Le Royaume de Bretonnie
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Le Royaume de Bretonnie
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 Thème flouffique ou pas?

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Guillaume le Hutin
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MessageSujet: Thème flouffique ou pas?   Thème flouffique ou pas? EmptyLun 30 Aoû 2010 - 1:04

J'ai commencé à peindre mon ost style templier (avec une croix potencée sauf la partie inférieure qui par en pointe d'épée le tout rouge sur fond blanc). Et j'ai constaté par l'intermédiaire de ce forum que c'était pas très flouffique le TSLA passant cela sous silence je pensais pouvoir le faire (surtout que nos templiers étaient de fervents serviteurs de Notre-Dame).

Il me fallait donc une histoire pour mes "templiers" car je pense qu'une armée (surtout Bretonnienne) sans flouffe n'et pas une vraie armée. J'ai donc imaginé que le fondateur de mon ordre (l'Ordre du Graal pour être original) a fait lors de sa quête du Saint Graal, le désespoir aidant, le serment de refuser son héritage et de se dévouer corps et âme à la Dame. Il parvint à finaliser la Quête et a du donc honorer son serment. Ses proches compagnons le prirent alors comme modèle (de renoncement et de tout ce qu'on veut) et décidèrent de le suivre. L'amitié étant un sentiment honorable il les aidat à dans leur Quête formant ainsi un groupe de preux chevaliers dont la renommée grandit (du moins dans les seigneuries proches de la sienne). Cette renommée attirat d'autres chevaliers et de fil en aiguille la compagnie s'organisa pour devenir l'Ordre du Graal.

Forcément comme dit plus haut ils ont le même uniforme et seul leurs heaumes les distinguent des autres (reste de la marque d'appartenance à leur famille et signe d'exploits). Sinon les Quêteux et les Graaleux se ditinguent par leurs signes habituels (symboles de quête et insignes du Grall) et les chevaliers errants ont par contre une croix rouge sur fond noir.

Les paysans qui accompagnent l'ordre sont prétés e menés par le seigneur local qui veut lui aussi avoir une part de leur gloire et de leur renommée. Comme ça il pourra dire "J'ai combattu lors de telle bataille aux cotés de l'Ordre du Graal" et l'on dira de lui "celui-là c'est un brave".
Qu'est ce qu'on ne ferait pas au nom de l'honneur.

J' ai remarqué que ce forum regorge d'experts en flouffe et je leur demande humblement si tout le baratin (certes des fois un peu ampoulé, mais n'est-on pas en Bretonnie?) qui précede est bien flouffique?
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Dangorn de Castagne
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MessageSujet: Re: Thème flouffique ou pas?   Thème flouffique ou pas? EmptyLun 30 Aoû 2010 - 1:08

Il n'y a pas d'ordres de chevalerie en Bretonnie, ça existe seulement dans l'Empire Wink

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Comte Dangorn de Castagne, chevalier du Très-Noble et Respectable Ordre Chevaleresque des Gros Glands Incapables de Terminer leurs Figs à Temps pour les Concours du Foroume, membre fondateur de la Confrérie Très Privée des Trouveurs de Blagues Pourries.
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Bohemond
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MessageSujet: Re: Thème flouffique ou pas?   Thème flouffique ou pas? EmptyLun 30 Aoû 2010 - 1:22

Guillaume le Hutin a écrit:

Il me fallait donc une histoire pour mes "templiers" car je pense qu'une armée (surtout Bretonnienne) sans flouffe n'et pas une vraie armée. J'ai donc imaginé que le fondateur de mon ordre (l'Ordre du Graal pour être original) a fait lors de sa quête du Saint Graal, le désespoir aidant, le serment de refuser son héritage et de se dévouer corps et âme à la Dame.
C'est le principe de la Quête que de renoncer à son fief et à toutes ses possessions terrestres ^^ C'est marqué dans le LA Mr.Red

Une fois qu'un chevalier se lance dans la quête, il n'y a que 2 issues :
- la Mort
- le Graal

Guillaume le Hutin a écrit:

Ses proches compagnons le prirent alors comme modèle (de renoncement et de tout ce qu'on veut) et décidèrent de le suivre. L'amitié étant un sentiment honorable il les aidat à dans leur Quête formant ainsi un groupe de preux chevaliers dont la renommée grandit (du moins dans les seigneuries proches de la sienne). Cette renommée attirat d'autres chevaliers et de fil en aiguille la compagnie s'organisa pour devenir l'Ordre du Graal.
Pas possible, les Chevaliers de la Quête sont censé mener une existence solitaire. Toujours dans le LA (p49 Mr.Red )

Guillaume le Hutin a écrit:

Forcément comme dit plus haut ils ont le même uniforme et seul leurs heaumes les distinguent des autres (reste de la marque d'appartenance à leur famille et signe d'exploits). Sinon les Quêteux et les Graaleux se ditinguent par leurs signes habituels (symboles de quête et insignes du Grall) et les chevaliers errants ont par contre une croix rouge sur fond noir.

Et a priori, y a aucune raison pour que les chevaliers abandonnent leurs couleurs... C'est un peu leur histoire.
De plus, les Chevaliers du Graal vivent en général en ermite. Leur vie étant consacré :
- à servir la Dame,
- protéger une chapelle, un lac ou autre lieu sacré
- aider les seigneurs ou les paysans à proximité, etc..

Bref, même en mettant de coté qu'il n y a pas d'ordres de templiers en Bretonnie (et que je considère cela comme une hérésie que d'en vouloir), je ne vois aucune raison pour que les chevaliers du graal arborent un uniforme d'un "ensemble de chevaliers"..


Bref si tu veux faire un ordre de templiers, faut passer à l'Empire Razz
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Baron Guilhem de La Tour
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MessageSujet: Re: Thème flouffique ou pas?   Thème flouffique ou pas? EmptyLun 30 Aoû 2010 - 2:28

Dangorn et Bohemond ont bien parlé.

On n'évoque en effet jamais d'ordres de chevalerie en Bretonnie, comme indiqué dans la FAQ. Par ailleurs, la quête du Graal est une chevauchée solitaire, même si l'on peut supposer que des compagnies de chevaliers de la Quête se font et se défont au hasard des chemins. L'esprit chevaleresque, c'est quand même très individualiste ; l'idée d'une quête en groupe, c'est à mon sens aller à l'encontre des principes d'élitisme et de recherche de la gloire personnelle qui fondent l'idéal du chevalier (du moins dans la littérature, et par la suite dans le flouffe bretonnien). Donc bof. Surtout que la ficelle est grosse : on sent que cette association de chevaliers est un prétexte pour les peindre façon Templiers (avec en plus des tas de gens qui ne sont pas en quête du Graal et n'ont donc pas grand-chose à faire là-dedans -chevaliers errants, soldats, etc.).

L'existence d'un ordre, en soi, ce n'est pas impossible, même si ce n'est pas vraiment dans le ton. En revanche, il y a beaucoup plus simple pour expliquer la façon dont l'ordre recrute que cette histoire de renoncement à ses biens et de recherche du Graal en troupeau. Il suffit de considérer que l'ordre est formé de chevaliers sans attaches (des nobles sans terres qui appartiennent à la maisonnée d'un seigneur sans tenir de fief, des cadets...) qui se regroupent pour quelque noble cause autour d'un personnage charismatique et parviennent après quelques batailles victorieuses à se faire confier par un noble ami un château dont ils font une commanderie. Personnellement, ce qui me paraîtrait le moins tordu serait de faire l'hypothèse d'une confrérie formée pour la défense d'un temple particulèrement important. De cette façon, l'ordre possède un siège, mais peut rassembler des chevaliers de toute une région, possédant ou non un fief, qui ne combattraient en tant qu'ordre que lorsque le temple est menacé (ou lors d'une croisade décidée par le maître pour s'en aller libérer des gobelins le sanctuaire de la Sainte Chaussette de Gilles le Breton dans les Voûtes, que sais-je).

Quant à l'héraldique commune, là non plus, sans être aberrant, ce n'est pas tellement dans le ton. Même dans l'Empire, les chevaliers d'un ordre arborent souvent des variantes personnelle de l'héraldique de leur confrérie.

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MessageSujet: Re: Thème flouffique ou pas?   Thème flouffique ou pas? EmptyLun 30 Aoû 2010 - 2:52

Je Vous remercie beaucoup et m'excuse pour mes erreurs grossières en matière de flouf (j'y suis novice pour la Bretonnie).

J'aime beaucoup l'idée du Baron que je n'avais pas envisagée, mais pour en revenir à la peinture, quand j'ai commencé à peindre mes chevaliers j'étais plongé dans un roman sur les croisades et comme je suis très influençable...

Pour l'héraldique je suivrais Vos conseils que j'ai trouvés dans d'autres topics.
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MessageSujet: Re: Thème flouffique ou pas?   Thème flouffique ou pas? EmptyLun 30 Aoû 2010 - 14:20

Citation :
De plus, les Chevaliers du Graal vivent en général en ermite. Leur vie étant consacré :
- à servir la Dame,
- protéger une chapelle, un lac ou autre lieu sacré
- aider les seigneurs ou les paysans à proximité, etc..
Pas tous. Certains (et apparemment ce ne sont pas que des cas isolés, puisque c'est le cas, entre autres, des 12 Ducs et du Roi) reviennent dans leur domaine pour "servir la Dame d'une autre façon, en défendant les terres de Bretonnie". C'est marqué quelque part dans le LA il me semble. thumright

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Malveillant a écrit:
Râler n'est pas un droit mais un devoir  Mr. Green
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MessageSujet: Re: Thème flouffique ou pas?   Thème flouffique ou pas? EmptyLun 30 Aoû 2010 - 21:36

Pfffffffffffff, compagnons, laissez donc ce pauvre here peindre ses fig selon son envie.

Moi je trouve ça classe, tu n'as qu'à justifier ton choix de troupe par justement un combat diffèrent des autres chevaliers.
Ou une autre origine, dans un pays lointain, ou les compagnies de chevaliers existent.
Un ordre justement que les Bretonniens trouvent limite hérétique (ce qui t'amène déjà à organiser de belle bataille) qui recruterait des jeunes nobles de l'Empire qui se mettraient au service de la Bretonnie, tout est possible.

Pour ma part, j'ai peint une unité aux couleurs irlandaises, en prétextant que ceux-ci viendraient d'un ile non loin des cotes de Bretonnie pour soutenir leurs amis et alliés.
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herbert
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MessageSujet: Re: Thème flouffique ou pas?   Thème flouffique ou pas? EmptyLun 30 Aoû 2010 - 21:38

bein oui soyons fou

moi j'ai peint des chevaliers en vert et mon sinople en rouge

oui je sors Arrow
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MessageSujet: Re: Thème flouffique ou pas?   Thème flouffique ou pas? EmptyLun 30 Aoû 2010 - 23:51

Agilgar de Grizac a écrit:
Citation :
De plus, les Chevaliers du Graal vivent en général en ermite. Leur vie étant consacré :
- à servir la Dame,
- protéger une chapelle, un lac ou autre lieu sacré
- aider les seigneurs ou les paysans à proximité, etc..
Pas tous. Certains (et apparemment ce ne sont pas que des cas isolés, puisque c'est le cas, entre autres, des 12 Ducs et du Roi) reviennent dans leur domaine pour "servir la Dame d'une autre façon, en défendant les terres de Bretonnie". C'est marqué quelque part dans le LA il me semble. thumright
Tous les ducs ne sont pas chevaliers du Graal.

Sir Victorius a écrit:
Pfffffffffffff, compagnons, laissez donc ce pauvre here peindre ses fig selon son envie.
Ce « pfffffffffffff » est à la limite de l’indécence. Nous en avons chargé pour bien moins que cela. Laughing

Il est bien évident que chacun peint ses figs comme il l’entend. La question posée par messire le Hutin n’était pas « M’autorisez-vous à peindre mes figs de telle façon ? » mais « J’ai imaginé telle histoire pour mon armée, vous paraît-elle fidèle au flouffe ? ». En section flouffe, on s’occupe de flouffe ; après, les joueurs sont assez grands pour décider eux-mêmes des couleurs de leurs chevaliers (de même qu’ils peuvent choisir de réinventer le monde de Warhammer ou de changer les règles du jeu à leur convenance).

(Entre parenthèses, j’ai toujours considéré les figurines comme le cœur de Warhammer, bien avant les règles et le flouffe. Quand je me mets en tête de peindre une unité, je me soucie d’abord de son aspect ; ensuite, éventuellement, j’accorde une pensée à son histoire et plus rarement à ses règles.)

Sir Victorius a écrit:
Moi je trouve ça classe, tu n'as qu'à justifier ton choix de troupe par justement un combat diffèrent des autres chevaliers.
Ou une autre origine, dans un pays lointain, ou les compagnies de chevaliers existent.
Un ordre justement que les Bretonniens trouvent limite hérétique (ce qui t'amène déjà à organiser de belle bataille) qui recruterait des jeunes nobles de l'Empire qui se mettraient au service de la Bretonnie, tout est possible.
Justement, non. Tout n’est pas possible si l’on veut rester cohérent avec le monde de Warhammer (et c’est manifestement le cas de Guillaume). Pour ma part, j’aime inventer des histoires autour de mes figs, et je trouve plus amusant de les lier aux nombreuses histoires qui existent déjà (et qui constituent le flouffe) ; de cette façon, chacun écrit un chapitre d’un ouvrage commun, et deux personnes qui jouent l’une contre l’autre pour la première fois feront s’affronter deux armées qui appartiennent au même monde. Ce n’est possible que si chacun reste fidèle au flouffe, qu’il est bon de voir comme une source d’inspiration et non comme un tas de restrictions.

Guillaume le Hutin, à moins que je me sois tout à fait fourvoyé sur son compte, n’attendait justement pas de nous une réponse du style « Tout est possible, fais ce que tu veux, on s’en cogne, c’est un monde fantastique, c’est la fête du slip. » ; au contraire, il voulait savoir ce qui pouvait clocher dans son histoire par rapport au flouffe bretonnien. C’est exactement le propos de la section dans laquelle nous nous trouvons. Wink

Edit :

Le Baron-pas-bis a écrit:
le baron bis a écrit:
et deux personnent qui jouent l’une contre l’autre


Pfffffffffff... et ça, ça ne mérite pas une petite charge, peut-être ? Laughing Wink
Bien vu. Laughing

Ça ne m’arrive pas souvent, mais quand ça finit par m’arriver, c’est spectaculaire. Razz

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Spoiler:


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Baron de Havras
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MessageSujet: Re: Thème flouffique ou pas?   Thème flouffique ou pas? EmptyMar 31 Aoû 2010 - 0:48

le baron bis a écrit:
et deux personnent qui jouent l’une contre l’autre


Pfffffffffff... et ça, ça ne mérite pas une petite charge, peut-être ? Laughing Wink
Je crois que nous nous sommes déjà pas mal penché sur la possibilité ou non d'avoir des ordres de chevalerie en Bretonnie, au sein même de cette section.
La chose est sans doute extrêmement rare mais n'est pas totalement aberrantes et je reste, pour ma part, convaincu que la chose a pu arriver à l'occasion au cours de l'histoire de notre Royaume (je déteste les visions trop schématiques qui consistent à penser qu'une chose qui n'est pas dans le LA n'existe pas Razz ). Le tout, c'est d'avoir une idée de base solide pour que la chose tienne la route. Les pistes données par le baron bis sont bonnes, si tu veux mon avis.
Bon courage pour ce projet, donc, en espérant en avoir des nouvelles au fur et à mesure que l'armée se montera.

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Non, on ne fait pas que charger à Havras, on a aussi des sorciers !
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MessageSujet: Re: Thème flouffique ou pas?   Thème flouffique ou pas? EmptyMar 31 Aoû 2010 - 1:38

Merci beaucoup de me donner tous vos avis quel qu'ils soient.

Et je confirme au très sage et très érudit Baron Guilhem de la Tour qu'il ne s'est pas fourvoyé sur mon compte.

J'ai remarqué aussi une question très importante, qui je l'avoue me turlupine aussi, posé par le Baron de Havras sur le fait que si le LA ne parle pas d'une chose, comme par exemple les ordres de chevalerie Bretonniens, c'est parce qu'ils n'existent pas ou parce qu'ils sont anecdotiques?
Je pose cette question sans remettre en cause tout ce qui à été dit sur les ordres mais plutôt sur le fond, sur l'extrapolation du background de le Bretonnie (très inspiré de la chevalerie française et des romans de la table ronde). confused
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Dangorn de Castagne
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MessageSujet: Re: Thème flouffique ou pas?   Thème flouffique ou pas? EmptyMar 31 Aoû 2010 - 2:08

CE N'EST PAS DANS LE TRES SAINT LIVRE D'ARMEE !!!! Mr. Green

En fait le Baron pas bis et le Baron bis ont tous les deux raison. On n'en parle pas dans le LA, pour autant avec un bon coup d'imagination (et un bon coup de gnôle, parfois ça aide Laughing) on peut inventer une bonne raison pour que ça existe dans un coin de notre très chère Bretonnie. Mais effectivement, si le LA n'en parle pas, c'est que si c'est le cas c'est certainement anecdotique, un cas particulier très localisé qui ne vaille pas la peine de figurer dans notre saint grimoire décrivant l'ensemble du royaume.

J'ai bien dit que mes paysans vénéraient un dieu-escargot nommé Bavmorve alors que cela ne figure dans aucun livre Laughing Pour autant il ne s'agit que d'un seul village d'où proviennent mes gueux et je n'en fait pas une généralité pouvant s'étendre au reste de la Bretonnie. J'ai même clairement mis des limites en partant du postulat que ces paysans vivent à moitié en autarcie et pensent que le monde s'arrête aux frontières de leur village (ça en revanche c'est écrit dans le livre du JdR sur le Moussillon, donc je m'appuie sur du Saint Flouffe pour "encadrer" mon invention) Wink

Les ordres de chevalerie bretonniens sont néanmoins un sujet à traiter avec précaution car l'idée ne date pas d'hier et est souvent remise sur le tapis par des amateurs d'histoire des croisades, et comme l'on peut s'y attendre sur un forum de bretonniens où on aime un peu tous le moyen-âge, il y a pas mal de gens qui s'intéressent à l'époque des croisades et aux ordres templiers. Mr. Green

Ce que je peux dire c'est que même s'il n'y a pas d'ordre templier (connu) en Bretonnie, il y a des croisades. La dernière Guerre Sainte contre Archaon a été l'occasion de voir de très belles armées, y compris dans White Dwarf, peintes aux couleurs des croisés dans un schéma identique pour toute l'armée. Alors on peut chercher une raison flouffique pour ces chevaliers de délaisser leurs armoiries le temps d'une Guerre Sainte, les armées de croisades bretonniennes étant surtout constituées de chevaliers errants, peut-être sont-ce en majorité des sans-terre qui espèrent trouver un fief là où ils partent guerroyer, et donc portent, en attendant de pouvoir créer leurs propres armoiries, un tabard "standard" de chevalier sans terre, le blanc (argent) représentant ici l'absence de fief et la croix pouvant symboliser pourquoi pas la croisée des chemins, où erre le chevalier, ou un but à atteindre.

Mais des experts en flouffe meilleurs que moi diraient sans doute que c'est une hérésie.

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Istvan
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MessageSujet: Re: Thème flouffique ou pas?   Thème flouffique ou pas? EmptyMar 31 Aoû 2010 - 3:23

Franchement, je pense que l'idée du Baron qui a proposer l'idée d'une commanderie pour protéger de saints Temples est une bonne idée. Franchement ne nous prenons pas la tête. Le but est de s'amuser. J'avoue que peindre toute mon armée d'une seule héraldique est impossible pour moi. Mon armée a été levée pour défendre les terres du sud contre les vils envahisseurs et des chevaliers de toute la bretonnie ont répondus à l'appel. Bien sûr chacun fais comme il veut et l'idée du Temple est pour moi une bonne idée. Approfondit l'histoire Guillaume, écrit la sérieusement et poste la nous pour qu'on puisse voir Wink
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Guillaume le Hutin
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MessageSujet: Re: Thème flouffique ou pas?   Thème flouffique ou pas? EmptyJeu 14 Oct 2010 - 16:25

Salut à tous et désolé d'un si long silence. Je n'ai pas eu accès à internet pendant plus d'un mois, et j'ai de plus oublié mes brouillons chez moi.
Je vous posterais donc mon flouff pendant la Toussaint ou juste après.
Je vous demande alors juste un peu de patience.

En tout cas merci pour vos précieux conseils.
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letoIII
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MessageSujet: Re: Thème flouffique ou pas?   Thème flouffique ou pas? EmptyJeu 14 Oct 2010 - 19:25

Pour ma part, mes 2 unités de chevaliers errants sont peintes dans deux schéma unifiés, qui représentent deux ordres chevaleresques. Je ne les appelle pas "temple" parce que ce terme revient aux impériaux, mais plutôt de confréries de jeunes chevaliers.

Dans la première, ils arborent une livrée blanche avec une fleur de lys verte, mais gardent chacun leurs couleurs à l'arrière du cheval. Il s'agirait d'un ordre établit dans les marches princières à l'occasion d'une croisade ou d'une autre. Ils auront d'ailleurs des salissures "sable" pour représenter ce fait.
Dans la seconde, il s'agit d'un ordre protecteur d'une vallée du sud de la gasconnie, située dans un château appelé chateaunoir. La livrée est noire, sur fond noir . Là, le principe est que personne n'a plus de couleurs. leurs armures sont faites de bric et de broc, mêlant cuirs et acier, gris sale, tissus noirs et cuirs bouillis...sans trop de lien sauf l'absence de couleur...(il se peut que quelque uns d'entre vous fassent le rapprochement avec la source).

Ces deux schémas sont nés d'une flemme d'avant tournoi full peint. Mais au final j'aime bien ça.
d'un ça repose les yeux d'un schéma très bigarré dans le reste de l'armée, et deux, ça a reposé la main...

Pour le fluff, on parle ici de quelques dizaines de chevaliers perdus qui dans leurs montagne ou qui dans une forteresse perdue du désert... alors c'est pas bien bien grave ;D

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MessageSujet: Re: Thème flouffique ou pas?   Thème flouffique ou pas? EmptyDim 7 Nov 2010 - 16:27

Voici enfin le flouff de mon armée. Je reconnais que c'est assez long, c'est donc réservé aux patients, aux courageux ou alors ceux qui n'ont rien d'autre à faire. Mais c'est surtout pour ceux qui aime le flouff.

Voici tout d'abord pour vous mettre dans l'esprit une petite légende locale.

Le pays de Lestade est situé en Bastogne et borde la grande forêt de Châlons. Cette légende ce déroule aux alentours de 796, c’est celle de Saint Yvain.
Saint Yvain n’était alors qu’un noble Chevalier de la Quête, il avait ouï dire qu’en ce pays les bêtes de forêts étaient particulièrement envahissantes. Il décida alors, dans sa grande bonté d’âme, d’aller soulager le bas-peuple de ce fléau. Les bêtes des forêts avaient-elles senti son arrivée ? Quelque malfaisant les aurait averties ? Toujours est-il qu’elles l’assaillirent alors qu’il cheminait dans la sombre forêt. Saint Yvain n’eu que de joie quand il vit que les démons qu’ils projetait d’éliminer s’offraient gracieusement à son épée. Il la dégaina et sa lame but le sang de nombre des ces horreurs. Il lutta tant et si bien que celles-ci, malgré leur nombre écrasant, commencèrent à refluer devant le chevalier de lumière qui tel Gilles le Bréton semait la mort parmi leurs rangs. Hélas, trois fois hélas, alors qu’il achevait un monstrueux minotaure trop sûr de sa force, son noble destrier fut transpercé par un trait et mit à terre. Le Chevalier réussit à se dégager à temps alors que les bêtes revenaient à la charge. Il saisit son épée à deux mains et invoquant la Dame il se jeta sur elles de colère devant la perte de son fidèle compagnon.

Il lutta ainsi jusqu’au matin rougissant la forêt de leur sang maudit. Mais les bêtes venaient toujours de plus en plus nombreuses comme si la forêt vomissait tout ce qu’elle contenait de mauvais pour se purifier sous l’épée du Chevalier. Ne laissant aucune trève au chevalier, elles l’assaillaient de part et d’autre espérant le surprendre par une vile traîtrise. Mais Saint Yvain ne se laissait point surprendre et fauchait de sa large épée toutes c elles qui s’approchaient de lui. Soudain, alors que le soleil était au zénith, les rangs des assaillants s’écartèrent fugitivement devant le Saint. Il aperçu alors à travers les arbres l’une de ses bêtes immondes juchées sur un rocher au milieu d’une clairière baignée par les rayons du soleil.

Le noble chevalier redoubla d’ardeur et se fraya un passage à travers la chair et les os pour rejoindre celle qui semblait exhorter les autres à la curée. Quand celle-ci vit le Saint venir sur elle, elle frémit de terreur devant son saint courroux. Elle invoqua alors, Ô comble de lâcheté, un trait immense pour qu’il frappe le Chevalier. Mais la Dame dans sa bonté fit dévié l’immense carreau qui alla pourfendre des dizaines de bêtes de la forêt. Saint Yvain put enfin rejoindre la bête et le combat s’engagea. Mais celle-ci par peur de la vaillance du Héros invoqua les puissances démoniaques pour qu’elles le protègent des assaut de ce dernier. A l’abri de ces viles protections cette bête immonde tentait d’ensorceler le noble Héros mais la Dame le tenait sous son aile et icelui résista sans sourciller. Devant ce prodige, et peut être aussi à cause de la violence des assauts que lui portait le Chevalier, la bête glissa et tomba à bas du rocher. Saint Yvain lui porta alors le coup de grâce en décapitant cette horrible bête.

Mais le combat ne se finit pas pour autant, alors que la nuit tombait, le flot des bêtes ne se tarissait pas. Le Chevalier de la Quête dut alors poursuivre le combat une nuit de plus. Et c’est durant cette nuit qu’il subit sa première blessure. Une de ces horribles bêtes lui jeta un trait qui lui transperça le flanc. Saint Yvain mit un genou en terre devant la violence du coup, mais il ne faiblit point et abattit son adversaire. Au petit matin un son étrange résonna dans la clairière. Les bêtes refluèrent d’un coup alors que le son se répétait. Saint Yvain pris d’une intuition subite saisit son olifant et souffla d’une telle puissance que ces oreilles se mirent à saigner. Alors que le son de sa trompe n’était pas encore éteint, une bête plus haute que les autres jaillit de la lisière. A sa ceinture pendait une ribambelle de crânes humains et dans sa dextre était une immense hache et dans son autre mains se tenait le cor par lequel la bête avait lancé son défi au Chevalier. Celle-ci se rua alors sur le chevalier qui eut juste le temps de parer le coup terrible qui lui était destiné. S’engagea alors un combat de titans où chacun avait tour à tour le dessus. Mais, comble du malheur alors que le Saint était ébloui par le soleil de midi, celui-ci reçu une blessure profonde à la poitrine. Le Chevalier répondit en tranchant la senestre de son adversaire. Les deux combattants ne reprirent même pas leur souffle qu’ils se ruaient déjà l’un sur l’autre. Ils redoublèrent d’ardeur mais aucun ne parvenait plus à reprendre l’ascendant sur l’autre. C’est alors que la Dame vint en aide une fois de plus au Chevalier. Alors que le soleil couchant allait disparaître caché par les frondaisons des arbres celui-ci darda un dernier rayon en plein sur le visage de la bête. Comprenant que la Dame l’aidait à en finir avec son redoutable adversaire, il prit sa lourde épée à deux mains et porta un coup si terrible qu’il trancha la bête en deux. Mais en tombant celle-ci lâcha sa terrible hache qui blessa le preux chevalier à la jambe. Celui-ci chuta. Les bêtes de la forêt voyant cela s’enhardirent et commencèrent à s’approcher du chevalier. Mais il se redressa et jeta aux bêtes un regard si plein de haine qu’elles détalèrent sans demander leur reste.

Saint Yvain put enfin se reposer, il s’adossa au rocher et remarqua sa forme qui le faisait ressembler à un siège. Au bout d’un certain temps, ne sachant point s’il dormait ou non il vit venir vers lui une femme d’une grande beauté qui tenait entre ses mains un calice. Il tenta de se lever pour la saluer comme le devait un chevalier devant une dame. Celle-ci lui fit signe de ne rien en faire et lui fit boire à son calice. Saint Yvain sentit une douce chaleur l’envahir. Et alors que la Dame, car c’était Elle, posait le Graal sur le rocher et lui posait ses mains sur la tête celui vit ses blessures se refermer. Elle lui dit d’une voix douce : « Tu es désormais mon chevalier ». Le noble Chevalier lui prêta alors le serment du Graal. La Dame l’investit ensuite de cette mission : « Tu protègeras ce lieu et ce rocher où Gilles s’est assis et sur lequel son Saint Séant à laisser sa marque au cours d’une chasse en ces bois, et tu empêcheras les suppôts du démon de pervertir de ce lieu tel que tu viens de la faire ». Et alors que la Lune montait elle repartit emportant le Divin Calice qui avait laissé sa marque dans la pierre. Saint Yvain se consacra à sa tâche jusqu’à ce que Morr l’appelle à lui, Et nulle bête ne souilla plus cette partie de la forêt de Châlons.



Histoire de la création de l’Ordre.

En l’an de grâce 1502, cette clairière n’existe plus. En effet les hommes ayant repoussé les limites de la forêt, à quelques centaines de toises de celle-ci se dresse désormais la Chapelle Saint Yvain qui abrite en son saint le Saint Trône marqué à la fois par Saint Gilles et par le Saint Graal. De tout le pays de Lestade des membres de a roture mais aussi de la noblesse s’y rende pour prier la Dame et ses Saints.
Le fief sur lequel la chapelle était bâtie appartenait au Sieur Armand de Lestade qui avait son castel sur la colline surplombant la ville éponyme. Ce seigneur, admiré de tous car ayant par le passé prêté le Serment du Graal, or donc ce seigneur avait un fils, en fait plusieurs mais seul l’ainé nous intéresse. Ce fils comme tous les jeunes nobles du Royaume était Chevalier Errant. Enfin errant, il ne l’était que de nom. Il avait rassemblé autour de lui maints compagnons qui l’accompagnait dans ses fêtes et beuveries qu’ils menait au château de son père. Leurs exploits ne se comptait qu’auprès des ribaudes et de leurs prétendues conquêtes de jeunes damoiselles du pays. Ce comportement n’eu pas l’heur de plaire à son père, reçu-t’il des plaintes de ses vassaux dont les filles n’osaient plus sortir de crainte de rencontrer ces turbulents compères. Il convoqua alors son fils devant sa cour et lui dit : « Robert, cela ne peut point continuer ainsi. Tu es mon héritier, mais point n’es digne de moi. C’estoit Ton frère qui héritera de mon fief à ma mort… A moins que Tu ne réussisse 14 exploits tels Saint Gilles, et que Tu amènes ici un témoin pour chacun de Tes exploits . » De plus son père lui interdit de porter ses armoiries et de montrer son visage à quiconque, de peur que l’on reconnaisse son fils lors de ses futures dépravations, qui il n’en doutait point aurait lieu, et que la honte retombe sur sa famille.

Robert de Lestade partit avec ses compagnons tous revêtus d’un tabard de sable portant croix de gueules idem de leurs écus et de leurs pennons, et l’on n’entendit plus parler d’eux de par le pays. Le calme retrouvé tous félicitèrent le Seigneur Armand de Lestade de sa décision sévère, certes, mais Ô combien nécessaire. Au terme de la cinquième année s’avança un étrange cortège en notre bonne ville de Lestade. Au devant de celui-ci marchaient 3 gueux leurs yeux apeurés regardant autour d’eux comme si cette région leur semblait étrangère, Suivaient 2 Chevaliers, leurs palefrois harnachés pour la guerre devaient ralentir le pas pour ne point écrasé les 3 gueux qui les précédaient. De par leurs couleurs on voyaient qu’ils n’étaient pas d’ici. Derrière venaient ensuite 2 seigneurs que l’on remarquaient par leur prestance, d’aucuns dire même que l’un d’entre eux estoit le Duc de Bastogne. Sur leur haquenées blanches venaient ensuite 3 damoiselles dont la beauté semblait ne pas être de ce monde. Semblant les escorter venaient 2 Chevaliers portant haut les insignes de la Quête. Derrière eux, et vous n’allez pas m’en croire, venait un de ceux que l’on nomme Très saints, auréolé de se gloire le quatorzième était un très noble Chevalier du Graal. Et fermant le cortège, chevauchaient 5 chevaliers noirs à croix de gueules marqués par d’âpres combats leurs caparaçons et tabards déchirés leurs écus rayés voire portant de sérieuses entailles idem de leurs heaumes. Tous vantèrent au châtelain les exploits de Robert de Lestade et des ces quatre derniers compagnons, les autres ayant succombé dans la gloire. Ils avaient occis moults trolls, bêtes des forêts, peaux vertes, choses-rats, géants, et même un dragon.

Son père l’embrassa chaleureusement et ordonna que l’on prépare banquets et festoyements pour fêter dignement le retour, certes inattendu mais ô combien gratifiant, du fils prodigue. Comme toutes les repas préparés à la hâte celui –ci fut frugal et les divertissements médiocres, on eu droit qu’à seulement huit plats et l’on fit même venir des gueux, que l’on avait préalablement jetés dans les douves pour que leur odeur n’importune point l’odorat délicat des dames et damoiselles présentes, que l’on avait affublés de pièces de vêtements colorés et dotés d’instruments (pas trop précieux ou usagés) et à qui l’on avait ordonné de jouer pour divertir les convives. Pour l’anecdote ils jouèrent si mal que les convives les prirent pour des gens de farce et rirent de leurs vains efforts pour tenter de faire sortir quelquechose d’harmonieux de leurs instruments, tout en croyant assister à une saynète se moquant des troubadours et autres balladins. Le vin les avait peut-être sauvés. Au milieu du banquet Armand de Lestade se leva et réclama l’attention de l’assemblée, sachant que s’il attendait plus longtemps cette même assemblée n’aurait plus une goutte d’attention à lui accorder celle-ci s’étant noyée dans les pichets de vins. Levant son verre il annonça que dès demain son fils serait adoubé Chevalier du Royaume. Et il salua celui-ci de son verre avant de le vider d’un trait. L’ambiance remonta d’un cran et les convives passèrent une bonne fin de soirée, surtout que c’est à ce moment qu’arriva le groupe de gueux. D’ailleurs un des amis d’Armand lui souffla ces mots à l’oreille : « D’habitude on sert ce qu’on a de meilleur en premier et quand le convive a bien bu on lui sert une qualité moindre, mais Toi, ô mon ami, Tu gardes le meilleur pour la fin. » Il semblerait que ce soit cela qui ait décidé Armand à ne pas pendre les corps torturés de ses gueux à ses murailles pour leur apprendre à se servir d’un instrument.

Le lendemain, après une très courte veillée d’armes, Robert et ses Compagnons furent adoubés en grande pompe dans la chapelle du château des de Lestade. S’en suivit un grand tournoi regroupant les meilleurs Chevaliers de la région. Il semblerait que la nuit les messagers courent plus vite surtout à l’approche des forêts. Ce tournoi fût le siège de grandes prouesses et tout le monde pu assister aux exploits martiaux de Robert et de ses Compagnons pour la plus grande joie des jeunes damoiselles présentes. Le banquet qui s’ensuivit fût mémorable, le seigneur voulant se faire pardonner sa médiocre performance pour le précédent. On y vit de grands troubadours, des magiciens, des acrobates, des montreurs d’ours et moults austres choses merveilleuses. On y servit pas moins de vingt plats, les plus gourmands et les moins ivres ayant abandonné le compte on ne sût jamais combien en furent servi ce soir-là. Par contre, pendant une semaine et sur cinquante lieues autour de Lestade tous ceux qui n’étaient point nobles eurent beaucoup de mal à trouver de quoi se sustenter. Alors que l’ambiance tombait au fur et à mesure que les nez des convives plongeaient dans leurs assiettes, Armand pris son fils à part : « Robert, mon fils, à partir de demain je T’’associe à ma suzeraineté sur le fief de Lestade, et Tu prendras ma suite à ma mort, et de par la Dame je m’engage à ne plus Te traiter tel que je l’ai fait par le passé et je Te pris de me pardonner ma faute. »
« Tu es tout pardonné mon père, répondit-il, mais je dois T’’annoncer que la Dame m’est apparu en songe. Dès demain je me mets en Quête. » Ce qu’il fit dès que l’Aurore aux doigts de rose commença à teinter le ciel.

Sa Quête dura vingt-quatre longues années durant lesquelles son père résista, de par la grâce de la Dame, aux affres du temps. Robert lui défit maints monstres qui souillaient la Noble Terre de Bretonnie. Il fût blessé moults fois et approcha Morr parfois de très près. Nul ne connaît l’ensemble de ses exploits car nombreux furent ceux qui n’eurent d’autres témoins que la Dame. Toujours est-il qu’il vainquît le Chevalier de Sinople en duel, et que la Dame, touchée par ses exploits et son dévouement, finit par lui faire l’insigne honneur de boire au Divin Calice. Lorsqu’il revint il n’alla point au château mais alla se recueillir à la Chapelle du Saint Trône. La nouvelle de son retour parvint au château et sa mère vint le trouver. Alors qu’elle pénétrait dans le Saint Lieu celle-ci fût frappée parla sainteté qui émanait du tableau qu’elle avait sous les yeux : son fils, en piteux état, son tabard déchiré sale et décoloré couvrait plus ou moins bien son armure ébrèchée, priant devant le Saint Trône était baigné par la lumière du Soleil filtrant à travers les vitraux cassés de la Chapelle. Elle aurait pourtant jurer qu’a ce moment le ciel était gris et que la pluie tombait à verse. Elle s’approcha de lui et lui murmura : « Ton père se meurt mon fils, va à son chevet c’est moi qui T’en implore. » . La Dame avait cessé de préserver le Seigneur de Lestade et le temps l’avait rattrapé.

Robert, où plutôt Saint Robert, chevaucha à bride abattue vers Lestade. Il s’agenouilla devant son père dont le visage crayeux s’illumina. Celui-ci prit le visage de son fils devenu Saint entre ses mains, le baisa sur le front et soupira : « Je suis fier de Toi, mon fils. ». Il se rallongea et le sourire aux lèvres son âme partit rejoindre Morr en son Royaume. Après les funérailles Saint Robert reprit la suzeraineté des Terres de Lestade. Une nuit, alors que tout le château dormait paisiblement, la Dame lui apparut en songe et lui dit : « Dans un mois les forêts leur lie vomiront, elle se répandra et la Bretonnie souillera, seuls les Chevaliers de Lumière les arrêteront et la profanation éviteront. ». Saint Robert rallia sont ost et convoqua le ban et l’arrière-ban. Tous vinrent, et accompagnés des chevaliers errants qui étaient dans la région suivirent le Saint sans vraiment comprendre les révélations de la Dame. Guidée par Celle-ci Saint Robert mena l’Ost auprès de la Chapelle du Saint Trône qui si elle fût autrefois au cœur de la forêt elle était désormais située à plusieurs centaines de toises de celle-ci, les assauts des hommes l’ayant fait reculer. Alors que L’ost terminait de se mettre en position et que l’aube pointait, un cor perverti lança une note horrible. A ce son de nombreux gueux prirent peur mais aucun ne s’enfuit, tant la présence de Saint Robert les inspirait. Les chevaliers errants piaffèrent d’impatience lorsqu’ une masse sombre sembla être vomie par les arbres. Aux bruits qu’elle faisait tous surent ce qu’ils allaient affronter, les bêtes des forêts souillaient de nouveau la Très Sainte Terre de Bretonnie. Tous s’agenouillèrent et prièrent. Quand ils finirent tous relevèrent et alors d’un même mouvement de colère tout l’’ost se rua sur les bêtes immondes. Alors que le jour se levait, le Soleil vint frapper de ses rayons les armures étincelantes des nobles Chevaliers de Bretonnie. Celles-ci se mirent à briller de mille feux et les bêtes furent aveuglées par leur éclat alors que leurs rangs étaient brisés par les fers de lance des Chevaliers. La bataille dura jusqu’au soir, et les exploits furent foule au long de cette journée marquée par le sang. Mais alors que la bataille se terminait un parti des ces bêtes immondes fit une percée à travers les rangs de l’ost en direction de la Chapelle, sous l’impulsion d’un de leurs chefs. Voyant cela Saint Robert regroupa ses Chevaliers et ils se jetèrent à leur poursuite. Ils les rattrapèrent au seuil du Saint Lieu et les massacrèrent. Leur chef manquât de profaner la Chapelle mais Saint Robert guidé par la Dame le cloua de sa lance à l’huis.

Avant que de fester cette victoire, Saint Robert rassembla l’ost devant la Chapelle. Il désigna quinze des meilleurs Chevaliers qui s’étaient illustrés dans la bataille et leur fît l’insigne honneur de les prier de vouer leur vie à la sauvegarde de ce Saint Lieu pour que ce qui a failli ce passer aujourd’hui ne se reproduise point. Les quinze s’agenouillèrent devant le Saint qui les bénit. Mais alors que l’ost se préparait à clamer sa joie, des chevaliers errants se détachèrent du groupe et s’avancèrent vers Saint Robert. Le plus gueulard d’entre eux dit au Saint que cet honneur leur revenait au vu de leurs faits d’armes durant la bataille et qu’ils contestaient sa décision. Saint Robert s’emporta et dans sa Sainte colère leur ordonna de relever le même défi auquel ses Compagnons et lui avaient été soumis par son père et leur enjoignit de porter les couleurs qu’ils avaient porté lors d’icelui : une croix de gueules sur fond de sable. Les chevaliers errants honteux d’avoir provoquer la colère du Saint tournèrent bride et s’en allèrent accomplir la mission qu’ils venaient de recevoir.

Saint Robert fit construire un manoir fortifié englobant la Chapelle du Saint Trône pour y loger les Quinze Preux. Ceux-ci se concertèrent longuement durant la construction et ils décidèrent que la mission dont ils étaient investis primait sur tout le reste. Ils mirent alors de coté leurs armoiries et convinrent d’un symbole qui permettrait à tous de savoir qui ils sont, non point Untel de Pétaouchnok mais l’un des Quinze Preux. Ce symbole est une croix potencée, sauf de la pointe inférieure qui est une lame, de gueules sur fond d’argent. La croix est à la fois le symbole que prit Saint Robert lors de sa première quête, mais aussi le symbole de la voie qu’ont choisi les Quinze Preux, c’est-à-dire qu’à la croisée des chemins, donc lors d’un choix, ils se ferment toutes les voies hormis celle de l’épée. Le fond d’argent symbolise la bataille qui leur a donné naissance et surtout l’épisode des Chevaliers de Lumière.

Le temps passa et l’histoire se répandit lentement dans le fief et ses alentours. Quelques uns des chevaliers errants revinrent voir Saint Robert ayant accompli la mission qu’il leur avait confié. Saint Robert, ainsi qu’il leur avait annoncé, les nomma alors Gardiens de la Chapelle. Il leur précisa que les Quinze Preux avaient préséance sur eux et qu’ils leur devaient respect et obéissance. Ils revêtirent alors le même tabard que les Quine Preux et allèrent les rejoindre à la Chapelle du Saint Trône. D’austres chevaliers errants ayant entendu parlé de cette quête toute tracée vinrent Saint Robert en son castel pour lui demander de la leur assigner. Le Saint les sonda alors un à un et n’accorda qu’à certains ceux qu’ils demandaient, les austres n’étant point assez purs. La présence du Saint suffit à les empêcher de protester et ils s’en retournèrent, tandis que les purs partaient en quête. Quelques années plus tard l’un des Quinze Preux vint trouver Saint Robert. La Dame lui était apparue et il venait annoncé au Saint qu’il se mettait en Quête. Saint Robert lui donna et sa bénédiction et il partit, portant toujours le tabard de l’Ordre naissant. Saint Robert se trouva devant un problème : les Quinze Preux n’étaient plus que quatorze. Il alla les trouver et leur parla longuement. Ils convinrent que le Preux serait remplacé par le plus vaillant des Gardiens de la Chapelle, choisi en vu de ses compétences par les quatorze preux et Saint Robert.

Lorsque le Preux revint de la Quête, victorieux mais humble, Saint Robert le nomma Commandeur, en accord avec ce qu’il s’était dit lorsqu’il consulta les quatorze Preux restés à la Chapelle. Le Commandeur est en fait le représentant de Saint Robert, qui est appelé par les membres de l’Ordre Grand Maître bien qu’il refuse ce titre, il fait à ce titre le lien entre le Saint et l’Ordre. Il siège au Conseil des Quatorze pour le choix d’un nouveau Preux mais ne peut point envoyer des chevaliers errants en mission pour qu’ils deviennent des Gardiens. Lors de la cérémonie d’intronisation du Premier Commandeur alors qu’icelui mettait genou en terre devant Saint Robert pour lui baiser les mains il se produit un Miracle. Au-dessus du Saint Trône apparut une Bannière magnifique toute baignée de lumière. C’est alors qu’ Aldebert, le futur nouveau commandeur, se redressa et alla saisir la Bannière qui flottait dans l’air au-dessus de la Sainte Relique. Lorsqu’il la saisit la Lumière ne s’éteint point, au contraire la Bannière se mit à briller de mille feux. Saint Aldebert revint s’agenouiller devant Saint Robert et prêta serment sur cette Bannière qu’il venait de recevoir de la Dame, car ce ne pouvait être qu’Elle qui soye à l’origine de ce Divin Présent. Ainsi Saint Aldebert en plus de devenir le premier Commandeur de l’Ordre devint dépositaire de la Grande Bannière de l’Ordre. Et l’on raconte que lorsque la Bannière n’est plus auréolée de Lumière c’est qu’un grand danger menace la Bretonnie.



Organisation de l’Ordre du Saint Trône.

• Le Grand Maître. Même s’il refuse ce titre Saint Robert de Lestade l’est par la force des choses. Il définit les missions de l’ordre, du moins il retransmet les instructions de la Dame, et c’est lui qui choisit les chevaliers errants dignes d’accomplir l’épreuve d’entrée dans l’Ordre. C’est lui qui préside toutes les cérémonie de la vie de la communauté ainsi que le Conseil des Quatorze et il est le seul à pouvoir nommer les Commandeurs. Comme il refuse son titre il porte ses propres couleurs (de toutes façons personne n’oserait le lui reprocher) : Dragon de Gueules sur fond d’Argent sur son écu, et sur son caparaçon il porte les armes de sa famille : de part dextre parti d’or et de part senestre parti de gueules.

• Les Commandeurs. Il n’y a actuellement que Saint Aldebert qui soit Commandeur. Il règle la vie quotidienne de l’ordre au sein du manoir où est basé l’Ordre et il veille au suivi des instructions du Grand Maître. Il seconde le Grand Maître au Conseil des Quatorze. Il s’occupe aussi des relations publiques de l’Ordre. Ayant reçu de la Dame la Grande Bannière de l’Ordre il en est le dépositaire et le gardien. Seul lui peut la brandir et elle suit toujours l’Ordre au combat, et est présente lors des cérémonies de l’Ordre.

• Les Quinze Preux. Originellement nommés par Saint Robert à la garde de la Chapelle du Saint Trône, ils sont désormais choisis par le Conseil des Quatorze parmi les Gardiens de la Chapelle. Ce sont donc les plus purs et les plus forts des Gardiens de la Chapelle. Ils sont les gardiens des traditions de l’Ordre et aident les Gardiens à évoluer dans le bon chemin. Lorsque l’un d’entre eux part en quête, les quatorze autres se réunissent avec le Commandeur et la Grand Maître et ils se concertent sur le choix du nouveau Preux qui sera intronisé dans la Chapelle, devant toute la communauté. Certains Preux reçoivent la visite de la Dame en songe et partent alors en Quête. Pour le moment hormis Saint Aldebert aucun n’est encore revenu victorieux. Il arrive qu’ils se joignent aux missions de l’Ordre onc ne sait point si c’est par hasard ou de par la volonté de la Dame.

• Les Gardiens de la Chapelle. Ce sont les ex-chevaliers errants qui ont réussi l’épreuve d’entrée dans l’Ordre. Ils ont dû accomplir quatorze exploits et revenir avec un témoin pour chacun de leurs exploits. Ils forment le bras armé de l’Ordre et sont envoyés pour accomplir diverses quêtes qui ne requièrent pas l’ensemble de l’Ordre.

• Les errants. Ce sont les chevaliers errants que Saint Robert a jugé dignes d’accomplir l’épreuve d’entrée dans l’ordre. Ils n’appartiennent pas vraiment à l’ordre et portent la croix de l’ordre sur fond de sable et ils ne peuvent montrer leur visage durant la durée de leur quête. Il arrive aussi qu’ils se joignent à l’Ordre lors de ses missions.



Devise et Règles de l’Ordre.

La devise de l’ordre est : Non nobis, Domina, non nobis, sed in nomine Tua da Gloriam. Ce qui signifie pour ceux qui ne parle point cette langue couramment : Pas pour nous, Dame, pas pour nous, mais au nom de Ta Gloire.

Voici quelques règles élémentaires qui régissent la vie de l’ordre :
_ Pour un frère le combat à un contre trois est la norme. Si l’adversaire est moindre la lutte serait inégale. Le frère doit accepter le combat à un contre quatre voire cinq sans faillir. Le frère peut refuser le combat à un contre six sans rougir mais il devra racheter sa lâcheté.
_ Chaque frère doit obéissance et respect aux frères qui lui sont supérieur, respect à ses frères qui lui sont égaux, et respect et écoute aux frères qui lui sont inférieurs.
_ Un frère ne peut interpeller un frère qui lui est supérieur, s’il veut lui parler il doit attendre qu’il lui adresse la parole.
_ Chaque matin, chaque midi, et chaque soir avant le repas le frère doit montrer sa dévotion envers la Dame.
_ Le frère n’a point le droit de parler ni même de murmurer pendant les repas, exception faîte pour le Grand Maître et les Commandeurs.
_ Les frères ne se mélangent pas entre eux lors des repas, hormis le Grand Maître qui quand il est là siège à la table des Commandeurs.
_ Les frères doivent être humbles.
_ Les frères doivent respect aux représentant(e)s de la Dame.
_ Si un frère a manqué à l’une des règles de l’Ordre, le commandeur l’enverra en quête seul pour qu’il rachète sa faute.
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MessageSujet: Re: Thème flouffique ou pas?   Thème flouffique ou pas? EmptyMar 4 Jan 2011 - 2:48

Et hop, je me lichemeisterise en réveillant ce post mais c' est juste pour évoquer un cas où les ordres de chevalerie bretonniens apparaissent en tant que tel.

Il y a un type de troupe appellé "ordres de chevalerie" dans le livret de listes fourni dans la boîte de la v4. Il n' ya donc rien de saugrenu à imaginer que, puisque ces ordres ont jadis existé, ils aient pu subsister dans tel ou tel coin isolé de Bretonnie. (Ce disant, je me fais un peu l' avocat de diable puisque les ordres de chevalerie ne correspondent guère à ma représentation perso de la chevalerie breto).
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MessageSujet: Re: Thème flouffique ou pas?   Thème flouffique ou pas? EmptyVen 7 Jan 2011 - 21:20

J'ajoute que dans le recueil de listes d'armée Warhammer Armies (publié pour la troisième édition du jeu), était évoqué un ordre des Chevaliers de Notre-Dame de Bataille (on en parle ici).

Mais au-delà de ces allusions très vagues et, je crois, peu significatives (on parle ici de quelques lignes écrites à une époque où le flouffe bretonnien n'était encore qu'esquissé), retenons qu'en tant que joueur, on reste très libre. Rien ne semble s'opposer à l'existence d'un ordre de chevalerie en Bretonnie. Je pense que l'essentiel est de rester mesuré, comme avec toutes les créations personnelles, pour conserver l'ambiance du Vieux Monde. Un ordre puissant et influent à l'échelle du royaume, comme peuvent l'être les ordres impériaux les plus prestigieux genre Reiksguard et Chevaliers Panthères est sans doute à proscrire, mais un ordre comparable à celui de la Jarretière ou de la Toison d'or (qui, plus qu'une véritable armée, constituerait un moyen de distinguer les familiers ou alliés d'un grand seigneur) me semble très envisageable.

Les ordres de chevalerie historique sont une bonne source d'inspiration à condition d'aller chercher un peu au-delà des clichés. On peut notamment se rappeler que le rôle militaire des ordres de chevalerie dans le royaume de France est loin d'être déterminant. Que l'on parle des Templiers ou des chevaliers de la Toison d'or, leur influence est ailleurs (religieuse, phynancière, politique...).

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MessageSujet: Re: Thème flouffique ou pas?   Thème flouffique ou pas? EmptyVen 7 Jan 2011 - 23:47

Sur le plan militaire, il me semble qu'il faut clairement séparer les deux types d'ordre :
- Les ordres religieux avaient un réel poids, aussi bien en Europe (Teutoniques) qu'en Palestine (hospitaliers, templiers...) ou ils étaient les seuls à représenter une menace organisée face aux armées musulmanes. A titre d'exemple, le roi de Jérusalem leur a souvent donné des forteresses pour la seule et simple raison qu'ils étaient seuls à pouvoir la garnir de suffisamment de combattants -et avaient des revenus suffisants pour les entretenir-
- Les ordres "civils" au contraire navigue entre le délires chevaleresques d'un puissant (l'ordre de l'étoile de Jean le bon, dont les statuts ordonnaient de ne jamais tourner le dos à l'ennemi ; résultat, à la bataille de Poitiers, tout les chevaliers sont tués ou prisonniers Razz ) pour devenir un peu plus tard des hochets destinés à acheter des partisans (une ébauche de la légion d'honneur, en quelques sortes). Dans ce cas, on peut clairement parler de rôle militaire nul.

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Mes titres : Toison d'or, chevalier à l'épée de bois, roi d'armes du Très-Noble et Respectable Ordre Chevaleresque des Gros Glands Incapables de Terminer leurs Figs à Temps pour les Concours du Foroume ; chevalier du slip sur la tête -première promotion- ; également connu comme "Très-Haut et Très-Saint Prince des Barbouilleurs de Figs" ou comme "Toison de Vinci" ; admis à siéger parmi les illustrissimes et révérendissimes membres du conseil de cet auguste forum, j'ai même bénéficié autrefois des super pouvoirs d'administrateur  ...mais, s'il vous plait, continuez de m’appeler "Toison".
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une armée médiévale bourguignonne à partir de figurines gw converties et peintes


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MessageSujet: Re: Thème flouffique ou pas?   Thème flouffique ou pas? EmptySam 8 Jan 2011 - 1:32

Voilà, c'est plus clair comme ça.

Certains grands ordres chevaleresques de l'Empire sont un peu un mélange des deux types dont tu parles. Par exemple, la Reiksguard et les Chevaliers Panthères ont à la fois une fonction honorifique de garde d'un haut personnage (respectivement l'empereur et le graf de Middenheim) et un certain rôle militaire à l'échelle du pays.

Toison d'or a écrit:
- Les ordres religieux avaient un réel poids, aussi bien en Europe (Teutoniques) qu'en Palestine (hospitaliers, templiers...) ou ils étaient les seuls à représenter une menace organisée face aux armées musulmanes. A titre d'exemple, le roi de Jérusalem leur a souvent donné des forteresses pour la seule et simple raison qu'ils étaient seuls à pouvoir la garnir de suffisamment de combattants -et avaient des revenus suffisants pour les entretenir-
Tout à fait, c'est pour cela que j'ai prudemment ajouté « dans le royaume de France » lorsque j'ai dit que les ordres chevaleresques n'avaient guère eu de poids militaire. En Prusse et en Terre Sainte, bien entendu, c'est autre chose. On peut imaginer que les ordres impériaux (et bretonniens s'il y en a eu) nés pendant les croisades ont eu une histoire comparable.

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