Les figurines du livre d'armée sont à mon avis la meilleure source d'inspiration qui soit en ce domaine. Commence par reprendre des idées qui te plaisent, tu finiras par gagner en assurance.
En règle générale, lorsque tu as un blason en tête et que tu ne sais pas quelle couleur choisir pour le caparaçon, tu peux te contenter de le peindre dans la même teinte que le champ (c'est-à-dire le fond) dudit blason. C'est ce que j'ai fait sur cette figurine :
Dans ce cas-là, pense à encadrer les blasons du caparaçon d'une filière, c'est préférable.
L'autre solution consiste à choisir une couleur qui offre un bon contraste avec le blason, comme sur le chevalier qui suit.
C'est cette méthode qui tend à donner les figs les plus frappantes.
Tant que j'y suis, voici quelques principes simples que j'applique. Il vaut mieux choisir entre deux et quatre couleurs pour les armoiries d'un chevalier ; la plupart du temps, ce sera trois. Même lorsqu'on se limite à deux couleurs pour les armoiries elles-mêmes, il est bon de choisir une couleur contrastante qui sera placée en quelques endroits stratégiques et rendra l'ensemble plus vivant (c'est le rouge qui joue ce rôle dans les deux figs ci-dessus). Enfin, la figure qui se trouve au centre du blason (qu'il s'agisse d'un animal ou d'une forme géométrique) gagne à être peinte d'une couleur qui ne se retrouve pas sur le caparaçon et peu sur le reste de la fig ; de cette façon, elle attire le regard et rend le blason plus lisible.
L'ancien livre d'armée bretonnien proposait une planche d'écus et caparaçons vierges servant à essayer divers schémas de couleur. Je l'ai photocopiée et je m'en sers encore aujourd'hui (je peux essayer de la scanner si ça amuse quelqu'un). C'est très commode lorsqu'on est indécis.
(Ah, ce Baron bis, quel talent d'enlumineur !
)
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