Monastére.

Ma question est simple, y a t-il des monastéres en Bretonnie ?
Si oui, pour qu'elle dieux ?

Merci d'avance.

Bien sûr il y a la Dame qui est avant tout la divinité des nobles et qui, plus que des monastères, possède de nombreuses chapelles en Bretonnie.
Sinon, à en croire l'ouvrage "Les Chevaliers du Graal", le tiers-état bretonnien vénère, dans des proportions divers, à peu près toute les divinités communes du vieux monde.
Notamment Taal et Rhya et surtout Shallya pour les paysans.

Par contre, on parle surtout de temple mais je ne sais pas ce qu'il en est des monastères et si i y a de quelconque communauté religieuse en Bretonnie (sauf peut-être les pèlerins... Je me demande ce qu'ils font de leurs journées cela ??? )

Telvin MacDraco a écrit:

Ma question est simple, y a t-il des monastéres en Bretonnie ?

A ma connaissance, non. Il existe des temples divers, comme ceux de Shallya qui font souvent office d'hôpitaux, mais probablement pas de monastères au sens où le Moyen Age chrétien l'entendait. Ceci dit, si ça te chantes, tu peux en inventer un, le flouffe reste souple.

Tu ne le demandes pas, mais je vais en outre te dire (de ma pleine et haute autorité de Baron bis et de Saint Vivant) pourquoi il ne peut exister de monastères en Bretonnie : les nobles combattent et festoient, la vie de moine leur serait insupportable ; quant aux roturiers, s'ils commencent à s'enfermer dans des monastères au lieu de travailler, l'économie du royaume s'effondre. Cela ne laisse personne pour faire le moine.

eldarh a écrit:

(sauf peut-être les pèlerins... Je me demande ce qu'ils font de leurs journées cela ??? )

En tout cas, il ne passent pas leur temps dans des monastères à prier et à enluminer des bouquins.

Ils suivent leurs idoles les Graaleux et vont de village en village, essayant de recruter d'autres imbéciles et se portant joyeusement volontaires quand un seigneur a besoin de malades prêts à se faire tailler en pièces par l'ennemi. C'est une belle vie pour un manant. Personnellement, je trouve même que c'est trop beau pour eux. Enfin...

Des monstères... pourquoi pas ?

En fait, soyons un peu systématique. En fait, il y a des facteurs qui font que la vie monastique existe. La vie monastique ne peut pas être pensée comme un modèle évident. C'est là que ça devient bien, car on peut s'échapper du modèle en en partant.
Simplement, il y a moine ermite s'il y a rejet de la société comme source de corruption, ou s'il y a volonté de rédemption, ce qui sous-entend que la divinité à laquelle le moine consacre sa vie lui donne accès au salut. Si la divité ne propose pas le salut, il n'y a pas de moine.
Maintenant, il peut y avoir vie monastique s'il y a une demande de la population ou des aristocrates. Le temps qu'ils ne peuvent pas consacrer à leur salut ou tout autre fruit de la prière, ils chargent quelqu'un d'autre de le consacrer à leur place. Il faut qu'ils en éprouvent le besoin.
Ce n'est pas tout blanc non plus. La voie monastique est la possibilité d'évacuation des cadets de familles trop peu fortunées ou l'oubliette pour les gens dérangeants: ennemis politiques, épouses répudiées, intellectuel agité, etc... On peut même songer à une carrière dans le monastère pour les cadets de famille par exemple.
Enfin, les nobles de bretonnie aiment la fête et la guerre, mais ils peuvent aussi aimer l'argent. Un monastère bien doté entré dans son patrimoine, c'est un revenu substantiel assuré.
En gros, ça dépend de la manière dont on voit les choses. Personnellement, je trouve le modèle monastique intéressant mais trop évident et pas assez original. J'ai moi aussi du mal à me représenter les desservants du culte en Bretonnie.

Telvin MacDraco a écrit:

Ma question est simple, y a t-il des monastéres en Bretonnie ?

A ma connaissance, il en existe au moins un, enfin un monastère placé sous la direction d'un abbé c'est-à-dire une abbaye : l'Abbaye de Maisontaal. (En 2491, il s'y déroula une bataille historique durant laquelle les moines bretonniens de l'abbé Bagrian tentèrent avec l'aide de Tancred de Quenelles et ses chevaliers de repousser les morts-vivants du Lichemeister Heinrich Kemmler tandis que les skavens de Throt le Galeux s'invitaient à la fête.)

Et par cette simple constatation je détruis toute l'argumentation du Baron Bis. N'est-ce pas beau ?

Donc en effet on peut dire qu'il existe des monastères en Bretonnie. Ils ne doivent pas être très courants, mais les dieux du panthéon humain (Taal et Rhya, Morr, Manann, Myrmidia, Ranald etc) sont aussi vénérés en Bretonnie, même si la Dame du Lac est la déesse prédominante pour les chevaliers la Bretonnie est loin d'être monothéiste et on peut trouver des monastères dédiés à Shallya, à Véréna, à Ulric...

Il y avait quand même un peu d'ironie dans ma réponse, hein. Ce n'est bien entendu pas parce qu'aucun monastère bretonnien n'est évoqué qu'il ne peut en exister. En revanche, je peux t'assurer qu'il n'en existe pas à La Tour. Je ne le tolèrerais pas.

Bon, il existe donc un monastère. Cependant, c'est le seul en Bretonnie et même dans tout le Vieux Monde (enfin, jusqu'à ce que tu en trouves un autre, vilain Castagnet ), et l'épisode de la bataille de la Maisontaal est très, très ancien, même s'il a été mainte fois repris et remanié. D'ailleurs, de nombreuses sources plus récentes indiquent que Taal n'a pas de clergé constitué.

Mais le fait est qu'il existe.

Edit : Et tant qu'on y est, on peut dire que les temples de Shallya sont souvent des espèces de monastères, dans le cas fréquent où ce sont en fait des hôpitaux dans lesquels les prêtresses jouent les infirmières.

Re-edit :

La Scalde a écrit:

Simplement, il y a moine ermite s'il y a rejet de la société comme source de corruption, ou s'il y a volonté de rédemption, ce qui sous-entend que la divinité à laquelle le moine consacre sa vie lui donne accès au salut. Si la divité ne propose pas le salut, il n'y a pas de moine.

Il n'y a pas de salut (au sens chrétien) dans le Vieux Monde : tous finissent chez Morr.

La Scalde a écrit:

Ce n'est pas tout blanc non plus. La voie monastique est la possibilité d'évacuation des cadets de familles trop peu fortunées ou l'oubliette pour les gens dérangeants: ennemis politiques, épouses répudiées, intellectuel agité, etc... On peut même songer à une carrière dans le monastère pour les cadets de famille par exemple.

On savait se débarrasser des gêneurs bien avant l'invention du monachisme. Un peu d'arsenic dans ton coca, et hop. Ou alors une mission périlleuse, etc.

D'autre part, il me semble que pour un noble, la vie de moine (au sens chrétien, encore une fois) serait un véritable déshonneur. Elle est à l'opposée de l'éthique du chevalier.