N'ayant pas trouver de meilleur endroit pour poster ça (et surtout parce que je découvre,petit à petit,ce forum beaucoup plus important en nombre topic que la Waaagh!),je vous poste un petit récit de mon cru(du moins le début),que j'ai commencé à écrire en raison d'une bataille durant les vacances de la Toussaint et que je n'ai pas encore achevé! Je vous enverrai évidemment la suite à l'avenir.
"Dans les tristes profondeurs de l'Ancien Temps,mon fils,la guerre a ravagé le Vieux Monde d'un bout à l'autre pour arriver désormais à la période pacifique et stable que nous vivons à présent..."
Guillaume de Brionne, descendant du fier Théodoric,Seigneur de Bretonnie,se tue un instant. Il tiraillait sa barbe blonde sans y prêter réellement attention. Le regard dans le vide.
"En ces rudes époques,mon fils, plusieurs de nos aïeuls on régnés sur le fertile duché de Brionne. Monseigneur Gautier de Brionne fut l'un des moins connus,mais le plus brave d'entre eux. Sa piété fit tremblé les terres perverties par le culte infâme de Slaanesh."
Messire de Brionne ferma peu à peu les yeux et esquissa un sourire crispé. Il rouvrit les yeux et son regard s'enfuis vers l'une des fenêtres du Fort de Brionne. Son sourire s'effaça pour laisser place au regard neutre de celui qui conte un récit.
"Messire Gautier vivait en l'une de ces périodes de troubles,l'une de ces périodes longues et mauvaise. Notre fier domaine de Brionne fut sévèrement touché par une famine qui décima nos hommes sans pitié,et une troupe de bandits incendia le peu de récolte qui faisait vivre difficilement notre population."
Monseigneur Louis, fils de Guillaume, plongea son regard bleuté dans les yeux grisâtres de son père. Celui ci détourna vivement le regard, croisa furtivement ses mains et pria Dieu Tout Puissant durant quelques minutes.
"Mais la gangrène s'infiltre sur toutes les plaies béantes. La menace des Peaux Vertes qui, déjà présente avant cette dure période, ne faisait qu'augmenter et elle finit par pénétrer la Bretonnie déjà durement atteinte,profitant de ces moments de troubles.Et bientôt, les Rats infestèrent le grand Duché de Brionne..."
Monseigneur Louis de Brionne fronça légèrement les sourcils et se prostra un peu plus sur les marches de la grande salle du Fort de Brionne. Il se releva nerveusement et s'approcha de la fenêtre béante. Il se pencha pour apercevoir les douves écumeuses et se retourna prestement.
"Bientôt, ce fut les forces des Dieux Noirs qui vinrent souillé notre Saint sol de Bretonnie. Alors Messire Gautier fit entraîner cinq cent archers et adouba tout ses écuyers et les envoya sur les routes de Brionne."
"Bientôt, ce fut les forces des Dieux Noirs qui vinrent souillé notre Saint sol de Bretonnie. Alors Messire Gautier fit entraîner cinq cent archers et adouba tout ses écuyers et les envoya sur les routes de Brionne..."
Guillaume plissa légèrement les yeux. Un pâle rayon de soleil balayait la pièce sombre. Tassé dans un trône d'or et d'airain, il priait. Il priait Dieu notre Maître et chassait de sa pensée les infects icônes des Orques, ces dieux incertains qui leur servaient d'exemple. Les pitoyables Gork et Mork.
"Ils profitèrent de l'affaiblissement certains de la douce Brionne pour souillé notre sol de leur culte fétide. Mon enfant, il s'agissait des forces de Nurgle qui nous prenaient d'assaut. Commandé d'une main de fer par Markus le Perfide, les troupes ravageait les belles campagne de notre duché. Mais le loyal Gautier, submergé par toutes ces attaques qui ravageait son oeuvre, dû faire appelle à son conseiller, un petit écuyer fort triste, mais fort vif. Il se nommait Germain Franz. Certains disent qu'il s'agissait d'un descendant de Karl Franz. Mais nul ne pu jamais le prouver."
Son Honneur Louis, pâle, les yeux injectés de sang, contemplait son père durement. Ses pommettes difformes ressortaient plus que jamais. Hagard, fantomatique. Effrayant.
"Germain Franz lui rappela l'une des prouesses de notre ancêtre commun Théodoric le Pieux. Sauvant les terres du Saint Empire de la menace primitive Orque, notre noble aïeul avait dépenser les trois quart de sa fortune à guerroyer. Il y avait de même, je vous le rappelle, mon enfant, perdu la vie. L'Empire n'avait pas payer sa dette. Alors le Gautier le Juste envoya des émissaires. Certains rentrèrent. D'autres ne le purent pas... Alors la véritable bataille pu réellement s'engager..."
Sa Sainteté Guillaume se tassa encore un peu plus dans son trône tapissé de velours délicat. La face rouge, respirant difficilement.
"Mais devant un ennemi si nombreux, si omniprésent, et si impitoyable, les forces de l'Empire et le duché s'essoufflèrent rapidement. Alors l'Empire se remémora une petite cité minière situé entre le pic de Fer et le marais des Sordes. Il s'agissait du puissant Khazak Kardüm, dirigé par l'opulent Perglim le Tanneur."
Guillaume fixa pour la première fois longuement son fils d'un air interrogateur. Celui ci secoua la tête.
"Je vois que vous ne connaissez pas celle qu'on surnommait 'La ville d'Airain', mon enfant? C'est une erreur, car c'est une triste histoire de conspirations, de trahisons et de haine féroce et fratricides... mais cela est une autre histoire, mon fils. Je vous la conterait à une autre heure..."
A ces mots, Louis de Brionne tressauta. La face alerte, les mains moites, les yeux écarquillés.
"Le vaillant Perglim fit déferler son artillerie sur les peaux verte, mais ils revenaient plus nombreux, comme toujours. Mais Nain jamais ne recule. Alors Perglim, Perglim le Fou, aveuglé par une rage impuissante, envoya ses semblables au coeur de la bataille, sur les terres fertiles de Brionne..."
Un bruit résonna dans le lointain. Puis un son plus grave, plus cuivré emplie le silence de la pièce sombre. Messire Louis, écroulé à nouveau sur les marches, écoutait les sons qui éclataient dans sa tête. Sa Sainteté Guillaume avala difficilement sa salive.
"La lutte était inutile, devant l'ennemi si farouche, si destructeur. Alors Monseigneur Gautier dû, avec dégoût et sentiment de trahir notre noble lignée, engager des mercenaires dédaigneux mais enhardis par la dure vie des batailles..."
Guillaume, effondré, pesait ses paroles. Dans le trône d'or où, bien des siècles avant, Gautier le Juste c'était délassé. Et sur les marches où, il y a des décennies, Germain Franz avait pu se reposer...
Bon,niveau fluff c'est assez bof,mais si on peut pas rêver...
Je vous posterais la suite plus tard..
Eudes de Lyonesse.