Le Royaume de Bretonnie
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 [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos

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MessageSujet: [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos   [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos EmptyVen 11 Sep 2009 - 0:20

LA BOÎTE À PERSOS


Vous trouverez en ce post une description succincte de la vie et de l'œuvre mémorables de quelques dignes et grands seigneurs de Gasconnie. Parmi eux, certains n'auront sans doute qu'une influence lointaine sur notre histoire (le jeune duc et le régent), d'autres sont des nobles de haut rang qui dominent la région où se déroulera le RP, soit en gros le centre du duché, entre l'Auder et la Sirthelle, et pourront être, à leur niveau, les moteurs de l'intrigue dans laquelle vos malheureux personnages seront entraînés (le comte de Fontanes, le marquis de Perbrancas et le baron de La Tour). L'histoire de chacun d'entre eux est connue dans la région, et vos personnages ne peuvent guère l'ignorer.


Le duc Amaury de Gasconnie

[IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos 426px-HerzogGerhardIIBerg
A la mort de son père, il y a de cela deux ans, son fils aîné Amaury n'était âgé que de douze printemps et de l'avis de tous, il ne pouvait régner. Il resta donc sous l'autorité de ceux de ses tuteurs qui surent se montrer de quelque habileté ; les autres furent écartés, voire assassinés par les chefs des grandes factions aristocratiques en lutte constante à la cour ducale. L'oncle du jeune homme, Sequin, fut désigné après bien des difficultés par les vassaux pour gouverner le duché au nom de son neveu. La raison de ce choix apparut très vite : Sequin n'avait guère de sens politique, et pas la moindre fermeté à opposer aux nobles gasconniens, qui purent souvent le manœuvrer à leur gré. S'il a peut-être pris conscience de l'état grave dans lequel ses vassaux ont plongé son domaine, le jeune duc est pour l'heure totalement impuissant. La petite noblesse et la populace encore davantage tendent à voir Amaury comme une victime tragique des complots des grands seigneurs ; certains n'hésitent pas à parler d'usurpation de ses terres et craignent même pour sa vie au sein d'une cour marquée par l'intrigue.


Le régent Sequin de Gasconnie

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Le régent Sequin est vu par l'ensemble des Gasconniens comme un personnage falot, voire misérable, incapable de résister aux menaces des grands seigneurs du duché. Il semble que son rôle se borne à tenter de se concilier les uns comme les autres, ou plutôt de ne fâcher personne, de crainte de connaître quelque fin précoce. On imagine fort bien les effets d'un tel gouvernement sur la Gasconnie : le duché, déjà en péril sous le règne du précédent duc, sombre peu à peu dans l'anarchie. Le pouvoir ducal s'est presque effondré, et les nobles ne comptent plus guère que sur leurs alliés et parents pour se protéger de leurs rivaux. Certains, comme le comte de Fontanes, trouvent cela très à leur goût ; d'autres moins puissants, comme le seigneur des Mesliers (dont nous reparlerons), se préparent au pire et se montrent presque aussi dégoûtés que le petit peuple des machinations de la cour. Le régent est presque unaniment méprisé : ceux qui ne le tiennent pas pour responsable de leurs malheurs ne voient en lui qu'un instrument docile entre les mains des grands seigneurs du duché.


Le comte Albéric de Fontanes

[IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos Antoine-de-bourbon

Le comte de Fontanes, dont les terres se trouvent au nord du duché, entre l'Auder et la Sirthelle, fait partie des grands de Gasconnie ; il est issu d'une lignée ancienne, respectée et influente à la cour ducale, et peu de ses voisins osent contester son autorité. Il vient de lancer son ost dans une audacieuse campagne : profitant sans vergogne de l'apathie du pouvoir ducal, il a entrepris de soumettre de nombreux fiefs vulnérables de la région. Il compte apparemment sur de nombreux et puissants alliés, quoique nul ne les connaisse avec certitude, et sur l'ambiance peu cordiale qui règne au sein de l'aristocratie gasconnienne ; il espère ainsi que nul ne se risquera à venir en aide à ses victimes. Son armée est redoutée de tous, et les auberges résonnent d'abominables histoires sur les massacres et les pillages perpétrés par les routiers du comte de Fontanes. Bien que ce dernier viole à l'évidence les lois du duché et que ses troupes soient réputées pour leur manquement constant aux règles élémentaires de la guerre entre gens d'honneur, l'ost du duc ne semble pas décidé à intervenir. Les vives plaintes de quelques nobles auprès du régent ont eu exactement l'effet attendu (c'est-à-dire aucun). Certains nobles voient en lui un possible restaurateur de l'ordre, mais la majorité le considèrent comme l'un des pires intrigants à hanter la cour du duc et une menace pour leur liberté. Le bas peuple embrasse largement ce dernier point de vue, faisant d'Albéric le symbole de la malédiction divine qui semble frapper le duché. Une légende noire est d'ailleurs en train de se forger autour de la personne du terrible comte de Fontanes : on prétend qu'il ne quitte plus son château que de nuit, qu'il pratique la sorcellerie et cherche commerce avec les démons (ce qui expliquerait ses succès militaires), boit le sang de jeunes enfants et serait d'origine tiléenne.


Le marquis Foulques de Perbrancas

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Le marquis de Perbrancas est l'un des rares seigneurs de la région que l'ost d'Albéric ne peut guère inquiéter. Beaucoup espèrent encore qu'il s'opposera aux vues du comte de Fontanes, mais d'autres pensent qu'il ne se risquera pas dans une guerre tant que ses intérêts ne seront pas directement menacés. En fait, il paraît même assez probable qu'il préfère céder dans une certaine mesure face aux attaques d'Albéric plutôt que de combattre ; le comte peut en effet compter sur de nombreux alliés, alors que la plupart de ceux de Foulques ont jugé plus sage de soutenir ouvertement Fontanes. Le marquis de Perbrancas se méfie également de son grand rival, le baron de La Tour, qui saurait fort bien mettre à profit son moindre instant de faiblesse. Ses relations avec La Tour, quoiqu'elles n'aient jamais été bonnes, se sont encore dégradées ces derniers mois, la brouille culminant avec la fameuse « affaire de la chèvre », qui balaya parmi la petite noblesse les derniers espoirs de voir les deux seigneuries s'allier contre Fontanes. Pour l'heure, le marquisat de Perbrancas demeure aussi neutre que possible, prêt à se défendre mais sans doute pas à ouvrir les hostilités. Beaucoup sont prompts à traiter pour cela Foulques de lâche et à l'appeler par le surnom de violeur de chèvre que lui donnèrent les gens de La Tour.


Le baron Fulcrand de La Tour

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Bien au sud de Perbrancas et de Fontanes s'étend la baronnie de La Tour, fameuse pour son vin et sa cour brillante. Tout comme le marquis Foulques, le baron Fulcrand est de ceux qui peuvent tenir tête à l'ost d'Albéric, ne lui cédant ni en puissance ni en prestige, et bénéficiant du reste d'alliés autrement plus nombreux que ceux de Foulques. On craignit d'abord que Fulcrand n'emprunte la même voie que le comte Albéric et ne se lance à l'assaut des fiefs de la région ; le baron semblait en effet très bien s'accommoder de l'effondrement du pouvoir ducal, et en avait profité pour régler rapidement par les armes quelques différends avec des voisins indélicats et repousser celles de ses frontières qui lui convenaient le moins. Il semble cependant qu'il se lasse maintenant de guerroyer et aspire à un retour à l'ordre. Fidèle à ses ancêtres, le baron jouit d'une solide réputation de festoyeur hédoniste et l'on ne place guère d'espoir en lui pour combattre sérieusement Albéric, qui d'ailleurs ne menace encore aucune de ses possessions. La noblesse n'ignore pas qu'il compte parmi les meneurs d'une ligue aristocratique qui s'oppose vigoureusement aux intérêts de Fontanes (et de Perbrancas), mais on doute que cela se traduise par quelque bataille hors des salons de la cour ducale. Nul ne s'attend vraiment à voir les chevaliers de La Tour faire autre chose que banqueter durant l'hiver. Certains avancent timidement que si Fulcrand marchait contre Fontanes, chaque camp appellerait sous sa bannière tant d'alliés que la région serait prestement dévastée, mais on ne les écoute guère, et l'on préfère suivre l'opinion dominante qui présente le baron comme un jouisseur à la vaillance douteuse, ne lançant son puissant ost que dans des combats qu'il est sûr de remporter presque sans coup férir. On évite cependant de dire cela trop fort ; la maison de La Tour est des plus anciennes, des plus respectées et des plus influentes du duché -et en tout cas, elle sait faire taire les gens médisants.


Ce sera tout pour l'instant. Les joueurs peuvent à présent poster leurs fiches de perso en ce topic dès lors que j'aurai béni leur œuvre.

(Baron-pas-bis, voudrais-tu post-iter ce topic ? Je te donnerai de la phynance.)

(Edit : Merci, mon bon Baron-pas-bis. Je te donnerai, pour tes peines, de la phynance.)

_________________
Spoiler:


Dernière édition par Baron Guilhem de La Tour le Lun 1 Fév 2010 - 1:10, édité 1 fois
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Baron de Havras
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MessageSujet: Re: [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos   [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos EmptyVen 11 Sep 2009 - 3:58

Urien de Havras


[IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos Urien11


Informations générales :

Nom du joueur : Baron de Havras

Nom : Urien de Havras
Âge : 26 ans
Sexe : Masculin
Peuple et Pays d'Origine : Homme de Bretonnie
Origines Sociales : Noblesse
Activité: Chevalier de la Quête
Religion : Panthéon humain et Dame du Lac (le tout avec modération)
Langues parlées : Bretonnien, Reikspiel (courant)


Caractéristiques :

Taille : 1,85m
Poids : 85 kg
Cheveux : châtains clairs
Yeux : bleus
Description : A première vue, Urien a tout du parfait chevalier. Grand, bien bâti et pourvu d’un visage aux traits nobles et agréables malgré un nez un peu trop long, il est l’archétype même du jeune chevalier de la Quête de haute famille cherchant le Graal avant de regagner ses terres pour revendiquer ses titres.
Ses yeux d'un bleu intense, ses longues mèches ondulant jusqu'à ses larges épaules et sa voix suave lui valent souvent les faveurs des dames, qu'il mérite par ailleurs assez peu.
Il se dégage de lui un charisme et une impression de force inspirant rapidement confiance à ses interlocuteurs, même si ce dernier sentiment se dissipe souvent au bout de quelques minutes au profit d’un autre plus mitigé fait de malaise et de perplexité.

Par ailleurs, Urien est gaucher.

Edit chapitre V: Le malheureux boite légèrement, des suites d'une récente blessure.


[IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos Cimg7610


Equipement et dotations :

Urien est actuellement lancé dans sa Quête du Graal et dispose de ce fait de tout le matériel essentiel à sa survie au quotidien puisqu’il n’est jamais sûr de pouvoir trouver d’endroit où s’incruster pour passer la nuit. S’il ne dispose d’absolument aucunes ressources financières, comme tout chevalier de la Quête qui se respecte, il n’est pas rare qu’il parte de chez ses hôtes avec un faisan, du lard ou quelques fromages dans ses sacoches.
Il possède un destrier (une jument noire) et tout l’attirail du chevalier Bretonnien de l’armure lourde au tabard. Il porte également dans son paquetage, chose très inhabituelle pour un chevalier de la Quête, une houppelande et quelques vêtements, juste au cas où.
Comme meilleure marque de son statut de chevalier de la Quête, Urien porte une épée à deux mains. Il garde également un très long couteau de guerre, semblable à une version un peu plus courte du Großes Messer parfois utilisé dans l’Empire, d’une longueur de lame de près de 60cm de long, pouvant faire office d’épée courte dans les duels où l’épée à deux mains se révèle souvent peu pratique. Son écu est, quant à lui, trop esquinté pour être encore vraiment utile.
Urien garde sur ses épaules une peau de bête semblable à un ours qu’il prétend avoir tué quelques années auparavant, même si la chose peut être aisément mise en doute lorsque l’on connait le personnage.

Il garde par ailleurs en permanence autour du cou un pendentif en forme de fleur de lys qu'il croit être une sorte d'insigne officiel des chevaliers de la Quête et qu'il n'hésite pas à brandir à tout bout de champ pour faire valoir son statut, avec des résultats souvent piteux.

Edit chapitre V: Après son passage dans de sinistres geôles, Urien ne fut pas en mesure de remettre la main sur la totalité de son matériel quoiqu'il fut capable d'en récupérer une bonne part. Son équipement actuel se compose d'une grande épée bâtarde de bonne facture qu'il porte attachée dans son dos et d'une dague d'une longueur de lame d'une trentaine de centimètres.


Personnalité :

Le jour où il prêta le serment de la Quête, Urien devait avoir la tête ailleurs, à moins qu’il n’ait pas saisi tous les mots qu’il prononçait. Mais, après tout, il est vrai qu’il passa l’ensemble de sa jeunesse à batifoler, se saouler et se trainer d’un banquet à l’autre et il reconnait, de son propre aveu, apprécier plus que de mesure ce mode de vie, chose expliquant son attitude assez peu orthodoxe encore aujourd’hui. L’idée même de se lancer dans la quête du Graal lui est venue du fait qu’il voulait voir le monde tout en pouvant jouir d’un statut suffisamment élevé et respectable pour demeurer quelques temps dans les châteaux et les cours qu’il rencontrerait, voire même dans les villages où les paysans ignorent souvent qu’un chevalier de la Quête n’est jamais censé dormir deux nuits de suite en un même lieu.
Dès son jeune âge, alors que tous prenaient son frère pour modèle de vertu et de droiture, lui-même n’était jamais cité que comme contre exemple ou figure même du mauvais chevalier, irascible, égocentrique et absolument incapable de tenir parole ou simplement de prendre au sérieux ses devoirs. Rien ne changea réellement depuis lors. Parfois prompt à la colère, rarement disposé à aider les autres et utilisant son charisme pour pousser les autres à travailler à sa place, Urien n’est pas toujours le compagnon idéal lorsque les choses se corsent. Pourtant, ses capacités au combat et son ton parfois autoritaire inspirent rapidement le respect qu’il peut parfois perdre en montrant à tous son manque de résolution face aux difficultés.
Un peu instable et imprévisible, Urien a l’esprit plutôt affûté et est toujours disposé à railler les autres. Il n’hésite pas à faire valoir ses droits et son statut, en rajoutant parfois sans vergogne.

Bon vivant, porté sur l’ivrognerie, plutôt feignant et bourré de défauts, Urien n’en est pas moins un chevalier fils de baron. Il méprise donc assez facilement les roturiers dont il peut à l’occasion apprécier les filles si elles sont à son goût.
Les femmes sont, par ailleurs, l’un de ses plus gros points faibles.



Historique :

Alors que le baron Lothaire de Havras s’apprêtait à connaître l’événement le plus heureux de sa vie, il apprit la désagréable nouvelle que son épouse venait de mourir en couche en lui laissant sur les bras non pas à un mais deux héritiers mâles.
Quelque peu désemparé devant cet imprévu, le baron décida de prendre conseil auprès des damoiselles du Graal chez lesquelles il se rendit avec ses nouveaux nés. Leur réponse fut sèche et sans appel. Après un bref examen des nourrissons et quelques rituels très folkloriques, elles désignèrent apparemment arbitrairement l’un d’eux comme successeur légitime, déclarant qu’il serait préférable de se séparer de l’autre qu’elles auraient été heureuses de prendre avec elles. Cependant, le baron Lothaire n’entendait pas grand-chose à la magie et la perspective de laisser l’un de ses fils partir pour l’Autre Monde ou quelque autre endroit douteux était bien loin de le ravir, aussi décida-t-il de regagner son château avec ses deux enfants qu’il baptisa Uther et Urien.

Pourtant, les années qui suivirent virent le doute s’installer de plus en plus profondément dans l’esprit du noble baron qui se demandait un peu plus chaque jour si la décision des damoiselles avait vraiment été le fruit du hasard. Après tout, peut-être avaient-elles vraiment vu quelque chose dans l’avenir de ses enfants. Une chose était sûre néanmoins, la perspective de diviser en deux ses domaines entre ses deux fils ne lui plaisait pas du tout et une seule terre ne pouvait avoir qu’un seul maître. Ainsi, sans même s’en rendre compte Lothaire commença à privilégier l’un de ses jumeaux au détriment de l’autre et la chose ne fit que s’accentuer avec le temps. Bientôt, le mot circula dans toute la baronnie qu’Uther avait été désigné par la Dame pour hériter de Havras tandis que son frère ne serait jamais qu’une menace pour la stabilité de la terre et tous commencèrent à traiter différemment les deux fils du baron, du moins lorsqu’ils parvenaient à les différencier.

C’est donc sans surprise que le jeune Urien commença à concevoir un profond ressentiment à l’égard de son frère et son amertume ne s’atténua pas avec le temps, bien au contraire. Incapable de comprendre dans un premier temps le pourquoi de cette différence de traitement entre lui et une personne qui lui était tellement similaire, il apprit rapidement ce qu’était la jalousie et l’envie et chercha par tous les moyens à se faire remarquer pour attirer, ne serait-ce qu’une fois, l’approbation de son père. Dans ce seul but, il s’appliqua à apprendre le maniement de l’épée et les arts chevaleresques avec autant d’assiduité qu’il le pouvait, cherchant par tous les moyens à ne jamais être distancé par son frère. Devenu un jeune adolescent turbulent, Urien, qui se sentait constamment mis à l’écart de la conversation lorsque son père évoquait les devoirs d’un baron avec Uther, passa de nombreuses années à provoquer bagarre sur bagarre avec les autres jeunes gens de son âge qui demeuraient au château, nobles comme serviteurs, multipliant les fractures chez lui comme sur ses ennemis tant sa manière de combattre était habitée par la rage qu’il avait accumulée tout ce temps. Hélas, l’effet était systématiquement inverse à celui qu’il escomptait et, tandis que son frère empruntait de plus en plus la voie du chevalier modèle, lui était blâmé et réprimandé à chaque instant.

Vint alors le jour de leur dix-septième anniversaire au cours duquel ils prirent tous deux l’engagement solennel d’accomplir de hauts-faits pour gagner leur place parmi les chevaliers du royaume. Uther s’engagea à tuer la créature de la fosse de Merak que personne n’avait jamais vu mais qui terrorisait depuis près de cinq ans les populations locales. Urien, pour sa part, vit alors l’occasion de frapper un grand coup et s’engagea à ramener les têtes de cent gobelins d’ici un an. S’il se pensait capable d’accomplir pareil exploit, confiant en sa propre force et en son talent, tous ne partageaient pas son avis et le baron Lothaire lui commanda d’oublier ses idées farfelues et d’assister son frère dans une quête bien plus utile pour la collectivité. Autrement dit, Urien devait gagner son rang en restant une nouvelle fois dans l’ombre de son propre frère. La chose l’écœura au plus haut point et la quête qui s’ensuivit faillit voir mourir le jeune Uther à de multiples reprises, à chaque fois que les deux frères passaient près d’un ravin ou d’une mare un peu profonde. Au final, ils trouvèrent la bête après à peine un mois de recherches et la terrassèrent par leurs efforts conjugués.

De retour au château, tous deux furent acceptés au rang de chevalier du royaume, mais Urien eut rapidement la désagréable impression que le crédit de leur exploit revenait uniquement à son frère. Ne pouvant en supporter davantage, il l’invita à l’affronter sur le terrain d’exercice situé à proximité et un terrible duel s’engagea. Pour ce qui était du jeu d’épée, les deux jeunes hommes se valaient à peu près car si Uther avait une plus grande aisance et effectuait des mouvements légèrement plus fluides, Urien avait lui plus d’expérience du combat et se montrait indéniablement plus féroce. Après une demi-heure de combat acharné, les deux garçons étaient sur les rotules et ne pouvaient continuer. Satisfait, le brave Uther proposa à son frère d’en rester là, proposition que ce dernier sembla accepter. Nul ne saurait dire ce qu’il lui passa par l’esprit dans l’instant qui suivit mais Urien attaqua sauvagement son jumeau qui s’apprêtait à rentrer au château, lui brisant le bras et horrifiant tous les témoins de la scène par sa cruauté et son rire sadique.
L’incident mit un terme définitif à toute relation entre Urien et son père. Les quelques années qui suivirent ne furent, pour Urien, qu’une succession quasi-ininterrompue de banquets et de batifolage. Bientôt, le baron Lothaire contracta la tuberculose et se trouva incapable d’assurer pleinement ses fonctions, rapprochant un peu plus Uther de la succession tandis qu’Urien semblait tout à fait déterminé à ne rien faire d’autre que boire et vivre sur la fortune de sa famille.

Désormais âgés de vingt-deux ans, leurs vies semblaient parties pour demeurer ainsi pendant encore longtemps. Pourtant, Urien commença à ne plus trouver si distrayante la vie de cour et voulu partir à l’aventure pour voir du pays, n’étant finalement retenu à Havras que par le fait qu’il ne voulait pas courir le monde dans le dénuement le plus complet alors qu’il avait ici tout le confort et la fortune qu’il désirait. C’est dans cette optique qu’il conçut un plan tout à fait ingénieux qui lui permit de connaître la gloire sans quitter longtemps sa cour chérie. Puisque son frère avait la gloire et le succès, puisqu’ils se ressemblaient autant et puisque lui-même n’arrivait pas à obtenir le statut dont il rêvait, il lui suffisait de devenir son frère pour avoir sa part du gâteau. Arborant les armes d’Uther, il battit la campagne et goutta aux joies de la célébrité. Dans les parties reculées de la baronnie, nombreux étaient ceux à ignorer l’existence d’un deuxième fils du baron et se laissèrent facilement berner. Mieux encore, la réputation d’Uther n’était plus à faire dans le reste du duché et, bientôt, Urien eut la chance de pouvoir rencontrer des jeunes femmes qui lui étaient très reconnaissantes pour des actes qu’il n’avait pas accomplis mais dont il était tout disposé à s’attirer les bénéfices.
Le subterfuge dura ainsi près de deux ans avant d’être découvert et Urien se retrouva consigné dans une tour du château, bien qu’aucune sanction sérieuse n’ait été prise car l’état de santé de Lothaire s’était dégradé de manière significative et l’on craignait à présent qu’il ne passe pas l’hiver. Alors que le baron était au plus mal, un conseil se réunit pour préparer la succession et le cas d’Urien s’avéra être un sujet de crispation pour beaucoup, une faction menée par leur oncle étant prête à le soutenir contre son propre frère. Il était pourtant une chose que personne n’avait vu venir et qui régla la question de manière définitive, car Urien avait finalement pris goût au voyage et, dans son isolement, il pensait avoir trouvé un moyen de remédier à la perte financière engendrée par son départ. Ne doutant de rien, il annonça simplement qu’il comptait partir en quête du Graal et se faire chevalier de la Quête. La tâche nécessitait l’engagement le plus profond et le plus grand sérieux, deux choses qui lui avaient toujours fait défaut, les chances de le voir aboutir étaient donc minimes. Malgré tout, une réussite l’aurait mis en position idéale pour venir revendiquer, quelques années plus tard, la place de son frère. Ce dernier fut pourtant ravi par cette nouvelle qu’il trouva fort bonne car lui n’avait jamais eu le moindre ressentiment à l’égard de son frère et trouvait l’idée plus productive que de demeurer toute sa vie à festoyer, et ce même s’il se faisait peu d’illusions sur le fait que son frère risquait de réadapter quelque peu le serment de la Quête qu’il devrait prêter.
Ce fut donc avec la bénédiction générale qu’Urien s’engagea sur la voie du Graal.
Après un an de quête, force est de constater qu'elle n’a pas beaucoup progressé. Pas de rêves prémonitoires, pas de signe quelconque, juste une succession d’ennemis, de combats et de haltes parfois très prolongées dans les cours des puissants seigneurs.

Lorsqu’il apprit la situation dans laquelle se trouvait le duché de Gasconnie, Urien ne put s’empêcher de prendre cette direction, sentant que des événements susceptibles de susciter son intérêt allaient bientôt s’y dérouler. Une région en plein chaos était forcément pleine de promesses et méritait sûrement qu’on s’y attarde un peu, et puis, il nourrissait depuis longtemps le désir d’aller faire un saut à la Baronnie de la Tour, dont le nom et la réputation étaient bien connus à Havras. L’occasion semblait donc idéale.

_________________
Non, on ne fait pas que charger à Havras, on a aussi des sorciers !
Tremblez devant nos armées... et craignez ma potestas, car je suis votre suzerain !

"Le monde est quand même plus simple quand on le regarde à travers la visière d'un heaume."

Draw me like one of your french girls (par Toison d'or !):


Dernière édition par Baron de Havras le Ven 11 Jan 2013 - 4:19, édité 1 fois
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Dangorn de Castagne
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MessageSujet: Re: [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos   [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos EmptyVen 11 Sep 2009 - 11:57

Leustant de Castagne

[IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos Leustant
[IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos Gravain


Informations générales :

Nom du joueur : Dangorn de Castagne

Nom : Leustant de Castagne
Âge : 22 ans.
Sexe : Masculin
Peuple et Pays d'Origine : Homme de Bretonnie
Origines Sociales : Noblesse (baron)
Activité : Chevalier errant
Religion : Panthéon humain et Dame du Lac.
Langues parlées : Bretonnien

Caractéristiques :


Taille : 1,77m
Poids : 68 kg
Cheveux : châtains
Yeux : turquoise
Description et Personnalité :
Plus d'un millénaire avant la naissance de Dangorn, la famille de Castagne n'était pas encore atteinte d'albinisme congénital, du fait que les mariages incestueux qui ont abouti à cette anomalie consanguine ne soient arrivés que bien plus tard. Leustant était un beau et fringant jeune homme, et aurait fait tomber en pamoison toutes les pucelles du royaume s'il n'était si imbu de lui-même.
Fougueux avec modération, préférant vaincre par la stratégie plutôt que par la force brute, il fut parfois considéré comme un lâche et ses manœuvres jugées "vicieuses" par ses pairs chevaliers errants (qui il faut tout de même le dire, sont pour la plupart loin d'être des lumières et des experts en subtilité tactique, et plutôt adeptes de la charge dans le tas mononeuronale).

Il préférait toujours régler un conflit par les mots plutôt qu'en croisant le fer, mais il n'était pas pour autant à sous-estimer dans un combat. Bien que moins musclé que la moyenne des chevaliers, il compensait sa relative faiblesse par sa technique à l'escrime et à la lance.

Dotations :

- Armure lourde
- Tabard aux couleurs de Castagne (à l'époque, au lieu d'un écartelé de sable et d'azur, le champ était d'un azur uni, et la fleur de lys était d'or).
- Épée (arme à une main)
- Lance de cavalerie.
- Écu aux armes de Castagne.
- Destrier bretonnien caparaçonné
- Un couteau
- Une gourdasse remplie d'eau
- Une bourse contenant quelques pièces d'or.

Historique :

Sans l'ombre d'un doute, Leustant aurait préféré que son père soit mort durant sa quête du Graal plutôt que de le voir revenir. Le baron Frédégast de Castagne était parti cinq années plus tôt à l'aventure, délaissant sa lance, sa femme, sa progéniture et son fief pour trouver le calice sacré de la Dame.

La mère de Leustant, Plectrude, tomba gravement malade un an après le départ de Frédégast et mourut. Quelque part, Leustant en imputa la faute à son père absent. Il fut placé sous régence car il n'avait pas encore l'âge de gouverner la baronnie, et commença sa formation de chevalier en tant qu'escuyer du comte Heudebert d'Andragon. Tout le monde pensait ne plus jamais revoir le chevalier Frédégast, tant la quête du Graal est semée de dangers mortels, et Heudebert promis au jeune Leustant que Castagne serait à lui dès qu'il aurait atteint l'âge d'être adoubé. Leustant attendit ce moment avec impatience, faisant de son mieux pour prouver qu'il était capable de faire honneur à son futur titre.

Quatre ans plus tard, Leustant eu vingt-et-un printemps, et passa la cérémonie de l'adoubement. Le comte Heudebert lui donna l'accolade et avec un grand sourire lui annonça sur un ton joyeux que son père était revenu et qu'il avait bu au Graal.
Heudebert pris son air déconfit pour une expression de surprise, mais en vérité jamais Leustant ne s'était senti autant déçu. Cela chamboulait tous ses projets.

Frédégast était revenu et avait repris les rennes de la baronnie. Leustant vécut cela comme un affront, d'autant plus que le chevalier du Graal, en apprenant la mort de son épouse, n'avait pas versé une seule larme. Leustant laissa éclater sa colère et demanda à son père pourquoi il n'était pas parti vivre en ermite comme les autres chevaliers du Graal et n'avait pas laissé son fils devenir le nouveau baron de Castagne. Frédégast, l'éclat du Graal faisant briller ses yeux d'une lueur presque surnaturelle, lui avait répondu de sa voix grave, étonnamment calme et avec un sourire plein de bonté et d'amour paternel sur le visage, qu'il l'aimait et le laisserait avec plaisir devenir le nouveau baron dès qu'il aurait accompli un acte de bravoure en tant que chevalier errant, tel que le voulait la coutume bretonnienne.

C'est ainsi que Leustant partit en errance, maudissant intérieurement le fait que son père soit encore en vie, car il s'imaginait pouvoir devenir baron sans passer par le stade de chevalier errant. Il partit vers le sud, en Gasconnie, là où il avait ouï dire qu'il se tramait quelque chose de pourri. Peut-être que résoudre cette sombre affaire montrerait à son père qu'il était digne de prendre la place qui lui revenait de droit.

_________________
Comte Dangorn de Castagne, chevalier du Très-Noble et Respectable Ordre Chevaleresque des Gros Glands Incapables de Terminer leurs Figs à Temps pour les Concours du Foroume, membre fondateur de la Confrérie Très Privée des Trouveurs de Blagues Pourries.


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Arbaleth
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MessageSujet: Re: [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos   [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos EmptyVen 11 Sep 2009 - 17:24

Wolfram d'Erguy

[IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos Wolframb



Informations générales :
Nom du joueur : Arb’
Nom : Wolfram d’Erguy
Âge : 21 ans
Sexe : Masculin
Peuple et Pays d'Origine : Homme de Bretonnie
Origines Sociales : Noblesse
Activité : Chevalier errant.
Religion : Panthéon humain et Dame du Lac.
Langues parlées : Bretonnien, quelques mots de Reikspiel (tirés de chansons)

Caractéristiques :
Taille : 1,73m
Poids : 68 kg
Cheveux : noirs
Yeux : verts sombres, comme les rivages d'Erguy, un jour de pluie.
Description :
Wolfram n’est pas homme a s’imposer par sa carrure, a dire vrai, il est a peine plus grand que le gueux moyen, même s’il aime a se tenir plus que droit et a hausser le menton en leur présence, pour bien marquer la différence de statut. Son visage sombre inquiète les hommes et intrigue les femmes, chose qui sied à merveille à sa façon de vivre. Taciturne au premier abord, le jeune homme est capable de changer du tout au tout lorsqu’une jeune femme apparait, ou qu’on s’intéresse à sa magnificence. Doté d’une musculature plutôt discrète, le jeune homme aime à porter une longue et lourde cape orangée par-dessus son armure sombre, pour faire illusion, ce qui lui vaut le sobriquet de Chevalier Orange.

Equipement et dotations :

La vie d’errant est faite d’incertitudes plus que de toute autre chose, néanmoins Wolfram ne semble que très légèrement équipé : Son barda de chevalier qu’il n’entretient que lorsqu’il trouve un écuyer, une lance d’homme d’arme, qu’il dit préférer aux lances d’arçon, inutiles une fois pied, l’écu que lui offrit sa mère, et une épée longue toute neuve. En revanche, il ne se sépare guère de son luth, qu’il entretient soigneusement et protège des guerres et des intempéries avec application.
Son destrier, Zeste, est un grand palefroi bai, au carapaçon recouvert d’une étoffe orange aux armes d’Erguy. Un petit coffret est sanglé derrière la selle.

Personnalité :
Wolfram aime profiter de son rang pour vivre une existence facile. Il baguenaude donc de taverne en taverne, où généralement il s’enivre, perd son écuyer et s’enfuit dans la nuit en riant, une gueuse gloussante sur les genoux. Bien que fiancé a la douce Fleur, qui attend patiemment son retour en Chevalier, Wolfram ne peut résister à la gente féminine, ni lui refuser grand-chose. Les rares combats qu’il a mené ont d’ailleurs quasiment toujours compté une galante à impressionner. Très au fait de ses capacités moindres que celles des autres chevaliers, Wolfram privilégie la lance pour garder son adversaire à distance, le fatiguer et éviter ainsi d’abimer son beau visage (et instrument d’errance), il abandonne également presqu’immédiatement s’il ne parvient pas à prendre rapidement l’ascendant. Pour laisser sa trace dans l’Histoire, il compte plus sur ses talents de musiciens, et sur sa Geste personnelle, qu’il compte bien composer un soir de sobriété, une fois sa muse trouvée. N’allons pas dire que de courage il est totalement dépourvu, il aime juste à se repeter que tant que la Dame n’est pas a ses cotés avec certitude, il serait gênant qu’il perde la vie.

Historique :

Né en 1105, en la ville d’Erguy, l’enfant aux cheveux sombres, issus de parents blonds ne reçut pour tout accueil paternel, qu’un juron disgracieux et fut baptisé Wolfram par sa mère, peut être en hommage a son véritable géniteur. Wolfram avait cependant, aux yeux de son père, le bon gout d’être un mâle, un mâle qui avait déjà 4 sœurs, et dans le doute que dame Cécile fut capable d’en pondre un second, Wolfram devint l’Héritier du domaine.
Il passa une enfance insouciante a tenter de faucher compagnie a ses maitres d’armes, a apprendre la musique, et a se forger cette bienheureuse nonchalance qui l’habite toujours a ce jour. Fiancé très tôt a la jeune Fleur, fille d’un noble de Languille, les deux jeunes gens ne se connaissent que peu, et si Fleur semble totalement sous le charme, notre Wolfram n’y prête que peu d’attention.
A l’aube de ses 13 ans, Wolfram devint l’écuyer d’un lointain parent de la famille, le sire Yvon de Lyonesse, chevalier du royaume en fin de carrière, bien déterminé a achever sa vie dans les salles de banquet et les tribunes d’honneur. On peut supposer que cette vie de cour n’accentua que plus encore les accointances qu’avait le jeune homme pour les choses peu martiales. Pris d’affection pour son écuyer, Yvon l’adouba peu avant sa mort, et Wolfram rentra chez lui, fier comme un paon, mais guère plus au fait des arts de la guerre. Il n’y trouva donc que les soupirs paternels, qui, excédé par cette nouvelle déception de son héritier, lui ordonna de partir chercher la Dame de par le pays, et de ne point revenir avant d’être un Homme et un Chevalier, digne de lui succéder.
Depuis, Wolfram d’Erguy fait le tour de la Bretonnie par la côte, s’interroge sur les ordres de son père, rode sur les routes, fréquente les tavernes, charge parfois quelque brigand isolé, mais surtout s’éloigne de sa terre natale, bien conscient du fait que sa réputation l’y précèderait où qu’il aille.
L’absence d’épique dans la région de Brionne lui a fraichement soufflé l’idée d’aller le trouver en la forêt de Loren, et c’est sur ces certitudes nouvelles que le jeune homme débarque en Gasconnie, en quête d’un écuyer, de dames et de Gloire.

Blason :
Les armes de Wolfram d’Erguy se blasonnent ainsi:
D’orange à une sirène d'or, les cheveux flottant, les bras et la queue tournés vers senestre évoquant le lettre E capitale ; au chef d'hermine.
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Emmanuel de Couronne
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MessageSujet: Re: [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos   [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos EmptyVen 11 Sep 2009 - 17:28

Din


[IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos Donquichotte

Informations générales :

Nom : Ferdinando Anselmo Giovanni Ermenegildo della Spada Sacra, detto Din
Âge : 30 ans
Sexe : Masculin
Peuple et pays d'origine : Tilée
Origines sociales : noblesse
Activité : Chevalier
Religion : panthéon humain, les pâtes
Langues parlées : Tiléen, Bretonnien (avé oune accente)

Caractéristiques :

Taille : 1,72
Poids : 67 kg
Cheveux : noirs
Yeux : noirs
Description :
Un grand échalas. Enfin, grand, c'est beaucoup dire. Disons, grand pour un Tiléen.
Et plutôt maigre, osseux, sec. Le visage, déjà allongé en soi, l'est davantage en raison du long bouc qu'il porte avec une certaine fierté (qui a dit arrogance ?). Une grande balafre lui traverse le visage juste au dessus de la bouche : une moustache. Droite. Nette. Arrogante, elle aussi (qui a dit fière ?). Si vous le voyez tordre sa moustache du bout des doigts, vous saurez à n'en pas douter que quelqu'un l'a énervé. Et que ça risque de barder.
Sa peau mate contraste avec ses petits yeux noirs brillants, qui semblent ne rien perdre de ce qui se situe dans leur champ visuel. Ses mains sont à l'image de sa rapière : fines et acérées.
Il sait qu'il n'a pas beaucoup d'allure. Mais Din n'en a cure. Il est fier. Fier de ses origines, fier de sa quête. Sa seule peur est de ne pas mourir la rapière à la main, dans un combat honorable.

Equipement et dotations :

Toujours vêtu de noir, il arbore un chapeau orné d'une plume, noire elle aussi. Le couvre-chef a quelque peu perdu de sa superbe au fil des pérégrinations du chevalier. D'ailleurs, c'est toute sa tenue qui n'a plus la superbe d'antan. Sa cape est usée, de même que ses bottes. Ses gants, par contre, sont toujours impeccables. Dès qu'ils esquissent la moindre usure, Din s'en fait refaire. Une manie… Son équipement comporte également une chemise de cuir robuste, en cas de coup dur.

A la lance et à l'épée longue, trop lourdes pour sa frêle constitution, Din a préféré la rapière et la dague. Il dispose également d'une arbalète, si le besoin devait s'en faire sentir. Enfin, parce que la Tilée lui manque au moins une fois par jour, il ne se sépare jamais de sa mandoline.

Il chevauche un bon cheval qui, s'il n'a pas les qualités d'un destrier bretonnien, a le mérite de suivre son maître partout et de lui obéir de manière assez satisfaisante. Il est noir et s'appelle… Cavallo.

Il ne porte aucun blason, car il œuvre désormais au nom d'un autre.

Personnalité :

Din est donc un homme fier. Il pourra paraître arrogant, mais au fond, il a le cœur noble et généreux. Il n'hésitera jamais à se lancer dans un combat qu'il juge nécessaire, surtout s'il est question de défendre une noble cause (ou une accorte demoiselle), ou encore de pourfendre de l'orque.
Tantôt sociable, tantôt solitaire, Din oscille au gré de ses humeurs. La nostalgie de sa Tilée natale le rend souvent mélancolique, mais la perspective d'une action noble lui remonte aussitôt le moral. Il n'a pas le rire facile, mais à certains moments, il peut se montrer généreux dans ce domaine également. Parmi les ménestrels qui ont croisé sa route, d'aucuns témoigneront de son engouement et de sa gaité, tandis que d'autres pestent encore contre "cet âne bâté qui n'a pas esquissé le moindre sourire et m'a promptement renvoyé comme un malpropre".
Il n'a pas peur de la mort. Et il n'hésite pas non plus à la donner. Si cela doit se faire, et bien, que cela se fasse ! Et s'il doit passer l'arme à gauche, qu'il en soit ainsi. Pourvu que l'honneur soit sauf.

Historique :
Né à Luccini, dans le domaine della Spada Sacra, Din y a vécu jusqu'à l'âge de 28 ans.
Montrant de grandes aptitudes, tant intellectuelles qu'au combat, Din semblait prédestiné à reprendre tout naturellement les rênes du domaine, une fois que son père disparaîtrait. Mais le destin lui avait réservé un autre sort…

Il avait une sœur, Cecilia, de deux ans sa cadette. Un lien très fort unissait Din et Cecilia depuis leur plus tendre enfance. La mort de la jeune fille allait bouleverser le cours tranquille de la vie de Din. Voici l'histoire.

Un beau jour, ou plutôt un soir pluvieux comme il n'y en a que 6 ou 7 par an à Luccini, une petite troupe de chevaliers bretonniens demanda asile au père de Din. Celui-ci accueillit ses visiteurs comme il se doit et bientôt, une véritable fête s'improvisa en l'honneur des illustres hôtes. Comme Din allait l'apprendre rapidement, il s'agissait d'un groupe de 14 chevaliers errants en route vers les Terres du Sud où, paraît-il, des créatures d'outre-tombe n'attendaient qu'eux pour être occises. Parmi les chevaliers se trouvait François de Héronsec, un fort beau jeune homme dont Cecilia (l'aviez-vous deviné ?) tomba aussitôt amoureuse. Un amour réciproque, aussi foudroyant qu'inattendu. Le lendemain, François invita ses amis à partir sans lui, car il avait "quelques affaires à régler céans". Et l'idylle naquit.

Si Guglielmo della Spada Sacra, le père de Cecilia, vit cette liaison d'un bon œil (un chevalier, tout de même, c'est un beau parti ! Et son père, il a de belles terres ?), il n'en allait pas de même pour Din, frère jaloux. Disons qu'au début, les rapports entre les jeunes hommes furent… houleux. Mais devant le bonheur de sa sœur, Din rendit les armes et se prit à apprécier le chevalier bretonnien. Après plusieurs mois, l'hostilité avait cédé la place à une franche amitié, car les deux chevaliers partageaient nombre de valeurs.

C'est alors que le malheur s'abattit sur ce petit coin de Tilée ("comment ça, petit ? Il est petit mon domaine ?"). Un jour que les deux tourtereaux se baladaient à cheval dans la campagne environnante, ils furent attaqués par une imposante troupe d'orques. Malgré une résistance acharnée et un héroïsme dont son père eût été fier, François de Héronsec ne put empêcher l'irréparable : une brute épaisse à la peau verte et à l'haleine fétide brisa d'une gifle la nuque de la belle Cecilia. Le chevalier, voyant sa promise trépasser, entra dans une fureur insoupçonnée et faillit bien venir à bout de tous ses adversaires. Mais le nombre finit par l'emporter, et notre jeune et vertueux combattant se retrouva bientôt sur le dos, grièvement blessé, et fermement maintenu par quatre peaux-vertes (mais qu'est-ce qu'il puent !). C'est alors que la brute épaisse vint à lui, un sourire sadique en coin, et lui dit : "Elle étai tro fragile, j'ai que donné une baffe ! Mais c'étai rigolo. Toi, j'vais te koupé avec ça." Il montra son énorme kikoup. "Mais avant, tu doi savoir que c'est Gorbo Koupkoup qui t'a tué !" Au moment où la brute levait les bras, tenant fermement son kikoup, une clameur s'éleva et une troupe de chevaliers et de soldats surgit. Les orques, surpris, prirent leurs jambes à leur cou, y compris Gorbo, qui ne voulait pas y laisser sa peau. Le comte Guglielmo avait été prévenu de la présence des orques, et il s'était mis en route aussitôt, sachant que sa fille était en danger. Hélas, il était arrivé trop tard. Doublement trop tard, d'ailleurs, puisque le chevalier n'avait pas pu être guéri et succomba à ses blessures.

Din resta inconsolable pendant des semaines. C'était probablement le temps qu'il fallait pour que sa colère monte, monte, monte. Un matin, il se présenta tout de noir vêtu à son père et lui dit : "Je pars en Bretonnie, annoncer la mort de François à son père. Ensuite, je traquerai Gorbo et je le tuerai. Je ne reviendrai pas avant. Adieu, père." Guglielmo della Spada Sacra comprit que rien ne pourrait empêcher son fil d'accomplir le destin qu'il s'était choisi. Et il le regarda partir vers le nord.

Conformément à ce qu'il avait annoncé à son père, Din se rendit au château de Héronsec, où un deuil d'un mois fut déclaré. Le jeune Tiléen fut reçu avec tous les égards et, bientôt, il quitta la famille éplorée pour entamer sa quête. Sachant qu'il ne trouverait pas facilement Borgo, il jura d'occire toutes les peaux-vertes qu'il croiserait, et qu'il signerait tous ses actes de vengeance du nom de François. D'ailleurs, depuis ce jour, il ne porte pas de blason, mais juste un médaillon représentant les armoiries de sa famille : une épée de gueule, droite, pointe en haut, sur champ de sable.

Din voyage en compagnie de Beppe. Ce dernier est le fils d'un paysan qui travaillait pour le Comte Guglielmo. Un jour, ledit paysan sauva Din d'une attaque de loups, et le jeune chevalier se montra reconnaissant. A la mort du paysan, Din prit en charge le jeune Beppe pour en faire son écuyer. Depuis ce moment, Beppe le suit comme un nouveau père. Beppe est muet, mais pas sourd. Les conversations avec Din sont donc laconiques. Mais comme il joue admirablement du flûtiau, il est systématiquement sollicité par Din lorsque vient le moment de chanter la nostalgie du pays…
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Arthas
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MessageSujet: Re: [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos   [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos EmptyLun 14 Sep 2009 - 0:46

MARIUS AIGREFIN DIT LE RAPACE




Informations générales :

Nom du joueur : Arthas


Nom : Marius Aigrefin, dit le Rapace
Âge : 31 ans
Sexe : Masculin
Peuple et Pays d'Origine : Homme de Bretonnie
Origines Sociales : Roture.
Activité: Herrimault cupide, voleur de grands chemins.
Religion : Les Dieux de la Rapine, de la Phynance et de la Ripaille.
Langues parlées : Bretonnien, Patois Gasconnien

Caractéristiques :

Taille : 1,90m
Poids : 80 kg
Cheveux : Bruns
Yeux : Bleus
Description : Marius Aigrefin est un homme de grande taille et de forte carrure, peu commune dans la populace des environs de la Tour. A vrai dire, on le croirait plus à l’aise pour supporter l’équipement d’un chevalier en armes. C’est tout l’inverse. Vivant au grand air de la forêt de Sombrefeuille depuis plusieurs années déjà.

Equipement et dotations: Marius porte des vêtements légers de couleurs brune et verte, ainsi qu’un couvre chef du même ton. Une ceinture à la taille, à laquelle il a attaché un fin poignard dans un fourreau de cuir. Un brassard de cuir recouvre son avant bras droit, pour le protéger de l’usage de son arc en bois d’if. Ses flèches rangées dans son carquois sont empennées avec des plumes d’oies, colorées en noir par ses soins. Il porte également une sacoche en cuir souple, dans laquelle il transporte des denrées ainsi que les ustensiles nécessaires à ses vadrouilles dans le duché de Gasconnie.
Il possède également un étalon de couleur grise baptisé Cumulus, qu’il déroba jadis au gens du Baron de la Tour alors qu’il n’était encore qu’un jeune poulain. Outre son cheval, Marius a dressé un autre animal à son service, un faucon pèlerin qu’il surnomme Agasse. Ce dernier est particulièrement habile à la chasse mais aussi pour dérober des objets précieux aux nobles sans méfiance.

Historique : Marius Aigrefin est né en 1095. Fils d’un percepteur au service du Baron de la Tour. Dès que son âge le lui permit, il suivit son père dans ses tournées auprès des gueux de la Baronnie. Il apprit ses lettres auprès du comptable travaillant avec son paternel et compris rapidement les rouages du système féodal Bretonnien. La règle de perception des neuf dixièmes retint particulièrement son attention. Plus les années passèrent plus il voyait les récoltes, les énormes futs de vin s’entasser dans les remise du château du Baron sans que les gueux en voient la couleur. Cet étalement de richesses attisait sa convoitise. A la mort de son père, alors qu’il avait 26 ans, l’intendant du Baron lui proposa de reprendre la tâche qui lui revenait de droit. Ne se voyant pas dépouiller la gueusaille au profit d’un Baron qu’il ne connaissait que de vue, il refusa. Il décida avec plusieurs de ses amis d’enfance devenu ses sbires, d’aller s’installer dans la forêt de Sombrefeuille pour y vivre à leur propre compte. Depuis, il s’est fait une spécialité des vols en tout genre sur la personne des nobles qui traversent la Baronnie et ses alentours. N’oubliant pas la gueusaille, et s’inspirant de la loi féodale Bretonnienne, il saisit pour lui les neuf dixièmes de ses larcins pour distribuer le dixième en reste à la populace, qui ignore tout de ce partage arbitraire. Il est évidemment très populaire auprès des gueux.

Personnalité : Marius est quoi qu’on puisse en penser, quelqu’un de généreux. Ayant la délicate attention de reverser comme tout herrimault qui se respecte, une part de son butin aux déshérités. Ces derniers nageant dans la plus grande misère, ce péquin apparaît comme grande fortune à leurs yeux.
Malin et sournois, ce qui lui a valu le surnom de rapace, Marius est toujours à l’affut d’un coup juteux.
Vivant au cœur de la forêt avec sa douzaine de larbins, il s’est installé dans un repaire secret, disposant d’un confort sans cesse amélioré par les rapines quotidiennes. L’instabilité à la tête du Duché de Gasconnie n’est cependant pas bonne pour ses affaires, puisque la plupart des caravanes qui traversent la Baronnie sont sans cesse renforcées et protégées par force chevaliers et hommes d’armes.
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Lullie Haldane De Gwyned
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MessageSujet: Celdric de Velm (Ou le support muscle du groupe)   [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos EmptyLun 14 Sep 2009 - 17:38

Nom :
CELDRIC DE VELM


Sexe : Masculin
Age :25
Peuple et pays d'origine : Norsca, Duché de Lyoness
Origine : Fils du Jarl de la tribu des Marls de Sang,
Fils adoptif du Baron de Bel

Activité : Chevalier errant
Religion : La Dame
Langues parlées : Norsca, Bretonnien.


Caractéristiques :

Taille : 1.95
Poids : 120
Cheveux : Blond cendré
Yeux : Bleu profond,

Description :

Un géant venu des froides terres du Nord. Sa peau est blanche et laiteuse,
ses cheveux blonds qui lui tombent sur le cou lui donnent une auréole dorée.

Équipement et dotations :

- Cheval de guerre lourd.
- Lance de cavalerie.
- Epée, dague et bouclier.
- Masse d'armes.

Ses armes et son armure semblent propres et bien faites et on peut voir à les regarder qu'il les entretient lui-même et souvent.



Personnalité :

Un homme sombre qui parle peu et d'une voix distante et rocailleuse, comme s’il mâchait ses mots.
Il pose sur le monde son regard de géant et sait qu'il est l à pour régner (oui, complexe de supériorité).

Pour lui le monde n'est qu'un vaste champ de bataille qui n'attend que sa gloire prochaine, il n'existe que pour prouver qu'il est le plus fort.
Il court de tournoi en tournoi, de bataille en bataille, tant qu'à vivre, il sait qu'il faut vivre intensément, ne jamais regretter demain ou ce que on a fait.

Il suit le destin de Achille, il se moque des belles dames en atour, il fait ce qu'il faut quand il doit le faire c'est tout, il respecte les autres chevaliers,
mais pose sur eux un regard froid.


Historique :

Il y a 15 années Khurk "Destructeur de Dix milles âmes" attaqua avec son armée de barbares un village de Lyonesse, qu'il détruisit et brula
Son attaque ne passa pas inaperçu : arrêtant leurs querelles pour un temps, quelques seigneurs de Lyonesse vinrent à lui, pour le combattre.

Après un rude et long combat, Khurk et ses hommes furent battus, mais la bataille avait pris la vie de nombreux chevaliers.

Edric, Seigneur de Velm,Baron de Bel, avait perdu ses fils et la plupart de ses chevaliers dans la bataille, sa baronnie sortait ravagée de ce conflit,
et même si les autres seigneurs bretonniens étaient en triste état, il savait que prochainement, ses anciens alliés profiteraient de la situation.

Ce fut alors qu'un jeune adolescent, qui était déjà de la taille d'un homme essaya de le tuer.
Le baron, vainquit aisément le jeune homme, mais plutôt
que de le tuer, il le retint car il ressemblait beaucoup au chef de la horde,
et Edric se dit qu’il pourrait peut être grâce à cela arriver à contraindre les hommes du nord à cesser leurs attaques sur sa baronnie.


La douleur de la perte des ses fils et l'envie qu'il avait d'avoir de nouveau un puissant guerrier à ses cotés, conjuguées à la haine portée à ses voisins.
Le fit entrainer le jeune barbare au métier des armes.
L'entraînement et la rigueur du baron, conjugués aux dons naturel de Wolfrag, ont transformé un barbare du nord, en chevalier bretonnien aguerri.


Comme le redoutait Edric, les autres barons, au bout de quelques temps, sous couvert d'un incident de territoire, l'ont défié en duel.
Ces barons ont pensés que vu l'âge avancé du Baron (60 ans), et comme aucun des chevaliers qui restaient au baron pouvaient décemment relever le défi, celui-ci serait une simple formalité, et que ils pourraient en toute impunité se partager les terres du Baron.


Edric se fit le même constat, mais rusa, une antique loi bretonnienne donne le droit aux nobles d'autres contrées de se défendre eux même en tournoi si ils sont accusés.
Il voulait donc se faire représenter par Wolfrag, lors de ce duel, mais pour que cela soit possible il fallait que cela soit validé par les plus hautes instances.
Un fils de chef de clan de Norsca et bien un noble puisque il est chef, l'argumentaire légal remonta au Roi.

On dit que la Dame parla au roi, de ces manigances contre un vieil homme, ayant tout perdu, au service de la Bretonnie
Le roi réfléchi, et ne voulant trancher une affaire si spécieuse, émis le texte suivant,

"Il est de coutume que un chevalier à le droit de partir en quête du graal, le seigneur de Velm, Edric, est donc admis à laissé sa suzerainé, et de partir en quête.
En son absence, son féal et parent, Celdric de Velm, est admis à garder le fief de son parent, jusqu'à ses 20 ans,
date à laquelle il devra à son tour partir sur les routes de l'errance, comme tout chevaliers bretonniens.
De ce moment, les terres de Velm seront sous la garde du Duc de Lyonesse, et ce jusqu'au retour, du seigneur de velm ou de son féal Celdric".



De part ce texte le roi, utilisa son privilège de donner un patronyme et un nom, de facto, il incombait au jeune Celdric(désormais) de suivre la voie des chevaliers bretonniens.

Par contre le vieil Edric, devait donc entreprendre une quête, dont il savait qu’il ne pouvait triompher du à son grand âge.
Mais il avait désormais un héritier, si celui-ci faisait ses preuves et revenait de la fin de son errance.


Le dernier acte de cette lutte, fut quand certains barons de Lyoness, entreprirent de s'approprier des terres appartenant à la Baronnie de Bel.
Cela créa un casus-belli autorisant un jugement par les armes, assez confiant les barons se rendirent à la convocation, pensant n'avoir qu'à défaire un jeune homme ignorant des règles du combat.

Leurs défaites fut à la mesure de leurs confiances, car ce ne fut point un jeune homme qui les reçu, mais bien un guerrier dument entrainé et prêt à faire face.

Peut de temps après, par contre du fait de ce tournoi il dut partir en errance.


Cela fait maintenant 5 ans qu'il suit les chemins de l'errance, 5 ans de luttes et de combats.
Pourtant malgré ses exploits, et ses aventures, il semble qu’aucuns seigneurs ne daigne lui reconnaitre ses droits.

Peut être que un jour un seigneur bretonnien saura voir par delà l'aspect de Celdric et le reconnaitre pour ce qu'il est, un chevalier Bretonnien courageux, et pas simplement un barbare inculte et ignorant.


Ses armes sont :

A un ours dressé de sable armé et lampassé de gueule sur champ d'argent.[/u][i][b][i][[/u]b][u]


Dernière édition par Lullie Haldane De Gwyned le Mer 16 Sep 2009 - 18:28, édité 4 fois
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Cyrill
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MessageSujet: Re: [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos   [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos EmptyMar 15 Sep 2009 - 22:12

Guyon


Informations générales :

Nom du joueur : Cyrill

Nom : Guyon
Âge : 29 ans
Sexe : Masculin
Peuple et Pays d'Origine : Homme de Bretonnie
Origines Sociales : Paysan gascon
Activité: Homme d’armes par expérience, gueux par destinée
Religion : Panthéon humain et Dame du Lac.
Langues parlées : Bretonnien

Caractéristiques :

Taille : 1,71m
Poids : 95 kg
Cheveux : bruns
Yeux : noir

Description : Guyon est un personnage rondouillard qui fleure bon l’alcool et la crasse. Ses cheveux exubérants et épais, qui faisaient dire aux vieux du village que s’mère avait aimée un ours plutôt qu’un homme, sont partiellement tressés ainsi qu’emmêlés. Son visage carré bouffé par un immense nez rubicond trahissant le seul amour vivant de Guyon : le jajat. Il est d’un naturel bonhomme qui a tendance à faire peur aux enfants vu l’état de ses dents. La plupart des routiers le trouvent sympathiques.

Equipement et dotations :

Guyon possède une solide branche en merisier qu’il a taillé lui-même avec le tranchoir qui pend à sa ceinture. Malgré sa tête peu reluisante, l’arme est correctement affûtée et entretenue. La tenue de Guyon est d’un brun douteux comprenant pantacourt, chemise rapiécée et une calotte brune sombre. Il porte de grossières bottes qui appartiennent chacune à une paire différentes. Sa seule fierté vestimentaire est rangé dans sa besace : il sagit d’un tabard « parti d’ blau et d’jône avé le pélican d’argent d’son maître. Celui-ci à l’image du reste est dans un triste état d’usure, il est cependant d’une irréprochable propreté.

L’unique richesse de Guyon tient dans la timbale de fer qui lui fut offerte avec le prix de lutte à main qu’il remportât il y a quelques années. Ainsi que la flasque encore scellée de Bordeleaux qui lui fut confiée par son maistre, le chevalier Eugard de Poissel Pont Essart

Personnalité :

Guyon est un homme simple et plutôt bon. Intimement convaincu que son maître, Eugard, est encore en vie… Ce dernier a disparu lors d’une furieuse mêlée contre les orques. Guyon fut le seul survivant de la maisonnée. Il en garde une cicatrice à l’arrière du crâne et quelques petits soucis de comportement aussi imprévu qu’étrange.
Il n’a pas de souci avec sa position sociale et se satisfait de n’être qu’un gueux. Il a beaucoup voyagé et cela lui a donné une petite ouverture d’esprit que la plupart des gens de Pont Essart lui envieraient s’ils en avaient cure…

Il est devenu dissert en matière de vins et d’alcool quelque fusse son origine.

Il exècre tout ce qui de près ou de loin ressemble à de la sourcellerie et est extrêmement superstitieux.

Historique :


La vie de Guyon a toujours été entre deux maux choisir le pire. Sa mère l’a gardé alors qu’elle était sans le sou et sans famille. Il a été la risée du village durant des années, on le traitait de fils d’ours et sa mère était considérée comme une traînée de la pire espèce.

Battu comme du plâtre par les adolescents, le gros Guyon essayât bien de se rebeller mais c’est alors les adultes qui le battaient. Malheureux, il le fut encore plus quand sa mère décida de sortir une nuit de lune rouge… on ne la revit jamais au village et Guyon est persuadé « qu’cé les falloy qui z’ont boullotées l’mère »

Guyon vécu dès lors dans un dénuement encore plus complet. L’vieux clodo du village, Bébert, et Cloche, l’Idiot du village, furent ses seuls compagnons après cela. Bébert lui transmis l’amour du « vinousse qu’réchauffe l’panse des bon z’hommes » et Cloche la gâle qu’il avait contracté quelques années avant.

Bébert mourut de froid après une sévère cuite et Cloche fut brûlé comme « jouet d’l’sorcière de la tour branlante » pour avoir offert à la dite sorcière un bouquet de fleurs des champs. De ces jours sombres, Guyon a retenu que la sourcellerie était une mauvaise chose.

Le seul coup de bol de son existence fut d’être remarqué pour sa carrure robuste par un chevalier errant, le noble Eugard de Pont Essart, qui venait de congédier son propre serviteur. Guyon devint alors un frustre mais très loyal serviteur. Eugard lui appris le métier des armes comme il convient aux gueux : arme d’hast, bouclier et le poignard.

Cette période fut l’instant le plus heureux de la vie de Guyon. Eugard était un chevalier dur et froid mais il était également intègre et juste. Cinq ans après, Eugard appartenait à une confrérie de nobles errants qui parcourait le pays en quête de gloire. Ils crurent la trouver en attaquant une horde d’orques…

Guyon se releva d’une pile de cadavres et ne put jamais retrouver trace de son maître mort ou moribond sur le champ de bataille. Il s’est donc convaincu qu’Eugard était encore en vie et il s’est mis en route pour le retrouver.
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Baron Guilhem de La Tour
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MessageSujet: Re: [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos   [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos EmptyVen 18 Sep 2009 - 13:57

Les renseignements qui suivent sont avant tout destinés aux joueurs de Massillagues, dont les personnages en savent forcément un peu sur le seigneur de la place. Les autres personnages peuvent ou non avoir connaissance de ces informations, au choix du joueur, mais en aucun cas être au courant du siège de Massillargues.


Le seigneur Bermond des Mesliers

[IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos Morgan_Bible_28r_detail

Le sire des Mesliers, maître de la ville forte de Massillargues, est un noble de peu d'importance face aux grands de la région que sont les seigneurs de Fontanes ou de La Tour. Il ne s'agit cependant pas d'un simple hobereau, et ses terres sont assez vastes et riches pour attirer la convoitise du comte Albéric, qui vient d'en entreprendre la conquête. Bermond manque d'influence, de prestige et de puissance militaire pour résister aux ambitions de Fontanes, ses troupes sont en très grave désavantage face à l'ost qui l'assaille, ses quelques alliés et parents sont trop loin ou trop faibles pour se porter à son aide, et il ne dispose d'aucun soutien à la cour du duc. Il ne put donc empêcher l'invasion de son fief en quelques semaines ; son exploit fut de retenir l'armée d'Albéric sous les murs de Massillargues, le forçant à établir le siège de la cité. Si la place doit tôt ou tard tomber, la campagne du comte de Fontanes n'en est pas moins interrompue, ce qui pourrait conférer à Bermond un début de renommée et une certaine sympathie parmi la petite noblesse quand le bruit s'en sera répandu. Le seigneur des Mesliers est assez représentatif des nobles que menace Albéric : il n'a guère d'ambition, préfère administrer paisiblement son domaine que jouer les élégants à la cour ducale, n'a pas cherché à tirer parti de l'anarchie ambiante (ce qui d'ailleurs lui eût été difficile) et pensait que demeurer sagement à l'écart des complots des grands aristocrates suffisait à garantir la paix à ses terres. Enfermé dans Massillargues et coupé de ses vassaux, Bermond ne conserve aucun pouvoir direct sur son domaine, mais il a tout lieu de penser que ses chevaliers et son peuple lui demeurent fidèles.

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MessageSujet: Re: [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos   [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos EmptyMar 22 Sep 2009 - 2:02

Philibert du Montet


[IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos Art06


Informations générales :

Nom du joueur : Baron Guilhem de La Tour.
Nom : Philibert du Montet.
Âge : Vachement vieux. Mais il ne fait pas son âge, c'est un Graaleux.
Sexe : 16, 73 cm.
Peuple et Pays d'Origine : Homme de Bretonnie.
Origines Sociales : Noblesse.
Activité: Chevalier du Graal ermite.
Religion : Panthéon humain et Dame du Lac.
Langue parlée : Breton et dialecte du nord de la Gasconnie.
Armes : De sable au dragon d'or accoté d'une fleur de lys de même au flanc dextre.

Caractéristiques :

Poids : Sans excès grâce à Slimfast.
Taille : Haute.
Cheveux : Gris.
Yeux : Deux (bon, d'accord, bleus).
Description : Malgré son grand âge, Philibert a conservé un corps plein de vigueur et de beauté, et sa forte carrure continue d'inspirer le respect. Les années ont cependant laissé leur marque sur son visage, et nul ne peut le prendre pour un jouvenceau ; il paraît même probable qu'approche le terme des jours que lui accorda la Dame et le dernier chapitre de ses hauts faits. Philibert porte les cheveux longs, d'un blond devenu gris, et une courte barbe. Ceux qui conversent avec lui sont souvent frappés par son regard serein et profond, qui semble appeler à la paix, et par la douceur de ses paroles ; sans jamais élever la voix, Philibert sait se faire entendre au milieu des pires querelles.

Equipement et Dotations :

Philibert porte une armure de belle facture, mais peu ostentatoire, selon son goût. De même, le tissu de son tabard de sable au dragon d'or a plus de solidité que de finesse. La seule de ses possessions à laquelle Philibert paraît réellement tenir est son épée, forgée à sa naissance selon l'usage des maisons gasconniennes. Sa monture est un cheval massif et assez trapu en comparaison de la plupart des destriers, endurant et presque aussi à son aise qu'un âne sur les sentiers escarpés de la région.

Psychologie :

Philibert fut autrefois un jeune noble désabusé, sans scrupules et amateur de plaisirs vulgaires, mais il est aujourd'hui le seul à s'en souvenir. Aujourd'hui, le chevalier du Montet est un homme paisible, courtois, si discret en fait que l'on pourrait s'étonner de son histoire. L'équité de son jugement est proverbiale, si bien qu'il fut jadis le conseiller privilégié de nombreux seigneurs de haut rang.

Alors que beaucoup attendent chez lui une gravité et une sévérité hiératiques, Philibert sait se montrer bon compagnon. Il préfère toujours rire que s'offusquer et paraît même ne pas se considérer comme dépositaire d'une quelconque sagesse. Sûr de la volonté de la Dame, il sait également rester serein même au plus fort de la mêlée et faire renaître le courage dans les pires situations.

Historique :

Philibert du Montet naquit dans une famille peu aisée de la petite noblesse du nord de la Gasconnie. N'étant pas l'aîné, il quitta fort jeune son fief natal, son père l'ayant vivement encouragé à s'en aller découvrir le vaste monde plutôt que de rester une charge pour lui. Comme tant d'autres cadets, il tenta de se tailler un renom au fil de l'épée, errant à l'aventure par le duché, son destrier et ses armes pour principales richesses. Son état assez précaire ne lui permettait pas de rester bien longtemps au même endroit : les seigneurs qui avaient été heureux de l'héberger alors qu'ils guerroyaient contre quelque voisin le congédiaient une fois la bataille passée, et il était peu probable qu'il puisse épouser l'héritière d'un riche domaine. Ses combats incessants et sa vie proche de celle d'un mercenaire ayant fait de lui un rude guerrier, il s'essaya aux tournois et aux joutes, mais ne connut que quelques victoires éphémères au milieu de nombreux échecs.

En quelques années, ce qu'il restait en lui d'idéal chevaleresque s'éteignit, et il vécu au jour le jour, guettant les batailles, rançonnant au besoin les marchands, pillant parfois, buvant à crédit et passant ses nuits en de mauvais lieux pour y dilapider l'argent qu'il disait avoir gagné le jour. Il mena cette vie jusqu'au jour de la bataille de Valfons, encore fameuse en Gasconnie. Une immense horde de peaux-vertes s'était assemblée dans les Voûtes avant de déferler sur le duché ; bien des fiefs furent mis à feu et à sang, dont le Montet, terre de la famille de Philibert. Ce dernier se trouvait parmi les défenseurs de la ville de Valfons, qui fut prise et mise à sac quatre jours durant ; bouleversé par le massacre des habitants et la perte de tous ses compagnons d'armes et de rapines, révolté malgré lui par la lâcheté de nombreux nobles voisins qui refusèrent d'aider la ville, Philibert fut de ceux qui protégèrent la fuite des quelques rares survivants jusqu'à un hameau des environs. Là, il prononça le serment de la Quête et disparut dans la nuit. Le reste est aujourd'hui devenu légende, et Philibert ne s'étend guère sur ses innombrables exploits.

Toujours est-il qu'il devint immensément fameux par le duché. Pendant cette période, il voyagea à travers tout le sud du royaume, voire au-delà, et se lia avec de très nombreux seigneurs, dont Gaudard des Mesliers, le père de Bermond. La Dame récompensa enfin sa dévotion et lui apparut dans les ruines d'une chapelle perdue de la forêt de l'Elze. Dès lors, il choisit la vie de chevalier ermite et ne quitta plus qu'exceptionnellement son sanctuaire pour défendre quelque hameau voisin ou accorder son conseil à un noble de la région. A l'époque où se déroule notre histoire, il ne s'en est plus éloigné depuis des années, et le peuple ne se souvient plus guère de Philibert du Montet que comme d'un héros de légende racontée à la veillée.

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Farwuld de Frapesec
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MessageSujet: Re: [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos   [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos EmptyLun 7 Déc 2009 - 3:44

Bien qu'arrivant tardivement et en cours de route, je me permet de présenter un personnage. Si cela convient, faites moi signe et je vous rejoint !


Informations générales :

Nom du joueur : Farwuld de Frapesec.

Nom : Evariste de Fontenay
Âge : 31 ans.
Sexe : Masculin
Peuple et Pays d'Origine : Bretonnien, duché de Gisoreux.
Origines Sociales : Bourgeois sans le sous.
Activité : Vagabond
Religion : Préférence pour Myrmidia.
Langues parlées : Bretonnien, rudiments d'Estalien, de Tiléen et de Reikspiel.

[IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos Casper10


Caractéristiques :

Taille : 1,87m
Poids : 79 kg
Cheveux : Mi-longs et noirs grisonnants, porte le bouc.
Yeux : Vert

Dotations :

- Des habits communs de bonne qualité.
- Un grand manteau noir munis d'un cache-nez.
- Un tricorne noir avec une plume blanche.
- Des gants de cuir.
- Un sabre.
- Deux pistolets, avec poudre et munitions.
- Une besace contenant des provisions.
- Un briquet, une boussole.
- Un mulet scellé.
- Une bourse pas très remplis et quelques bijoux de famille.

Historique :

Evariste naquit à Gisoreux, de parents propriétaire d'une échoppe. Dans son enfance, il se trouva ainsi assistant de son père et cela lui permit d'apprendre tant le calcul que le marchandage et même des rudiments de langues étrangères, Gisoreux étant une ville au carrefour du Vieux Monde. Lorsqu'il eu une dizaine d'années, son père usa de sa finance pour s'offrir un nom à particule et la famille se nomma désormais De Fontenay (Un obscure village d'où était originaire leurs ancêtres, paraissait-il).

Souhaitant voir son fils devenir avocat ou médecin, son père l'envoya en étude à Altdorf, à l'université, ou le jeune Evariste put ainsi développer de nouvelles connaissances sur la vie et du monde. Mais il y apprit surtout à courtiser la gueuse et mit rapidement en place un service de commerce parallèle dans lequel il se proposait de trouver tout et n'importe quoi à ses collègues étudiants près à y mettre le prix.

Ses affaires auraient put être découvertes si un fâcheux problème ne l'avait pas conduit à devoir quitter l'école et l'Empire ; En effet le magasin familial venait de bruler dans un incendie et les De Fontenay se trouvaient désormais sans le sou. A dix-sept, le jeune et instruit Evariste se retrouvait donc contraint d'aider sa famille financièrement, heureusement il ne manquait pas de ressources et commença toutes sortes d'affaires à Gisoreux qui lui permirent d'assurer un certain train de vie aux siens. Tous cela le mit bien évidemment en contact avec le milieu du crime et c'est là qu'il apprit à combattre, très efficacement, et à jouer le filou.

Malheureusement, cela ne dura pas et, afin de sauver sa vie, il dut partir précipitamment de la cité sur les conseils de son père. Devenant une sorte de vagabond, il aurait put s'en tirer sans trop de problèmes quasiment n'importe ou mais il fallut qu'il aille encore chercher des aventures ; traversant le comté de Frapesec, il eu la fâcheuse idée de serrer de trop près la comtesse et s'attira les foudres de son époux Rambert, un guerrier des plus dangereux.

Sa tête désormais mise à prix (tout du moins en Bastogne), Evariste partit au sud, espérant ainsi échapper à quelques chasseurs de primes dans une région du royaume ou il serait moins connut. En chemin, il subsiste par toutes sortes de larcins, voir en rejoignant des troupes d'aventuriers lorsque la rémunération est à la hauteur.

Son but fut, par la suite et sur les conseils d'un compère, d'aller en Tilée afin d'y faire fortune comme mercenaire, mais en arrivant en Gasconnie il fut frappé par les problèmes s'y déroulant, aussi se dit-il qu'il y avait probablement quelques moyens de tirer profit de ce conflit...
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Baron Guilhem de La Tour
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MessageSujet: Re: [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos   [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos EmptySam 13 Mar 2010 - 22:22

Onésime Priou


[IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos Onasim10


Informations générales :

Nom du joueur : Baron Guilhem de La Tour.
Nom : Onésime Priou.
Âge : 89 ans.
Sexe : Long, épais, noueux et très-horrifique. Mieux vaut s’en tenir à bonne distance.
Peuple et Pays d'Origine : Gnome de Bretonnie.
Origines Sociales : Roture.
Activité: Colporteur et forgeron.
Religion : Panthéon gnomique, en particulier Ringil, dieu gnome de la forge et de la bouffonnerie.
Langue parlée : Ghassalie (la langue gnomique, proche du khazalide, le parler des nains) khazalide et breton. Il a également une bonne connaissance des dialectes gasconnien grâce à ses voyages incessants dans la région.

Caractéristiques :

Poids : 42 kilos.
Taille : 1, 23 mètre.
Cheveux : Bruns.
Yeux : Gris.
Description : Onésime est un gnome dans la force de l’âge. Il a le visage buriné et la barbe broussailleuse d’un nain, mais il est de plus petite taille et moins large d’épaules ; s’il est également moins fort et moins résistant, il est en revanche nettement plus agile, parfaitement à son aise dans la petite montagne ou la garrigue rocailleuse de Gasconnie. Même pour un gnome, ses traits ont fort peu de grâce ; son nez est particulièrement volumineux et rappelle plus ou moins quelque légume ou tubercule. S’il peut marcher tout le jour dans la montagne sans véritable fatigue et y trouver sa pitance au besoin, il n’a aucun talent de combattant et en est tout à fait conscient. Il ne manie les armes que quand il ne peut pas faire autrement.

Equipement et Dotations :

Onésime porte habituellement des vêtements simples mais confortables et de bonne qualité, en accord avec sa vie d’artisan et de colporteur. Il va sans armure et la seule arme qu’il garde toujours à sa ceinture est un poignard à large lame. Il voyage de ville en ville dans une petite roulotte tirée par une mule ; elle contient tout le nécessaire pour sa vie errante, comme un petit arc de chasse et quelques casseroles, ainsi que de nombreux articles qu’il vend au prix fort, essentiellement des armes et des armures, mais aussi quelques objets mécaniques tels que des serrures à toute épreuve ou encore des automates métalliques. Comme la plupart des gnomes, Onésime possède un grand talent pour ce type d’ouvrage. Sa marchandise est habituellement d’excellente qualité ; la plupart de ses clients sont des nobles ou de riches bourgeois, il peut donc réaliser de fort belles pièces tout en étant à peu près assuré de leur trouver acquéreur.

Historique et psychologie :

Le père d’Onésime était artisan dans la ville de Quenelles. Les gnomes vivant en Bretonnie sont rares, et ses amis étaient pour la plupart des nains, parfois des halflings. Onésime n’a eu que peu de rapports avec d’autres gnomes, surtout depuis qu’il a choisi de devenir colporteur ; les gnomes ont plutôt tendance, comme les nains, à se regrouper en petites communautés dans les cités les plus populeuses.

Onésime Priou n’est pas son véritable nom ; comme il est d’usage chez certains nains et gnomes vivant parmi les hommes, il a reçu à sa naissance à la fois un nom dans sa langue natale, en l’occurrence le vieux parler gnome que l’on appelle ghassalie, et un autre aux sonorités plus bretonniennes, qu’il utilise pour traiter avec les humains. Les gnomes sont pour la plupart encore plus renfermés que les nains et répugnent à divulguer les secrets de leurs traditions, aussi Onésime ne révèle-t-il jamais son nom gnomique -du reste, personne ne s’en soucie.

Onésime est plutôt du genre difficile à vivre et a très peu d’amis intimes chez parmi les hommes. Son mauvais caractère, sa tendance aux remarques acerbes, aux insultes et aux jurons fleuris ne lui attirent que peu d’affection ; quant aux quelques personnes à vouloir malgré cela lier connaissance avec lui, elles en sont souvent dissuadées dès qu’elles découvrent ses goûts sexuels parfois déroutants. Onésime ne mit pas longtemps à trouver Quenelles étouffante et ses habitants définitivement insupportables. Son apprentissage auprès de son père achevé, il se mit à son compte et devint colporteur. Beaucoup de bourgs gasconniens plus ou moins isolés par le relief accidenté du duché sont ravis de recevoir la visite d’un artisan de sa trempe. En quelques années, Onésime acquit une certaine réputation dans le centre et l’est de la Gasconnie, ainsi qu’une aisance dont l’immense majorité des artisans humains ne peuvent que rêver. Il refuse cependant toujours de s’établir dans une ville, trop heureux d’échapper à la médiocrité de ses contemporains lorsqu’il chemine d’une ville à l’autre, seul ou avec quelques compagnons de longue date.


(Quelques mots sur ce personnage un peu atypique. Les gnomes sont un peuple qui existe depuis les premiers temps de Warhammer, mais qui fut abandonné, comme tant d’autres, à l’aube de la quatrième édition du jeu. Reconnaissons qu’ils n’étaient pas la plus grande trouvaille des Gros Waudous ; guère plus qu’un croisement entre nains et halflings, en fin de compte. Malgré tout, ils ont un côté amusant que les nains n’ont pas, tout en étant ronchons et amers là où les halflings sont optimistes et sociables. Et puis l’idée d’un petit être barbu et râleur en habits de bouffon a quelque chose d’assez marrant. Puisque leur existence n’entre pas vraiment en contradiction avec le flouffe actuel, j’ai décidé d’offrir une petite renaissance aux gnomes dans IYAQCDPDLDDG ; on les décrivait jadis comme très peu nombreux et rarement mêlés aux humains, aussi vos personnages ne sont-ils pas obligés de connaître ce peuple plus que vous.)

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Dernière édition par Baron Guilhem de La Tour le Ven 25 Juin 2010 - 1:13, édité 1 fois (Raison : Donnez phynance au Père Ubu.)
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Toison d'or
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MessageSujet: Re: [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos   [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos EmptyJeu 27 Mai 2010 - 21:01

Brionne

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Informations générales :
Nom du joueur : Toison d'or
Nom : Brionne
Âge : 57 ans
Sexe : Masculin
Peuple et Pays d'Origine : Homme de Bretonnie
Origines Sociales : Roture
Activité : Maitre d'armes et Héraut du baron de Gransette
Religion : Panthéon humain et Dame du Lac. Croyant avec modération ...
Langues parlées : Bretonnien, Reikspiel, Tiléen.

Caractéristiques :

Taille : 1,85m
Poids : 74 kg
Cheveux : gris
Yeux : gris/bleus
Description : Sa grande taille et son port altier frappent de prime abord. Sa démarche est souple et ses gestes précis. C'est un gaucher naturel.
Sa figure maigre s'orne d'une légère cicatrice sur la joue. Elle est encadrée par une chevelure argentée abondante. Mais ce qui marque le plus dans ce visage, c'est un regard d'acier magnétique et sans cesse à l'affut.

Équipement et dotations :

Son équipement est sobre et discret : une cotte grise sur une paire de houseaux de cavalier en cuir noir, un gorgerin de maille et une cervelière sans ornementation. Il porte par dessus une armure cloutée du même cuir, patinée par le temps et les intempéries, arborant les armes du seigneur de Gransette à la maison duquel il appartient : un lion de sable sur champs d'or.
Son seul luxe est une épée qu'il porte au coté droit. C'est une superbe lame damasquinée du meilleur acier de Tilée, ultime cadeau de son maitre en escrime, Giorgio di Sanpellegrino. A sa ceinture pend également une "main gauche", (qu'il utilise de la droite ...) beaucoup plus discrète, mais tout aussi efficace.
Sa monture est une haquenée placide et douce choisie tout exprès pour ce voyage dans l'écurie du baron.


Personnalité :

Ses nombreux voyages l'ont amené à côtoyer des gens de toutes origines géographiques et sociales et il a le contact plutôt facile. Son aspect inspire généralement le respect auprès des humbles, il sait ne pas en abuser. Avec les nobles, il se montre respectueux mais jamais obséquieux.

Prudent et mesuré aussi bien dans ses propos que dans ses actes. Il évite généralement le combat. Quand il y est obligé, il prépare soigneusement ses actions, essayant généralement de déstabiliser l'adversaire. Son escrime de gaucher ainsi que l'utilisation simultanée de deux armes, pratique peu courante en Bretonnie, l'aident souvent dans cette tâche.

Ces dernières années, une certaine mélancolie est venu teinter son regard bleu. Les raisons sont multiples : la nostalgie de la Tilée de sa jeunesse, la mort de son vieux maitre, mais aussi cette faiblesse inhabituelle dans son bras d'épée après un assaut un peu poussé. Ses cheveux gris ne sont pas le seul signe de l'approche inéluctable du souffle du dieu Morr ...

Historique :

Brionne cheminait tranquillement sur cette route de Gasconnie. Son haleine formait, à chaque expiration, un nuage devant ses yeux. Décidément, l'hiver était fort rude, cette année. On avait pas connu ça depuis au moins ...l'an 1079 Wink . Le pas régulier de sa haquenée le berçait doucement et sa chaude pelisse le protégeait du vent de norois. Une bonne monture qu'il avait là : parfaite pour chevaucher de longues journées sans trop fatiguer. Il lui flatta machinalement l'encolure.
Son esprit vagabondait et le froid piquant lui évoqua ce jour ou, à treize ans, il quitta sa Bretonnie natale et son village perché sur les hauteurs du duché de Brionne. Il fuyait dans le chariot d'un marchand tiléen qui portait de village en château sa cargaison d'épées d'acier fin tiléen ou estalien. Depuis cet instant, il n'avait cessé de courir les routes.
Celles de Tilée d'abord : après son marchand, il était passé au service d'un maitre d'arme réputé de Miragliano : Giorgio di Sanpellegrino. Il avait connu les fêtes masquées sur les canaux, les rixes au couteau dans les bouges, les femmes aux rires cristallins et aux épaules de marbre blanc. Sous le chaud soleil de Tilée, il était devenu un homme. Il y avait surtout rencontré une maitresse exigeante et à qui il était resté fidèle sa vie durant : l'escrime. Giorgio lui avait enseigné son art : les feintes, les bottes, les enchainements qui faisaient de lui une des plus fines lames de Tilée.
Ensuite était venu l'Empire. Son maitre désormais vieillissant avait été appelé auprès de Ludwig Von Alptraum, comte électeur d'Averland afin d'éduquer son jeune fils dans le délicat maniement des armes. L'escrime de l'empire était moins sophistiquée, plus brutale et aussi parfois plus efficace. Il se perfectionna dans son art et donna à son tour des leçons aux jeunes nobles pressés d'en découdre avec leurs semblables. Au sein de la cour du comte électeur, il avait rencontré un autre bretonnien, Averland, de son vrai nom Philippe d'Autun, héraut d'arme du comte. Ils avaient sympathisé, parlé vins et jolies filles avant de passer à l'héraldique. Brionne s'était passionné pour les écus qui ornaient l'énorme volume qui ne quittait jamais Averland. Il avait fini par en faire une copie à usage personnel.
Giorgio est mort un triste dimanche d'hiver, loin de sa terre natale, en lui tenant la main.
Pourquoi tout avait mal tourné ?
Était-ce la mort de son vieux maitre ou cette stupide affaire de duel ?
Quand on a une femme aussi jolie et avenante que celle du margrave d'Averheim, on évite de la laisser partir seule au marché un jour de foire. Et si, malgré tout, on tombe sur elle au bras d'un galant, on n'ameute pas la populace avant de lancer un défi idiot. Enfin on essaye de tenir correctement son épée pour ne pas venir bêtement s'empaler sur celle d'un maitre d'arme. Le margrave n'avait respecté aucune de ces règles élémentaires de prudence et Brionne avait dû fuir l'Empire.
Ses pas l'avaient naturellement porté vers sa terre natale. Il espérait y retrouver des connaissances, des amis, mais les guerres entre seigneurs et les bandes de routiers qui infestaient la région en avaient décidé autrement. Si ses frères et ses parents étaient encore de ce monde, ce n'était plus au sein de ce village supplicié ou seul demeurait debout un pan de l'église. Heureusement il avait trouvé à s'employer auprès du baron de Gransette. Il était à la fois maitre d'arme pour ses deux enfants (son fils, évidement, mais aussi sa fille, Penthésilée, qui était plutôt douée pour l'épée : quel monde étrange, tout de même) et adjoint du héraut d'arme, Aquitaine.
C'est justement cette deuxième fonction qui lui valait d'être sur les routes ce jour d'ui. Le sire de Gransette s'était mis en tête d'organiser un tournoi au printemps prochain et Brionne était chargé de porter les défis aux noblaillons de Gasconnie. Il emmenait aussi son armorial auquel il espérait bien ajouter quelques écus locaux.
Une silhouette sur la route, au loin, le tira brusquement de sa rêverie. Les chemins étaient tout sauf surs et il se redressa sur sa selle, écartant sa pelisse pour laisser apparaitre son armure de cuir et la robuste épée qui pendait à son coté. Jusqu'ici ce genre de détail lui avait permis d'éviter de mauvaises rencontres. Et pourtant il savait, lui, que si sa taille élancée, son port altier et son regard bleu-acier impressionnaient encore, sa condition physique n'était plus aussi bonne. Dans une salle d'arme, oui, il savait encore donner de la voix mais au sein d'un vrai combat, il avait des doutes. De sérieux doutes, qu'il essaya de chasser de son esprit : surtout, ne pas montrer sa peur !

Et voici le fier Brionne immortalisé par le BaronPaBis :
[IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos Cimg7711
Et une autre version, cette fois par le BaronBis :
[IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos Rp_8_b10

_________________
Mes titres : Toison d'or, chevalier à l'épée de bois, roi d'armes du Très-Noble et Respectable Ordre Chevaleresque des Gros Glands Incapables de Terminer leurs Figs à Temps pour les Concours du Foroume ; chevalier du slip sur la tête -première promotion- ; également connu comme "Très-Haut et Très-Saint Prince des Barbouilleurs de Figs" ou comme "Toison de Vinci" ; admis à siéger parmi les illustrissimes et révérendissimes membres du conseil de cet auguste forum, j'ai même bénéficié autrefois des super pouvoirs d'administrateur  ...mais, s'il vous plait, continuez de m’appeler "Toison".
N'hésitez pas à visiter mon site
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MessageSujet: Re: [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos   [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos EmptyMer 15 Juin 2011 - 13:12

Informations générales :

Nom du joueur : Gaalk

Nom du personnage: Wilhem de Gasconnie
Âge : 32 ans
Sexe : Masculin
Peuple et Pays d'Origine : Homme de Bretonnie
Origines Sociales : Noblesse
Activité: Comte et Chevalier du royaume
Religion : Dame du Lac.
Langues parlées : Bretonnien


Caractéristiques :

Taille : 1,82m
Poids : 92 kg
Cheveux : blonds
Yeux : vert-gris

Description :

Wilhem est de premier abord une personne qui inspire confiance et sympathie. C’est un grand fort gaillard, à la carrure naturellement imposante avec toutefois un petit embonpoint ventral, témoins de son penchant pour la bonne pitance. En dehors de cette petite poche abdominale, sa carrure laisse présager une aisance au combat aussi certaine que brutale, ce qui ce vérifie aisément une fois celui-ci dans la mêlée.
De visage, il semble marqué par un dur passé. Si sa barbe naissance et ses cheveux blonds descendants jusqu’au haut de la nuque le rajeunissent quelque peu, on distingue malgré tout des rides creusée par une inquiétude profonde. Malgré tout, son sourire enjoué, sinon charmeur, témoigne de la jovialité de l’individu, qui pourrait être pris comme modèle du père de famille idéal.

Equipement et dotations :

En partant de son domaine, Wilhem à prêté serment de retrouver sa fille et de ne point rentrer avant de voir sa mission accomplie. Autant dire qu’il s’est préparé au combet comme le ferait tout homme de guerre, emportant avec lui tout l’équipement dont il pourrait avoir besoin au cours de son périple. Il est ainsi doté d’une armure complète, quoiqu’il ne porte en permanence l’intégralité de celle-ci, selon la situation et la distance à parcourir dans la journée. Il porte cependant continuellement son écu, sur lequel son désormais posé ses nouvelles armes (décrire) ainsi que des ornements où on peut lire les mots du serment qu’il porta à son épouse, et ne se sépare jamais de sa gigantesque masse d’arme qu’il manie avec toute la dextérité que permet ce genre d’arme. Il possède également une ceinture en bandoulière, marquée par les années de fidèle service, spécialement conçue pour maintenir toujours à porter une pièce de viande ou une gourdille de vinasse dans lesquels le gentil homme aime donner à l’occasion.

S’il possède un fier destrier caparaçonné, portant les couleurs de son domaine, choisi parmi les plus vaillants étalons du comté, il n’en demeure pas moins que la pauvre bête, si puissante soit-elle, souffre quelque peu du poids de l’équipement emporté par notre homme. Tonnelets de boissons diverses, nécessaire à pitance et quelques lapins et volailles ne sont qu’éléments parmi tant d’autre que l’on peut voir sur le dos du cheval. Inutile de préciser qu’à cela s’ajoute le poids du gaillard, ce qui ne va pas pour aider l’animal. On notera la présence d’esprit du chevalier qui, connaissant parfaitement son corps parfois capricieux, a su s’autoriser quelques linges de corps pour palier à ses incessantes flatulences qui laissent parfois de désagréables souvenirs.

Dernier détails, le chevalier ne se sépare jamais de son chien, Hubert, un robuste rottweiler entrainé au combat, qu'il envoie volontiers pour faire patienter les adversaires dont il s'occupera une fois son propre duel terminé. Hormis l’utilité martial de son compagnon, celui-ci l’aide également à la chasse, notamment pour le gros gibier (étant un peu imposant et, de ce fait, insuffisamment discret pour surprendre lièvres et faisans).

Personnalité :

De caractère, il est plein de contradiction: il est fidèle à sa dame, sérieux dans sa quête et serviable dès que possible. Cependant, il aime festoyer démesurément dès que l'occasion se présente, et ne crache pas sur un godet de vinasse ou tout autre breuvage alcoolisé ainsi qu'une bonne cuisse de gibier rôti (ce qui explique en grande partie son embonpoint persistant). Il ne s'arrête de manger et de boire que lorsqu'il s'endort enfin de ses excès. Il est aussi partisan du moindre effort et préférera la réflexion afin d'accéder à ce qu'il veut en en faisant le moins possible.
Aussi, il aime rencontrer d'autres gens, du moment qu’il lui semble possible que cela ne le détourne pas trop de sa quête. Malgré tout, il est vrai qu’au fil des années, l’espoir s’amenuise petit à petit, avec pour conséquences le fait qu’il s’accorde quelques égarement, d’autant plus s’il peut, au passage, porter aide à de bonnes gens (et ainsi, par la même occasion, tenter d’attirer le regard de la dame, espérant ainsi un geste de celle-ci !).
Aussi, il sait se montrer sympathique avec ceux qu'il apprécie (ceux qu'il ne porte pas dans son cœur, eux, le savent également !) mais sera toujours franc et direct, quitte à se faire des ennemis.

Historique :

Wilhem est l’enfant aîné d’une fratrie de 4 garçons. Il a grandi au sein du petit domaine familial, situé dans le Sud-Est de la Gasconnie., peu connu du monde, mais cependant réputées, dans les alentours proches, pour leur habituelle tranquillité.
Né de bonne famille, fils du Comte Thierry de Gasconnie, dit « le grand » (quoiqu’on entendait assez fréquemment « l’ivrogne » dans les tavernes), il reçu de ses parents toute l’attention et l’éducation qu’il sied au premier héritier. Nourrit de bonne cher, il devint rapidement grand et puissant, au grand plaisir de ses parents qui le voyaient là comme l’héritier idéal.
Non content d’avoir de bonnes aptitudes au combat, il s’avéra que Wilhem savait se démarquer par la compassion et l’écoute dont il faisait preuve, notamment auprès de ses 3 frères, qu’il chérissait avec ferveur.

A l’âge de 14 ans, il vit sa première guerre. En effet, le comté fut attaqué par une horde de peaux-vertes dans le but unique de piller le domaine et d’emmener richesses et esclaves. La guerre dura 3 ans, durant lesquels s’opéra une vraie traque aux gobelins et orques en tous genres. Ces vils créature avaient très rapidement compris la supériorité martiale des chevaliers du comté et, de ce fait, avaient dès lors adopté des stratégies de couards, se cachant dans les forêts, arborant des déguisements ridicules pour se camoufler dans les fourrés, crachant des flèches empoisonnées depuis leurs tanières. Malgré leurs ruses pour échapper à l’œil des fiers chevaliers bretonniens, les peaux-vertes allaient de défaites en défaites. Dans un élan de dernier espoir, leur chef, un orque hideux, masse de muscle verdâtre et écervelée, s’engagea dans une bataille ouverte faces aux armées du royaume. Wilhem chevauchait alors aux côtés de son père. La bataille faisait rage et les chevaliers enfoncées les lignes ennemis, non sans perte, mais avec une assurance qui leur offrirai avec certitude la victoire finale. Voyant ses troupes se faire décimer, le chef orque se rua droit vers le Comte Thierry, tuant tous ceux qui le séparait de ce dernier à grand coup de hache. Le Comte s’élança contre l’immonde, afin de le transpercer de sa lance qu’il tenait d’une main ferme et adroite. C’est alors qu’au moment du choc, la lance du seigneur se brisa sur l’armure de l’ennemi, désarçonnant le chevalier sous la violence de l’impact et le laissant à terre, sans arme, aux pieds de l’orque. Celui abattit alors sa lourde hache, fracassant d’un seul coup l’armure du Comte, et le laissant à terre, inanimé.
Wilhem, un temps pétrifié sous l’horreur de la scène, se ressaisi en jetant sa lance à terre et saisissant une gigantesque masse d’arme qui gisait à terre. Il fonça alors droit vers le meurtrier de son père, fou de rage, et se jeta sur lui depuis son cheval, le faisant ainsi tomber à terre. Il se releva, tout comme son adversaire, et s’en suivi un long combat, durant lequel s’échangeaient les coups de masse et de haches d’une puissance phénoménale. Alors que le chef orque s’apprêtait une nouvelle fois à abattre son arme sur le jeune chevalier, celui, alors que tout autre combattant se serai préparé à encaisser la lourde frappe en se protégeant de son bouclier, se précipita sur son adversaire épaule en avant, lui administrant ainsi un coup puissant en plein sur le poitrail, ce qui le fit basculer en arrière, entrainé par le choc et le poids de son arme brandit par-dessus tête. Wilhem se pencha alors sur son adversaire, le regard empli de colère, et lui flanqua sa masse sur le crâne, tuant net la bête, ce qui finit d’achever les peaux-vertes, qui détalèrent comme des lapins affolés.
Dès lors, Wilhem s’est juré de ne plus jamais utiliser de lance de cavalerie, qu’il juge peu fiable et capable de se briser au pire moment de la bataille, et ne quitte plus la masse d’arme qui l’a vue triomphé en ce jour. Aussi, sa manière de combattre restant dans les mémoires, et il fit de se coup d’épaule sa signature, qui lui permet encore aujourd’hui de remporter de nombreux duels.

Son père alors défunt, il prit la succession du comté. Il dirigea le royaume en faisant honneur à son paternel, suivant ses enseignements. Il acquit rapidement le nom de Wilhem Le Juste, grâce à son insatiable détermination à promulguer lois et jugement les plus équitables possibles. Cela dit, s’il suivait les traces de son père, ce n’était pas uniquement en termes de politique. En effet, « le juste » était souvent associé, une fois encore au désormais familiale « l’ivrogne », quoique ce surnom ne sortait que rarement des tavernes, aux seins même desquelles les plus soulards se méfiaient avant de prononcer ces mots, car le Comte aimait parfois se déguiser pour venir boire un godet en toute discrétion, disait-on.

Il se maria l’année suivante, à l’âge de 18 ans, et eu, la même année, une petite fille. Très rapidement, la nouvelle de sa naissance avait été conduite dans tout le comté et même au-delà car, disait-on, c’était la plus belle de toutes les jeunes dames du royaume. Sa beauté grandissait de jour en jour, pour le plus grand bonheur de ses parents qui voyait en elle toute la magnificence de leur rang. Pour sûr, elle attendrira bien des cœurs de jeunes et fiers chevaliers. Malheureusement pour la belle, la rumeur de sa beauté ne s’arrêta pas aux oneilles d’honnêtes gens. Ainsi, elle fut plusieurs fois victime de tentative d’enlèvement orchestrés par vilains et démons, dans le but de l’échanger contre phynances ou de l’utiliser pour quelques rituels maléfiques que ce soit. Jusqu’alors, le pire avait pu être évité, du fait de la vigilance des gens du château et plus particulièrement du comte en personne.
Mais en 1120, le comté entrait dans son sixième mois de guerre. Cette fois-ci, point de peaux-vertes ni d’hommes-rats nous ne parlerons, mais d’une plaie encore plus démoniaque et méprisable : des elfes noirs. Parvenus en ces terres depuis le nord glacial, ils avaient ouïes, au cours d’un des nombreux rapts qu’ils avaient organisé en Gasconnie cette année là afin d’ôter à leur foyer moult gueusaille pour en faire leurs esclaves, l’histoire de la fille de Wilhem. Leur chef, une femelle avide de sang et de pouvoir, avait vu dans cette beauté enfantine et dans cette chevelure que l’on disait emprunte de magie, le pouvoir d’organiser d’abominables maléfices, dont nous tairons la cruauté, dans le but de s’octroyer longue vie et beauté, si toutefois nous pouvons parler de beauté pour de si infâmes créatures.
Ainsi donc, après six longs mois de batailles acharnées, durant lesquelles les fiers chevaliers du comté combattirent avec honneur les hordes d’elfes, faisant pleuvoir des carreaux par leurs armes de lâches et utilisant la magie des ténèbres, le malheur tant redouté arriva : la fille du comte fût enlevée.
Bien sûr, la couardise de la reine des elfes lui permis de fuir plus vite que quiconque n’aurait pu la rattraper ni la suivre, laissant sans espoirs le comté tout entier.

Alors, Sire Wilhem fit le serment à sa douce de partir à la recherche de leur fille et de ne point revenir sans avoir accompli sa quête. Afin de sceller ces dires, il décida de changer ses armoiries, témoignant ainsi de son serment et gravant son courage et son honneur dans l’esprit des siens, qui désormais attendent le retour de leur seigneur.

Aujourd’hui, six années se sont écoulées depuis l’enlèvement de sa fille. Après avoir parcouru de nombreuses terres et suivies des pistes qui se sont toutes avérées sans intérêt, il est de retour en Gasconnie où il espère enfin trouver quelqu’indices sur l’endroit où se trouve alors son enfant.
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Maxence de Longueville
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MessageSujet: Re: [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos   [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos EmptyLun 2 Juil 2012 - 16:21

Fulgance de Châtelrac

[IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos Young_Knight_by_MIHO24

Informations générales :
Nom du joueur : Maxence de Longueville

Nom : Fulgance de Châtelrac
Âge : 23 ans
Sexe : Masculin
Peuple et Pays d'Origine : Homme de Bretonnie
Origines Sociales : Noblesse
Activité : chevalier en cavale
Religion : Panthéon humain et Dame du Lac. Croyant fervent mais peu pratiquant
Langues parlées : Bretonnien, divers patois gascons, et un Reikspiel basique
Blason : de gueules à dragon d'argent avec une fleur de lys de même au canton senestre du chef, sur le tout une traverse de sables

Caractéristiques :

Taille : 1,77m
Poids : 79 kg
Cheveux : noisette
Yeux : châtain foncé
Description : Fulgance est musclé et assez bien bâti, il a un nez aquilin et un visage carré, bien qu'il essaye de se raser régulièrement, il a souvent une barbe de plusieurs jours dû aux aléas de son périple.


Équipement :

Dans sa fuite, Fulgance a quand même réussi à prendre le nécessaire à un chevalier : il a épée, lance, armure en cote de mailles avec des renforts de cuir, un bouclier frappé de son blason et un heaume. Il porte également un longue cape à capuche de couleur marron dont il se sert pour cacher ses traits et son bouclier. Il est accompagné de Flamme, son cheval et unique compagnon qui a une belle robe beige et un caparaçon fait de tissu renforcé de cuir mais sans la moindre héraldique dessus. Il a bien bien sûr tout le nécessaire pour vivre en cavale : rations, couverture, une tente, briquet à amadou, torches, cordes, etc...


Personnalité :

Étonnamment et malgré sa vie de brimade et sa fuite continuelle, Fulgance est quelqu'un de souriant et d'agréable compagnie. En fait, il reste, malgré les épreuves, le chevalier plein de prévenance et de sollicitude qu'il était avant sa fuite. Cependant tout un passé de frustrations et les dernières expériences qu'il a vécues ont laissé des traces : il arrive à Fulgance d'avoir des accès de colère soudain et pas toujours justifié, il est notamment très sensible aux injustices et aux brimades que l'on fait subir aux autres et peut réagir de façon disproportionnée s'il croit être en face d'un de ces cas. Ses accès de colère le rendent méconnaissable et effrayant, même pour ceux qui le connaissent. Cependant, ces moments sont d'autant plus spectaculaire qu'ils sont rares. En tant normal, Fulgance est un jeune homme doux et bon qui prend plaisir à aider son prochain.


Historique :

Fulgance est le cadet de la famille du chevalier de Châtelrac, vassal loyal du baron de la Tour. Mais l'enfance de Fulgance, malgré l'amour de ses parents, ne fut pas si heureuse car il vécut dans l'ombre d'un grand frère tyrannique et jaloux : Philippe. Philippe a moult talents, c'est un combattant très habile, un cavalier hors pair, il excelle également dans l'apprentissage des lettres et des arts et, ce qui ne gâte rien, il est d'apparence très avenante ce qui lui valut des succès rapide avec la gente féminine. Fulgance n'est pas mauvais, il est loin d'être maladroit une épée à la main, monte avec une aisance certaine, a bien appris ses lectures et sans être un Apollon il était loin d'être moche, mais voilà, en plus d'un écart de cinq an avec son ainé, il semblerait qu'un fossé les sépare, et trop souvent Fulgance est comparé de manière appuyée et négative à son frère : ''A ton âge, il lisait et maniait l'épée bien mieux que toi. Tu n'atteindras jamais son niveau. Heureusement que Philippe est là...'' Ce genre de remarque blessante que lui lançait son entourage aurait pu rester sans suite si l'ainé en question ne se montra également cruel : Philippe prenait un malin plaisir à rabrouer son frère, à lui rappeler qu'il n'était que le second sans talent alors que lui était l'héritier favorisé des dieux. Philippe n'hésitait pas d'ailleurs à le malmener physiquement : bousculade, tape dans le bras, croche-pied à l'occasion... Rien de méchant à première vue mais qui laissait apparaître la nature profonde de Philippe.

En effet, alors que le temps passait, Philippe laissa de plus en plus cours à ces sombres penchants : pour un regard de travers, il battit à mort un paysan ; il fit dévêtir en place publique une jeune fille d'auberge qui fit l'erreur de résister à ses avances ; il coupa la main d'un marchand, le traitant de voleur, car celui-ci avait refusé de lui baisser ses prix. Bien sûr Fulgance était toujours la cible des brimades et quolibets de son frère, qui devenaient plus subtils mais pas moins douloureux. En réaction, Fulgance devint l'opposé de son frère sur le seul point où il pouvait se montrer supérieur : la bonté. Fulgance se fit un exemple de complaisance et de sollicitude, aidant les indigents, les pauvres et les malades à chaque fois que les occasions le lui permettait, ce qui entraînaient de nouvelles moqueries de la part de son frère mais aussi une popularité croissante parmi les gueux qui commencèrent à chuchoter : ''vaudrait mieux le puiné que le légitime'' ! Cette popularité discrète mais réelle ne plut évidemment pas à Philippe qui se vengea de la pire façon qu'il soit.

Fulgance rencontra Lina, la fille d'un marchand qui était en tout point aimable et dont il tomba sous le charme, les jeunes gens se voyaient en cachette et Fulgance lui fit sa cour de manière digne et chaste. Mais malheureusement aussi discret que furent leurs rencontres, Philippe en eût vent et tendit un piège au jeune couple. Alors que les amoureux s'étaient convenus d'un lieu et d'une heure de rendez-vous, Philippe obligea son frère à une tâche quelconque au dernier moment et en profita pour aller voir la belle avec quelques gardes. Quand Fulgance arriva enfin, il vit les gardes de son frère finir de violer Lina tandis que Philippe remettait ses guêtres en disant : ''tu as fort bon goût, mon frère, l' entrecuisse de cette gueuse est des plus agréables.'' Fulgance devant ce spectacle, conclusion tragique d'une vie de brimade et de rabaissement, ne put se retenir, dans un coup de sang qui surprit tout le monde, y compris Philippe, il se rua sur son frère épée à la main. Ce dernier eût le réflexe salvateur de reculer au dernier moment sa tête, ce qui lui vaut d'être toujours en vie, mais la lame atteignit le visage, détruisant l’œil droit de Philippe. Au son des hurlements de leur maître, les gardes délaissèrent la jeune fille, qui en profita pour fuir, afin de se lancer sur Fulgance. Ils eurent toutes les peines du monde à le maîtriser. Les mêmes gardes durent retenir Philippe, ulcéré de la révolte de son frère, qui désirait se venger. Quand les deux frères revinrent au château, soigneusement séparé par les gardes, ils apprirent une terrible nouvelle : le chevalier de Châtelrac, leur père, fut tué pendant sa chasse par un sanglier colérique.

De fait, Philippe devint le nouveau seigneur de Châtelrac. Sa première mesure fut d'emprisonner son frère en vue de l'exécuter le lendemain. Heureusement, dans la garde, beaucoup d'hommes étaient des fils, frères ou pères de pauvres hères envers qui Fulgance avait fait preuve de compassion. En une nuit, et avant l'heure fatidique, ils réussirent à libérer Fulgance qui put fuir son funeste destin.

Fulgance est depuis 3 ans est sur les routes, il aide toujours les pauvres gens à l'occasion et combat les forces du mal qu'il trouve, mais il n'est plus rien : il a perdu son amour, son père, ses maigres possessions et sa demeure. Il ne lui reste que sa bonté intrinsèque teinté de la haine de son frère, mais rien n'est perdu. En effet, Philippe de Châtelrac, en dépit des siècles de loyauté que les Châtelrac avaient vis à vis des seigneurs de la Tour, décida de rallier le camp du marquis Foulque de Perbrancas lors des derniers événements, car il s'en sentait plus proche. Fulgance a là une chance inespérée de revenir sur ses terres et de se venger de son frère, s'il montre dans la guerre à venir sa loyauté envers le baron Fulcrand de la Tour, il est certain que celui-ci lui donnera en retour le fief des Châtelrac et destituera Philippe.

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Dernière édition par Maxence de Longueville le Mar 11 Déc 2012 - 11:52, édité 1 fois
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Agilgar de Grizac
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MessageSujet: Re: [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos   [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos EmptyJeu 8 Nov 2012 - 17:57


Othon Von Klingenwald


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Informations générales :

Nom du joueur : Agilgar de Grizac

Nom : Othon von Klingenwald
Âge : 23 ans
Sexe : Masculin
Peuple et Pays d'Origine : Marienburg
Origines Sociales : Noblesse
Activité: Aventurier, Mercenaire, Voleur (quand il n'a pas le choix)
Religion : Panthéon humain, surtout Sigmar
Langues parlées : Reikspiel, Bretonnien (afec un accent, ach), Tiléen

Caractéristiques :

Taille : 1,77 m
Poids : 68,5 kg
Cheveux : blonds
Yeux : bleus
Description : Othon est relativement grand et maigre, aavec de longs cheveux blonds qui lui arrivent aux épaules, qui, associées à la couleur claire de sa peau, dénotent ses origines. Sa carrure est celle d'un homme qui a passé sa vie à manier l'épée dans des duels et de petites escarmouches ; il a une musculature fine et sèche, ce qui lui permet de passer relativement inaperçu dans une foule. Il a également de nombreuses cicatrices, surtout sur le bras droit et le flanc droit, à cause des nombreux combats qu'il a mené.
Il convient également de préciser qu'Othon est ambidextre.


Equipement et dotations :

-une rapière de bonne facture, avec fourreau et ceinturon, ainsi que le matériel d'entretien
-une seconde épée, au cas où.
-un poignard
-une paire de pistolets, avec munitions
-des vêtements de voyage (tunique, pantalon, bottes), confortables, mais peu décorés, avec un chapeau et une cape
-un cheval nommé Friedrich, qui transporte l'essentiel des affaires de son cavalier
-une gourde et quelques provisions
-une bourse avec un peu d'argent

Personnalité :

Othon est un personnage relativement agréable, courtois et calme. Il est cependant important de préciser qu'il ne vaut mieux pas l'énerver, car il est dangereux et imprévisible quand il est en colère. Le reste reste du temps, il est d'une nature réfléchie et ne se laisse pas gagner facilement par la panique en situation dangereuse. Contre ses ennemis, il est déterminé et implacable, mais il sait également faire preuve de pitié lorsque c'est nécessaire.

Il a également reçu une bonne éducation à Marienburg, ce qui fait qu'il possède de vastes connaissances dans des domaines variés tels que la littérature, les arts, les mathématiques, la géographie, etc, les seules connaissances qu'il ait eu l'occasion de mettre en pratique étant l'escrime, le tir au pistolet et la géographie, utiles au cours de ses voyages.

Historique :

Othon von Klingenwald est né à Marienburg, dans une famille noble. Son père était armateur, aussi les affaires marchaient bien et les Von Klingenwald étaient riches jusqu'à ce que leur commerce périclite et qu'ils se retrouvent noyés dans la dette.

A ce moment-là, Othon avait 17 ans et il décida de quitter sa famille pour tenter sa chance dans le vaste monde. Il parcourut alors l'Empire, s'engagea dans diverses troupes de mercenaires (qu'il quitta les unes après les autres) au profit d'employeurs tout aussi divers. Il mena alors une vie d'aventurier et alla en Bretonnie, en Tilée, à Kislev et passa même un mois prisonnier chez Elfes Sylvains (qu'il quitta en soudoyant un garde peu scrupuleux et en se cachant au milieu d'une cargaison de liqueurs elfiques à destination de Marienburg).
De là, il repartit s'engager dans les armées Tiléennes. Il les quitta à nouveau, et passa en Bretonnie, plus précisément en Gasconnie, un duché où il y a (paraît-il) quelque chose de pourri.

_________________
Membre de l'Ordre des Chevaliers du Slip sur la Tête, Première et Seconde Promotions.

Malveillant a écrit:
Râler n'est pas un droit mais un devoir  Mr. Green


Dernière édition par Agilgar de Grizac le Dim 9 Fév 2014 - 17:49, édité 1 fois
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Thibault de Montignac
Chevalier du royaume
Thibault de Montignac


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MessageSujet: Re: [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos   [IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos EmptyDim 19 Jan 2014 - 1:18

Crépin
[IYAQCDPDLDDG] La Boîte à Persos Montre10

Informations générales :

Nom du joueur : Thibault de Montignac

Nom : Crépin et Constance
Âge : 27 ans
Sexe : Masculin
Peuple et Pays d'Origine : Parravon
Origines Sociales : Gueusaille
Activité: Ventriloque et Montreur d'ours
Religion : la gloire
Langues parlées : Bretonnien


Caractéristiques :

Taille : 1,68 m
Poids : 61 kg
Cheveux : chatain foncé
Yeux : noisette
Description : dotée d'une faible carrure, pas très grand, le garçon n'en est pourtant pas frèle.
Il cherche toujours à se faire remarquer, par des grimaces et des fariboles, et ses guêtres sont toujours de couleur très vive afin de ne jamais passer inaperçu.
Doté d'une pilosité peu importante, il laisse pousser un collier de barbe éparse et désordonné, ce qui ajoute à son aspect artiste et alimente ces facéties.
Muet semble-t'il de naissance, il est pourtant l'un des plus grands ventriloques des 14 duchés.
Il est toujours accompagné de son ours Constance, belle bête brune d'environ 300 kg pour un peu plus de deux mètres.


Equipement et dotations :

-un bâton de marche usé mais fonctionnel
-une dague émoussée
-des vêtements en piteux état et crottés mais de couleur vive
-une gourde d'eau croupie et quelques chairs peu ragoûtantes pour Constance
-une bourse avec trop peu d'argent accrochée à un ceinturon
-une chaîne un peu oxydée mais solide accrochée au cou de Constance


Personnalité :

Crépin n'est pas un héros, loin de là. Il a eu l'occasion d'assister à bien des méfaits, et préféra fermer les yeux, ne cherchant ni les problèmes, ni l'affrontement.
De toutes façons, que peut bien faire un simple ventriloque contre les abominations de ce monde ?
Il fuira donc face à l'adversité, et se rangera du côté de celui qu'il jugera le plus fort, lui important peu la morale de celui-ci.
La seule chose qui l'horrifie, et c'est propre à sa région natale, c'est la destruction de la nature, et en particulier celle des arbres.
Pour lui, les bucherons ne sont que des assassins, et il ne perd pas une occasion de le leur faire payer à travers des farces souvent de mauvais goût.

Car là est le trait principal de la personnalité de Crépin : il se met en scène constamment.
Son seul but est de devenir le plus grand performeur du monde, et pour cela, il rivalise d'ingéniosité pour faire grimper sa renommée.
De nature assez observatrice, il a une grande capacité d'adaptation, et ses numéros sont toujours plein d'imprévus de manière à épater les spectateurs.

Il est assez avide d'argent : si on le paie grâcement, cela signifie pour lui qu'il est précieux, et il associe gloire et valeur.
Il ne dépense guère que pour donner à manger à Constance (ce qui lui coûte cher), et acheter quelques habits de plus en plus colorés et ostentatoires.


Historique :

Crépin est né dans un village répondant au nom de Mansac, non loin de la forêt d'Athel Loren.
Muet, le garçon n'en est pas moins sociable, toujours prêt à faire des pitreries pour ses camarades de jeu.
On raconte alors qu'une fée, amusée de ses pirouettes, lui aurait jeté un sort bien mystérieux.
Il suivit son rite initiatique et arriva dans une famille de chaudronniers du village d'Hautefrois.
Une rencontre vint bouleverser sa vie : une petite troupe composée d'un jongleur jovial, d'un troubadour dépressif et d'un ventriloque hideux passa en ville.
La plupart des enfants se pressèrent autour du jongleur qui enchaînait les performances, avec balles puis torches enflammées.
Mais Crépin, lui, alla voir le ventriloque : cet homme, sans bouger les lèvres, arrivait à parler et prononcer distinctement des mots !
A l'aube, lorsque les balladins quittèrent Hautefrois, Crépin s'enfuit alors pour les suivre.
Dans le village suivant, il observa à nouveau le ventriloque faire ses tours, lorsque celui-ci le surprit.
Il comprit la détresse du jeune garçon, mais pensait ne rien pouvoir faire pour l'aider.
Devant l'insistance de celui-ci, il essaya tout de même de lui faire comprendre comment utiliser le larynx pour faire sortir des sons.
Sans succès, au dépit d'évidents efforts de Crépin.
Celui-ci rejoint alors Hautefrois, en essayant chaque jour de parler comme un ventriloque.
Et c'est au jour de ses 10 ans que le miracle survint : le sort de la fée se révéla, et des sons commencèrent à sortir de son gosier.

Devenu assez grand pour travailler le fer et le cuivre, il apprit le métier de chaudronnier, et tout le destinait à une vie paisible et rangée.
Mais l'adolescent rêvait à d'autres horizons, il s'entraînait jour et nuit dans l'espoir d'arriver à formuler des phrases complètes et audibles de tous.
Lui aussi voulait voyager, parcourir le monde avec sa marionette, et gagner renommée et deniers !
Or le destin lui força la main, quand on lui présenta sa promise dans sa quatorzième année, il comprit que ses ambitions allaient être réduites à néant s'il persistait ici.
Faisant fi de tous les problèmes qu'ils pourraient causer, il prit la route, passant de village en village.
D'abord anxieus de se produire devant public, la faim l'obligea à le faire, et peu à peu il se mit à donner des représentations.
Il entra en Couronne, et fit quelque effet sur son passage : les gens parlaient d'un muet qui faisait parler sa marionette.
Nul ne sait vraiment en quelles circonstances il fut invité au duché, mais il eut cette opportunité et anima l'un des banquets avec nombre d'autres saltimbanques.
Il se fit remarquer par certains notables, et put jouir dès lors d'une paie plus conséquente, lui permettant notamment de s'habiller confortablement.

Mais sa petite notoriété locale ne lui suffisait, et il décida de parcourir les 14 duchés afin que l'on y conte sa drôlerie.
Comment faire plus fort, pour que nobles comme gueux se souviennent de lui ?
L'idée lui vint lors d'un séjour à l'Anguille, durant lequel il vit une femelle ours débarquée sans ménagement d'un bateau.
Il la vit partir pour le chateau du duc au sein de moultes autres présents exotiques qu'un riche marchand avait du octroyer en remerciement.
Et c'est alors que lui vint l'idée : cet ours, il en ferait sa marionette !
Quoi de plus impressionnant ? Un ours qui parlerait, il en était persuadé, c'était la solution pour accroître de manière significative sa réputation.
Mais en ces terres, trouver un ours ne serait pas facile, et le prix serait forcément en conséquence.
Cela lui prit une année entière avant d'avoir une audition devant le duc d'Anguille.
Il lui fit son numéro, et lorsqu'il le sentit conquis, lui suggéra que l'on lui amène l'ours, ce qu'acquieça le duc.
Impressioné devant la bête, Crépin donna tout ce qu'il avait pour que le numéro soit le plus drôle et insolite que le duc n'ait jamais vu.
Le duc rit tant et si bien qu'il accepta de donner l'ours à Crépin pour toute rétribution, et à condition que celui-ci revienne chaque année pour animer son banquet d'anniversaire.

Lâché dans la nature avec son nouveau compagnon, Crépin, peu rassuré, passa d'abord de nombreux mois à essayer de dresser la bête et de gagner sa confiance.
Il lui donna un nom, Constance, lui forgea lui-même une solide chaîne pour l'attacher et lui éviter bien des problèmes, et lui apprit quelques tours.
Le plus difficile fut de la nourrir, et cela coûtait cher à Crépin, tant et si bien qu'il douta parfois d'avoir fait le bon choix.
Et ils reprirent la route afin de parcourir la Bretonnie et faire rire les villages qui croiseraient leur chemin.
Un freluquet avec un ours de cette taille, cela ne passe pas inaperçu !
Ils traversèrent l'Artenois, le Gisoreux, le duché de Quenelles, semant sur leur passage rires et étonnements.

Leur réputation les précéda en Gasconnie, où ils furent conviés pour animer les fêtes de fin d'année à la ville haute de La Tour, ...
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