Ogre 2500pts : Le carnage au tour 1

Mes chers Seigneurs, je viens  ici  vous conter une rapide et écrasante victoire de nos Armées sur nos ennemis du Royaume Ogres. Si je prends la peine de vous l’écrire, c’est que cette victoire, en plus d’être totale, s’est joué face à un adversaire particulièrement aguerri, m’ayant le premier fait découvrir Warhammer et n’ayant jamais essuyé de revers majeurs face à notre Ost.

Lors du déploiement, il apparaissait clair que les deux armées voulaient en découdre, et vite. Après le placement de quelques unités mineures telles que les Ogres, les Archers, les Crocs de Sabre et les Trébuchets, le placement de notre unité de Chevalier du Graal a immédiatement incité notre adversaire à placer ses Férox du même côté. Nous avons alors renchérit en plaçant nos Royaumes à côté de nos Chevalier du Graal afin de tenter d’intimider notre adversaire qui finit par poser ses Ventres-durs en face.

Ce vil adversaire nous avait réservé une surprise dès le déploiement, en attribuant à ses Mangeurs d’Hommes la Règle Eclaireur. Par chance, notre déploiement, pourtant déséquilibré sur la droite, ne lui a pas permis de trouver une place à moins de 12’ derrière nos lignes.

Le décor était planté, la partie allait se jouer en rangs serrés ce qui n’est jamais pour déplaire à des Chevaliers qui savent se soutenir mutuellement par des charges bien coordonnées.

L’ambiance « frénétique » ressentie lors du déploiement s’est très vite confirmée lorsque notre adversaire nous annonce que ses Ogres chargent nos Pégases  à 17’ (faire 11 avec 2D6).  Les Orges ratent leurs chargent et avancent de 4’.  C’est un premier coup de semonce qui annonce d’amblé que notre adversaire compte sur ses touchent d’impact pour faire mal à nos unités.

Les Ventres-durs s’approchent avec prudence et lors de cette phase, l’on apprend que les Férox sont équipés de la Bannière de Rapidité. Ils peuvent donc avancer de 9 ce qui les rassure sans doute face à nos Fer de Lance aux mouvements de 8.

Lors de la phase de Magie, notre adversaire nous lance un sort que nous décidons de laisser passer afin d’économiser nos dés de Dissipation. Il s’agit d’un sort qui oblige nos Chevaliers du Royaume à réussir un test de commandement ou à fuir. Avec le Commandement de notre Général à 9 et notre GB, nous acceptons volontiers de tester et après un premier craquage à 11 sur deux dés, nous réussissons notre test. Nous dissipons les autres sorts lancés par le Magicien niv. 4 Gastromancie placé alors au premier rang des Ventres-Durs.

Le Boute-Fer, comme les Mangeurs d’Hommes tirent sur nos Chevalier du Graal. Le boulet du Boute-Fer fait potentiellement 3 chevaliers touchés. Le premier meurt et l’invu. à 4+ procurée par la Bannière de Défense n’y a pas suffi. Le second en revanche, stoppe le boulet à son ventre, un peu comme…ce gardien de but lors de la scène finale de Shaolin Soccer….mais je m’égare.

Nous prenons quelques mesures pour constater que nos Chevaliers du Royaume se trouvent à 19’ des Férox comme des Mangeurs d’Hommes. Les Férox ne peuvent être atteint qu’après une traversé partielle et toujours périlleuse, d’une forêt voisine, occupée par nos archers tirailleurs et par une gente Demoiselle niv.1 de la Bête avec le Sort Primaire.
Une troisième mesure nous fait constater que les Ventres-durs sont à 20’ de nos Royaumes. Cette unité représente le plus gros sac de point du jeu avec 12 Ventres-durs accompagnés, d’un Désosseur désigné Général de l’armée, d’un Cogneur, d’une Grande Bannière avec Gnoblar pour l’attention messire et d’un Magicien Niv.4 de la Gastromacie. C’est donc avec courage mais également avec une certaine appréhension que nous sonnons la charge de nos Chevaliers du Royaumes sur cette unité. Cette charge ne manqua pas de susciter l’interrogation de notre adversaire, pour ne pas dire son amusement. Notre adversaire nous expliquera plus tard qu’il se réjouissait à l’avance de prendre de flan notre Fer de Lance avec les Férox en embuscade. Nous verrons par la suite que l’Histoire ne s’est pas écrite de cette manière et que nos nobles Chevaliers auront su faire triompher, une fois encore, le courage et la puissance qui les caractérise.

Comme il est de convenance, nous expliquons à notre adversaire que nous avons quelques atouts pour réussir cette unique charge que nous venons de déclarer. En effet, nous bénéficions de la Vertu du Chevalier Impétueux, qui nous permet de lancer 4D6 et d’en conserver 3. Nous disposons également de la Bannière de Carnage, qui nous permet de relancer nos dés de distance de charge. Cette combinaison est un atout décisif dans une bataille puisqu’elle peut nous permettre de charger à 21 voire 22’ sans frémir, comme en témoigne la courbe ci-dessous illustrant les probabilités de résultat d’un tirage de 4D6 avec conservation des 3 meilleurs.

La probabilité la plus forte est 13. Soit une charge probable jusqu’à 21’. Le tout pouvant être relancé qui plus est.

L’impact de cette charge réussi fut terrible, aussi bien physiquement entre les unités, que moralement pour notre adversaire.

La phase de Magie ne donna rien car nos sorts furent tous dissipés par le Magicien adverse.
La phase de Tir fut une bonne surprise puisque nos deux Trébuchets ont fait Hit ce qui provoqua la perte d’un Férox et de trois Ogres. Le Test de commandement des Ogres fut réussi de justesse.  

Tour 1, et nous sentions déjà que le corps-à-corps serait décisif. Notre adversaire nous lance un défi avec le Cogneur que nous prenions pour le Général. Nous n’hésitons pas et le relevons avec notre Seigneur, espérant bénéficier de notre fameux coup fatal héroïque. Nous sortons de ce Défi victorieux 2 PV à 0. Le Cogneur n’est pas mort et notre seigneur est indemne. A ce stade, notre unité de CR doit choisir sa cible dans l’unité de Ventre Dur car son front de 3 figurines est composé, du Cogneur, du Champion et de la Grande Bannière.
Nous choisissons de concentrer toutes les attaques sur la Grande Bannière. 4 attaques de Paladin plus 12 attaques de Chevallier du Royaume en Charge n’auront su enlever que 3PV sur 4 à cette coriace GB. En effet, notre adversaire nous annonce disposer du Talisman de Préservation, conférant à sa GB un invu. à 4+.
Heureusement pour nous, il nous reste nos attaques de Destriers. Vous l’aurez compris, le travail fut terminé par nos chevaux et notre adversaire dû retirer sa GB du jeu.
Les Ventre-Durs, eux aussi confrontés à la nécessité de choisir sur qui taper, décident de taper sur notre Paladin et finissent par le tuer. Notre Champion d’Unité ne survivra pas nos plus à cette bataille épique.

Nous gagnons le combat et bénéficions qui plus est de beaucoup de points complémentaires comme la GB, la Charge, les Rangs qui sont plus nombreux que ceux de notre adversaire et la Bannière de Guerre. Cependant, notre adversaire avait équipé son Général de la Couronne de Commandement et son unité de la Bannière de Discipline. Il s’apprête donc à tester son Commandement à 9….mais fait 12 ! C’est un tournant dans la partie. Ce jet de dés n’est pas relançable car nous détenons entre nos mains le torchon qu’exhibait encore fièrement la GB adverse au début du combat.
Les Ventres-Durs fuient. Nous les poursuivons. Nous les massacrons et comprenons alors qu’une nouvelle page glorieuse de notre Histoire vient de s’ écrire devant nous.

Nous commençons le tour 2 avec un sentiment de toute-puissance. Notre adversaire est, quant à lui, désœuvré, au bord de la résignation.  Il déclare une charge du Boute-Fer sur nos Chevaliers du Royaume, de flan. Il déclare ensuite une charge de Férox sur les archers de flan. En cas de charge irrésistible, nous comprenons qu’il atteindrait facilement nos Chevalier du Graal. Nous décidons de faire fuir nos Archers à travers bois. Le Crocs de Sabre charge les Archers en fuite, qui, fatalement continuent leur fuite et s’arrêtent à 1ps du bord de table. La Demoiselle qui accompagne ces gueux s’est sans doute vu mourir sur ce coup-là. Les Férox tentent désespérément de rediriger leurs charges sur les Chevaliers du Graal mais échouent et avancent de quelques pas.

Après les Mouvements, notre adversaire décide de lancer une attaque de souffle sur nos Pégases et une partie de nos unités de Royaume. En effet, le Ventre-feu (Niv 2 du Feu) à gauche de l’unité d’Ogre peut, une fois par partie, se permettre ce genre de coup perfide. Les Pégases sont gravement touchés et nous essuyons la perte d'un Chevalier du Royaume.

Pour la phase de Magie, le Ventre-feu choisi le sort Boule de feu en version améliorée et lance 6 dés. Double 6, c’est un sort irrésistible qui s’abat sur nos Pégases. S’en suit un fiasco avec Déflagration Calamiteuse et les Ogres ne perdent que deux PV. En revanche, nos Pégases sont très mal puisqu’il ne reste que le Champion avec 1PV. Les Pégases auront fait ce qu’ils font souvent lorsque nous ne le jouons que par trois, s’attirer les foudres et les tirs en tout genre, pendant que nos Chevalier à terre font le boulot.

Le Corps-à-corps avec le Boute-Fer commence par la résolution des touches d’impact (2D6 touches). Notre adversaire fait un gros chiffre mais n’arrive pas à blesser correctement, la Dame du Lac fait le reste et seul un Chevalier subit les effets de l’impact du Char. Les chevaliers du Royaumes laissent naturellement la place à leur Seigneur qui se fraie un chemin jusqu’au Boute-Fer, au milieu du tumulte des lances et  des boucliers. Le Seigneur à la meilleur Initiative et lance 4 attaques dont deux touchent. Il tente de blesser le Boute-Fer avec deux dés mais la force de 4 du Seigneur ne le lui autorise guerre face à une E6. Heureusement la lance du Chène-Sacré lui permet de relancer les jets pour blesser ratés. Nous relançons deux dés et avons l’heureuse surprise de voir se dessiner six points blancs sur l’une des faces de l’un de nos dés. Un 6, synonyme de Coup Fatal Héroïque. Le Boute-fer est envoyé à la casse sans même avoir tapé. Nos Chevaliers du Royaume en profitent déjà pour se reformer et faire face aux Mangeurs d’Hommes et aux Férox, en prévision de leur prochaine charge.

Les Chevaliers du Royaume, fraichement sorti du corps-à-corps avec le Boute-Fer, décident de laisser les Mangeurs-hommes au Chevaliers du Graal et de charger de flan l’Unité de quatre Férox.
Nos jeunes cinq Chevaliers Errants, spectateurs des victoires de leurs aînés, se décident à charger un crocs de Sabre désœuvré au milieu du champ de bataille.

Nous avons maintenant un bon avantage pour cette seconde phase de magie. Nous lançons trois sorts : Incarnation de Wissan sur nos Chevaliers du Royaume. Le Sort est dissipé et notre adversaire n’a plus beaucoup de dés. Malédiction d’Anraher sur les Mangeurs d’Hommes. Cette unité hérite d’un malus de -1 pour toucher. La tentative de dissipation échoue. Nous terminons par Bête Sauvage de Horros qui cible notre Seigneur lui procurant +3F et +3A.

Lors de la phase des autres mouvements, nous faisons en sorte de cacher le Pégase avec 1PV afin de préserver les 195pts qu’il représente. Il n’y a pas de petit profit.

Les deux Trébuchets tirent sur les Ogres. L’un d’eux fait Hit, l’autre dévie Nord-Ouest de 8’.

Les corps-à-corps tournent à l’avantage de nos Chevaliers. Les Férox sont décimés par notre seigneur, F9 (4+2+3) avec 7A coup fatal héroïque. Il ne reste à la fin du combat qu’un Férox qui fuira et s’arrêtera à 1ps du bord de table sans être rattrapé par le Chevaliers du Royaume. Il continuera de fuir lors du tour suivant et sortira donc de table.
Les Chevaliers du Graal sont également efficaces mais n’arrivent pas à détruire tous les Mangeurs d’Hommes. Les Mangeurs d’hommes ont, quant à eux, bien du mal à nous toucher à cause de la malédiction dont ils subissent les effets. Ils sont contraints de toucher sur 5+.

Ce tour se résume à quelques mouvements de la part d’un adversaire qui sait pour qui sonne le glas.
Le Corps-à-Corps avec le dernier représentant des Mangeurs d’hommes se termine bien pour nos Chevaliers.

Nous commençons par déclarer une charge de Chevaliers du Graal sur les Ogres. Contre toute attente, ces derniers tentent de fuir. Nous décidons de tenter de les poursuivre. Cette tentative est une réussite. Il ne reste sur la table qu’un Crocs de Sabre et nous décidons de signer là la fin de cette partie en promettant d’offrir une revanche rapidement à notre adversaire pour qui tout à mal tourné.