Bon voila les amis comme je suis un élevé consciencieux je fais même les devoirs facultatif, ici écrire une très courte nouvelle a la sauce maupassant c'est à dire, dégoûter le lecteur de la vie, les méchant gagnent et les gentils crèvent misérablement...
bon voila....
Jérémie, parlant avec son ami a la terrasse d’un café, se remémora soudain une histoire dont lui avait parlé sa femme. C’était l’histoire triste, de la vie d’un des ses collègues. Apparemment le pauvre homme avait tout perdu en peu de temps dans un enchaînement de faits tragiques.
La couleur orangée d’un soleil naissant striait la petite chambre. Sur le lit au milieu de la pièce François émergeait lentement d’un lourd sommeil…
Dans les brumes de son inconscient, commençaient à apparaître les premiers souvenirs d’une longue journée :
le matin même son patron Monsieur Richard, l’avait remercié pour ses 15 années passées a faire vivre l’entreprise, mais aujourd’hui celle ci avait besoin d’un « coup de jeune » et les plus anciens devaient donc laisser la place à d’autres.
Les idées dans sa tête se mélangeaient et aucun effort ne lui permit de se souvenir d’autre détails de cette journée.
Puis d’autres événements resurgirent, comme un flash, de sa mémoire embrouillée.
Il y a de cela six mois, sa femme l’avait quitté, prenant avec elle les enfants. C’était pourtant un bon mari, tendre, attentionné, mais avec trop peu d’ambition pour elle. Lui voulait une vie paisible, aimant être dans la foule pour ne pas être reconnu, pour se fondre dans la masse des âmes qui l’entourent. Depuis ce départ, il se suffisait à lui même, vivant dans un petit appartement avec un chat pour seul compagnie. Comme certaines personnes âgées trouvant en ces animaux une compagnie parfois plus réconfortante que celle d’un homme…
Le soleil montait dans le ciel bleuissant, et François dispersait les brumes de son esprit avec toute les forces qu’il lui restait.
Il savait à présent où il se trouvait, dans une petite chambre d’hôpital, mais pourquoi était-il là ?
Il ne se le rappelait plus, mais c’était comme si une part de son inconscient ne voulait pas savoir, il regarda au dehors et, sans vraiment comprendre pourquoi, il fut empli de sentiments tristes…
Puis examinant la chambre c’est tout le monde hospitalier qui lui revînt. Toutes les heures qu’il avait passées dans les couloirs ou à un chevet à attendre. Comme si ce monde, qu’il connaissait tant malheureusement, le rappelait aujourd’hui à lui.
Attendre quoi ?Attendre que ça femme accouche enfin ?Non. attendre alors que sa mère quittait ce monde ?Non. attendre aujourd’hui mais attendre quoi ?
Le soleil était presque a son firmament dans le ciel, et il semblait narguer François, lui le ‘ raté’ celui qui a été incapable de sauver son couple, celui qui n’a pas pu garder son emploi, celui qui vivait seul comme un reclus vivant une vie dépourvue de chaleur.
Puis tout à coup, tout s’éclaira comme le soleil éclairant sa chambre, la brume enveloppant ses souvenirs se dissipa, laissant apparaître l’horrible vérité, s’il était là c’est parce qu’il était malade, très malade voilà prés de trois mois qu’il était dans cette hôpital psychiatrique, ce n’est pas ce matin que son patron l’a viré c’était il y a 4 mois…
Tout ça l’avait mené à une idée macabre. Un pistolet a la main, collé contre sa tempe, le doigt sur la détente… et puis un grand bruit. Puis plus rien. Était-ce la mort? Non…
Il se réveilla et comprit tout de suite que même son suicide il l’avait raté.
A cause des lésions qu’avait occasionnées la balle, une maladie extrêmement rare et surtout incurable s’était emparée de lui : chaque jour la mémoire de François disparaît pour ne revenir que le matin et lentement l’abandonner dans la journée suivant la course du soleil…