Imprimé en 3D

@ Niger: Dis Monsieur, tu peux mettre un lien s'il vous plait???

Google est ton ami :




Par contre, en bon citadin, voilà un petit film qui ne me pousse pas aux balades dans les champs : il semble qu'il existe un risque non négligeable d'y recevoir un carreau d'arbalète. Ça calme !

MERKKKKIIIIIII!!!!!!

Merci, notre bon Toison, d'avoir suppléé à mes manques... mais dès qu'il s'agit d'aller un peu plus loin qu'écrire deux ou trois âneries en passant, j'ai la flemme !

C'est absolument les liens dont je parlais, mais j'avais un peu peur que l'ensemble ne soit un peu "fastidieux" à voir (je crois que là, le mot ne tombe pas trop mal, non... Sire ?). Mais comme tu es l'un des demi-dieux du forum, merci.

Projet et réalisation énormes : le ou les gars ont dû s'amuser comme des fous, et j'ose à peine imaginer le temps de recherche et conception, sans parler de la réalisation de la bête. Une sacrée belle réussite ! Pour ma part, j'aurais bien aimé les croiser pour donner un coup de main, ne serait-ce qu'à porter la machine et mériter un ou deux tirs amicaux.

A l'occasion, au hasard de nos treks histos, j'ai fait essayer nos frondes (dites "baléares" : cordes de lin tressée serrées et pierres arrondies du gave) à des quidams de rencontre et même à des profs d'archéologie antique. Succès et amusement garantis, tout en maniant des armes potentiellement létales !

Une machine diabolique que cette arbalète à tour, ou scorpio : bonne cadence de tir, puissance de pénétration exceptionnelle et précision certaine avec l'habitude. De quoi singulièrement renforcer la puissance d'un ost (néo-)bretonnien.

Après visionnage des deux vidéos je me pose des questions:

Est-ce que les flèches sont au bon "format"???

Normalement de telles machines de guerre devaient avoir des projectiles "propres", plus lourds que ceux d'un arc ou d'une arbalète non???

Dans ce cas la portée/précision devraient être tout autres ou je me trompe???

Pas de réponse précise pour le Moyen-Age...

Par contre, la VIIIe Augusta (dont je salue les membres) utilise des traits de quelques 70 cm pointe comprise (cf. le scorpion vitruvien) ; les reconstituteurs de la baliste d'Ostrova (cf. The Orsova Ballista, Nick Watts) sont partis de traits basés sur une trouvaille intacte de Dura-Europos (Syrie), avec une section d'un pouce (2,5 cm) et une longueur de bois de 50 cm plus ou moins, à laquelle il faut rajouter une pointe de 46 mm ; et la XXIVe légion (pennsylvanienne) utilise aussi des traits d'une quarantaine à une soixantaine de cm (cf. Legion XXIV catapulta page), avec des essais de réduction pour gagner de la vitesse.

Le poids des traits varie entre 300 et 500 grammes et la portée historique est évaluée entre 100/200 mètres (tir tendu) et 400/500 mètres (tir parabolique), avec une force de pénétration suffisante pour transpercer trois boucliers (trois hommes l'un derrière l'autre !).

En fait, tout dépend de la taille de l'engin et de la puissance de son arc. Pas de calibres ni de gabarits uniformes durant l'Antiquité et le Moyen-Age ; songeons qu'en France, il a fallu attendre le système Gribauval, à la fin du XVIIIe siècle, pour arriver à un calibrage précis et universel des bouches à feu...

@ Niger: Merci pour ces précisions!!!

Pour le système Gribauval, une petite remarque: outre le fait de réduire à trois les calibres disponibles, il a surtout mis en place la première méthode de production "industrielle".

Les pièces étaient toutes construites sur la base de gabarits types à respecter strictement sous peine de non acceptation des pièces "défectueuses".

Toute entreprise produisant les canons en question avait donc à charge de respecter scrupuleusement les cotes portées sur les plans pour toutes les pièces, améliorant ainsi la qualité de l'artillerie de l'époque tout en apportant une révolution: la standardisation...

En effet, en cas de canon cassé/abimé, n'importe quelle pièce issue d'un canon de la même batterie (unité de base de l'artillerie) peut remplacer la pièce défectueuse!!!

... alors que toute fabrication médiévale laissait une "totale liberté" à ses concepteurs, ou presque, car il y avait quand même au moins trois formes d'étalonnage : celui de l'expérience acquise et bien comprise, celui de la transmission de maîtres à compagnons et, on l'oublie facilement, avec notre système métrique, celui des mesures à taille humaine !

En Histoire vivante, dès qu'on commence à fabriquer des artefacts, on s'aperçoit très vite qu'il vaut mieux laisser tomber la règle graduée et que les mesures pertinentes sont le pouce, la main, le pied, la coudée, l'empan, etc. Tu auras remarqué que le trait de Doura Europos fait un doigt de diamètre pour une coudée de longueur...

Pour vous, il faut en plus mettre tout ça à l'échelle des pitous !

J’ai fini mon arbalète à tours








J’ai donc fini mes quatre armes de siège
Et une petite photo de famille pour clore :

Félicitations pour les quadruplés qui sont de toute beauté!!!

Bon, pas sûr que tes adversaires soient aussi enthousiastes que moi...

Je trouve que imprimer un plateau de mouvement entier c’est du gâchis, c’est pourquoi j’ai reproduit les bords de plateau de GW :

Très bonne idée

C'est vrai que ces bords de plateau de mouvement commencent à devenir une denrée rare. Si un jour je suis en manque de bords je te contacterai ^^

Je trouvais que les pieux de défense ça ne collait pas trop avec les arbalétriers, du coup je me suis imprimé une ligne de pavois :




Ils paraissent un peu petit, mais les pavois n’étaient pas si hauts que ça :


Je dirais mi poitrine.

C’est surtout un abri pour recharger.

Voici le résultat une fois peint :







Les pavois portent le blason personnel de Jaques : sinople à l’espadon d’argent.
Une faveur que lui a accordée le baron de Joli-Tonneau.
Le fond sinople représente sa fonction de chef des gardes forestiers, et l’espadon la confiance que lui porte le baron (le baron lui a donné son espadon de quête).

https://www.myminifactory.com/fr/object/3d-print-bulwark-wall-92313

Sympathiques pavois

Tes arbalétriers viennent de quelle gamme ?

Les quatre plus petits sont des Frostgrave de North Star Military, et les plus grands sont des mercenaires de Warmachine.

Calidus5 a écrit:

Les quatre plus petits sont des Frostgrave de North Star Military, et les plus grands sont des mercenaires de Warmachine.

Marrant j'aurai juré avoir vu de têtes d'archers elfes sylvains

Je suis en train de faire quelques conversions d'arbalétriers, des pavois pourrait être une bonne idée

Oui, il faut reconnaître qu'une rangée de pavois est beaucoup plus dans le ton que des pieux lorsqu'il s'agit d'une unité d'arbalétriers. Ca a du style et c'est original.

Au moins l'on peut dire que l'achat de ton imprimante se rentabilise jour après jour. Continue ainsi, c'est toujours amusant de découvrir quelle nouvelle idée tu parviens à matérialiser.

J’ai craqué pour une boîte GoT

Pour avoir des parjures j’avais le choix entre les hommes de la Montagne et les épées frères de la garde de nuit.
J’ai préféré ces derniers pour leur côté plus « baroudeur » qui selon moi colle plus avec le concept de chevalier de la quête déchu ou en bout de course.




Les figurines sont vendues déjà collées, c’est donc plus ou moins facile de les désocler.
La pose dynamique avec les capes rend difficile la mise en unité (j’envisage d’utiliser des socles vides à certains endroits).

La semaine passée, de passage dans l'antre du "marchand de petits soldats préféré de papa", comme le disent mes garçons, j'ai beaucoup hésité à prendre une boîte, pour voir de quoi il retournait. Je suis bien content que tu nous en fasses profiter. Intéressant.

Jolis guerriers, avec une sculpture intéressante et du mouvement, bien que je préfère le modulable, à fins de personnalisation : point négatif, la répétition à l'identique du même personnage ; point positif, l'épée bâtarde.

La largeur de leur ancrage au sol mériterait à mon sens des socles un tantinet plus grands (j'ai un peu de mal quand les pieds dépassent). A l'initiale, ils sont fait pour du soclage individuel large je suppose, en mode "skirmish". Faut-il les socler par binômes ? Les deux premiers à gauche, par exemple, feraient une très belle paire... Prévoir un socle d'unité où on pourrait les disposer en ordre dispersé ou semi-ouvert ?

Pour la petite histoire, j'ai finalement opté pour des Germains WW2 (Afrika Korps), que je compte mixer avec des grenadiers et des paras pour la jouer "Italie 43-44"...

Après l’impression 3D je teste l’impression 2D !



Car après tout, on a le droit de jouer avec ce qu’on veut au neuvième âge du moment que les unités sont clairement identifiable

Dommage que la "figurine" ne soit pas recto/verso... Personnellement je n'en suis pas fan... Ben oui on ne peut rien peindre là!!!... Mais je comprends la motivation première!!! Reste à voir le résultat final une fois le tout "monté" et soclé....

L'idée de personnages imprimés sur carton fort ne me rebute pas, loin s'en faut. L'avantage est de pouvoir construire des bandes de guerre nombreuses et variées à moindre coût, avec un côté fait-main qui peut avoir son intérêt...  

Gamin, je me suis fabriqué une bonne centaine de guerriers macédoniens et héros grecs (Ulysse, Jason, Amazones...), dessinés et coloriés sur du papier Canson, puis collés sur des "cubes" de bois (genre tasseau tronçonné). J'y ai joué pendant des heures et des heures...

J'avais aussi une série "Tuniques bleues", découpée suivant les contours et soclée sur trois languettes, dont des Indiens et des bandits mexicains, dessinés à partir de calques tirés de l'album El Padre : cinquante ou soixante Apaches quand même, fantassins et cavaliers !

J'ai vu aussi des fabrications-maison en carton fort, recto-verso, insérés dans les fentes de socles plastique, utilisés commes pions dans des JDR : pas mal du tout.

J'ai commencé le jeu de guerre avec Siège ou Cry Havoc : les personnages et objets étaient en carton. Avec un bon dessin, ça le fait.

De but en blanc, je trouverais intéressant de travailler ce support sur des jeux d'escarmouche (règle type Argad) engageant des factions rarement traitées par le monde de la figurine (plastique en particulier) : Amérindiens, des Inuits aux Mapuches, en passant par les mille et un peuples natifs du continent américain... et leurs adversaires.

Citation :

Dommage que la "figurine" ne soit pas recto/verso

C’est vrai mais c’est difficile de trouver une image de face et de dos, et autant difficile de paginer correctement pour que le recto/verso s’imprime correctement.

Après je vais surtout m’en servir pour compléter des unités :

Voici un teste d’utilisation de stylo 3D pour faire une boîte de protection :




C’est pas trop mal pour faire des paniers (j’ai la flemme d’utiliser mon imprimante 3D pour faire des boites).
Par contre le manque de contrôle fin sur la sortie du fils et la dépose manuelle ne permet pas de faire des choses précises. Je limiterai son usage en modélisme à appliquer des lierres où des câbles sur un modèle imprimé en 3D. (Ou alors il faut être très doué, chose que je ne suis pas ).

Là, j'avoue que je suis moyennement convaincu par ce genre de boîte. J'ai l'impression que c'est gâcher de la matière première, utilisable pour de bien meilleurs usages... D'autant plus que réaliser une boîte en bois, même avec des chutes de cagette et une agrafeuse forte, doublée de mousse (ou de velours molletonné, soyons fous !) pour éviter la casse, n'est pas bien difficile.

Par contre, la réalisation de filets, cordages, clôtures grillagées, réseaux de barbelés ou autres entrelacs plus naturels, est effectivement bien pensée.

Que sont ces deux "bouts de doigt", le rose et le jaune, à la droite de ton oeuvre ? Ils sont destinés à éviter de se brûler ou n'ont-ils rien à voir avec l'usage du stylo 3D ?

Calidus le savant fou travaille en son laboratoire... ce qui est fort bon !

Niger a écrit:

J'ai l'impression que c'est gâcher de la matière première

Justement, j'utilise beaucoup moins de matière que si je les faisais avec mon impriment 3D. Il est vrai que je pourrai aussi faire ces boites avec du carton de récupération, mais ce serai plus fragile ou plus encombrant.

Niger a écrit:

Que sont ces deux "bouts de doigt", le rose et le jaune, à la droite de ton oeuvre ? Ils sont destinés à éviter de se brûler ou n'ont-ils rien à voir avec l'usage du stylo 3D ?

Je suppose que c'est pour éviter de se brûler les doigts (le fil atteint 200°C en sortie de stylo), mais c'est pas très pratique donc je les utilise pas toujours.

Je me suis confiné sans mon imprimante 3D mais je peut tout de même préparer les 3D de mes futures projets.

Il y a dans les règles optionnelles du 9ème Âge un mur alternatif nommé "Fort de chariots" : C'est un mure que son défenseur peut déplacer de 5'' par tour.
Personnellement je trouve qu'une ligne de chariots ne fait pas trop l'affaire : un chariot c'est assez gros et de plus je mettrais plutôt roues dans le sens de l'alignement (ce qui ne colle pas trop à la règle). Je trouve donc qu'une ligne de Mantelets colle plus ; Et les mantelets on l'avantagent de pouvoir servir de défense d'archers.

Voici des vus 3D en attendant la version imprimée :




Les mantelets sont prévu pour des socles de 40x20 mm (deux archers donc). Sur les images ils sont assembles en "Fort de chariots" sur un socle de 200x20 mm correspondant au dimension d'un mur (1"x8" soit à peu près 203,2 mm x 25,4 mm).

@ Calidus 5:

En fait, l'idée reprend cela:







Se sont des chariots de guerre utilisés par les hussites, notamment contre les chevaliers Teutoniques qui s'y sont cassé les dents...

Du coup tes "boucliers mobiles" ne se déplacent pas du tout de la même façon en fait... Historiquement c'était l'occasion de se déplacer pour "éviter" le contact ou pour fortifier une position sur le champs de bataille (via le cercle de chariots), les tiens vont carrément aller au contact de l'adversaire...

Le deuxième chariot est suffisamment fin pour faire l’affaire sur la table .

Mais comme je l’ai signalé : les roues sont perpendiculaires aux fronts, si on rajoute le fait que les chariots sont déattelées et encordés ou enchaînés ensemble ; on se retrouve avec une ligne de défense inamovible une fois installé.

Je trouve que les mantelets corresponde à la mobilité que donne les règles.