Hrp: Bonjour les amis, bien occupé en ce moment, j'ai tout de même pris le temps de rédiger le bg de notre prochain rapport (à 2000 pts et en photos ! qui arrive lui aussi bientot). De l'évolution dans les aventures d'Isil et de Fredemond. Post à donc mettre en lien avec les bg deja publiés dans chacun de nos rapports sur la section dédiée:
Le retour du Culte.
La cérémonie était pleine de cette joie macabre qui distinguait le culte de la cerpe noire. Ces sourires si ostentatoire et cette effervescence si démonstrative, c'était le jour des sacrifices au couvent.
Elrunia regardait la scène, du haut de sa chaire d'ébène scultpé, les furies du cultes était impatiente et c'était excellent pour ces projets, elle était une des sorcières du couvent noir à avoir le privilège d'assister au cérémonie de la sororité de la cerpe noire, elle allait avoir l'insigne honneur d'y pendre la parole.
Elrunia avait toujours soigné son apparence, si sa taille était moyenne elle savait que l'impact de son regard profond et de ses sourcils naturellement froncé était radical chez les mâles, mais ces seuls talents l'avait issé dans cette position, la première sorcière de Isil, sa première conseillère et la responsable du culte de Khaine tout entier. Elle songea à tout ce chemin parcouru depuis qu'elle avait jeté sa matriarche dans le feu magique qu'elle avait elle-même crée, sa froideur, sa finesse d'esprit et son manque de scrupules avait assuré son succes, d'abord à Naggaroth
puis avec le peuple de cette chère Isil.
Elle fit un geste de la main, l'assemblée se tut d'un coup. Elles étaient là, une cinquantaine de furies, la pure expression Druuchi de la beauté, certaines naturelles d'autres assistées par le chaudron de sang mais peu importe, toutes belles à se damner.
"Mes Soeurs ! Khaine est furieux, j'ai senti sa colère dans mes songes...Il veut du meurtre !"
Elle reprit:
"Ne sommes nous pas ces filles ? Ne sommes nous pas ses héritières ? Mes soeurs nous ne pouvons continuer ainsi ! C'est intolérable".
La sorcière prit une grande inspiration, les phrases suivantes étaient risqués, mais un risque calculé, l'histoire de sa vie.
"Isil vous a trahit !"
Un bruit parcouru la foule.
"Elle combat avec des humains, main dans la main avec eux, cette race d'esclave tout juste bonne à servir nos mauvais jours de sacrifice !
Nous les filles de Khaine ne pouvons laisser faire cela, nous ne serons jamais les putains de cette engeance, je vous appelle mes soeurs, je vous appelle à votre devoir, partons
en campagne, tuons ces lâches bardés de fer, sacrifions les pour Khaine ! Il en va de notre honneur ! Il en va de notre foi ! Mes soeurs , nos frères executeurs sont avec nous, partons
une soeur de foi, une enfant de Khaine vous mènera: Elelith ! Vraie gardienne de la foi je t'appelle ! Va ! Tue au nom de Khaine ! Ramène moi leurs coeurs et remplit nos chaudrons.
Mais ne tue pas tout de suite leur seigneur, ce Fredemond, je veux qu'il contemple enchainé la chute de son peuple et le sacrifice de ses hommes."
"Aller mes soeurs ! Avec moi !"
La voix qui hurlait ces mots était différente, elle appartenait à la dénommée Elelith, première des matriarches de la cerpe noir. Femme de taille plutot grande, sa chevelure était orné d'un diadème de perle discret et son regard soutenu par un maquillage noirâtre à base de cendre. La Matriarche brandit son long poignard et fut bientot imité par ses soeurs.
"Excellent" Pensa Elrunia la bête était lachée, le culte envahirai les terres de Fredemond relancant sa guerre contre Isil, Morathi sera tres satisfaite de l'apprendre...Elle pensa que sous peu
de temps le trône d'Isil serait vide.
Ignorant ces nouveaux périls, Fredemond n'était pourtant pas à l'arrêt, il poursuivait une bande de herrimaults sévissant dans le sud de sa baronnie. Il battait la campagne depuis trois jours, lorsque ses hommes liges et lui repérèrent le camp des rebelles, ils chargèrent le camp au réveil, c'était un groupe de quelques tentes de toiles dressés dans une clairière ensoleillée. L'engagement fut bref, les chevaliers chargeant ils encerclèrent bien vite
les roturiers, un d'entre eux tenta de lever son arc mais d'un revers de son fléau d'armes Fredemond lui fracassa le visage. Les Herrimauls était une trentaine, des hommes bien sur, mais de tous âges, de physiques disparates. Une fois le groupe rebelle rassemblé et totalement encerclé par les chevaliers montés, Fredemond retira son
heaume et s'adressa à eux d'une voix claire il usa de son patois Bastognois le plus commun:
"Le crime de rebellion est passible de mort pour les roturiers, cette terre est la mienne par la volonté de la Dame et du Roy, je puis donc vous faire pendre sur l'heure aux bons arbres de cette belle forêt"
"Mais je vais faire preuve de clémence, une clémence motivé par la necessité".
Il me coute de le dire mais j'ai besoin d'archers, la guerre contre les pillards de la mer, nécéssite les meilleurs archers de Bastogne, mes propres hommes d'armes n'entendent rien dans le maniement de cette arme, j'ai donc besoin des plus sinistre lâches que compte Bastogne, d'experts dans le maniement de cette arme sans honneur.
Vous ferez l'affaire, nourris, logés et payé d'un sou de cuivre par homme en vie à la fin de la campagne."
Une rumeur parcouru le groupe d'archers, mais bien vite l'un d'entre eux, émergea du groupe, c'était un homme au visage joufflu et à l'épaisse carrure, mais droit comm un i, un collier de barbe cerclait son visage, sans se mettre à genoux devant son seigneur il s'agenouilla et dit d'une voix déterminée:
"Si il s'agit de combattre les pillard, notre aide vous ait acquise Baron, ils ont brulés nos fermes et enlevés nos fils, ce ne sera que justice, mais une fois la campagne terminée quel sera le sort des survivants ?"
"Et bien si il se sont battu courageusement, je leur baillerai la solde promise et je leur octroierai le choix de rejoindre mon ost ou bien de finir pendus aux arbres de ma belle forêt."
Le visage du porte parole des roturiers se durçit:
"Nous combattrons pour vous, Baron".
Sujet: La geste des Quérrar, nouveau chapitre