Venez écouter l'histoire d'une triste ballade,
non loin du lac vert deux armées se déployèrent,
la première constituée de rats vils et malades,
la deuxième de paladins fiers et téméraires.
La marée de vermine en avant s'élança,
face aux tirs de gatling un fer royal fuya,
face à une pluie de lames le trébuchet tomba,
et un unique servant du scorpion il resta.
Face aux lames des gouttières les preux réagissaient,
des flammes de Vigne Bleue deux rats fourbes s'échappèrent,
les paysans tirèrent en un bien triste essai,
le trait du scorpion se perdit dans les airs.
Les esclaves s'avancèrent criant : « chargez moi »,
foudres, balles et couteaux terrassèrent l'hippogriffe,
ce qui mit la levée paysanne en émoi,
scorpion et tirailleurs tombèrent sous leurs griffes.
Voyant leur baron les hallebardiers se rallièrent,
le baron recula pour préparer la charge,
les autres paladins préparèrent leur charge,
les archers envoyèrent un rat mordre poussière.
L'armée de rats se fit toujours plus pressantes,
poignardé dans le dos moult hallebardiers tombèrent,
mais le baron les rassurant par sa présence,
sous de furieux assaut les archers succombèrent.
Le baron chargea soutenu par ses gens,
les esclaves furent vaincus grâce à la prise de flanc,
les quêteteux écrasèrent cinq des lames des gouttières,
les graaleux chargèrent des rats, tuant les deux tiers.
Les gardes vermine attaquèrent les hallebardiers,
pris à revers les bénis du Graal succombèrent,
les gens du baron churent sous un tir acharné,
trois des braves aspirants paladins succombèrent.
Les aspirants paladins chargèrent à la mort,
le baron et les vétérans chargèrent ensemble,
mais les gardes vermine gardèrent l'esprit de corps,
aux géants les archers firent un coup pendable.
Les rats tirèrent dans le tas faisant fi des leurs,
par le gaz le baron mourut avant son heure,
ceux que le tir ne faucha périr par les lames,
les archers coururent mais ne purent sauver leur âme.
Là s’arrête l'histoire de ma triste ballade,
cette bataille effroyable où moururent tant de braves,
levons-nous ! Nous ne serons jamais leurs esclaves !
Ils n’auront de moi qu'une ultime estafilade !