme de chevauchées sauvages et irrépressibles.

Le dernier groupe de lances impétueuses en date fut totalement exterminé en 2520, lors d'un combat héroïque contre des encenseurs hommes-rats qu'ils retinrent au prix de leurs vies de longues minutes durant, permettant au reste de l'armée du baron de se reformer de l'autre côté du champ de bataille. Néanmoins, il semblerait que les événements sur le point de survenir en Bretonnie aient fait germer dans l'esprit de quelques nouveaux chevaliers errants de Havras l'idée de refonder une nouvelle fois cette intrépide bande.



Les chevaliers de gueules

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Les chevaliers de gueules sont baptisés ainsi en raison de leurs armoiries d'un rouge flamboyant. Seigneurs de plusieurs forts de l'est havrassois gardant des terres pauvres et rocailleuses ou simples membres de leurs maisonnées, ces quelques chevaliers sont tous liés par la parenté et arborent tous des armes aux formes et aux couleurs proches.
N'étant qu'une poignée, ils rejoignent les fers de lance d'autres chevaliers lors de la bataille mais demeurent néanmoins soudés les uns aux autres, formant une masse compacte au milieu des formations, à l'amusement de tous.



Les chevaliers de Dèce et Selvigny

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Refusant systématiquement de combattre côte-à-côte ou même de se rendre ensemble aux convocations de l'ost, les chevaliers de Dèce et de Selvigny ne demeurent néanmoins jamais très éloignés les uns des autres sur le champ de bataille, de manière à toujours se garder à l’œil.

Des générations de conflits et de rivalités auront poussé ces seigneurs, les membres de leurs maisonnées et leurs gens à toujours chercher à dépasser les exploits de l'autre dans tous les domaines, chose particulièrement flagrante sur lors des batailles.

Les chevaliers de Dèce sont communément surnommés les gris manteaux en référence aux capes grises qu'ils arborent avec fierté à la bataille comme ailleurs. Cette tradition remonte, disent-ils, aux temps reculés où, seul survivant d'une charge lancée contre d'implacables machines de guerre naines, leur ancêtre émergea des flammes recouvert de cendres, transperçant de sa lance le maître artilleur ennemi.

Les chevaliers de Selvigny ayant atteint le rang de chevaliers du royaume intègrent pour leur part une sorte de groupe très fermé qui refuse catégoriquement de rejoindre quelque autre formation de chevaliers lors des batailles.
S'équipant toujours lourdement et montant les plus solides destriers à leur disposition, les chevaliers de Selvigny sont connus de leurs pairs sous le sobriquet de courre-enclumes du fait de la lourdeur de leur harnachement et de la puissance dévastatrice de leurs implacables charges.
Leur seigneur est l'un des rares Bretonniens à posséder et à revêtir pour le combat une armure de plate à l'impériale, que l'un de ses aïeuls obtint en convaincant un chevalier de l'Empire de miser son harnois comme prix du duel que les deux hommes avaient décidé de se livrer pour des questions d'honneur.



Les patrouilleurs du Sorbon


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Si la présence d'hommes-poissons hantant les eaux de la fameuse rivière de Havras n'a jamais été prouvée, les risques de rencontrer brigands, orques en maraude, hommes-bêtes isolés ou monstres à la recherche d'un point d'eau demeurent eux bien réels.
Depuis des générations, les nobles dont les terres bordent ce redoutable cours d'eau s'organisent pour former de petites patrouilles de chevaliers accompagnés de sergents et d’écuyers qui chevauchent le long de la rivière chaque semaine pour faire appliquer la loi du baron. Cette manière de fonctionner les oblige à entretenir d'aussi bonnes relations que possible les uns avec les autres et force même les plus récalcitrants à agir en bonne intelligence avec leurs voisins créant un sentiment d'unité que l'on trouve difficilement ailleurs dans la baronnie.

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Sur le champ de bataille, les chevaliers ayant eu à se livrer à cette activité ingrate se regroupent généralement d'instinct. Ils sont à chaque fois les premiers à se proposer pour couvrir les flancs de l'ost, accompagnés de leurs roturiers montés, et n'arrêtent jamais leur poursuite lorsque l'ennemi tente d'échapper à son juste châtiment.



La compagnie de l'Anguille


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La compagnie de l'Anguille est une petite troupe de chevaliers l'Anguillois qui partit spontanément intégrer la vaste armée réunie pour garder l'abbaye de Maisontaal, dans le sud du royaume.

Composée de nobles chevaliers de tout l'Anguille, la compagnie compte une poignée de jeunes gens de Havras, tout juste adoubés chevaliers du royaume. Ces derniers, fiers de leur nouveau statut, sont plus qu'impatients d'en découdre, inconscients des dangers qui les attendent.

S'ils ne font plus à proprement parler partie de l'ost du baron, ces chevaliers comptent bien faire rayonner le nom de leur terre natale à l'autre bout du royaume.



La force pure de sire Davon


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Considérés comme d'épouvantables rabat-joies par les autres chevaliers de la baronnie, les purs représentent un courant qui en inquiète plus d'un parmi les nobles de Havras.
Regroupés derrière le chevalier Davon l’immaculé, chevalier du Graal de l'Ouest havrassois (côté Couronne), les purs regroupent des chevaliers vouant une dévotion aveugle à la Dame du Lac et condamnent de plus en plus fermement les excès auxquels se livrent leurs frères d'armes à la cour du baron.

Prônant un retour aux valeurs les plus traditionnelles de la chevalerie et une existence quasi-ascétique, les purs connaissent un succès croissant qui les a fait passer en seulement quelques mois de cinq chevaliers à plus d'une vingtaine de tous âges, rangs et grades.
Un mouvement similaire débuta à Rectoire, derrière sire Tibérias qui ne montra cependant, à la différence de l’austère Davon, aucune envie de mener une troupe de chevaliers en quête de valeurs, mettant spontanément fin au mouvement.

Le phénomène alarme quelque peu certains nobles qui craignent par dessus tout de voir leurs fils rejoindre les rangs de ces dévots ennuyeux.
Le baron Louie, pour sa part, déclara ces chevaliers « très-payday », jugement moral le plus grave que puisse émettre un baron à l’encontre d’une collectivité.



Les lances purpures d’Orgerol


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A la limite Nord-Est de la baronnie, sur la rive gauche de la Sannez, se trouve un château moyen de taille mais néanmoins fort redoutable qui garde la dernière partie de la vallée sous l’autorité du baron et protège le bac le plus septentrional de Havras.

Ce château et le domaine qui l’entoure, nommés Orgerol, est celui de sire Gaston-sans-merci, ancien référendaire et garde du sceau de Havras et père de Rémi le clément, actuel détenteur de cette charge. Les lances d’Orgerol sont la fière troupe de chevaliers servant sous les ordres de cet illustre personnage et regroupent quelques-uns des plus petits chevaliers, châtelains et bannerets de cette partie de la baronnie, mais également de l’autre côté du bac.

Sire Gaston est pris dans une guerre personnelle contre les orques et les gobelins depuis près de deux décennies, lorsqu’une attaque de ces créatures à la peau verte manqua d’anéantir son domaine plus certainement encore que la massive invasion d’hommes-bêtes qui faillit renverser la baronnie dix ans plus tard, emportant dans sa course la plus sainte relique de sa famille après avoir mis à sac sa forteresse.

Ainsi, la bannière d’Orgerol est-elle aperçue en premier à chaque campagne menant l’ost du baron contre des gobelinoïdes répugnants et et ses chevaliers sont-ils devenus maîtres dans l’art de briser les formations d’orques et l’art, ô combien plus subtil, d’esquiver les fanatiques gobelins de la nuit et leurs boulets implacables.
Nonobstant les réprimandes nombreuses de damoiselle Sylvianna qui goûte peu la haine frénétique dont font montre les lances d’Orgerol lorsqu’ils affrontent les peaux-vertes, ces chevaliers continuent leur quête personnelle, gardant toujours le secret espoir de retrouver un jour le seigneur de guerre qui emporta leur trésor.

Gaston et ses hommes chevauchent souvent dans les régions escarpées plus éloignées de leur domaine, traquant sans relâche le moindre signe de pillards à la peau verte, quitte à simplement ignorer les autres menaces sur leur chemin.

Leur surnom de lances purpures provient de la couleur souvent  sombre et violacée du sang d’orque.

Au combat, Gaston chevauche un destrier massif et terrifiant que d’aucuns prétendent descendant d’hagranym.



Les archers de Pélennas


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"Une flèche coûtera toujours moins cher qu'un cheval tué sous son cavalier", c'est par cet adage que les nobles de Pélennas justifièrent toujours l'importance accordée à leurs garnisons de redoutables archers.
La fonction d'archer au sein des forces de Pélennas est devenue au fil du temps une charge totalement héréditaire, à la manière des titres nobiliaires des aristocrates, et ces hommes considèrent n'avoir rien en commun avec la masse grouillante des fantassins des osts bretonniens.

Cependant, leur habileté et leur courage demeurent indiscutables et l'on dit d'eux qu'ils peuvent tirer deux fois plus de volées à la minute que les archers réguliers.



Les miliciens de Bellevoie


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Composée d'hommes braves et courageux, mieux entraînés que la majeure partie des hommes d'armes de Bretonnie et mus par le désir de protéger leur foyer, la compagnie des miliciens de Bellevoie est une structure assez unique dans l'appareil militaire de la région.
Le seigneur Gondebault, comme tous ses prédécesseurs, a pour habitude d'aller à la bataille et de combattre à pied, au milieu de ses gens. Toutefois, ces derniers, extrêmement réticents à l'idée d'abandonner leur village natal, ne sont que rarement aperçus lors de campagnes militaires et ne se déplacent généralement que pour celles qu'ils savent courtes.



Les joyeux compains de la forêt du Sorbon


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Assemblage de brigands, hors-la-loi, herrimaults, braconniers et autres voleurs de poules, les joyeux compains de la forêt du Sorbon forment la principale bande de malandrins de cette région.
De tous temps, la région du Sorbon et ses sombres bois auront attiré des troupes de hors-la-loi de tous poils que la loi baronniale punit avec plus ou moins de sévérité, ces hommes étant perçus comme un mal inévitable dont la traque pouvait à l'occasion représenter une mission acceptable à octroyer à des chevaliers errants.
La fausse rumeur d'une amnistie promise par le baron Louie pour quiconque de ces criminels souhaiterait combattre pour lui aura provoqué une certaine agitation au sein de leur compagnie aujourd'hui prête à sortir de l'ombre pour le meilleur ou pour le pire.



La phalange de Fernand


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Lorsque l’ost de Havras se met en route se produit généralement un phénomène des plus inhabituels. Fernand claudiquant, fidèle bouffon officiant à la cour du baron, quitte alors le confort des salles du château de son maître pour prendre place parmi les hommes d’armes de la citadelle sans toutefois abandonner ses attributs d’amuseur public, ses vêtements chamarrés et son chapeau à grelots.

Connu sous le surnom de « Fernand à la lance molle », en raison de ses nombreux numéros et tours lui faisant mimer des chevaliers, fiché sur un cheval de bois, Fernand est un guerrier plus redoutable qu'il n'y paraît.

Les hallebardiers qu’il accompagne à la bataille font partie des plus anciens et des plus expérimentés de la baronnie. Ils servent depuis des années aux côtés de celui qu’ils considèrent aujourd’hui tant comme une mascotte qu’un frère d’arme et prennent avec humour et une certaine fierté le sobriquet dont on les a affublés, bien heureux de pouvoir compter sur les frasques de leur facétieux camarade lors des longues et mornes nuits de campagnes.

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Dernière édition par Baron de Havras le Mar 18 Nov 2014 - 23:40, édité 18 fois
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La compagnie du faux Astrabell

Compagnie invincible d'hommes de renom.
Leur courage les porta vite et loin, mais pas toujours dans la bonne direction.


Citation :
Présentation :

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Noms : Théobald du Pincelet de Bastogne, dit Théobald le manchot/ Lot d’Orcadie (membre décédé)/
Friedrich de Schwytz/ Henri de Volvestre/
Arius de Chort/ Dangorn de Castagne (membre honoraire)/ Théogène de Maulièvre


Date de fondation : 2522 (fluff V6-V7)- 2521 (fluff V8-Fin des temps)
Date de dissolution : -
Lieu de formation : Lieu-dit du Brigandin, seigneurie de Corneblais, duché de Gisoreux.
Nombre total de membres : 7
Nombre maximum de membres simultanément : 5
Origines sociales des membres : Haute et moyenne noblesse de Bretonnie/ Noblesse des Montagnes Grises (Friedrich de Schwytz)


Description :

Groupe disparate (et désormais dépenaillé) de chevaliers de tout le royaume, la compagnie du Faux Astrabell est une troupe remarquable dont chaque membre est un authentique héros aux capacités martiales incontestables et à l'inextinguible courage.

Elle présente une grande diversité de personnalités mémorables de l'intrépide et optimiste Théobald de Bastogne, jeune cousin du duc Bohémond le fléau des bêtes, au flamboyant et bouillonnant Henri de Volvestre en passant par le fantasque et très alcoolisé Arius de Chort, chevalier de Havras.

Partout où elle passe, tel un ouragan, ses ennemis n'ont d'autre choix que la fuite ou la mort.


Historique :

La compagnie du Faux Astrabell est un groupe de héros venus des quatre coins de la Bretonnie. Ironiquement, la compagnie ne tire pas son nom de l'un de ses membres, mais de celui de l’usurpateur qu’elle pourchassa sur bien des milles à travers la forêt d’Arden, de Gisoreux au Moussillon.

L’histoire de ces nobles chevaliers débuta lors d’un simple tournoi de seconde zone nommé la Joute du Brigandin, sur les terres de Corneblais, dans le duché de Gisoreux, lorsqu’un chevalier prétendant être l’illustre chevalier du Graal Astrabell de Pinsaguel s’engagea dans la compétition.
Guidé par les visions de la dame de Pinsaguel elle-même, Henri de Volvestre, champion des cadets de Catharie, arriva au tournoi pour démasquer et défaire aux yeux de tous l’infâme félon. Hélas, ce dernier fut pris de court par Arius de Chort qui fit vider les éperons au faux Astrabell.

A l’issue de la compétition, Henri s’élança à la poursuite de l’usurpateur, accompagné d’Arius de Chort et Théobald de Bastogne, finalistes de la joute. Bientôt rejoints par le vénérable chevalier de la Quête Lot d’Orcadie et le seigneur des Montagnes Grises Friedrich de Schwytz, ils traversèrent la forêt d’Arden sur la piste de leur proie et y rencontrèrent maints périls.

Arrivant sur les terres de Castagne, sur la frontière du duché maudit, ils firent la rencontre du Comte Dangorn qui les assista un temps dans leur tâche.
Rencontrant en lieu et place de l’usurpateur qu’ils recherchaient une bande de perfides nécromanciens servant quelque vil dessein au nom de Malebaude le sombre, les chevaliers livrèrent un terrible combat qui coûta la vie au seigneur Lot.

Chargés d’une nouvelle mission par Saint Dangorn, ils prirent dès lors la route de Couronne pour avertir la cour du Roy, qui tardait à lancer sa guerre sainte, des méfaits qui se tramaient juste sous son nez.

Poursuivis par les sombres sbires du bâtard de Moussillon, ils n’atteignirent jamais la cour du cœur de lion et la Bretonnie tout entière sombra bientôt dans les affres de la guerre civile.
Les héros ne reparurent qu’au milieu de l’hiver 2522-2523/2521-2522 (cf informations générales), lors d’une charge mémorable à l’issue de laquelle ils mirent en déroute une forte troupe de soudards de Moussillon.

A présent commandée par le jeune Théobald, la compagnie du Faux Astrabell se trouve actuellement en Lyonnesse où elle apparaît toujours au moment le plus inattendu, lorsque les forces loyalistes se trouvent submergées par leurs ennemis, repartant toujours après la bataille sans réclamer la moindre récompense.

Cette attitude noble en ces temps troublés ne fait qu'accroître un peu plus chaque jour la renommée de la troupe dont l'arrivée est considérée comme une faveur de la Dame en personne.

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MessageSujet: Re: Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras   Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras EmptyLun 20 Oct 2014 - 15:30


Trésors de Havras


Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras Cheval10
"On avait bien dit que j'étais majestueux !"


L'armurerie du baron contient quantité d'objets accumulés au fil des âges. Babioles ramenées de croisades, objets forgés pour ou offerts aux précédents seigneurs de Havras ou simplement pris à des ennemis vaincus, l'armurerie contient quantité de trésors remarquables, même si certains furent revendus aux heures phynancièrement les plus sombres de la baronnie.

Nombre de familles importantes possèdent également leurs propres objets de famille ou pièces obtenues en récompenses de tournois remportés.
Pièces d'armures enchantées, lames ou lances ensorcelées ou autres objets magiques mineurs, on en trouve de toute sorte, mais certains demeurent néanmoins plus notables que d'autres.



Boucliers et heaumes enchantés


Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras Objet_12


On trouve dans la noblesse bretonnienne quantité de pièces d’armures et de boucliers magiques communs préservant leur porteur des périls.

Ces objets sont souvent de vieux héritages de famille transmis de génération en génération comme le grand heaume ailé de Pélennas ou le bouclier-lion de Chort.



Les armes magiques communes

Les armes magiques les plus communes sont des objets rares et appréciés de tout guerrier. Ces dernières peuvent avoir été enchantées lors de leur création ou avoir acquis des capacités notables avec le temps et sont souvent obtenues par les meilleurs tournoyeurs en guise de prix pour leurs victoires.
Néanmoins, certaines familles possèdent les leurs depuis des siècles et les garde comme autant de trésors inestimables.

Ainsi, les sept mordeuses sont-elles un lot de sept épées magiques mineures brandies par ceux que l’on surnomme les sires de Gueules et dont la seule capacité notable semble d’être de pouvoir toucher les créatures éthérées.
Quoique d’une utilité douteuse la plupart du temps, ces dernières contribuent grandement à la réputation de leurs porteurs.
Dans un registre similaire, les fils du seigneur de Cambronnette, petit châtelain de l’Ouest de Havras, possèdent une paire de lances magiques ayant pour principale caractéristique de voir leur bois se régénérer entre les charges, leur conférant une longévité hors du commun.



Les broignes d'Arabie


Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras Objet_13


Composée des écailles d’une étrange créature, l’armure de broigne d’Arabie est l’un des plus beaux trésors ramenés par Louie de Havras de ses pérégrinations.
Brillante comme un métal doré, elle n’en demeure pas moins plus légère et flexible qu’une vulgaire cotte de mailles. Les broignes s’étendent des genoux aux coudes et peuvent se porter en plus d’autres pièces d’armure de métal ou de cuir, les rendant très polyvalentes.

Par ailleurs, le principal pouvoir de cette armure ne réside pas dans sa capacité à dévier les coups mais dans son aptitude à repousser les morts-vivants inférieurs qui se retrouvent incapables de percevoir et d’attaquer son porteur.

L’armure d’Arabie fut confiée à Gondemar de Bellevoie par le baron Louie, lorsque le premier se lança dans sa Quête du Graal.



L’épée de parade


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Epée longue maniée par Louie durant plusieurs années de sa vie d’aventurier, l’épée de parade est une lame d’acier redoutable sur laquelle fut gravée une rune naine guidant en cas de péril imminent la lame sur laquelle elle est gravée pour parer d’elle-même l’attaque de l’ennemi.

L’épée de parade fut confiée à Gonthaire de Bellevoie par le baron Louie, lorsque le premier se lança dans sa Quête du Graal.


La masse du Troll

La masse du Troll est une antique masse d'arme confiée au baron Bravain le brave par un héros légendaire que l'on surnommait Guillaume le Troll du fait de sa capacité à écraser ses ennemis à la bataille à la manière de l'une de ces créatures.

Longtemps conservée comme un symbole de son autorité par Bravain, l'arme, qui semblait avoir comme principale caractéristique de briser les armes et armures magiques comme des brindilles, ne fut que rarement utilisée par ses successeurs au point de finir oubliée dans un coin de l'armurerie.

Son possesseur actuel, le seigneur d'Asnel, la remporta comme prix d'un tournoi organisé par le baron il y a quelques années. Il ne fait nul doute, cependant, qu'il en ignore les pouvoirs et l'utilité.



Le souffle du rouge-dragon


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Cette étrange lame rougeoyante abrite, selon la légende, le feu intérieur du premier dragon dont elle pénétra les chairs.
Toujours chaude au contact de la main, cette arme projette à l’occasion des boules de feu incandescentes, carbonisant les adversaires trop confiants.

Son utilisateur actuel est le chevalier de Patanelle, capitaine autoproclamé des gardiens de la Saincte Cave et tournoyeur de grand talent.



La lance du pourfendeur

Utilisée depuis maintes générations par les seigneurs de Mérac, la lance du pourfendeur semble incroyablement légère à son porteur et l’aide à atteindre plus facilement les points vitaux de son adversaire. Entre les mains d’un bon jouteur, elle devient une arme imparable.

Nombre de monstres des fossés de Mérac seront tombés transpercés par sa pointe étincelante au fil des âges.



Le tronçon de Noredril

Il arriva qu’au cours de ses errances dans les froides terres de l’Est, le baron Louie entre en possession d’une puissante lame ensorcelée qui… se brisa lors du premier engagement.

Forgée par un sorcier dément qui avait perdu son âme en faveur des divinités obscures, la lame s’avéra ainsi peu fiable et est à présent utilisée bien témérairement comme une vulgaire dague par Méliant de Havras.

Malgré son état misérable, on dit de cette arme qu’elle a conservé tout son pouvoir et qu’elle provoque chez ceux dont elle pénètre la chair une douleur effroyable bien supérieure à ce que la blessure en question devrait susciter.



Le cor du baron


Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras Lotr1810


Le cor du baron était l’instrument du deuxième baron de Havras. Fabriqué à partir d’une corne de l’hydre tuée par son père et enchanté par une puissante sorcière, le cor de Havras possède la capacité de redonner courage et vigueur à quiconque entend sa puissante note.

Hélas, cette capacité touche tant les alliés que les ennemis de celui qui l’utilise. De ce fait, le cor du baron est rarement utilisé lors des batailles quoiqu’il soit tout de même généralement emporté par les barons de Havras lorsqu’ils partent en campagne.



Les potions

Il est de coutume à Havras de toujours couper les potions préparées par les damoiselles ou les alchimistes de passage avec des vins rouges d’aussi bonne qualité que possible, la conviction étant que la qualité du breuvage associé renforce la puissance de l’élixir.

Si la chose fut jusqu’à ce jour peu probante, la coutume est à présent trop bien ancrée pour que l’on revienne dessus.



Le cimier simiesque de sire Simon

Le cimier simiesque est un objet unique en son genre qui aura orné au fil des siècles le heaume de bien des champions.

Représentant un singe priapique en pleine activité, ce cimier de fort mauvais goût semble conférer à son porteur la capacité de déclencher chez certains ennemis d’incontrôlables crises de fou rire.

Cependant, la laideur affolante de l’objet fait que bien peu de nobles seigneurs bretonniens osent le revêtir.



Le joyau des damoiselles

Bijou rutilant renfermant les mèches de cheveux de plusieurs servantes dévotes de la Dame du Lac, ce joyau est l’un des héritages laissés par la légendaire damoiselle Geneviève.

Entre les mains d’un lanceur de sorts, cet objet protège son porteur de bien des dangers inhérents à l’utilisation des vents de magie.



Le dragon de Havras


Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras Draco510


Semblable à une gueule de dragon béante se gonflant comme une manche à air sous l’effet du vent, le dragon de Havras est un étendard singulier généralement confié aux quelques chevaliers pégases accompagnant l’ost du baron.

Le sifflement émis par le dragon lors des charges résonne alentour comme un cri de désespoir, brisant la concentration des mages et crispant les adversaires les plus résolus.



La grande bannière de Havras

Flottant fièrement au dessus de la tête des assoiffés, la bannière de Havras emplit de courage et de férocité les chevaliers qui servent sous ses couleurs.

Elle servit durant des siècles et, si ses couleurs sont quelque peu passées, les enchantements liés à ses fibres n’ont rien perdu de leur force.

Baignant dans une lumière surnaturelle, on dit d'elle qu'elle dérobe le courage des ennemis de Havras pour le transmettre à ceux qui se tiennent derrière elle. Que la chose soit vraie ou non, cet objet a bien évidemment la plus grande valeur symbolique de tous les artefacts de Havras.



L’étendard de protection mystique

Cet étendard gardé précieusement dans la salle d’armes du baron protège, dit-on, ceux qui se trouvent en dessous de toute magie hostile.

Convaincus d’être ainsi immunisés aux effets des armes Skavens qui leur semblaient bien magiques, ses derniers possesseurs furent malheureusement pulvérisés lors d’une charge pleine de panache, il y a quelques années.



Le fémur de Saint Alfihar

Parmi tous les objets farfelus occasionnellement aperçus dans l’ost de Havras, les prétendus ossements brandis par les pèlerins du Graal et autres flagellants de passage sont certainement les pires.

Celui à avoir fait le plus souvent surface est le fémur de Saint Alfihar, pièce centrale d’un grand reliquaire.

Qu’il s’agisse réellement d’une pièce manquante du premier baron ou non, une chose est sûre : jusqu’ici, toute tentative visant à récupérer l’objet à l’issue des batailles aura été vaine.



Le grand mantel d'Hildebrand


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Seul objet que semble chérir le sombre Hildebrand, cette antique pièce d’étoffe est protégée par de terribles enchantements préservant son porteur des flammes, des poisons, des acides, des fientes d'oiseaux et des malédictions (histoire de ne pas ajouter à une vie déjà bien tourmentée).



La lance d'Helgaud

Helgaud de Léonce ne voyage jamais sans sa vieille lance de cavalerie posée au creux de sa noble épaule.
Malgré son apparence fragile et ancienne, la lance d’Helgaud semble impossible à briser.

Face à elle, mêmes les armures les plus solides semblent plus fragiles qu’une feuille de papier et l’on ne compte plus les corps entassés dans le sillage de ce sanglant chevalier volant.



L’armure de Théodrade

Théodrade de Cervencouille est réputé pour sa capacité à toujours revenir indemne des tournois auxquels il prend part, qu’il les ait remportés ou non.

Si son armure, conçue sur mesure pour épouser ses formes généreuses, ne fut pas enchantée à l’origine, il semblerait que la chance de son porteur et la bénédiction de la Dame du Lac dont il semble jouir en permanence aient fini par imprégner ses moindres rouages, lui conférant une résistance hors du commun.


La pipe du baron

De tous les vices ramenés par le baron de ses années d’errance aux côtés des nains, celui de fumer la pipe, le soir au coin de l’âtre, est certainement le pire.
La pipe du baron possède la particularité d’être frappée d’une petite rune d’ignition permettant de l’allumer même sans autre source de feu.



Citation :


L’espadon de décollation



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Redoutable épée à deux mains plus haute qu’un paysan, l’espadon de décollation est une arme magique et terrifiante qui passa de chevaliers de la Quête en chevalier de la Quête depuis le jour où elle sortit de la forge.

A l’origine créée pour aider le seigneur Obéliard de Rocroie à pourfendre un ogre du chaos qui terrorisait ses paysans, elle alla ensuite à de formidables personnages comme Tancrède le souriant, Bohort le court, Maldon de Moussillon, Alros de Garde ou encore Arnould le décapiteur et contribua grandement à faire enfler la réputation de chacun. Car cette lame, outre son tranchant incomparable et ses dimensions plus que respectables, renferme un secret des plus dérangeants : une fois engagés dans le combat ses porteurs se retrouvent irrépressiblement obligés de faire sauter le chef de leurs ennemis.

Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras Ice2_c10

On ignore si cette épouvantable tendance aux décapitations est inspirée par la lame ou si cette dernière guide elle-même la main de son manieur, mais le phénomène semble bien réel et confère à toute personne entrant en possession de l’arme une sinistre réputation.

Le dernier porteur connu de cette épée était Erec de Havras.



Présentation :


Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras Blackd10


Nom : Erec de Havras, dit "Erk"
Année de naissance : 2476
Sexe : Masculin
Peuple et Pays d'Origine : Homme de Bretonnie
Origines Sociales : Haute Noblesse
Activité : Chevalier de la Quête
Religion : Panthéon humain et Dame du Lac
Langues parlées : Bretonnien, Reikspiel


Caractéristiques :

Taille : 1,84m
Poids : 90 kg
Cheveux : Châtain foncé
Yeux : Marrons tirant sur le vert


Description :

Autrefois noble, hautain et fort bel homme, Erec de Havras semble aujourd'hui bien usé par la vie. Son teint est livide, ses traits sont creusés et ses cheveux n'ont plus le moindre éclat.
Son équipement, pour sa part, est fait de pièces ramassées sur des cadavres, quant à son tabard, il n'est plus que lambeaux.

Toujours grand et fort, il se dégage de lui un charisme incroyable, renforcé par un regard désormais dépourvu de toute émotion.


Historique :

Il n'est pas un homme, pas une femme, pas un enfant de Havras qui n'ait entendu un jour le nom d'Erec de Havras, l'un des plus estimés chevaliers de la baronnie et quatrième fils du baron Gornemont.
Dépourvu d'une réelle chance d'un jour succéder à son père, Erec se lança tout naturellement dans sa quête du Graal dans l'espoir de trouver sa vraie place dans ce monde.

Les premiers mois de son errance furent riches en prouesses et hauts-faits remarquables dont l'écho résonnait jusque dans la cour de son père, emplissant tout le monde d'une fierté sans borne.
Les années passant, les nouvelles se firent toutefois moins nombreuses et plus espacées, jusqu'au jour où plus un mot ne parvint.
Bientôt, tous durent se résigner à admettre l'évidence: Erec, probablement mort dans quelque lieu abandonné de la Dame, ne reparaîtrait plus.

Des funérailles sans corps furent tenues et le nom du héros fut gravé sur une massive plaque de marbre dans la crypte de ses ancêtres.

Pourtant, loin du chagrin et du deuil de ses proches, Erec n'avait en réalité pas quitté ce monde et continuait d'arpenter anonymement les domaines, forêts et montagnes de tout le royaume, décapitant les ennemis de la Dame du lac de sa gigantesque lame, sans chercher à en tirer aucune gloire.

Poursuivant sa mission, il ignora longtemps les événements qui touchèrent sa terre et n'apprit que tardivement l'accession au pouvoir de son jeune frère qu'il avait cru perdu à jamais dans l'Empire. Néanmoins, obnubilé par sa propre Quête, la nouvelle ne sembla nullement l'intéresser et il continua de tracer sa route en silence.

Après des années d'errance, tous les signes indiquent que sa Quête approche de la fin. Nul ne sait ce qu'il adviendrait si ce noble héros, devenu chevalier du Graal, venait à refaire surface dans sa terre natale, aujourd'hui dirigée par son frère cadet.

_________________
Non, on ne fait pas que charger à Havras, on a aussi des sorciers !
Tremblez devant nos armées... et craignez ma potestas, car je suis votre suzerain !

"Le monde est quand même plus simple quand on le regarde à travers la visière d'un heaume."

Draw me like one of your french girls (par Toison d'or !):


Dernière édition par Baron de Havras le Mar 18 Nov 2014 - 23:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras   Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras EmptyMer 29 Oct 2014 - 0:26



Les principales données concernant Havras ayant été fournies dans le présent dossier, les articles qui suivent serviront en premier lieu d'approfondissement et d'enrichissement de certains aspects traités plus haut.




1- Ordre de succession à Havras


Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras Boromi11
"Y en avait des bien"


Havras aura été gouvernée depuis sa fondation par quantité de personnages, parfois hauts en couleur, qu'ils aient porté le titre de baron ou non.
Cette liste a pour vocation de présenter une liste exhaustive des dirigeants de la baronnie depuis sa fondation, en 1143, en indiquant brièvement les conditions de leur mort.
Les dates indiquées sont celles de règne et se conforment au calendrier impérial.



Olivier Ier dit la lance impétueuse (1143-1167 et 1195-1199) – Premier baron de Havras, régent de Havras à partir de 1195. Parti en quête du Graal en 1167, a assuré la régence après la mort de son petit fils en 1195, mort de sa belle mort.

Rolland dit le sonneur de cor (1167-1180) – Deuxième baron de Havras. Fils du précédent. Mort au combat.

Olivier II dit Olivier grande-chasse (1180-1195) – Troisième baron de Havras. Fils du précédent. Dévoré par une bête lors d’une partie de chasse en laissant un fils posthume.

*Dame Iseut (1199-1207) -  Régente de Havras. Épouse du précédent.

Tristan dit le posthume (1207-1229) - Quatrième baron de Havras. Fils du précédent. Tué dans une embuscade tendue par des gobelins.

*Dame Béliane (1229-1237) - Régente de Havras. Épouse du précédent.

Cynon dit le jeune (1237-1242) - Cinquième baron de Havras. Fils du précédent. Mort d’une chute de cheval à l’âge de dix-sept ans.

Galevain (1242-1277) -  Sixième baron de Havras. Frère du précédent. Mort dans son lit.

Chlodomir (1277- 1298) - Septième baron de Havras. Fils du précédent. Parti en quête du Graal, mort chevalier ermite à Quenelles, vers 1320.

Borodel (1298-1319) - Huitième baron de Havras. Fils du précédent. Mort au combat.

Lothaire Ier (1319-1340) - Neuvième baron de Havras. Frère du précédent. Mort dans son lit.

Childéric (1340-1347) – Dixième baron de Havras. Fils du précédent. Mort au combat, sans enfant.

Galevain II (1347-1353) – Onzième baron de Havras. Frère du précédent. Mort infecté par une morsure d'animal.

* Guillaume le terrible (1353-1355) - Régent de Havras. Oncle du précédent. Mort dans un accident.

* Hector Bellelame (1355-1360 et 1370-1376) - Régent de Havras. Frère de Guillaume, Oncle de Galevain II.

Rolland II le resplendissant (1360-1370, et 1376-1379) - Douzième baron de Havras. Fils de Galevain II. Parti en Quête du Graal en 1370, revenu en 1376, mort noyé dans la Sannez.

Galecin (1379-1401) - Treizième baron de Havras. Fils du précédent. Mort dans son lit.

Rolland III le fin (1401-1409) - Quatorzième baron de Havras. Fils du précédent. Mort tombé de ses remparts.

Guillaume le fainéant (1409-1449) - Quinzième baron de Havras. Frère du précédent. Mort dans son lit.

Caveron le bien-aimé (1449-1451 et 1453-1464) - Seizième baron de Havras. Petit-fils du précédent. Parti en Arabie pour la Grande Croisade. Mort de maladie.

*Bédivère le pervers (1451-1453) – Intendant de Havras. Oncle du précédent. Tout naturellement chassé du pouvoir au retour de son neveu.

Humbert l'inconscient (1464-1470) - Dix-septième baron de Havras. Fils de Caveron. Mort dévoré en tentant de dompter un hippogriffe.

Rolland IV le fol (1470-1486) - Dix-huitième baron de Havras. Fils du précédent. Mort au combat.

Chlodomir l'irrésolu (1486-1507) - Dix-neuvième baron de Havras. Fils du précédent. Mort dans son lit.

Humbert II l'idiot (1507-1515) - Vingtième baron de Havras. Fils du précédent. Mort d'une chute de cheval... lors d'un banquet.

Humbert III l'incendiaire (1515) - Vingt-et-unième baron de Havras. Frère du précédent. Mort dans l'incendie de son château.

Charles l'intrépide (1515-1530) - Vingt-deuxième baron de Havras. Oncle du précédent. Mort de maladie.

Charles II l'indomptable (1530-1542) - Vingt-troisième baron de Havras. Fils du précédent. Mort au combat.

Galevain III à la belle figure (1542-1544) - Vingt-quatrième baron de Havras. Fils du précédent. Mort tué lors d'une joute.

Adélard le grand (1544-1566) - Vingt-cinquième baron de Havras. Frère du précédent. Mort au combat, dans l'Empire.

Charles III le sévère (1566-1580) - Vingt-sixième baron de Havras. Fils du précédent. Retrouvé mort dans son lit, sans raison apparente.

Humbault blanc-front (1580-1595) - Vingt-septième baron de Havras. Fils du précédent. Disparu en cherchant le Graal.

Caveron II le chasseur (1595-1600) - Vingt-huitième baron de Havras. Fils du précédent. Mort tué par un sanglier géant.

* Dame Berthe (1600-1602) - régente de Havras.

Humbert IV l'ivrogne (1602-1656) - Vingt-neuvième baron de Havras. Fils du précédent. Mort étouffé dans sa propre vomissure.

Humbault II le philosophe (1656-1687) - Trentième baron de Havras. Petit-fils du précédent. Mort dans son lit.

Caveron III l'excentrique (1687-1707) - Trente-et-unième baron de Havras. Fils du précédent. Mort dans son lit.

Rolland V dit Rolland la tempête (1707-1711) - Trente-deuxième baron de Havras. Fils du précédent. Mort défenestré dans une crise de folie.

Robert (1711-1734) - Trente-troizième baron de Havras. Frère du précédent. Mort d'apoplexie.

Childéric (1734-1735) le lion - Trente-quatrième baron de Havras. Fils du précédent. Mort au combat.

Childebert Ier le malchanceux (1735-1736)  - Trente-cinquième baron de Havras. Frère du précédent. Mort au combat.

Carloman (1736-1739) - Trente-sixième baron de Havras. Frère du précédent. Mort au combat.

Agravain (1739-1777) - Trente-septième baron de Havras. Frère du précédent. Mort dans son lit.

Rollon (1777-1799) - Trente-huitième baron de Havras. Petit-fils du précédent. Mort d'un arrêt cardiaque.

Léon le petit dit « le nabot Léon » (1799-1812 puis 1815) Trente-neuvième baron de Havras. Fils du précédent. Parti en quête du Graal en 1812, revenu en 1815, disparu dans des circonstances troubles.

Bravain Ier le brave ou Bravain le bien-nommé (1812-1815 et 1815-1830) – Quarantième baron de Havras. Frère du précédent. Mort dans son lit.

Childebert II le mou (1830-1848) - Quarante-et-unième baron de Havras. Fils du précédent. Mort d'extrême fatigue.

Richard (1848-1861)- Quarante-deuxième baron de Havras. Fils du précédent. Mort au combat.

Philippe l’embrocheur (1861-1870) – Quarante-troisième baron de Havras. Fils du précédent. Mort lynché par ses gens.

Bermont Ier dit Bermont le sage (1870-1882) – Quarante-quatrième baron de Havras. Frère du précédent. Disparu sans laisser de traces.

Alcolon (1882-1901) – Intendant jusqu'en 1883 puis quarante-cinquième baron de Havras. Fils du précédent. Mort étouffé par un grain de raisin lors d’une orgie.

Bermont II le gracieux (1901-1914) – Quarante-sixième baron de Havras. Fils du précédent. Mort d’une chute de pégase.

Conan le barbare (1914-1933) - Quarante-septième baron de Havras. Fils du précédent. Mort sur son trône.

Erec (1933-1958) - Quarante-huitième baron de Havras. Fils du précédent. Mort dans l'effondrement de la Tour Est de son château.

Malevort l'obèse (1958-1984) - Quarante-neuvième baron de Havras. Fils du précédent. Mort d'épuisement.

Olivier III dit le grand (1984-2002) - Cinquantième baron de Havras. Petit-fils du précédent. Quitta le pouvoir en 2002; mort ermite dans une chapelle du Graal en 2020.

Olivier IV dit le patient (2002-2025) - Cinquante-et-unième baron de Havras. Fils du précédent. Parti en quête du Graal à son tour. N'en revint pas.

Bermont III l'inébranlable (2025-2046) - Cinquante-deuxième baron de Havras. Fils du précédent. Mort lors d'une chasse.

Conan II le destructeur (2046-2055) - Cinquante-troisième baron de Havras. Fils du précédent. Mort au combat.

Tancrède (2055-2070) - Cinquante-quatrième baron de Havras. Frère du précédent. Mort au combat.

*Dame Lauriane (2070-2072) - Régente de Havras.

Lothaire II le sec (2072-2103) – Cinquante-cinquième baron de Havras. Fils du précédent. Mort de maladie.

Uther I Noblecœur (2103-2110) – Cinquante-sixième baron de Havras. Fils du précédent. Mort probablement empoisonné.

*Egremont (2110-2116) – Régent de Havras. Oncle du précédent. Quitta le pouvoir à la majorité de son petit neveu ; mort des années plus tard, dans son lit.

Lothaire III le juste (2116-2138) - Cinquante-septième baron de Havras. Fils d'Uther. Mort au combat.

Childebert III  le colérique (2138-2161) - Cinquante-huitième baron de Havras. Fils du précédent. Mort d'une crise de rage.

Uther II l'impitoyable (2161-2199) - Cinquante-neuvième baron de Havras. Fils du précédent. Mort en tombant dans ses douves.

Ydier Ier Grand heaume (2199-2211) - Soixantième baron de Havras. Fils du précédent. Mort au combat.

Guillaume le pourfendeur (2211-2234) - Soixante-et-unième baron de Havras. Fils du précédent. Mort au combat.

Humbault III le calme (2234-2260) - Soixante-deuxième baron de Havras. Fils du précédent. Disparu sans laissé de trace.

Godefroy (2260-2277) - Intendant jusqu'en 2263 puis soixante-troisième baron de Havras. Fils du précédent. Noyé dans le Sorbon.

Lothaire IV le cadet (2277-2290) - Soixante-quatrième baron de Havras. Fils du précédent. Parti en quête du Graal. Ne fut jamais revu.

Urgan (2290-2298) – Soixante-cinquième baron de Havras. Fils du précédent. Mort au combat.

*Dame Isabelle (2298-2303) – Régente de Havras. Epouse du précédent.

Urgan II (2303-2339, puis 2348-2367) – soixante-sixième baron de Havras. Fils du précédent baron. Revenu au pouvoir après la mort de son unique fils jusqu'à la majorité de son petit-fils. Mort dans son lit.

Bravain II l'intrépide (2339-2348) - Soixante-septième baron de Havras. Fils du précédent. Mort dévoré par une bête.

Eric le jeune dit l'apostat (2367-2398) - Soixante-huitième baron de Havras. Fils du précédent. Accusé de sorcellerie, mais blanchi. Mort peu après dans des circonstances troubles.

Caveron IV (2398-2421) – Soixante-neuvième baron de Havras. Fils du précédent. Mort au combat.

Olivier V le réformateur (2421-2423) - Soixante-dixième baron de Havras. Fils du précédent. Disparu sans laisser de trace.

Girflet (2423-2430) - Intendant jusqu'en 2425 puis soixante-et-onzième baron de Havras. Frère du précédent. Mort lors d'une partie de chasse.

*Gauvain (2430-2433) - Régent de Havras. Frère du précédent.

Lohot (2433-2457) - Soixante-douzième baron de Havras. Fils du précédent baron. Mort d'une chute de cheval.

Ydier II(2457-2473) - Soixante-treizième baron de Havras. Fils du précédent. Mort d'épuisement.

Mauduit (2473-2481) Soixante-quatorzième baron de Havras. Frère du précédent. Mort au combat.

Gornemont (2481-2512) – Soixante-quinzième baron de Havras. Fils du précédent. Mort au combat.

Cordred (2512) – Soixante-seizième baron de Havras. Fils du précédent. Baron pendant une dizaine de minutes, mort au combat.

Louie (2512-/) - Soixante-dix-septième baron de Havras. Frère du précédent. Actuel baron de Havras, toujours en place et en vie.

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MessageSujet: Re: Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras   Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras EmptyMer 29 Oct 2014 - 0:39

2- Glossaire


A_

(L')Abbaye de Maisontaal : Célèbre pour avoir vu se jouer l'une des plus importantes batailles de l'histoire récente du royaume, l'abbaye de Maisontaal, située dans le duché de Quenelles, est l'abri de très nombreuses reliques sacrées ou de nature plus douteuse.
Après la fameuse bataille qui assit sa légende, le duc Tancrède fit fortifier l'ancienne abbaye et la transforma en une véritable forteresse dans laquelle il plaça une garnison en armes, bientôt étoffée de chevaliers venus des quatre coins du royaume.

(L')Anguille : Duché dans lequel se trouve une bonne moitié de la baronnie de Havras et plus puissant port du nord du royaume de Bretonnie, L'Anguille aura toujours été un allié ou un rival inévitable pour les barons.

Asnel : Cf- Le Nord de la baronnie.

Austère-lys : Petit village situé aux confins du royaume, Auster-lys fut le théâtre de l'une des plus glorieuses batailles jamais livrées par Havras. Cette dernière marqua le triomphe du baron Léon, en 1805.


B_

Barbencourt : Cf- L'Ouest de la baronnie.

Bellevoie : Cf- L'Est de la baronnie.

Bellicort : Baronnie située sur les marches de Couronne, Bellicort est la terre d'origine de l'épouse du baron Louie.

(Le) Brigandin : Lieu-dit situé non loin du château de Corneblais dans le duché de Gisoreux, le Brigandin est un endroit à l'histoire relativement inintéressante. En vérité, le seul fait notable qu'il y eut jamais dans la région fut la présence en l'an de grâce 1043 d'une troupe de bandits de grands chemins menée par un certain "Brigandin" qui d'ailleurs finit par passer sur la roue.
L'endroit fut le théâtre d'un intense tournoi qui vit la victoire de Théobald de Bastogne sur Arius de Chort.

Bussignol : Domaine mineur situé dans le duché de Gisoreux.


C_

Cadets de Catharie : Il est de coutume, chez les grandes familles cathariennes, de regrouper en un seul corps leurs jeunes chevaliers errants. Formant une intrépide compagnie de jeunes gens particulièrement téméraires, les cadets de Catharie prêtent le serment de défendre coûte que coûte l'autorité du Roy et l'honneur de la Dame du Lac dans les terres inhospitalières et lointaines qui forment leur région d'origine.

Les Cathariens sont des gens fiers et leurs cadets sont généralement considérés comme particulièrement emportés et belliqueux.
Quoique reconnus pour leur témérité et leur orgueil plus qu'excessifs, les cadets font cependant montre d'une solidarité et d'une cohésion rares chez des chevaliers errants.

Cambronnette : Petit domaine en inféodation de l'Ouest havrassois, Cambronnette est réputé pour deux choses. La première est la paire de lances magiques confiée généralement aux deux premiers fils du châtelain. La seconde est la devise familial de ces chevaliers, tenant en un seul et simple mot: "Merdre!".

Castagne : Castagne est un comté situé à la lisière du duché maudit de Moussillon. Le domaine, peu connu jusqu'à lors, manqua d'être anéanti il y a quelques décennies par le félon Mauldred, propre frère du comte en place, Dregor.
L'actuel seigneur de Castagne est le comte Dangorn, chevalier célèbre dans tout le royaume.

Castagne fut longtemps l'objectif de la compagnie du Faux Astrabell.

Castigliant : Cf- Le Nord de la baronnie.

(La) Catharie : Fameux territoire des montagnes de Gasconnie, la Catharie est le foyer du très-célèbre chevalier du Graal Astrabell de Pinsaguel (principal domaine de la région).

Cervencouille : Cf- L'Ouest de la baronnie.

Château Goblinot : Vin produit dans la région de Bordeleaux. L'un des préférés de l'actuel baron.

Chort : Cf- Le Nord de la baronnie.

Clapigny : Domaine voisin de Barbencourt, à l'Ouest d'Havras, Clapigny se rangea sous la bannière des barons de Havras à l’occasion d’un désaccord foncier avec le duc de l'Anguille il y a environ deux siècles.  A l'inverse de Barbencourt, cependant, Clapigny se détourna peu après de Havras et cessa de faire allégeance à son baron.

Conseil des maistres buveurs (CMB) : Confrérie très fermée regroupant nombre de nobles seigneurs de tous les royaumes réunis par leur amour du bon vin et de la bonne chair. Le Conseil fut fondé par le baron Louie de Havras qui cherchait à s'entourer d'hommes partageant sa passion.

Couronne : Duché couvrant l'extrême nord du royaume et domaine de l'actuelle dynastie royale de Bretonnie, Couronne est l'autre duché sur lequel se trouve Havras. Le fait que les rois actuels soient ducs de Couronne limite grandement les conflits territoriaux entre les barons et les ducs de cette région, ces derniers étant de fait suzerains des seigneurs de Havras.

Corsicana : Comté insulaire situé par delà les côtes du sud du royaume, non loin de la Tilée, le domaine de Corsicana est un vieux partenaire commercial de Havras et un importateur de ses vins. Réputé pour le fait que Joseph, son seigneur, part au combat monté sur un ours gigantesque, le comté vit par ailleurs assez refermé sur lui-même.


D_

Dèce: Cf- L'Ouest de la baronnie.

Destriers bretonniens : Les destriers bretonniens forment une race d'équidés unique au monde. De nombreuses légendes courent à leur sujet et d'aucuns croient en un ancien traité secret passé entre les rois de Bretonnie et les elfes d'Athel Loren visant à fournir des mâles reproducteurs de leur cheptel pour apporter constamment du sang de coursiers elfiques aux écuries des familles dirigeantes du royaume.
Selon la légende, Guillaume, petit-fils de Gilles l'unificateur, chevauchait un pur-sang elfique nommé Oriel et posa les jalons de ce supposé accord.
Quoiqu'il en soit, les destriers bretonniens sont une espèce largement supérieure aux chevaux communs. Un très-ancien édit royal en interdit le commerce avec l'étranger sous peine de mort avec supplice.


E_

(L') Enchanteresse de Bretonnie : L'Enchanteresse de Bretonnie est une enquiquineuse demandant toujours aux ducs et barons d'accomplir des choses quand, eux, ne demandent rien.

(L') Ennéade : Groupe de neuf nécromanciens, comprenant même quelques vampires, ayant mené quelques sombres rituels dans les terres de Moussillon, au nom de Malbaude.
Ils furent arrêtés et en partie massacrés par la compagnie du Faux Astrabell, qui perdit au passage l'un de ses plus précieux membres en la personne de Lot d'Orcadie.


F_

Fer de Lance : Type de formation adopté par les chevaliers bretonniens à la bataille, le terme peut également s'appliquer à une unité de chevaliers en elle-même (Nda: la traduction actuelle de ce terme dans les dernières productions de Games Workshop est simplement "lance" tiré du nom original "Lance formation").

(Les) Fossés de Mérac : Gouffres rocheux marquant la limite du domaine de Mérac, au Nord de la baronnie de Havras, les fossés de Mérac sont généralement hantés par des créatures innommables et terrifiantes.
On peut y trouver aisément, en cherchant quelques instants, des ossements humains et des armes rouillées laissées là par des générations de chevaliers errants ou de la Quête.

Fourbulus : La ville de Fourbulus est une charmante bourgade à la limite des terres du seigneur Agravain, quelque part dans les îles d'Orcadie. Il ne s'agit pas à proprement parler d'une ville mais plutôt d'un rassemblement de cahutes que les gueux du coin nomment leurs foyers. De plus, en raison de sa situation limitrophe, Fourbulus possède une modeste mais bien présente caserne.

La bourgade fut le théâtre d'un grand et fameux tournoi, il y a quelques années de cela.


G_

Galléac : Issu de la réunion des baronnies géminées de Galléac et d'Alfond, grâce à un mariage heureux, l'actuel comté de Galléac est le plus grand voisin septentrional de Havras.
Si les deux seigneurs tentent de conserver des relations cordiales, l'attitude généralement peu franche du comte lui vaut en réalité toute l'antipathie de l'actuel baron.

Gasconnie : L'un des quatorze duchés de Bretonnie, la Gasconnie est le duché le plus méridional du royaume. C'est là que se trouvent des domaines fameux comme La Tour ou la Catharie (Nda: Les dernières productions de chez Games Workshop appellent ce duché de son nom Anglais de "Carcassonne").

Glodios : Nom donné à une forte bande d'hommes-bêtes particulièrement dégénérés.
Ces derniers furent sérieusement malmenés et mis en déroute par les cinq chevaliers de la compagnie du Faux Astrabell, dans le village perdu de Murtillaut, en terre maudite.

(Le) grand Poulpion : Créature géante pourvue de tentacules qui dévasta la bourgade de Vergobret en 2013 du calendrier impérial.
Le monstre, repoussé au prix de nombreux sacrifice, ne fut jamais revu et ses restes ne furent jamais retrouvés.


H_

Hagranyms : Animaux semi-légendaires de Bretonnie, les hagranyms sont une espèce de chevaux massifs et carnivores dotés d'une intelligence proche de celle de l'homme.
Souvent mesquins et cruels, ces derniers s'allient parfois, dit-on, aux Orques pour étancher leur soif de sang et de massacre.

Hautclair : Cf- L'Ouest de la baronnie.

Hauteville : Comte lié par le sang aux ducs de Gisoreux, le seigneur Roland de Hauteville est une figure assez importante de sa région.
L'homme, amateur de joute et de chasse, est un excellent bretteur mais souffre d'une réputation de cynique qui ne le quitte pas. De fait, lorsque son épouse mourut dans l'incident de Cervencouille, son attitude détachée face à l'événement ne le fit pas davantage passer pour un personnage méritant une quelconque sympathie.

(Les) hommes-poissons du Sorbon : légendaires créatures supposées vivre dans la rivière Sorbon, les hommes-poissons font l'objet de tous les fantasmes pour les habitants du cru. Dépourvus de membres inférieurs mais pourvus d'une paire de bras griffus, les hommes-poissons pourraient être, selon certains érudits (pour peu qu'ils en admettent l'existence), des créatures proches de celles que l'on nomme "les rejetons de Théralinde" qui infestent le golfe de L'Anguille.

(L') Hydre de Havras : surnom parfois donné au baron de Havras ou à son ost, en référence aux armoiries de la famille.
Ce sobriquet fut égalelent donné en maintes occasions à des épouses de barons de Havras.


I_

(L') Invasion de 2512 : Aussi baptisée "crise de 2512", l'invasion de 2512 est le nom donné aux funestes événements qui marquèrent cette sinistre année, lorsqu'une grande harde d'hommes-bêtes terrorisa toute la Vallée de la Sannez et causa bien du tort à Havras qui vit périr tour à tour son baron en titre et l'aîné de ses fils.


J_

Joutes : L'un des sports nationaux de Bretonnie, les joutes sont considérées comme un excellent moyen de se maintenir en forme tout en affûtant ses capacités martiales. Elles permettent également à ceux qui y participent d'accroître leur renommé.
Les joutes sont la clef de voûte de la politique du baron Louie qui s'employa à envoyer ses vassaux à tous les tournois possibles pour faire comprendre à tous le dynamisme retrouvé de ses terres.


K_


L_

Lacustres du Sud-Sorbon : Les lacustres sont une espèce d’hommes-bêtes que l’on trouve principalement dans la région lyonessoise de la forêt d’Arden. Pourvus de têtes d'amphibiens et sérieusement mutants, on n'en trouve normalement pas dans d'autres parties de la Bretonnie. Toutefois, nombre de témoins affirment en avoir déjà vus voire affrontés dans le premier quart de la rivière Sorbon, en amont de Havras.
Si quelques-uns auront prétendu en avoir vu dans la région de Vergobret (et que la milice locale affirma elle-même en avoir éliminés à plusieurs reprises), jamais aucune preuve ne fut apportée.

Ces créatures ne doivent malgré tout pas être confondues avec les fameux hommes-poissons du Sorbon dont la description ne concorde pas avec celle-ci.

Lanceurs de tonneaux du feu de la morre : Armes expérimentales mises au point par des ingénieurs nains travaillant secrètement pour le baron Louie, les lanceurs de tonneaux sont des pièces d'artilleries uniques aux effets dévastateurs.

Laniol : Domaine de L'ouest de Havras, sur la rive couronnaise. Puissant et influent malgré une taille assez modeste, le domaine est à cheval entre les terres luxuriantes de la vallée qui borde le fleuve et les escarpements qui constituent les terres allant plus au Nord. Constitué d'une petite bourgade assez dynamique gardée par un château bas et inexpugnable, Laniol possède la meilleure forge de toute la baronnie.

Léonce : Cf- Le Sud du royaume.


M_

Mégrèse : Terres plus plates et cultivables que la plupart des terres de celles de l'est de la baronnie, les arpents du domaine de Mégrèse appartiennent au seigneur Albéric, échanson nudiste de Havras.

Mérac : Cf- Le Nord de la baronnie.

Murtillaut : Village désespéré et désespérant proche aux limites du duché de Moussillon.


N_

Noredril : Noredril était une épée maudite que le baron Louie obtint par hasard au cours de ses aventures dans l'Est lointain. L'arme, forgée par un sorcier dément vendu au Chaos et un malheureux forgeron qui travailla sous la contrainte, était d'une puissance phénoménale et provoquait d'épouvantables douleurs à ceux qu'elle blessait.
Louie de Havras, manquant probablement de délicatesse, la brisa à la première utilisation.


O_

(L') Ode aux barons de Poivras : Poème lyrique anonyme composé vers 1250 (calendrier impérial) où se trouve la toute première mention à la Saincte Cave.

(L’) Orcadie : Autre comté insulaire, cette fois du Nord du Royaume, l'archipel d'Orcadie constitue un domaine ancien dont la puissance aura quelque peu décliné ces dernières années.
Les seigneurs d'Orcadie s'octroyèrent longtemps le titre pompeux de duc, mais la chose semble être aujourd'hui passée de mode.

Orgerol : Puissant château gardant le Nord-Est de Havras, Orgerol fut presque anéanti par les Orques, il y a quelques décennies. Le village du Palavennet et ses détestables pêcheurs sont sous l'autorité d'un vassal direct du seigneur d'Orgerol.


P_

Patanelle : Petit territoire inféodé du centre de Havras, Patanelle n'est guère plus qu'un ancien octroie vaguement fortifié sur le Sorbon, entouré de quelques champs. Son seigneur, qui réside généralement tout l'hiver à la cour du baron, est l'actuel capitaine autoproclamé des gardiens de la Saincte Cave de Havras.

Pélennas : Cf- Le Nord de la baronnie.

Périllac : Lieu de l'une des plus fameuses batailles livrées par les forces de Havras. Cette dernière marqua le triomphe du baron Bravain, en 1821.

Pilon-lès-Havras : Cf- L'Est de la baronnie.


Q_

Quête de la Rédemption : Vieille coutume bretonnienne aujourd'hui presque oubliée par laquelle un chevalier déshonoré tente de racheter son honneur par une série d'actes de bravoure insensés et de combats suicidaires.


R_

Rectoire : Cf- Le Sud de la baronnie.

Révolte des barons de 2110 : La révolte des barons de 2110 fut une moment charnière des relations entre L'Anguille et ses vassaux.
Le mouvement débuta lorsque Dame Morgane de l'Anguille et son époux, Calvin le bel, prirent le pouvoir des mains du vieux duc Alduin. Il atteint son point d'orgue lorsque le baron Uther de Havras conduisit l'armée alliée de plusieurs seigneurs et barons de l'Anguille jusque sous le murs de la cité portuaire.


S_

(La) Saincte Cave de Havras : Lieu légendaire à Havras et au delà, la Saincte Cave des barons est la source de toutes les rumeurs les plus folles et des fantasmes les plus débridés. Probablement bâtie dans l'un des étages du vaste réseau de galeries s'étendant sous la citadelle, bien peu nombreux sont ceux à connaître le lieux exact où se situe son entrée et moins nombreux encore ceux à s'y être rendus en personne.

(La ou le) Sannez : L’un des principaux fleuves du royaume de Bretonnie, reliant Couronne, centre du pouvoir et l’Anguille, principal port du Nord, La Sannez est le fleuve sur lequel la cité de havras fut bâtie.

Elle coule vers le nord à partir des Pâles Sœurs, grossie par des cours d'eau, eux-mêmes alimentés par les sources de la région. Les célèbres sources chaudes et les eaux minérales qui font la réputation de Couronne se joignent à la Sannez et grossissent considérablement sa taille dès la sortie de la ville. C'est, sans nul doute, une sensible contribution à la remarquable fertilité de la vallée.
A partir de Couronne et jusqu'à la mer, la Sannez est pleinement accessible aux bateaux de mer, même lorsqu'un grand arc de cercle la fait obliquer vers le sud, puis vers l'ouest où elle se jette finalement dans la Mer Médiane. De plus, les collines douces qui la bordent fournissent d'importantes cargaisons de vin. Sur la côte, le fleuve traverse le gigantesque port de l'Anguille dont le phare de 500 m de haut est célèbre.

La Sannez est le fleuve au cours le plus rapide de Bretonnie. Étroite et profonde sur la plus grande partie de sa longueur, elle est connue pour la pureté de son eau.
Les forts courants rendent la navigation en amont beaucoup plus ardue qu’en aval, c’est pourquoi les négociants locaux emploient l’expression «en amont» pour qualifier une tâche difficile, notamment lorsqu’il existe un moyen plus simple de faire. Avec cette dernière connotation, l’expression est même rentrée dans la langue bretonnienne, si bien que «c’est un peu en amont» peut signifier «tu n’as pas choisi la méthode la plus simple».
De ce fait, Havras est l’un des derniers lieux sur le fleuve où il est possible de faire escale sans prendre trop de risques lorsque l’on remonte le fleuve de l’Anguille vers Couronne.

Schwytz : Domaine des Montagnes Grises, perdu entre l'Empire et la Bretonnie, Schwytz est une terre actuellement en proie à la guerre civile. Gardant plusieurs cols et veillant sur la belle abbaye d'Einfelder, Schwytz cherche actuellement à se rapprocher de la couronne de Bretonnie pour s'affranchir de toute influence impériale.

Selvigny : Cf- L'Ouest de la baronnie.

(Le) Sorbon : L’un des affluents du fleuve Sannez, le Sorbon est une longue rivière coupant en deux la moitié sud de la baronnie de Havras. Source d’alimentation pour une bonne partie de la population et axe de commerce d’importance pour la baronnie, le Sorbon jouit malgré tout d’une sinistre réputation, beaucoup le croyant hanté et habité par d’épouvantables créatures aquatiques.


T_

Taalmont : Territoire situé dans le duché d'Aquitanie, Taalmont était supposément le lieu de naissance de Sainte Geneviève de Taalmont qui sauva Havras en des heures troublées.

(Les) Templiers de Moussillon : Fondés par Odilon le vertueux à la suite de l'affaire du Faux Graal, les templiers de Moussillon sont une troupe de chevaliers (principalement errants) chevauchant le long du cordon sanitaire de Moussillon et massacrant sans relâche les abominations qui s'en prennent aux fidèles de la Dame. A l'origine constitué de chevaliers orphelins ou privés de terres du duché, le groupe des templiers de Moussillon aura fini par attirer quantité de jeunes gens intrépides ou dévots désireux de purger le mal.
Ne portant plus leurs propres armoiries, tous arborent des armes de sable et d'argent.

Ayant juré fidélité au duc de Bastogne de son temps, Odilon s'installa à la frontière entre les deux duchés, par delà la Grismerie, où il fit construire un énorme fort pourvu de deux églises dédiées l'une à Morr et l'autre à la Dame.

Tor Nimroth : Petite cité elfique située dans la première boucle de la Sannez (lorsque l'on arrive de la mer), Tor Nimroth fut en partie détruite et conquise par les Nains qui en firent l'une de leurs bases lors de la guerre de la barbe. Havras fut bâtie sur ses ruines bien des siècles plus tard.

(La) Tour : Fameuse baronnie située dans le duché de Gasconnie, La Tour jouit d’une réputation assez similaire à celle d’Havras et ses chevaliers passent généralement pour des hédonistes un peu trop portés sur la bouteille.

La Tour fut le lieu où Urien de Havras contribua à déjouer un grave complot de fidèles du Chaos qui manqua de faire tomber le duché de Gasconnie tout entier.

Trancheclaire : Forgée à l'époque du Roi Guillaume Barbenoire par le forgeron Etienne Bonpied, l'épée Trancheclaire fut l'arme des barons des Havras depuis des siècles.


U_

Ungrun et sa compagnie : groupe de mercenaires nains aux côtés desquels servit Louie de Havras durant quelques années. En réalité, Louie était aux côtés du guerrier nain Ungrun Skalfson avant que ce dernier ne fonde sa société de mercenaires et l'aida même à monter son entreprise.
Etant opposé à l'idée d'être payé pour se battre qu'il trouvait dégradante, Louie reversait dans le plus grand secret sa part du butin à Ungrun en échange du gîte et du couvert dans les auberges auxquels ils se rendaient.


V_

Valdret : Insignifiante petite tour presque effondrée dans le nord de la baronnie, Valdret fut confiée symboliquement au jeune Aymar Frévent de Bussignol, qui officie à présent comme musicien dans les fers de lance de Mérac.

Valtorve : Perdu au milieu d'une zone très escarpée et assez difficile d'accès, Valtorve est le lieu où Alfihar/Olivier, premier baron de Havras, sauva le roi Guillaume d'une hydre terrifiante.

Vergobret : Cf- Le Sud de la baronnie.

Vingtiennes : Célèbre village du duché de Parravon et l'un des passages obligés pour qui veut emprunter le Défilé de la Hache en direction de l'Empire, Vingtiennes fut le théâtre de nombreuses batailles au cours de son histoire.


W_

(Le) Wyrm blanc : Unique bateau employé par les autorités de la baronnie, le Wyrm blanc est une cogue utilisée pour arraisonner les embarcations suspectes et interdire le passage aux navires accusés d'un quelconque méfait par les autorités de l'Anguille ou Couronne.
De fait, le Wyrm quitte fort rarement les abords immédiats de la cité et ne fut envoyé sur le Sorbon qu'en deux ou trois occasions depuis sa mise en service, il y a près de trente ans.


X_


Y_

Yssoudun : Domaine du cœur du royaume, proche du massif d'Orquemont, Yssoudun est un véritable nid de chevaliers douteux.


Z_

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MessageSujet: Re: Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras   Très-véridicque histoire flufficque de la baronnie de Havras EmptyMar 4 Nov 2014 - 6:14


3- Dramatis personæ


Si quelques-uns des plus notables personnages de Havras furent présentés plus haut avec la région à laquelle ils pouvaient être associés, un si grand domaine regorge d'autres figures extraordinaires.
Galen second-né, sire Gaheris, le chevalier de Patanelle, Tibérias de Rectoire, les Sept sires de Gueules, les éternels rivaux de Dèce et Selvigny, Davon l'immaculé, le seigneur d'Asnel ou encore Fernand Claudiquant "à la lance molle", les noms héroïques ne manquent pas et beaucoup furent déjà mentionnés çà et là.

Ici seront ainsi présentées plus en détail quelques-unes de ces autres figures méritant que l'on s'y arrête.


Gaston et Rémi d'Orgerol:


Yvain le blond, porteur de la grande bannière de Havras:


Sigibert le Croque-phynance, Procurateur de Havras:


Frédégaire de Laniol, Connétable de Havras:


Le recteur Bernard, Archiviste de Havras:


Thomas, Héraut d'armes du baron:


Le chevalier de Patanelle, Capitaine des Gardiens de la Saincte Cave:


Les seigneurs de Dèce et Selvigny:


Les chevaliers du Graal:


Galen second-né:


Gondebault de Bellevoie:


Les Grands Tournoyeurs:


L'expédition d'Albion:

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