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 La lignée de Hemrold Lame Aiguë

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La Scalde
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La Scalde


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MessageSujet: La lignée de Hemrold Lame Aiguë   La lignée de Hemrold Lame Aiguë EmptyMer 10 Déc 2008 - 15:39

Bonjour à tous !
Je travaille en ce moment sur mon background d'armée. Je vous le propose donc maintenant en espérant qu'il vous intéressera. Cependant, je m'expose à un danger puisqu'il est certain que les entorces au background officiel seront nombreuses.
Voici l'histoire du personnage fondateur de la lignée sous forme de résumé (donc pas à vocation littéraire à proprement parler). Il ne faut pas prendre tous les éléments au pied de la lettre, l'histoire se confondant un peu avec la légende. Le récit de la vie des successeurs d'Hemrold Lame Aiguë suivra si ça vous plait (il ne me reste plus qu'à la taper sur l'ordi).
Bonne lecture !

Hemrold Lame Aiguë est un ancêtre de Henry à la Longue Face. En son temps, il était un puissant seigneur de L’Anguille, mais un parmi d’autres. La légende familiale veut que Hemrold lui-même soit le descendant d’un compagnon de Gille le Breton en personne. Cette ascendance a fait, et continue de faire la fierté de la famille.

Lors d’un raid des hommes du Nord, il y a fort longtemps, le duc de Flandre convoqua les braves pour défaire l’ennemi. Pourtant, les barbares étant trop nombreux, le duc décida d’abandonner le combat après une âpre lutte. Or Hemrold refusa de quitter la bataille, ayant juré de combattre jusqu’à la victoire ou la mort. Il resta donc avec les quelques chevaliers qui s’étaient joins à son serment. D’autres restèrent par admiration pour leur dévouement. Alternant engagements et répits, les guerriers souffrirent longuement mais firent face à un ennemi découragé mais toujours coriace dans la mêlée.

Deux jours s’écoulèrent et le Duc, averti du prodige de cette résistance, profita du temps qui lui était offert pour rassembler une nouvelle armée et changer le cours de cet affrontement. Arrivé au soir du troisième jour, le duc leva haut sa bannière et chargea avec des troupes fraîches un ennemi las et épuisé. Défaits, les hommes du Nord rembarquèrent en toute hâte, harcelés sur la plage, perdant hommes et navires dans les eaux et les flammes. Hemrold avait perdu presque tous ses vassaux et n’était plus entouré que d’une dizaine de barons comme lui. Lorsque vint le temps du butin et des lauriers, l’audace et la vaillance de Hemrold ne furent pas récompensées comme il se devait. Certes, il reçut une quantité importante d’or et quelques terres, mais il ne connut pas d’autre prestige ni de réelle promotion. Il en conçut une grande amertume.

Cependant, les navires et les tentes furent fouillés. Une carte fut découverte. Mécontent, Hemrold, qui comptait pourtant révéler l’existence de la carte à son suzerain, n’en fit rien et garda ce trésor pour lui. On pouvait y lire les voyages d’un dénommé Eric le Fort mais aussi les connaissances cartographiques des elfes. La Bretonnie était représentée dans le vieux monde. Figuraient encore les côtes d’Ulthuan, de Norsca et une île inconnue à l’ouest, appelée Albion. Désormais, Hemrold était certain que cette carte était un don de la dame du Lac destiné à récompenser sa hardiesse au combat.

Il reconstitua son territoire et acquis de nouveaux vassaux. Par ailleurs, il avait eut deux enfants de sa femme Agnès. L’un se prénommait Jean, l’autre Harald. Riche en deniers et bien possessionné sur la côte, il constitua une petite flotte et recruta des marins expérimentés. Laissant à Harald le soin d’administré son fief, il s’embarqua pour un long périple avec Jean.

Durant son voyage, il se retrouva en difficulté, perdu et à court de vivres. Heureusement il rencontra une flotte elfe en danger elle aussi. Des pirates tentaient de s’emparer d’une grande nef gorgée de richesses et dirigée par un capitaine peu expérimenté, le jeune Ethelred. Hemrold y vit une belle occasion de ravitailler sa flotte mais aussi une opportunité pour briller devant l’étranger. Il aborda les vaisseaux pirates et les défit. La gratitude d’Ethelred fut sans limite.

Fort de ce secours, Hemrold parvint à destination et rencontra les populations de demi-elfes et d’humains qui peuplaient l’île. Il s’y installa et dota en terre ses vassaux présents. Quelques combats suffirent pour repousser les géants un temps. Déjà un an s’était écoulé.

Après avoir exploré cette nouvelle terre et avoir interrogé les autochtones sur l’histoire de l’île, Hemrold s’enquit de la présence d’un continent encore au-delà d’Albion, au Nord Ouest. Il le sut grâce à la science des demi-elfes. Ceci fait, il confia Albion à son fils Jean avant de retourner en Bretonie.

En deux ans et demi, Harald avait accumulé les richesses et avait tenté de se faire un nom. Plus le temps passait, plus il craignait de ne plus revoir son père et son frère. Plus tard, il avait fini par penser que, seigneur chez lui, il n’aurait plus été capable de renoncer à son pouvoir. Mais il attira sur lui les reproches et les soupçons. Avait-il tué ses parents pour régner à leur place ? Hemrold avait-il lâchement abandonné son suzerain ? La pression monta jusqu’à ce qu’un homme qui prétendait être Jean, ne se présente pour revendiquer la baronnie d’Harald. Les vassaux s’indignèrent et se rangèrent majoritairement du côté d’Harald alors que le duc soutenait le Pseudo-Jean par cupidité. Après quelque temps, une bataille eut lieu et Harald fut sur le point de tout perdre. C’est alors que Hemrold arriva au large des côtés et débarqua sur la plage. Voyant son fils en difficulté, il confondit le Pseudo-Jean qui fut abandonné par ses troupes et contraint de fuir. Harald rendit de bon cœur le pouvoir à son père.

Hemrold, heureux de retrouver sa terre, félicita son fils de la gestion de ses domaines. Il lui promit le fief continental en héritage pour lui et ses descendants. Sans perdre de temps, il prépara une nouvelle flotte et augmenta l’équipage. On pouvait alors trouver dans les navires des chevaliers sans terres, des clercs, des architectes et des mineurs ainsi que de pauvres paysans payant leur place de leur liberté. De partout les hommes venaient pour prendre part à l’aventure. Avant son départ, Hemrold dut accueillir le Duc qui lui demanda des explications au sujet de tous ces mouvements et des ses absences. Hemrold lui fit le récit de son histoire en lui disant que la Dame du Lac lui était apparue en songe et lui avait commandé de mener personnellement une lutte sacrée contre les créatures infernales d’une île nouvelle appelée Albion. Le duc, homme de foi, fut ravi de tout cela et donna sa bénédiction à Hemrold, malgré une certaine jalousie. Après un séjour d’un an sur le continent, le « Baron d’Outre-Mer », comme le surnommait la population, embarqua à nouveau pour un deuxième voyage.

En l’absence de son père, Jean n’avait pas chômé. Dynamique, il avait fondé plusieurs villes et fait édifier des fortins. La population indigène fut soumise et le territoire contrôlé découpé en différentes entités territoriales puis cédées en fief aux fidèles de la première expédition. Ainsi les premières communautés virent le jour. Folchêtre (Falkchester) fut la capitale du nouveau territoire. Deux châteaux bâtis au Nord de la capitale tenaient les frontières les plus exposées : Pontévin (Edwinbridge) et Chiltone (Scildton) dans la marche du Watergang. Au nord-est de la capitale, Foulisle (Fowls-Hill) tenait la campagne appelée Entre-deux-Mers. Enfin, au sud de Folchêtre, sur la côte, un nouveau port fut installé dans un estuaire. Il fut appelé Chorbourg (Shorebury).

La guerre contre les ogres et les géants avait une fois de plus uni le peuple de Jean et les peuples fédérés de l’ouest de l’île dans une Troisième guerre Gigantique. De retour sur Albion, Hemrold constate que certains nobles ont le mal du pays. Pour motiver ses troupes, il promet la gloire et le butin au-delà des montagnes nord qui marquaient la limite du territoire connu sur l’île. Hemrold entraîna donc l’Alliance par-delà cette limite pour lutter contre les anciens démons. La guerre s’acheva sans grand succès mais eut le mérite de rassembler dans une lutte commune les autochtones et les nouveaux arrivants. Jean partit à la découverte du continent nord-ouest mais ne trouva rien et revint convaincu que plus loin tout n’était que glace.

Hemrold retourna sur le continent une dernière fois et fit de longues recommandations à son fils Jean avant son départ. Une fois arrivé, il autorisa enfin Harald à se marier et lui dit qu’il était venu chercher sa femme, Agnès. Il organisa un troisième voyage, moins ambitieux cette fois, et donna de nombreux conseils à son fils avant de lui confié un morceau d’une hache brisée lors de la guerre des Géants. Ainsi, il pourrait reconnaître les descendants de son frère aîné venu d’Outre-Mer. Il tint des paroles prophétiques avant son départ. En mer, une violente tempête sépara le vaisseau amiral du reste de la flotte. Hemrold et son épouse disparurent en mer. Arrivé à Albion, l’équipage annonça la funeste nouvelle à Jean, à qui son père donnait les terres insulaires. Un navire qui avait rebroussé chemin rapporta l’événement à Harald le Jeune. Celui-ci, triste mais admiratif, entretint la mémoire du temps de son père.

Un clerc, Quentin d’Adin, rédigea la Vie d’Hemrold Lame Aiguë. Sigismond le Chantre composa la Chanson d’Hemrold aussi appelée Le chant des flots. Leur diffusion fut favorisée par la mort du Duc. Sur Albion, la mémoire emprunta à la poésie demi-elfe et à la chanson de geste, ce qui permit à Notger l’Aveugle de composer la Saga du voyageur. LA réputation de sainteté d’Hemrold enthousiasma les jeunes chevaliers et pendant une longue période le voyage d’Albion fut considéré comme une voie ouverte vers le Graal. Sur le continent, les expéditions prirent des allures de petites croisades. Les insulaires le vécurent différemment.
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Baron Guilhem de La Tour
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MessageSujet: Re: La lignée de Hemrold Lame Aiguë   La lignée de Hemrold Lame Aiguë EmptySam 13 Déc 2008 - 3:56

Allez, je prends deux minutes pour commenter ce texte chassé dans les profondeurs de la section flouffe par la récente hyperactivité de ladite section...

Commençons par dire que dans l'ensemble, c'est fort sympathique et plutôt bien écrit. Je guette donc la suite. Smile

Comme souvent dans du flouffe écrit par des joueurs, il me semble qu'il y a pas mal de trucs peu vraisemblables et pas vraiment cohérents avec le monde de Warhammer. Mais on peut s'en sortir en disant qu'il s'agit de faits plus ou moins légendaires, certes (et tout rentre dans l'ordre).

La Scalde a écrit:
Cependant, je m'expose à un danger (Note du Baron bis : Allons, pas d'inquiétude, voilà des mois que je n'ai chargé personne. Et puis c'est bientôt Noël. Laughing ) puisqu'il est certain que les entorces au background officiel seront nombreuses.
Il y en a quelques-unes, oui. Personnellement, je préfère les éviter, partant du principe que si chaque joueur réinvente le monde de Warhammer, on se retrouve tous à jouer dans des mondes différents au lieu de pouvoir mêler nos belles histoires (Warhammer, en avant les histoires, comme dirait le sire d'Epinette).

Je vais signaler les "entorses" les plus manifestes, mais bien entendu tu fais ce que tu veux de mes remarques, si ton background te convient, c'est l'essentiel.

Le supplément Dark Shadows (si tu ne l'as pas déjà) pourra également t'aider si tu veux rendre ton flouffe plus orthodoxe. On doit pouvoir en trouver des bouts sur internet sans trop de peine. Au pire, je pourrais t'en faire un résumé succint.

La Scalde a écrit:
Hemrold Lame Aiguë
En vieux français (plutôt au sud, me semble-t-il), Feragus (fer aigu, littéralement). Il doit d'ailleurs y avoir un Feragusse qui traîne dans le livre d'armée. (Bon, ça c'était pas une remarque flouffique, c'était juste comme ça.)

La Scalde a écrit:
La légende familiale veut que Hemrold lui-même soit le descendant d’un compagnon de Gille le Breton en personne. Cette ascendance a fait, et continue de faire la fierté de la famille.
C'est bizarre de tirer fierté d'un ancêtre inconnu... mieux vaut donc préciser de quel Compagnon du Graal il s'agit.

La Scalde a écrit:
Lors d’un raid des hommes du Nord, il y a fort longtemps, le duc de Flandre convoqua les braves pour défaire l’ennemi.
Il n'est qu'un seul duc dans le duché de L'Anguille : le duc de L'Anguille (étrange, comme ça tombe, hein ?). Et il est un peu étrange de trouver un duc de Flandre à L'Anguille (un peu comme si l'on trouvait un comte de Paris à Quenelles).

Ce serait pas mal d'avoir une date, aussi, même approximative.

La Scalde a écrit:
Cependant, les navires et les tentes furent fouillés. Une carte fut découverte. Mécontent, Hemrold, qui comptait pourtant révéler l’existence de la carte à son suzerain, n’en fit rien et garda ce trésor pour lui. On pouvait y lire les voyages d’un dénommé Eric le Fort mais aussi les connaissances cartographiques des elfes. La Bretonnie était représentée dans le vieux monde. Figuraient encore les côtes d’Ulthuan, de Norsca et une île inconnue à l’ouest, appelée Albion.
Pas mal de trucs à dire. D'abord, comment un Bretonnien peut-il lire une carte nordique ? Ensuite, il est douteux que les elfes fassent don de leurs précieuses connaissances aux hommes de Norsca (leurs tendances chaoteuses et leur amour de la violence en font sans doute le peuple humain le moins suceptible d'avoir de bons rapports avec les elfes). Enfin, Albion est connue dans le Vieux Monde, mais la plupart des gens pensent que c'est une légende.

La Scalde a écrit:
Des pirates tentaient de s’emparer d’une grande nef gorgée de richesses et dirigée par un capitaine peu expérimenté, le jeune Ethelred.
Tiens, c'est plutôt une bonne idée d'avoir utilisé le nom d'Ethelred, qui fait très elfique, dans une histoire centrée sur Albion...

La Scalde a écrit:
Fort de ce secours, Hemrold parvint à destination et rencontra les populations de demi-elfes et d’humains qui peuplaient l’île.
Voilà exactement ce qu'on appelle une hérésie flouffique. Laughing

On n'a jamais entendu parler de demi-elfes, et je crois qu'on peut encore attendre longtemps. Les elfes de Warhammer ne sont pas ceux de Tolkien : ils méprisent les humains. Quant aux humains, ils craignent les elfes. Va faire des enfants dans une ambiance pareille... C'est aussi peu probable qu'une union entre un orque et une naine ou un homme et une gobeline. Laughing

Bon, sérieusement, on peut toujours dire qu'on est tombé sur l'exception. Mais une population entière de demi-elfes me semble exclue.

La Scalde a écrit:
Le duc, homme de foi, fut ravi de tout cela et donna sa bénédiction à Hemrold, malgré une certaine jalousie.
C'est un peu surprenant... Le reste de ton texte présente plutôt le duc comme un bien triste sire.

La Scalde a écrit:
La guerre contre les ogres et les géants avait une fois de plus uni le peuple de Jean et les peuples fédérés de l’ouest de l’île dans une Troisième guerre Gigantique.
Jamais entendu parler de peuplades d'ogres en Albion (mais on peut décréter qu'il y en a, bien sûr).

En outre, les géants et les hommes d'Albion ne semblent pas prêter attention les uns aux autres. Ils vivent apparemment plus ou moins en paix, sinon en bonne intelligence.

La Scalde a écrit:
LA réputation de sainteté d’Hemrold enthousiasma les jeunes chevaliers et pendant une longue période le voyage d’Albion fut considéré comme une voie ouverte vers le Graal. Sur le continent, les expéditions prirent des allures de petites croisades.
C'est sans doute le point qui s'écarte le plus du flouffe. Albion n'est pas inconnue, mais il est presque impossible d'y accoster en raison des brumes magiques qui l'entourent. Là, on a l'impression qu'un tel voyage est devenu chose courante.

Voiloù, j'ai fini de pinailler. Laughing

Bon courage pour la suite. Smile

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MessageSujet: Re: La lignée de Hemrold Lame Aiguë   La lignée de Hemrold Lame Aiguë EmptySam 13 Déc 2008 - 15:24

Cher baron Guilhem de la Tour,

je te remercie de profiter de ton vendredi soir presque samedi d'oisiveté pour te plonger sur mon récit. C'est sympa ! ^^ je désespéré un peu. Cependant, c'était pas du luxe de prévenir qu'il y avait beaucoup d'entorces je crois.

Plusieurs éléments de réponse pour éclairer notre lanterne. D'abord, je me suis aperçu de mon erreur quand j'ai relu mon texte, il restait un "duc de Flandre". Alors, je pousse le garçonnet vers la porte la plus proche et je le remplace par le même duc dont je parlais avant. C'est mieux non? Je savais que Hemrold viendrait du nord mais je voyais pas d'où, alors j'ai improvisé.
Ceci dit, Hemrold ne pouvait pas s'appeler Feragus. D'une part, je l'avoue, je ne savais pas que ce surnom existait. La lacune n'est pas énorme à mon goût. Mais la meilleure raison qui fait qu'il ne pouvait pas s'appeler Feragus c'est que l'onomastique de la famille du monsieur n'est pas du tout du type du sud de la France. Hemrold, c'est plutôt scandinave ou germanique en général, donc pour une époque reculée ça passe. Un de ses fils se nomme Harald, mêmes origines donc, et Jean persistera dans cette idée. Le réservoir de nom est assez réduit dans cette famille (comme dans toutes à l'époque) : Hemrold, Jean, Harald, Henry, Haakon, mais aussi Baldr (?) avec un élargissement tardif vers des noms anglo-saxons. Pour moi, Albion c'est un mixe de toutes les îles du Nord donc c'est aussi l'Island.
Merci pour Ethelred.
Pour ce qui est de l'ancêtre prestigieux, c'est une légende et tout le monde s'en cogne. Il ne s'agit sûrement pas d'un compagnon de la première heure, mais plutôt d'un second couteau que l'on pourrait aussi bien nommer Hemrold, lui aussi. Même problème pour la date. Pour le moment je n'ai pas vraiment d'idée. Je ne pense pas que ce soit si important que cela. Mais si vous avez des suggestions...

Eric le Fort maintenant : il faut remonter jusqu'aux origines de cette idée. (Comme vous avez l'air de passionnés d'historicité ^^. J'aime.) Quand j'ai entendu parlé d'Albion, j'm'ai dit : "Tiens donc viens-y mon p'tit, on va voir si ça clair bien par ici !" Je regarde les cartes. Il y a des petites croix sur les rives ouest d'une carte qui disent que "Eric" est venu LA (avec son doigt boudiné qui montre tout et rien à la fois). En plus, le back d'Albion, disent différents sites, est pas bien captivant ni fouillé (théorie du complot comme d'hab. et puis le sempiternel "lieu de bataille où il n'y a que la guerre et la mort" parce que c'est plus facile que de construire des trucs).
Alors j'ai pris Eric et lui ai donné le surnom passe partout de "Le Fort" (le rouge euh... c'est pas déjà pris ça?) et j'en ai fait un découvreur. Les connaissances elfes, on ne les lui a pas donné héhéhé pensez-vous. Il les a prises lui même comme un grand sur un cadavre sans doute. La carte se retrouve dans un navire du nord, c'est donc cohérent.
Je parle à l'occasion de "braves" de "guerriers" et "hommes libres". En somme, c'est encore un peu tribal ce qui nous rapporte à une période reculée. En fait, je pars du principe que c'est la première fois qu'il voit une carte représentant tout cet espace dans sa vie. Il a eu le temps de se renseigner avant de partir et, les nordiques voyageant un peu beaucoup à l'instinct et avec les étoiles, il tente de faire preuve du même instinct qu'eux, ce qui explique ses difficultés en mer.

Enfin, la question des races présentes. Ahah! c'est là qu'on s'amuse ! Je me base sur ce que j'ai pu lire à droite à gauche, surtout sur des sites nono (souvent plus intéressant il me semble). Il y avait donc des hommes et des géants sur Albion avant l'arrivée des elfes. Les colons elfes ont fait de la merde, se sont fâchés entre eux et on finit par vouloir se planter les uns les autres. La colonie se divise et l'amiral de la flotte, chef de la colonie, reprend le large avec ses fidèles en laissant la plupart des elfes sur place, sans rien pour partir et en grande difficulté. Pour une raison qu'on s'explique peu ou pas (rapport dominant dominé sans doute) les elfes se mêlent aux humains (on peut enlevé les demi-elfes si vous voulez bien que je me suis toujours dit que les elfes devaient eux-mêmes avoir bien les boules de voir des hommes si nombreux et armés autour d'eux car même s'ils sont sûr de leur civilisation, leur racisme est aussi de la peur à mon avis). Mêlés aux humains ils progressent et domptent la terre si bien qu'ils violent des territoires sacrés des ogres et des géants. S'en suit une première guerre. Les autres auront lieu avec le concours des breto. Je la sens comme ça.

Enfin, la réputation de sainteté et le "voyage d'albion" me semblent une alternative sympa pour expliquer le flux migratoire mis en place, même s'il n'est pas de grande ampleure. Pour la question des côtes difficilement abordable, j'aime bien mais... a quoi ça sert d'avoir une île si on peut rien faire dessus... plus loin: à moins d'avoir une grosse b... qu'on sort à tout va pour percer ce que les autres ne peuvent faire. Après tout, on est des supèèèèr héros alors on est fait pour ça ! Personnellement, j'aime pas trop ce genre de trip. Je les trouve foireux et restrictifs même si certains les trouvent plus épiques.

Je dirai pour terminer que toutes les libertés que je prends ne peuvent pas être effacée même si j'ai bien conscience que, en effet, il est préférable que tout se déroule dans le même univers. Alors plutôt que de le voir comme un "monde à moi", même si les livres de jdr nous répètent, à juste titre il me semble pour un jdr, que l'univers est donné au maître du jeu, je préfère penser que je propose un modèle alternatif pour l'île d'Albion, dans mon coin certes et en toute humilité, qui s'intègre à quelques règles fondamentales avant de prendre ses libertés par rapport à elles.

Merci de votre attention ^^
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La Scalde
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MessageSujet: Re: La lignée de Hemrold Lame Aiguë   La lignée de Hemrold Lame Aiguë EmptySam 13 Déc 2008 - 15:33

Et maintenant la suite ! Spéciale dédicace à mon coupain le Baron qui suit ce que j'écris et que je suis moult honnoré d'icelle chose ! Je reprends donc mon synopsis tout de biaulx latin horné.

Les règnes de Jean le Navigateur et de Hemrold II le Noir

La disparition du fondateur de la dynastie laissait le champ libre aux spéculations. Une « Paix perpétuelle » fut proclamée entre les Bretonniens et les Fédérés d’une part, et les clans des Ogres et Géants qui avaient été repoussés plus au Nord Est de l’île. La situation politique aurait pu se détériorer rapidement entre les nouveaux arrivants et les autochtones. En l’absence d’ennemi commun, une nouvelle poussée des velléités indépendantistes était envisageable. Le pouvoir de Jean ne fut pourtant pas contesté et ceci est en grande partie dû à l’arrivée d’une horde chaotique par le nord et le réveil de vieux démons enfouis dans les montagnes. La lutte fut menée et Jean et les Cinq du Conseil des Anciens s’entendirent sur un plan de campagne.

Jean le Navigateur fut rapidement préoccupé par des questions de liens vassaliques. Fallait-il oui ou non prêter hommage au duc de Languille pour les terres insulaires ? La réponse fut donnée par une évidence : il n’avait pas les moyens de laisser Albion derrière lui pour franchir la mer et prêter serment. De plus, son père avait conquis ces terres en son nom propre. Elles ne dépendaient donc plus vraiment de la vassalité de l’Anguille. La question du serment au roi reçut la même réponse de fait. Jean fut longtemps préoccupé par la guerre au Nord et par ses voyages d’exploration.

C’est son fils aîné, Hemrold II le Noir, qui se chargea de la mise en valeur systématique des ressources de l’île. Les défrichements furent lents et les chevaliers à qui donner la terre vinrent à manquer. La mort de son père le met en difficulté, ce qui le pousse à appeler à l’aide la branche de la famille restée sur le continent. La résistance de l’Alliance est acharnée mais rien n’y fait. La deuxième guerre sacrée marque un recul des positions bretonniennes et autochtones au sud des grandes montagnes. Hemrold II dut attendre les renforts envoyés depuis le continent par son oncle Harald le Jeune pour pouvoir remporter des victoires.

D’une manière générale, Jean le Navigateur et ses successeurs sont condamnés à se reposer seulement sur leurs propres forces pour résister à tous les types de pression ennemie en Albion. Les chevaliers continentaux sont épuisés par les voyages et les frais qu’ils engagent ne sont pas toujours compensés par le butin. Une fois que les mouvements de « croisade » expirent, Albion se trouve isolée un temps. Ce contexte délicat permet tout de même la naissance d’une culture Bretonnienne sur l’île qui soit propre à Albion.

Sur le continent : Harald le Jeune et son fils Henry le Chauve

Le règne de Harald s’est plutôt bien passé. Il a prêté serment au nouveau duc pour le fief continental qu’il possédait et ses rapports avec lui sont restés au beau fixe. Il s’est marié et a eu deux fils : Harald au Bras d’Acier et Henry, dit le Chauve, ainsi qu’une fille, Maud. Harald et son fils aîné moururent à peu d’écart, le premier de vieillesse, le second au combat.

On sait peu de chose du règne de Henry le Chauve si ce n’est qu’il a duré longtemps. Il ne se montra jamais préoccupé par les affaires d’Albion et refusa même de répondre à l’appel de la noblesse insulaire lancé par Baldr le Vif, fils d’Hemrold II le Noir.

La fin du règne d’Hemrold II et le sursaut sous Baldr le Vif

Les insulaires sont en difficulté et les choses se compliquent encore à la fin du règne de Hemrold II. Tenu en échec par les démons du Nord, le duc d’Albion est enfin aidé par son oncle Harald le Jeune. Mais, en l’absence de victoire décisive, l’alliance avec les autochtones commence à battre de l’aile. Le manque d’hommes et l’entreprise d’exploitation des richesses de l’île conduisent une partie des indigènes à la révolte. Vieillissant, Hemrold II a de plus en plus de mal à faire face à ses responsabilités.

La révolte dévaste les campagnes et les marches d’Edwinbridge et de Shorebury. La noblesse et la population issue de Bretonnie se concentrent à nouveau sur le littoral Est de l’île et dans la marche du Watergang, qui résiste.

Baldr le Vif prend le relaie de son père avant même la mort de ce dernier. Il consolide les bases économiques de Falkchester, du Watergang et de l’Entre-Deux-Mers. Conscient de son infériorité, il décide de faire construire des fortins et de privilégier momentanément l’infanterie à la cavalerie pour défendre son territoire. Après avoir appelé le continent à l’aide, appel resté sans réponse, il doit se résoudre à la négociation.

Suite à cela, la trêve est signée. Pour affirmer cette trêve, Jean, le fils cadet du Navigateur, doit marier sa fille Ingrid à l’un des membres du Conseil des Anciens. Son fils, Jean le Simple, voit le mariage forcé de sa sœur comme un outrage et la considère comme captive. Haakon et Harald, les deux frères de Baldr, se sentent trahi par le continent et réprouvent la conduite du chef d’Albion. Pourtant, Baldr le Vif ne subira aucune défection de son vivant.

Sur Albion, la coutume veut que tout se fasse de personne à personne et que les honneurs ne soient pas héréditaires, tout comme les accords. Ainsi, tous vivent dans l’inquiétude et craignent la reprise de la guerre à la mort de Baldr. Les combattants à cheval se multiplient et leur noblesse est parfois un peu douteuse, mais ils sont acceptés, bien qu’on les tiennent pour des nobles de seconde zone. Les fortins sont actifs malgré la trêve, ce qui entretient le climat d’insécurité. Suite à l’attaque d’une garnison par des indigènes, et après la mort de son capitaine noble, une troupe Bretonnienne pille un village autochtone et massacre sa population en représailles. Baldr, sur le point de mourir, recommande son fils Baldr l’Enfant à la bienveillance de son cousin Jean le Simple et demande à son frère Haakon de partir sur le continent pour demander des secours en se munissant de la moitié de la hache brisée par Hemrold I Lame Aiguë.

Voyage d’Haakon et poursuite de la guerre contre les Fédérés

Le voyage d’Haakon dure entre six mois et un an. Une fois sur le continent, il se présente comme le petit neveux de Henry le Chauve et comme le cousin du fils de ce dernier, Henry. Cependant, il ne montre pas immédiatement le morceau de hache qu’il porte avec lui. Méfiant de nature, Henry le Chauve lui fait accomplir une série d’épreuve pour démontrer sa valeur et faire la preuve qu’il est digne d’être le descendant de son puissant aïeul. Haakon accepte et, victorieux, montre enfin le morceau de hache. Tous le reconnaissent. Henry presse son père d’accéder à la demande des insulaires. Celui-ci n’y consent qu’après de nombreuses hésitations.

La guerre se poursuit sur Albion et les fortifications tiennent le coup. Jean le Simple s’occupe de la régence de Baldr le Jeune depuis la mort du duc Baldr. Il est préoccupé tant par ses responsabilités que par l’idée de délivrer sa sœur de son mariage. Ce dernier objectif devient prioritaire au retour d’Haakon.

Haakon, qui a reforgé la hache de son ancêtre, débarque en Albion avec des troupes nombreuses et puissantes. L’avantage va changer de camp mais pour cela Haakon doit faire vite. La campagne doit être achevée avant que les troupes continentales ne reprennent le large. Harald, son frère, et Jean l’accueillent dans le château. Jean est impressionné par les forces que son cousin conduit et cherche à savoir ce qu’il veut en faire. Haakon évoque la possibilité de libérer Ingrid, alors qu’en réalité il ne s’agit pas d’une préoccupation majeure. A ces mots, Jean demande à Haakon de lui remettre le commandement de l’armée pour libérer sa sœur lui-même à quoi Haakon refuse. Offensé, Jean la réclame aussitôt en vertu de son pouvoir de régent, sur quoi il obtient gain de cause. Il quitte immédiatement le château avec une partie des forces pour débusquer son beau-frère et le tuer.

Haakon discute alors avec son frère. Harald est un homme fort et bon, mais il est jeune et trop sensible. Il a déjà été victime d’angoisses profondes et avec le temps, son anxiété ne cesse de s’accroître et flirte parfois avec la démence. Il met en garde son aîné et lui rappel qu’il doit veiller sur le petit Baldr pour le bien d’Albion. A cela, Haakon répond qu’il veut le bien d’Albion mais que cette cause nécessite la présence d’un chef fort à la tête du duché ainsi qu’une descendance assurée. Peu à peu, Harald cède et se laisse convaincre. Alors que Jean est en campagne, l’irréparable se produit : Haakon fait disparaître le petit Baldr. Harald est pris de remords bien qu’il ait été d’accord avec son frère. Le souvenir de cette nuit le hantera pour le restant de ses jours.

Haakon proclame alors que Baldr a été élu par les fées et enlevé pour servir la Dame du Lac. Suite à cela, l’armée l’acclame et il est fait duc d’Albion. Une campagne militaire de grande envergure est lancée. Elle est brève et intense, marquée par les défaites des troupes du Conseil des Anciens et par le ralliement de nombreuses populations qui se soumettent au duc. L’écho toujours plus important de la menace venue du nord se fait aussi entendre.

Jean retrouve sa sœur, défie son mari et le tue avant de retrouver Haakon. Il apprend la disparition de Baldr et prend alors toute la mesure de l’erreur qu’il a commise. Résigné, il prête serment et n’aspire plus désormais qu’à vivre paisiblement en compagnie de sa femme et de sa sœur sur ses terres d’Entre-Deux-Mers.

Harald mène une chevauchée sur l’ordre de son frère et va rapidement assiéger Maelmer, une importante ville autochtone. Haakon, quant à lui, se réserve la belle part du travail et dévaste la campagne ennemie en compagnie de la noblesse continentale. Enfin, Jean se voit confier la garde de la marche du Watergang.
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MessageSujet: Re: La lignée de Hemrold Lame Aiguë   La lignée de Hemrold Lame Aiguë EmptyJeu 18 Déc 2008 - 23:25

L’organisation politique de la fédération de l’ouest.

A la tête de la vie politique de la fédération se trouve le Conseil des Anciens. Il se compose de cinq membres élus par différents corps politiques. Deux d’entre eux, les plus prestigieux Anciens, sont ceux désignés par la noblesse autochtone. Un autre est élu par les grands propriétaires terriens et les deux derniers sont désignés par le vote des représentants des Things, les assemblées des hommes libres des communautés indigènes. Malgré une apparente mixité des origines sociales des Anciens, il ne faut pas s’y tromper. Les Anciens sont le plus souvent des membres de l’aristocratie ou des grands propriétaires, mais jamais des hommes du commun.

Ce sont les Anciens qui prennent quasiment toutes les décisions qui concernent la fédération dans son ensemble. En revanche, ils n’ont aucune autorité à l’échelon local, les affaires de la communauté étant traitées par le Thing de chacune d’entre elle.

L’organisation à l’échelle inférieure est difficile à comprendre et souvent le lieu de luttes d’influence. Les communautés correspondent à des groupes d’origine tribale et les hommes libres sont jaloux de leur place dans les rouages décisionnels du village ou de la ville. Pourtant, les premiers éléments d’oligarchie et d’aristocratie se sont rapidement greffés à cette organisation, certains des hommes libres étant plus prestigieux ou plus riches que d’autres. Les aristocrates ont donc pris en main la direction des Things locaux avec plus ou moins de succès : les uns ont édifié de riches villas et ont mis en place un système quasi féodal, faisant du Thing un organe consultatif de plus en plus réduit et le plus souvent composé des guerriers de leur propre trust ; les autres ont été chassés de la communauté et contraint de chercher d’autres lieux pour bâtir leur fortune et leur pouvoir en attirant à eux de nouveaux dépendants. Ce mouvement de restructuration sociale a entraîné une longue période d’anarchie et de guerres larvaires que les Anciens entretenaient ou arbitraient selon leur avantage.

Il est difficile de spatialiser ces modes d’organisation sociale mais on peut dire schématiquement que les communautés d’hommes libres se situent le plus souvent loin des centres urbains et plutôt sur les marges de la fédération, c’est à dire le long des côtes et sur la frontière Est de la fédération. Il s’agit du système politique le plus courant. Les aristocrates tiennent la plupart des communautés qui sont devenues de grandes villes, la population ayant trouvé refuge auprès d’eux en période de trouble. Ils contrôlent également le centre et le nord de la fédération, soit les terres les plus riches. Les grands propriétaires se joignent au système aristocratique sans pour autant être cooptés par le corps que constitue la noblesse. Ce sont le plus souvent des éleveurs et tisserands qui ont fait fortune. On les trouve dans les montagnes où ils entretiennent les querelles entre Things et nobles pour conserver et accroître leur pouvoir, ou sur les marges de la fédération. Maelmer était le seul exemple de grande ville dirigée par un conseil de grands propriétaires et non de nobles.

Siège de Maelmer et fin de la guerre contre les Fédérés.

Haakon, soucieux d’affaiblir l’ennemi au maximum tout en conservant le plus longtemps possible ses troupes, franchit le fleuve sud et chevauche dans les régions du Launland avant de remonter vers Maelmer en contournant les montagnes sud. Sur place, il renforce le siège établi par son frère. Cependant, une armée commandée par l’Ancien Meihrirdr tente de bousculer les troupes du duc. Celui-ci prend la mesure de la gravité de la situation et sait que ses cavaliers lourds seront en grande difficulté face aux carrés de lanciers et aux piquiers pastoraux des monts du Sud, c’est pourquoi il laisse sa cavalerie en réserve et place les archers en avant avec les hommes à pieds. Confiant et sûr de la supériorité de son infanterie, Meihrirdr donne l’assaut. Ses troupes essuient de nombreuses pertes avant d’être dispersée par la cavalerie. Meihrirdr tente une retraite en bon ordre mais les cavaliers légers le harcèlent. Il est finalement tué au détour d’un bois par les hommes d’Harald qui s’étaient postés en embuscade.

Découragée, une partie des assiégés veut se rendre et livrer la ville mais la majorité refuse tant par fierté que par crainte de l’assiégeant. Pour l’exemple, des hommes favorables à la reddition sont précipités du haut des remparts. Les troupes du duc s’impatientent et la noblesse du continent commence à songer au départ pour profiter au mieux de son butin. Poussé à l’excès, Haakon promet les richesses de la ville et ordonne de la prendre d’assaut. Au matin, l’artillerie bombarde et détruit quelques pans de murs et une porte. La foule désarmée se précipite au dehors de la cité et se jette aux pieds des assiégeants en demandant pitié. Les premiers sont tués, les soldats ne sachant comment réagir. Les autres sont épargnés. Maelmer est mise à sac et en partie brûlée mais la population est épargnée. Cette prise marque la fin de la guerre.

Les Things de la frontière Est de la fédération apprennent brutalement la nouvelle : la guerre si bien commencée pour eux vient de voir périr deux Anciens et la plus grande ville de la Fédération, ou peu s’en faut, est tombée. Le temps est à la soumission. Haakon reçoit leurs représentants, importants ou non. Il exige d’eux que les Things locaux ne s’assemblent plus qu’une fois par an pour désigner leur nouveau délégué et rassembler l’armée pour le duc. Il propose que les délégués des Things se retrouvent dans un Thing Général et unique. Déjà les grandes communautés demandent à avoir plusieurs délégués. A cette occasion, on procède à un recensement. Les terres nouvellement acquises par le duc d’Albion se composent d’environ 187 communautés reconnues divisées en trois catégories en fonction de leur population. Celles qui regroupent moins de 1000 habitants sont au nombre de 52. On en compte 29 composées de 1000 à 2000 habitants et enfin 6 de plus de 2000 habitants pour un total d’environ 120 000 habitants. Les communautés de la plus petite catégorie auront un représentant, celles de la deuxième deux et de la troisième, trois délégués. Le Thing Général se compose donc de 128 membres qui se réunissent à Wuthermoor dans un édifice bâti pour l’occasion. Il est de plan circulaire. Ses fondations sont en pierre et la partie supérieure est faite de bois. Devant la porte principale, la grande place est bordée de maisonnettes en brique ou en bois et des dortoirs servant à loger les délégués. Lorsque le Thing Général ferme sa cession et s’en va, la place et les édifices alentours, à l’exception du Thing circulaire, sont utilisés comme champ de foire.

Haakon impose le système féodal sur une partie des nouvelles terres pour récompenser ses fidèles. A terme, les hommes libres des communautés deviendront des serfs, ne serait-ce que parce que pour une raison pratique, la communauté ne voulant pas disparaître. Des fortins et des bastides sont construits et polarisent la population autour d’eux. Maelmer fait cependant exception puisque Haakon y nomme un gouverneur qui doit y entretenir une garnison.

La paix est signée et Haakon associe son fils au pouvoir. Les trois Anciens restants voulaient la paix pour rétablir la situation, reconstruire leurs pays et se défendre de la piraterie sur la façade Ouest. Croyant amadouer le duc, ils lui proposent une place au Conseil des Anciens mais celui-ci refuse en arguant qu’il ne serait pas capable de siéger dans ce prestigieux conseil. Ne se laissant pas déstabiliser, les Anciens lui proposent alors une voix sans siège mais ils essuient un nouveau refus.

Certains chevaliers errants restent sur l’île et sont fait chevaliers à part entière. La promotion sociale est garantie dans ce territoire vaste et pauvre en nobles. De nouvelles familles prestigieuses apparaissent et les continentaux se mêlent aux autochtones. Cent vingt ans environ se sont écoulés depuis l’arrivée sur Albion de Hemrold Ier Lame Aiguë.

La chute d’Aethelmer et la fin du règne de Haakon Ier

Peu de temps après, Harald, marquis du Watergang, se lance à la conquête de l’importante cité d’Aethelmer située au nord de sa marche. Il est assisté dans cette entreprise par le jeune Haakon, le fils du duc. Ce jeune homme tout juste majeur a assisté dans son enfance à des événements étranges. Son père, Haakon le Sévère, parlait tout seul. Intrigué, il avait tenté d’en savoir plus et s’était caché dans les recoins du château à l’heure du couché dans l’espoir de surprendre son père avec son interlocuteur, ou sans… Il découvrit que son père conversait avec un esprit vaporeux. Son effroi fut grand bien qu’il ait déjà aperçu cette créature dans les couloirs du château ou dans les bois tout proches. Les serviteurs lui avaient répété qu’il n’y avait rien à voir et que ce n’était là que des histoires pour faire peur aux petits garçons. Lorsqu’il surprit la scène, il n’était âgé que de onze ans. Il voulut en parler avec son père mais celui-ci éluda sans cesse la conversation. Par la suite, des serviteurs avaient mystérieusement disparu, après quoi le Sévère avait décidé d’éloigner son fils aîné du château, craignant pour sa vie. Une fois majeur, Haakon prit les armes pour devenir un guerrier accompli et, avant son départ, il surprit à nouveau son père avec l’esprit. Furieux et effrayé, il exigea des explications. Celui-ci lui répondit qu’il n’était pas encore prêt à savoir ni même capable de juger l’histoire. Vexé et perturbé, il a donc quitté le château de son père pour se réfugier à nouveau chez son oncle Harald, sa propre mère ne voulant rien lui dévoiler à ce sujet.

Harald voit dans l’arrivée de son neveu auprès de lui un moyen d’agir à sa guise sans que son frère ne puisse rien faire. Précaution inutile puisque le Sévère savait à peu près tout des plans de son frère, qui manquait cruellement de discrétion. Il avait aussi conscience que les Anciens nous pouvaient rien faire pour empêcher la conquête de la ville indépendante d’Aethelmer. Le siège est mis, la ville tombe. Harald et Haakon retournent dans le Watergang et c’est la révolte. Il faut encore deux sièges longs et laborieux pour que la ville cède, soit pillée, et que sa population soit en grande partie chassée. Ceci fait, et après cinq ans d’absence, Haakon revient victorieux auprès de son père. Il lui annonce qu’Harald lui a appris comment il était devenu duc à la place de Baldr et se répand en reproches. Le Sévère lui répond alors qu’il sait maintenant ce que signifie régner. Haakon, le fils du Sévère, tient de cet entretien le surnom de « Taciturne ».

Il voyage à nouveau vers le nord d’Albion pour faire ses preuves. C’est aussi un moyen pour lui de fuir le château, ses apparitions et son père qui ne lui inspire plus guère d’amour filial. Ceci fait d’ailleurs beaucoup rire Haakon Ier.
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MessageSujet: Re: La lignée de Hemrold Lame Aiguë   La lignée de Hemrold Lame Aiguë EmptySam 20 Déc 2008 - 21:32

Je n'ai pas vraiment le temps de tout commenter, mais je vais quand même répondre, c'est la moindre des choses. Laughing

La Scalde a écrit:
Ceci dit, Hemrold ne pouvait pas s'appeler Feragus. D'une part, je l'avoue, je ne savais pas que ce surnom existait. La lacune n'est pas énorme à mon goût. Mais la meilleure raison qui fait qu'il ne pouvait pas s'appeler Feragus c'est que l'onomastique de la famille du monsieur n'est pas du tout du type du sud de la France.
C'était juste une remarque en l'air, hein, je ne te conseillais pas de renommer Hemrold. Smile

La Scalde a écrit:
Pour ce qui est de l'ancêtre prestigieux, c'est une légende et tout le monde s'en cogne. Il ne s'agit sûrement pas d'un compagnon de la première heure, mais plutôt d'un second couteau que l'on pourrait aussi bien nommer Hemrold, lui aussi. Même problème pour la date. Pour le moment je n'ai pas vraiment d'idée. Je ne pense pas que ce soit si important que cela. Mais si vous avez des suggestions...
De mon point de vue, c'est assez important. Difficile d'imaginer que ce glorieux ancêtre dont on est si fier soit anonyme. On s'arrange toujours pour trouver un nom à ces gens-là, tout bêtement parce que leur existence est connue par des légendes les mettant en scène, et qu'une histoire, normalement, nomme toujours son personnage principal.

Pour la date, c'est déjà moins essentiel. Mais dès qu'il y a des écrivains ou des espèces d'historiens qui s'intéressent à l'histoire de cet ancêtre, ils vont sans doute vouloir la situer dans le temps (même si c'est très sommaire).

La Scalde a écrit:
Eric le Fort maintenant : il faut remonter jusqu'aux origines de cette idée. (Comme vous avez l'air de passionnés d'historicité ^^. J'aime.) Quand j'ai entendu parlé d'Albion, j'm'ai dit : "Tiens donc viens-y mon p'tit, on va voir si ça clair bien par ici !" Je regarde les cartes. Il y a des petites croix sur les rives ouest d'une carte qui disent que "Eric" est venu LA (avec son doigt boudiné qui montre tout et rien à la fois). En plus, le back d'Albion, disent différents sites, est pas bien captivant ni fouillé (théorie du complot comme d'hab. et puis le sempiternel "lieu de bataille où il n'y a que la guerre et la mort" parce que c'est plus facile que de construire des trucs).
Alors j'ai pris Eric et lui ai donné le surnom passe partout de "Le Fort" (le rouge euh... c'est pas déjà pris ça?) et j'en ai fait un découvreur.
Je suppose que tu as utilisé la carte publiée lors de la campagne Dark Shadows. Si c'est le cas, elle évoque les débarquements en Albion de Losteriksson (ou Lost Erikson, ça varie), un explorateur nordique très connu par ailleurs... puisque c'est lui qui a découvert la Lustrie. Laughing

Or Losteriksson est arrivé en Lustrie en 888 selon le calendrier impérial. Ce qui fait que l'histoire d'Hemrold se déroule forcément vers cette époque -sauf si tu décrète que ton Eric n'est pas Losteriksson.

Quant au flouffe sur Albion (on en trouve un bout ici), on est en droit de ne pas l'aimer (mais ce serait quand même dommage de le rejeter sans l'avoir lu Laughing ) ; il a été complètement revu à l'occasion de la campagne Dark Shadows que j'évoquais à l'instant, et ça se sent. C'est une île tro mystérieuse de la morre, etc. En temps normal, c'est exactement le genre de révisionnisme flouffique qui me déplaît. Mais la situation est particulière dans le cas d'Albion : l'ancien flouffe, selon lequel l'île était une région du Vieux Monde comme les autres, posait problème : jamais on n'entendait parler de la moindre relation d'Albion avec une autre région, jamais la moindre guerre ni les plus insignifiants échanges commerciaux. En gros, Games Workshop avait oublié Albion. Et ils ont réussi à trouver une raison à cet oubli. Moi, ça me convient.

La Scalde a écrit:
Mêlés aux humains ils progressent et domptent la terre si bien qu'ils violent des territoires sacrés des ogres et des géants.
On a l'impression que tu associes ogres et géants, ce qui est un peu étrange. Déjà, on ne sait pas s'il y a des ogres en Albion. Ensuite, les géants ne sont pas spécialement amis des ogres. Et depuis que les ogres sont sortis en tant qu'armée, on nous dit même que ce sont les ogres qui ont provoqué la chute de l'empire des géants.

Mais là encore, on est libre d'inventer...

La Scalde a écrit:
Je dirai pour terminer que toutes les libertés que je prends ne peuvent pas être effacée même si j'ai bien conscience que, en effet, il est préférable que tout se déroule dans le même univers. Alors plutôt que de le voir comme un "monde à moi", même si les livres de jdr nous répètent, à juste titre il me semble pour un jdr, que l'univers est donné au maître du jeu, je préfère penser que je propose un modèle alternatif pour l'île d'Albion, dans mon coin certes et en toute humilité, qui s'intègre à quelques règles fondamentales avant de prendre ses libertés par rapport à elles.
Là, chacun est juge. Personnellement, je considère qu'un bon MJ ne fait pas ce qu'il veut avec le monde de Warhammer (celui de Warhammer ou un autre, bien sûr), sauf si ses joueurs s'en moquent vraiment. Mais c'est une opinion personnelle, et j'ai même l'impression qu'elle est minoritaire. Pourtant je suis convaincu que suivre le flouffe n'a rien de particulièrement contraignant et donne des résultats beaucoup plus convaincants. M'enfin bon... Laughing

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MessageSujet: Re: La lignée de Hemrold Lame Aiguë   La lignée de Hemrold Lame Aiguë EmptyLun 5 Jan 2009 - 20:45

Tout d’abord, bonne année ! (ça, c’est fait !)

Je n’ai pas eu beaucoup de temps pour répondre à ce message jusqu’à présent, mais comme je sais qu’il te brûle de savoir ce que je pense de la réponse fournie, et que vous êtes si bien sur ce post et, me dit on, de plus en plus nombreux, je prends un peu de temps pour tapoter un petit quelque chose.

En fait, il y a ici deux types d’éléments parmi ceux que tu relèves : d’une part ceux qui peuvent être changer, d’autre part, ce qui ne le peuvent pas.

Dans la première catégorie, on trouve toute la cohorte des choses comme l’existence ou non des demis-elfes, la franche camaraderie entre humain et géant et du sort que se réservent ogres et géants mutuellement dans leurs fantasmes de puissance nocturnes etc… Ceci peut être modifié sans aucun problème (je vous jure) pour la bonne et simple raison que ça n’a aucune importance à mes yeux ^^. Non, ce n’est pas de la vanité ou un orgueil débridé d’auteur capricieux. Allons, mon géni créateur est bien au-dessus de tout cela… Il se trouve que j’avais précisé avant même de poster le synopsis qu’il y aurait pas mal d’entorses au background officiel, ou « fluffique » comme on dit. Cette remarque n’avait pas pour but d’attirer l’œil du lecteur dessus, non non… il y a méprise. Il s’agissait en fait de signaler ces manquements pour que le lecteur se concentre sur le synopsis en lui-même afin d’éviter les blocages au niveau des détails. Maintenant, s’il faut remplir toutes les exigences « fluffiques » pour être lu, je dois reconnaître que j’ai dû cliquer sur la mauvaise case…
Enfin, ce sont autant d’erreurs que j’éviterai à l’avenir, à moins que le diable ne s’invite pas encore…

Plein de bonne volonté, je lis la réponse que tu m’as aimablement faite, Baron. Je parcours les lignes en souriant, parce qu’après tout ce n’est pas un drame, jusqu’à tomber sur le lien « ici » qui désigne l’emplacement du « fluffique » récit de la « fluffique » histoire d’Albion. J’me dis : « Quelque chose t’as échappé ma bonne Scalde ». Je clique, assoiffé de savoir. Et là…

Ah… Là je suis sincèrement gêné. Pour le dire simplement, nos vues divergent ( et je laisse les fans de Desproge poursuivre ^^). C’est bien ce background que je n’aime pas et que tu apprécies. Ce n’est pas une découverte pour moi, ce qui fait que les remarques comme « On se renseigne avant de critiquer » tombent à l’eau. Je découvre donc la source de toutes ces objections. Pour autant, il n’y avait pas rien sur cette île avant que les créateurs géniaux de games ne remettent la main sur leur rejeton exposé. Un joueur anglais rapporte l’évolution du background de l’île.

www.strike-to-stun.com/WFB/Albion/Albion.htm

Tu trouves que cette histoire est intéressante et accorde du mérite aux auteurs pour ce qu’ils ont fait. Je ne suis pas aussi généreux que toi. Maintenant, il ne s’agit pas ici d’avoir raison ou non. C’est une question de goût. Personne ne viendra donner de bon point à ceux des MJ qui sont libres par rapports à l’environnement qui leur est proposé tout comme on ne donnera pas de tape sur l’épaule en disant « c’est bien fiston ! t’iras loin ! » à ceux qui s’y plient scrupuleusement.

Reste à savoir s’il est possible de lire ce que j’ai écrit, ou ce que d’autres qui comme moi ne sont pas satisfait de ce qui est proposé peuvent faire, en se consacrant essentiellement sur la critique du synopsis en lui-même…
Après tout, peut-être est-il simplement ennuyeux qu'on ne puisse rien en dire d'autre. ^^
Merci de votre attention.
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MessageSujet: Re: La lignée de Hemrold Lame Aiguë   La lignée de Hemrold Lame Aiguë EmptyLun 5 Jan 2009 - 21:38

Bonne année aussi !

La Scalde a écrit:
Il se trouve que j’avais précisé avant même de poster le synopsis qu’il y aurait pas mal d’entorses au background officiel, ou « fluffique » comme on dit. Cette remarque n’avait pas pour but d’attirer l’œil du lecteur dessus, non non… il y a méprise. Il s’agissait en fait de signaler ces manquements pour que le lecteur se concentre sur le synopsis en lui-même afin d’éviter les blocages au niveau des détails. Maintenant, s’il faut remplir toutes les exigences « fluffiques » pour être lu, je dois reconnaître que j’ai dû cliquer sur la mauvaise case…
Je passerai assez vite là-dessus. Chacun est libre de faire ce qu'il veut avec le flouffe, cela va sans dire. Mais comme on est en section background, je signale quand même les incohérences avec le background de Warhammer. Pas pour les condamner, ni pour conseiller des corrections. Uniquement au cas où il te viendrait l'envie de prendre en compte le flouffe récent Albion après en avoir eu connaissance (puisque tu ne l'avait pas lu) ; mais à présent que tu affirmes après lecture que ledit flouffe te déplaît, ce qui tend à prouver que tu as plutôt bon goût, ces remarques ne sont plus d'aucune utilité (en tout cas, je ne vois plus l'utilité d'en faire).

Et je le dis et je le répète, chacun fait ce qu'il veut.

La Scalde a écrit:
Pour autant, il n’y avait pas rien sur cette île avant que les créateurs géniaux de games ne remettent la main sur leur rejeton exposé.
C'est ce que j'avais dit plus haut : tout a changé, et c'est devenu con et caricatural. Mais l'avantage est que ça donne un explication à l'absence totale de contacts entre Albion et le Vieux Monde.

La Scalde a écrit:
Tu trouves que cette histoire est intéressante et accorde du mérite aux auteurs pour ce qu’ils ont fait.
Ah, non, le flouffe d'Albion est de fort peu d'intérêt. Il est évident qu'il a été torché en deux minutes pour la campagne estivale à l'histoire la moins crédible de toutes.

Mais il explique l'isolement de l'île. Et ça me convient. Laughing

Edit : L'article de Strike to Sun dit une connerie. Les géants d'Albion ne sont pas alliés aux indigènes et ne protègent pas spécialement les pierres d'Ogham. Ils ont dégénéré et sont devenus des brutes sans cervelle. Les oracles sont apparemment les seuls véritables gardiens des pierres (et eux aussi ont perdu beaucoup de leur savoir). En fait, on a plutôt l'impression qu'indigènes et géants sont indifférents les uns aux autres (mais je suis peut-être allé un peu vite en disant qu'ils semblaient vivre plus ou moins en paix Laughing ).

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