Voilà l'histoire de mon domaine en cette belle terre de Bretonnie ! Suivront des compléments et des récits divers !
Dites-moi ce que vous en pensez ! J'espère ne pas avoir commis d'incohérences avec moi-même ou avec le fluff général de Bretonnie ! N'hésitez-pas à me le dire !
Le Durnois (aussi appelé "Terres de Durn") est une petite terre seigneuriale située dans l'est de la forêt d'Arden, au pied des contreforts des Soeurs Pâles. Les troupes de garnison doivent constamment veiller à la sûreté des frontières, car nombreux sont les ennemis qui profitent de l'absence de fiefs d'importance au sud et au sud-ouest de Marienburg pour s'aventurer en Bretonnie depuis les montagnes des Soeurs pâles, les Wastelands, ou même la forêt du Reikwald.
Le Durnois est un domaine relativement prospère, situé dans des terres naturellement irriguées par les nombreux cours d'eaux forestiers. Les terres cultivées se trouvent principalement en lisière de forêt, tandis que la forteresse de Durn est située au pied des soeurs pâles, veillant sur ses terres et gardant les nombreux passages montagneux.
L'actuel seigneur du Durnois, Aymeric de Durn, est un homme léger, ne prenant pas avec assez de sérieux les menaces qui pèsent sur ses terres. Il se trouve très souvent en désaccord avec son frère aîné, plus pragmatique, Harald de Durn. Général dans les armées du Durnois, Harald est un homme un guerre. Dédiant sa vie à la sauvegarde des terres familiales, il est exaspéré par la conduite de son jeune frère, qui conduit souvent à des pertes inutiles au sein de la population. Harald ne passe que peu de temps au château, préférant vivre sur les terres, accompagnés de ses plus fidèles chevaliers. Patrouillant sans cesse les frontières et changeant régulièrement d'emplacement son camp, Harald et ses troupes se renseignent auprès des villageois pour débusquer les groupes éparses d'ennemis. Aymeric ne se soucie presque pas des petits raids d'Orques ou de Bêtes du Chaos, fréquents en lisière de forêt, laissant le soin à ses garnisons de s'occuper de ces menaces mineures. Le jeune seigneur s'obstine également à refuser toute poursuite d'ennemis au delà des frontières du domaine, que cela soit en Bretonnie ou du coté de l'Empire. Cette obstination est à l'origine de la majorité des disputes avec son frère, qui tente, lui, d'empêcher tout ennemi de poser deux fois le pied en Durnois. Peu soucieux de sa gloire personnelle, Harald est un homme au tempérament acéré et parfois impulsif, qu'il tempère par un redoutable esprit de stratégie. Il est souvent décrit comme un homme réfléchissant deux fois avant de s'engager, mais qui, une fois engagé, ne s'arrête pour rien au monde. Cela explique certainement que certains ennemis en fuite ont été poursuivis et abattus jusqu'aux abords du Reikwald. Les autorités impériales surveillent Harald d'un oeil attentif, mais ne sont jamais contre le massacre d'une tribu d'Hommes-bêtes ou d'Orques tentant de trouver refuge dans leurs forêts.
L'armée du Durnois est néanmoins fragilisée par les divergences entre les frères de Durn. Il existe en effet une quasi scission entre les nobles fidèles à Harald, et ceux préférant se soucier de leurs petits intêrets personnels ou s'attirer les bonnes grâces du seigneur Aymeric. Harald peut néanmoins compter sur une armée conséquente et bien organisée, prête à répondre à son appel si le besoin s'en fait sentir. Harald espère simplement que si une menace d'envergure plane sur le Durnois, son frère se montrera digne de son rang et se retrouvera à ses cotés sur le champ de bataille.
Arborant une livrée partagée entre le noir et le rouge sombre, Harald est souvent imité par ses plus fidèles suivants, marquant encore plus la scission entre les nobles divisés fidèles au seigneur Aymeric, et ceux se rangeant derrière l'aîné des frères de Durn.
Récemment, la querelle entre les deux frères semble s'être approfondie, surtout depuis les évennements de la Tempête du Chaos où Harald mena une centaine de chevaliers pour porter assistance aux troupes défendant Middenheim. La fureur des combats contre le Chaos n'en laissa revenir que trente et un. Le jeune Aymeric devint jaloux de la gloire récoltée par son frère alors qu'il estimait que pour une fois, il avait failli à son devoir en emmenant ses troupes si loin des leurs terres. Malgré leurs divergences d'opinions, les deux hommes restent des frères et Harald sait que son cadet est un homme courageux, attendant inconsciement l'élément déclencheur qui le rendra totalement digne d'être le seigneur de Durn.
Voilà, voilà, j'espère que cela vous à plu !
Sujet: Histoire des Terres du Durnois 
