Le Baron Louis de Havras, sa vie, son oeuvre

Bon, eh bien voilà, j'ai ecrit il y a quelques temps de celà l'histoire...enfin, la biographie plutôt de mon personnage principal de warhammer JDR. Le style est assez austère, je l'accorde, limite "livre d'histoire" (il n'y a, par exemple, aucun dialogue) à tel point que j'ai fini par me demander si ce texte avait vraiment sa place dans ces colonnes. Pourtant, j'ai eu envie de vous le faire partager, à vous autres, joueurs de warhammer, et qui sait, peut-être prendrez-vous quelque amusement à la lecture de cette pseudo-biographie . De plus, j'ai dans l'idée d'ecrire dans les temps qui viennent le récit des aventures de ce personnage durant la "tempête du chaos" et je me suis dit que cette biographie pourrait être une bonne introduction à celà... peut-être ai-je eut tort (à vous de me le dire). Quoiqu'il en soit, voici le début du texte (la "biographie" en elle-même etant bien trop longue pour pouvoir être mise d'un bloc sur ce sujet, j'ai partagé le texte en une multitude de parties), je compte poster la suite ultérieurement (la texte ayant été ecrit dans son intégralité il y a de ça plusieurs mois) à moins que je ne reçoive que des echos négatifs d'ici-là.


Voici donc l'histoire du Baron Louis de Havras, par Yvain le Baladin, Ménéstrel et Grand Choniqueur du Duc de l'Anguille (certaines lourdeurs assez contestables resultent d'ailleurs du fait que j'ai tenté de donner à ce texte un coté médiéval, un peu à la manière du Conte du Graal de Chrétien de Troyes).

Notez que j'avais posté ce texte sur Warfo il y a fort longtemps mais n'avais jamais pris le temps de poster la totalité. Enfin, voici la première partie .


I-Enfance et entrainement

Louis de Havras naquit en l'an de grace 2484 sur la terre de Havras, au Nord-Ouest du Duché de L'Anguille en Bretonnie. Cinquième et dernier fils du Baron Gornement de Havras, Louis n'etait pas destiné à devenir Seigneur de sa terre natale et ne reçut que peu d'amour de la part des membres de sa famille (à l'exception de son frère Erc et de sa jeune soeur,Blanchefleur) et resta longtemps à la cour du Duc de l'Anguille en tant que page.

Louis,devint au fil des ans un guerrier aguerri et un aussi capable que n'importe quel chevalier de Bretonnie. Mais contrairement à ces derniers, lui, se souciait des savoirs coutumiers et des contes de terres lointaines. Ainsi le voyait-on assez souvent dans les caves du château de l'Anguille à consulter les archives du duc et à se documenter sur le monde exterieur. C'est ainsi que naquit son goût pour l'aventure et c'est aussi ainsi qu'il apprit à maitriser cette etrange langage que l'on nomme Reikspiel.

Louis fut adoubé chevalier errant à l'âge de 18 ans et après cela, resta un long moment à la cour du Duc en attente d'une mission à l'issue de laquelle il aurait pu être gratifié du titre de Chevalier du Royaume de Bretonnie. Mais, Hélas, cette mission ne semblait pas vouloir venir et Louis resta ainsi, dans l'expectative, durant bien des années.

II-Premiers faits d'arme

Durant cette periode, Louis paufina ses techniques de combat et fit ses premières armes sur des groupes de Peaux-vertes en maraude. Nombreux furent les Gobelins à tomber sous sa lame. Pourtant celà ne se révéla pas suffisant pour lui faire acquérir le statut tant convoité de Chevalier du Royaume.

III-La mission tant attendue

Ce fut finalement en 2508 que l'attente du jeune homme prit fin. Un matin, alors qu'il dormait paisiblement dans la bibliothèque du Duc, le Connetable vint le prevenir que le seigneur de L'Anguille souhaitait le voir. Ce derrnier avait pour lui une mission de la plus haute importance. En effet, nul n'ignorait à cet epoque que le Duc avait prévu de donner sa fille en epousailles au fils de son voisin et rival, le duc d'Artenois et le Duc confia à Louis la delicate mission d'aller chercher la robe que sa fille devait porter lors de le cérémonie. Pour se faire, le jeune Chevalier devait se rendre dans la ville d'Osterburg, en Averland (l'Anguille fut de tous temps une ville portuaire très frequentée où les marchands du monde entier venaient faire commerce et le destin voulu que le Duc remarqua celui-ci).

Le lendemain,le jeune homme se mit en route pour l'Empire avec pour seule compagnie son fidèle Laquais, un jeune homme prenommé Manfred ( bâtard d'un imperial et d'une bretonnienne) et pour seul equipement un destrier de fort mauvaise constitution (qui n'avait, il faut bien le dire, pas grand chose en commun avec les nobles destriers des Grands Chevaliers de Bretonnie), une vielle épée rouillée mais solide,un ordre officiel du Duc précisant sa mission, une bourse de 1000 Couronnes d'Or et un gage de la plus jeune fille du Duc avec laquelle il entretenait depuis bien des années une relation... etoite. Ainsi, il partit dans le brouillard, sans ecu, ni armure, vêtu de simples vêtements faits de tissus rares et coûteux, à la façon de ceux que portent les Nobles de nos contrées.

Son destin etait en marche.

Bien le bonjour à toi, Baron.

Excellente introduction pour tenir le lecteur en haleine ! Ne tarde pas trop à nous conter la suite des aventures du jeune Louis de Havras.

Je trouve le style "médiéval" agréable à lire, et parfait pour situer le contexte. Vivement la suite ...


Pour la Dame, pour le Roy et vive les Ménestrels !!

Eh bien, en fait, je ne voulais pas décourager un eventuel lecteur avec trop de bêtises d'un coup

Mais, bon, vu que tout est déjà ecrit et traine lamentablement depuis fort longtemps, ça ne devrait pas être top compliqué de mettre la suite...

Bon, voilà la suite des aventures de ce glorieux personnage qui connu bien des aventures (comprenez par là, des scenarii de JDR ).
De ce fait, on peut considérer que je ne suis pas vraiment l'auteur du scenario de ce texte. Je suis plutôt la personne qui a vécu tout ça à travers les yeux du héros, mais bon, trève de bavardages stupides, passons aux xhoses plus sérieuses... en espérant ne pas achever le lecteur en plein milieu.


IV-Nombreuses rencontres et hauts-faits

Trois mois après son depart de L'Anguille, le jeune homme et son fidèle compagnon arrivèrent enfin à Osterburg extenués par leur longue route. Toutefois, ce n'etait pas, comme ils le pensaient, une bonne nuit de recuperation dans une auberge locale qui les attendait, mais une nuit tourmentée dans un jaules de la cité.En effet, lorsqu'ils arrivèrent, les Deux Compagnons trouvèrent une ville en proie à une certaine agitation car le fils d'un des plus importants notables de la cité avait été enlevé et ce dernier avait convaincu le Bourgmeister de decreter la Loi martiale pour interdire aux ravisseurs toute possibilité de fuite. Ainsi, les Deux Bretonniens se retrouvèrent-ils appréhendés par des miliciens peu disposés à ecouter des histoires de marriage dans les terres de Bretonnie.

Les Cuistres l'arretèrent alors, reduisant à l'etat de miettes l'ordre du Duc et le detroussant de tous ses biens (y compris des 1000 couronnes que ces rustres s'empressèrent probablement de depenser dans un taverne sans réaliser qu'avec une pareille somme, ils auraient pu acheter toutes les tavernes d'Averland).

Depuis la lucarne de sa cellule, Louis assista à un singulier spectacle:Un Guerrier Nain arriva à son tour en ville et fut lui aussi intercepté par les miliciens. Il parait desormais evident que ces ecervelés n'avaient jamais entendu parlé des nains et ce dernier leur donna bien du fil à retordre (allant même, d'après les dires du Baron de Havras qui me parla bien des années après de cette aventure, jusqu'à mettre hors combat cinq miliciens avant d'être lui même defait) avant de se laisser prendre (là encore,le seigneur de Havras m'expliqua que la nain ne déposa les armes que lorsqu'il vit une dague menacer son ample barbe).

Après cette brève mesaventure, le nain, fut jeté dans la même cellule que le jeune homme qui toutefois ne lui souffla mot ne voulant pas s'abaisser à parler avec un être aussi fruste.

Outre Ungrun Skalfson (car tel etait le nom du nain), se trouvaient dans la cellule un jeune sorcier, qui alors n'etait pas très versé dans les arcanes de la magie, repondant au nom de Fénix ainsi qu'un guerrier inexperimenté nommé Frédéric .

Autant dire que la soirée ne fut pas très joyeuse jusqu'à l'arrivée d'un être etrange et difforme, un Gnome nommé Hercule Alfonse de Gascoigne. La créature se révéla être un investigateur engagé par le Notable pour retrouver son rejeton. Il fit aux preisonniers nombre de confidences sur l'affaire et leur dit qu'il avait besoin d'eux pour l'assister dans sa tache.

Après les avoir equipé, la creature les mis sur la piste des responsables de l'enlèvement qu'ils s'empressèrent d'eliminer. Il est inutile d'expliquer plus en detail les faits d'armes que ces vaillants aventuriers accomplir au cours de cette mission,mais toujours est-il qu'ils finirent par se retrouver hors de l'Averland à la poursuite du chef des brigands.

Ils se debarrassèrent de lui prestement, mais durent faire face à celui qui etait vraiment derrière l'affaire: un puissant sorcier qui etait passé depuis bien des années dans les rangs des serviteurs de Nagash.

Si je prend la peine de m'attarder un peu sur la question, c'est que ce qui suivit restera probablement l'un des hauts-faits les plus surprenant de toute l'histoire du monde. En effet, les aventuriers se retrouvèrent confrontés à un grand prince demon d'allure hideuse qui avait été rappelé des abîmes du chaos par le Vil necromant.

Leur heure semblait être venue et, d'après les dires du Baron Louis de Havras, ce fut plus la chance que la vaillance qui les tira de ce mauvais pas.

Quoi qu'il en soit, la Bête fut vaincue et l'enfant restitué à son père. Le necromant quant à lui , avait fuit dans les enfers du chaos par le passage même qu'il avait ouvert pour faire venir son démon. Une solide amitié s'etait nouée entre les héros et leur mission accomplie, ils s'en retournèrent suivre leur chemin après s'être juré de se retrouver l'année suivante en ce même lieu à l'occasion d'une fête donnée en leur honneur par le Noble Notable.

Louis livra la robe un mois après la date des noces. Fort heureusement pour lui, la ceremonie avait été annulée ainsi que l'union, ce qui lui evita d'être blamé pour son retard.

V-Le chevalier du Royaume

Après cette aventure, le Chevalier de Havras fut confirmé chevalier du Royaume de Bretonnie mais ne se vit toutefois pas confier de terre à administrer, préférant rester à la cour du Duc à combattre en son nom. Il partcipa alors à nombre de batailles et gagna en renom dans toute les baronnies du Duché.

Puis, le temps passa et Louis s'en retourna finalement dans l'Empire pour y être honoré comme un héros comme il en avait été convenu un an auparavant. Là,il retrouva ses anciens compagnons et s'ensuivirent moult beuveries et rejouissances.

Quelques nouvelles aventures ils rencontrèrent durant les semaines qui suivirent. Ils durent affronter une abjecte créature de Tzeentch et combattre divers sortes de monstres innommables. Mais le temps vint où Louis s'en retourna sur ses terres.

VI-Des années de conflits

Le chevalier vecut quelques temps en Bretonnie où il mena bataille contre les Orcs,les pillards et les Hommes bêtes. Il n'est pas grand chose à dire de ces années sinon qu'elles furent très similaires à celles que vivent tous les chevaliers de Bretonnie, faites de batailles livrés au nom de la Gloire et de l'Honneur.

Malheureusement,à l'issue de ces Deux années, son père,decida qu'il etait grand temps pour lui de se trouver une épouse (et decida par la même occasion de qui devait être l'heureuse élue). Mais le Chevalier, opposé à se marriage et ne desirant ni desobeir à son père, ni jeter l'opprobre sur sa famille choisit l'exil et partit pour l'Empir dans le but de trouver une mort valeureuse au combat, accompagné par Manfred, son fidèle ecuyer.

Mais le destin voulu qu'il tomba sur ses anciens camarades en embarquant sur un bateau faisant la liaison entre Nuln et Altdorf. Sa route devait en être irrémédiablement bouleversée.

A bord de se bateau se trouvait une ancienne creature venant de par delà les montagnes dites "Du Bord Du Monde" où vivent les nains. Cette créature maudite et non-morte attaqua l'equipage et ne fut defaite que grace à l'intervention des quattre héros. Le bateau fut perdu ainsi que nombre d'hommes qui perirent noyés dans les flots tourmentés du Reik. Parmi eux, se trouvait Manfred le fidèle.

Après celà, nos quatre héros, le seigneur de Havras, Le Nain Ungrun, le sorcier Fénix et l'archer connu sous le nom de Frédéric furent placés en isolement dans le jaules d'une ville située non loin d'Altdorf. Hélas pour eux, certaines divinités ne souhaitaient pas leur accorder de repos, et la ville fut attaquée. La revolte etait menée par un homme nommé Maximilien qui tentait alors de reverser le pouvoir en l'absence de Karl Franz occupé à repousser des orques dans le Nord. Les héros prirent part aux combats et defendirent l'Empire contre les rebelles. Pourtant,leur intervention ne se revela pas suffisante et les traitres ne se dispersèrent qu'avec les retour des forces de l'Empereur. Les héros,quant à eux furent pris puis emportés par les rebelles lors de leur fuite. Ce qui les attendait alors est assez difficile à imaginer pour nous autres Bretonniens, car en effet, ils furent emportés à Marienburg pour y être vendus comme esclaves. Emportés dans les terres d'Arabie, ils furent utilisés dans une guerre que les hommes du desert livraient contre les orcs et ne parvinrent à s'enfuir qu'en profitant du chaos d'une bataille(Le Baron n'a jamais voulu me parler de ce qu'il advint ensuite, ni de la manière dont ils quittèrent les terres du Sud, mais j'ai pu deviner certains faits, comme le fait qu'ils allèrent jusqu'à la frontière du Royaume de Khemri et qu'ils y trouvèrent de grandes richesses).

arf ! je suis agréablement surpris !!!

vivement la suite et les détails ignorés de ce scribe...


Vraiment très bien ! *faudrait que je finisse mon propre texte pour le poster ici... *

Bonjour à tous, Nobles Sires.


Ce récit est excellent ! Vivement la suite ... Baron, mon frère Baron, ne nous fais pas (trop) languir !


Pour la Dame, pour le Roy et pardon pour le monoligne (l'enthousiasme !) !!

Voilà la période la plus troublée de la vie du peronnage que le destin eloigna durant longtemps de la Bretonnie et sa chevalerie... que le chevalier arrive même à oublier avant d'être "rappelé à l'ordre" et de rentrer en Bretonnie )



Durant les nombreuses années qui suivirent leur retour, les héros restèrent dans l'Empire à lutter contre les forces du chaos et leur combat finit par les mener à Middenheim où allait se disputer une grande compétition de ce jeu très apprecié des impériaux, connu sous de "Rotzball". Ce fut là leur dernière aventure, car en ces lieux se tramait un complot qui visait à reduire à néant la ville. Derrière ce complot se trouvait un nécromancien, qui avait été l'élève du nécromant qu'ils avaient combattu bien des années auparavant. A l'issue de cet affrontement, le vil mécréant profanateur fut vaincu, mais Frédéric et Fénix disparurent sans que nul ne sache ce qu'il advint d'eux.

Louis resta avec le nain Ungrun Skalfson après cela, et ne devait plus le quitter avant bien longtemps. Ils partirent à Nuln, où ils restèrent plusieurs années. Ensemble, il abattirent nombre d'ennemis, mirent fin à maints complots et purgèrent le monde de bien des cultes secrets du chaos.

Le temps passa et l'année 2516 débuta. Ungrun desormais chef d'une fameuse bande de mercenaires nains retourna pour un temps dans sa montagne et le Chevalier partit pour le Nord qui etait alors agité par de grands troubles.

VII-Les Guerres du Nord

Le seigneur de Havras affronta Kurgans et hommes bêtes à Kislev puis partit seul vers les terres des trolls et la Norsca. Malgré le climat, le Chevalier poursuivit sa route, comme attiré par une force invisible. Après quelques jours d'errance dans le Grand Nord, il s'aperçut que ses reserves de nourriture etaient presque epuisées et qu'il n'avait aucun moyen de retrouver son chemin mais il n'avait cure de celà, car dans son esprit resonnait cette voix, une voix qui, il le comprennait maintenant, l'avait poussé à venir vers le Nord et à se battre. Cette voix etait celle de L'épée Noredril.

VIII-L'épée

Le Chevalier etait épuisé, il ignorait où il etait et où il allait. Sa monture(un robuste destrier Kislevite) avait périt sous l'effet du froid le forçant à poursuivre à pied sa route. C'est alors qu'il etait lui-même à l'article de la mort qu'il trouva l'entrée souterraine d'une caverne de glace au coeur de laquelle etait planté une épée, prisonnière des glaces depuis des éons. Elle etait splendide, antique et pourtant d'aspect brillant et poli. Sa lame etait couverte de Runes magnifiques adressant un message à ceux qui oseraient s'opposer à son porteur, sur son pommeau etait ecrit avec des lettres finements gravées dans la langue des gens du Nord le nom de Noredril. Nul ne sait d'où elle provenait ni qui l'avait forgée même si on pouvait reconnaitre en elle le travail des Nains de l'ancien temps.
Avec elle, le Chevalier n'avait plus à craindre la faim ni la mort, avec elle, personne ne pourrait s'opposer à lui, avec elle, il se sentait invulnérable.
Pourtant, de la grande folie qui lui fit prendre cette arme résultat le malheur de sa terre natale car sur ses epaules venait de tomber une terrible malédiction... tel est le prix du pouvoir.

Inconscient des conséquences de son acte, le Chevalier decida de repartir vers le Sud, vers Nuln. Son voyage de Retour fut des plus calmes comme si tout ennemi avait été detourné de sa route par quelque force invisible.

IX-Retour à Nuln

Le Chevalier retrouva son frère d'arme, le nain Ungrun à Nuln où il avait decidé de s'installer pour un temps du moins. Là, il l'aida à fonder son "agence" de mercenaire (le Chevalier precise ici qu'il etait contre l'idée de vendre ses talents de guerrier, mais que les nains sont plus tetus que les pires mules bretonniennes et plus avides que tout ce qui peut être conçu par l'esprit). De nouveaux réunis, les deux héros protegèrent la ville de maints ennemis et repoussèrent une importante attaque d'homme-rats nommés "skabène" (j'ai hélas des doutes sur le nom de ces créatures que personne ici n'a jamais vu. Loin de moi l'idée de remettre en question la parole du Chevalier de Havras, mais je dois bien reconnaitre que c'est la première fois que j'entend parler de pareilles choses. Il se pourrait qu'il s'agisse du même type d'homme bête que ceux qui ont attaqué nos ancêtres durant l'epidémie de fièvre rouge de l'an 1813 du Calendrier Impérial. je ne puis que vous conseiller, monseigneur, de vous en référer à l'oeuvre de Guido l'Ermite pour plus de details sur la question).

Sa vie semblait definitivement liée à la défense de l'Empire de Karl Franz où son quotidien n'etait plus que bataille et mort.


X- Le message

Une nuit, alors qu'il dormait paisiblement, le Chevalier vit la quiétude de son sommeil troublée par un bien etrange songe.

Dans ce rêve, il se vit marcher sur les rives d'un lac couvert de brume. Alors qu'il longeait les bords du lac, il rencontra une damoiselle en pleure. A son passage, cette dernière releva la tête et le devisagea un instant sans mot dire avant de porter son regard vers le ciel de L'Ouest. Le Chevalier, l'imitant, vit que les cieux de L'Occident etaient chargés de lourds nuages noirs. Toutefois, à travers ce funeste ciel hivernal, finit par percer une faible lumière alors qu'une voix grave et profonde se mit à resonner comme le tonnerre dans la montagne.


"L'heure est venue chevalier. Votre terre est en peril. Havras va tomber. Votre destin est de la secourir et de sauver ce qui reste de vos gens avant que tout ne soit perdu. Votre lame vous sera utile dans cette tache, pourtant, sachez ceci: si elle fut forgée pour conduire ses porteurs à la gloire, jamais elle ne vous apportera la paix de l'esprit. Elle vous trahira un jour, quand votre besoin sera grand..."


Le Chevalier arnacha son destrier pendant la nuit et partit aux première lueurs du jour vers la terre qu'il avait abandonné il y avait de celà fort longtemps.

Bon, le récit n'est pas tout à fait fini, mais je crois que je peux déjà apporter quelques eclaircissements qui ne pourront que compléter ce texte.

Tout d'abord, le style que j'ai décidé d'employer m'aura obligé à eluder plusieurs passages croustillants, mais bon... pour garder l'effet "chronique", il fallait faire quelques sacrifices.

Ensuite, je me souviens que le fait de parler de "serviteur de Nagash" pour le necromancien avait choqué sur Warfo, mais, bon, il faut comprendre qu'il ne s'agit là que d'une périphrase pour dire "necromancien" . Autre detail amusant, le second necro etait en fait un autre personnage joueur qui jouait contre nous. Nous n'avons decouvert ses liens avec le premier qu'à la fin.

Enfin, le plus important : l'épée. Je n'ai jamais expliqué ce qu'elle etait. Il faut savoir qu'il ne s'agit pas là d'une arme maléfique mais simplement trop puissante pour être dominée par un humain. Elle est un peu l'incarnation de l'Hybris des hommes, forgée par les nains en l'honneur d'un seigneur nordique, probablement de Norsca mais d'une puissance que même son créateur n'avait pas prévue. Evidemment, j'aurais pu ne rien dire là-dessus, mais je pense qu'un silence aurait donné au lecteur l'idée eronnée que cette dernière etait chaotique ou, du moins, mauvaise. Finalement, une telle lame, si elle fut forgée pour mener son possesseur vers la victoire, ne peut qu'à terme le conduire à la mort au combat puisqu'elle le pousse à encore et toujours combattre.
Le fait qu'il soit libéré de la contrainte de la faim et de la soif lorsqu'il la trouve montre le nouveau lien naissant entre l'homme et l'épée qui ne font plus qu'un et la confiance qu'il fait à cette lame.

Voilà, j'éspère que vous apprecierez cette partie, je mettrais la prochaine bientôt (j'aurais bientôt fini mes partiels ), et que ces precisions ne vous gâcheront pas le plaisir de la lecture (si plaisir il est possible de prendre à la lecture d'une oeuvre aussi mineure, lol).

C'est ce que je disais : vivement qu'on découvre le livre de comptes et d'histoires du nain qui sera plus précis et moins langue de bois !

Vraiment très bien, continue ! Je suis avide de lire la suite, même si ce n'est pas très chevaleresque comme attitude...

Voilà, je profite de la fin de mes partiels pour poster la dernière partie des chroniques de Havras (en attendant une suite). Cette partie est celle que je n'avais pas posté sur warfo et il m'a donc fallu procéder à quelques remaniment avant de la poster. En éspérant qu'elle vous plaise. Evidemment, le texte fini par tourner au panégyrique, mais bon, ces chroniqueurs ne sont vraiment pas objectifs et leur vision du monde est tout ce qu'il y a de plus reduite, que voulez-vous .


XI-La vengeance

Le Chevalier arriva à Havras quelques semaines après avoir reçu le songe de la Dame. Las ce ne fut pas la joyeuse baronnie de son enfance qu'il y trouva, mais une terre ravagée et profondement meurtrie par des semaines de violents combats contre des forces demoniaques.
En approchant du Château de son père, le Chevalier manqua de defaillir, comme blessé par quelque trait invisible. En effet, les terres et les forêts avoisinantes avaient été rongées par les flammes et du château lui-même s'echappait une epaisse fumée noire. En allant plus avant d'un galop incertain alors que la determination l'avait abandonné en même temps qu'il réalisait son echec, il aperçut plusieurs formes de femmes accompagnées d'une poignée d'hommes pour la plupart serviteurs du Baron, son père, qu'il reconnu au fil de son avancée. Amenant son destrier au plus près de cette foule en pleure, le Héros constata que l'une des damoiselles etait agenouillée devant deux tumulus de pierres blanches... Cette dame s'avera être sa soeur Blanchefleur et les morts dans les tombes n'etaient nul autre que Guillaume, son frère, devenu Baron de Havras à la mort de leur Père, et Joinville le fier, dernier chevalier (jusqu'alors) valide de la Baronnie. Les chevaliers de la region avaient subit defaite sur defaite et nombre de leurs gens etaient déjà tombés au combat. Elle l'informa que des hommes-bêtes etaient la cause de tous leurs malheurs et qu'il ne restait desormais plus aucun chevalier en mesure de les arrêter. A ces mots trembla Chlodomir de Balevoie, jeune chevalier errant blessé durant les derniers combats qui l'avaient momentanément privé de l'usage de son bras de senestre. Mais la plus terrible des informations qu'elle lui révéla fut certainement que leur chef avait emporté en guise de trophée la noble tête du brave Guillaume, en paiement pour sa vaillante resistance.

Louis se lança alors à la poursuite des pillards responsables de toutes ces infamies fermement determiné à tous les renvoyer auprès de leurs Dieux impis par petits morcels.

Il trouva finalement les Hommes-bêtes dans un bois voisin alors qu'ils feteaient leur dernière victoire. Le Chevalier les pris par surprise et en occit un grand nombre avant de descendre de sa monture et de defier le chef des monstruosités. Le combat qui s'ensuivit fut relativement bref car l'arme du monstre ne parvenait pas à percer l'armure du Chevalier alors que Noredril entamait sans difficulté son cuir dans une chorégraphie meurtrière. Au final, sa pauvre lame couverte de Runes grossières et chaotiques fut Brisée par l'Epée et le Chevalier de Havras lui trancha la tête.

Les hommes-bêtes survivants, prirent la fuite après avoir vu leur maitre defait par un guerrier d'acier invincible portant une lame aux reflets glacials.

Lors, il reprit la tête de son frère ainsi que celle du chef des horreurs et s'en retourna à l'Anguille où il n'avait pas mis les pieds depuis bien des années...


XII-Le chevalier au cygne

Le chevalier de Havras arriva dans l'Aula du chateau de L'Anguille avec dans la main droite son épée et dans la gauche la tête du Chef des pillards. Deux semaines plus tard, le Duc Taubert le faisait Baron de Havras (ses frères Thibault et Keu etant devenus seigneurs dans d'autres terres situés dans de lointains duchés et son frère Erc s'etant lancé dans une quête du Graal).

Il est depuis lors un seigneur aimé de ses gens, considéré comme un sauveur et un protecteur beni par la Dame du Lac elle-même par toute la roture du Duché. Ce fut lui qui occit le monstre de Lambercombe (d'après ses dires, un ours à deux mâchoires) et ce fut lui qui mena la charge des Grands Chevaliers sur l'Abbaye en Ruine de Châtigny, la reprenant des mains des non-morts. Et ces Faits, si hauts soient-ils ne sont que partie de tout ce qu'il accomplit depuis son retour en Bretonnie. Toujours accompagné du fidèle seigneur Chlodomir de Balevoie, il chevauche au devant des dangers et sort victorieux (miraculeusement selon les dires de certains culverts et ermites ayant assistés à quelques uns de ses combats).

Arborant desormais le Cygne d'argent sur l'Azur, emblème seculaire de la Baronnie, le Seigneur Louis de Havras a su se forger une place parmi les chevaliers d'elite de la tour de nacre de l'Anguille. Et son nom seul suffit à faire trembler tous les serviteurs des dieux noirs, Dolgans ou hommes-bêtes, cultistes ou demons, de la côte à la forêt d'Arden. La Bretonnie est une nation de héros et d'individus legendaires et Louis de Havras compte parmis ceux-là. Toutefois, il est une chose qui le distingue de ces centaines de grands chevaliers... et cette chose est aussi celle qui sera son trépas. Cette chose, c'est Noredril, épée des héros du Nord. Celle qui reclame plus que le sang ennemi.

Cette lame fait peser sur lui un bien lourd fardeau, et son esprit est desormais plus près de l'Autre-Monde que du monde palpable alors qu'il livre bataille. On dit qu'il n'est plus rare qu'il s'absente de ses terres pour aller sur les champs de bataille, cherchant inlassablement un ennemi en mesure de mettre fin à la derive de son âme.

Un récit fait etat de la manière dont il combattit les morts-vivants dans un comté situé au coeur des terres de Bordeleaux. Il est dit qu'il combattit férocement chaque créature qui se dressait devant lui , rappelant à tous le Seigneur Landouin de Moussillon de part son courage et sa valeur martiale, avant d'occir personnellement le Vampire à la tête de l'armée. Le récit raconte comment les pélerins de Graal, effrayés par cette vision ainsi que par la lueur surnaturelle qui habitait son regard voulurent se ruer sur lui après la victoire. D'après ce récit, il ne fut sauvé que par la bienveillance des Chevaliers du Graal conscients du fardeau qu'il devait porter... la Dame du Lac veillait toujours sur lui et ce, malgré son calvaire.

XIII-La comète bifide

En cette année 2522, une comète à deux queues fit son apparition dans les cieux du monde, sombre présage d'une nouvelle guerre contre le chaos.

On dit que le Baron de Havras pris cette apparition pour un nouvel appel aux armes et qu'il repartit vers l'Est accompagné du preux Chlodomir et des chevaliers de sa terre, en quête de Gloire et de nouveaux Haut-faits, ainsi que du salut de son âme. Nul ne sait ce qu'il y trouvera mais d'aucun disent déjà en l'Anguille qu'il n'y eut jamais hommes plus à même d'affronter les forces des dieux noirs (comme celles qui se dressent à présent au Nord) que ce noble héros qui le dispute en valeur à n'importe lequel des grands Chevaliers de Notre beau et grand Royaume fut-il un puissant Chevalier du Graal.

Salut à toi, Baron.

Et merci pour ce récit, digne des grandes épopées et de La Chanson de Roland !

C'était un vrai régal, si tu en as d'autres de la même veine, n'hésite surtout pas, je suis preneur !


Pour la Dame, pour le Roy et vive les Chansons de Geste !!

Moi de même ! Quand je pense que c'est du JdR dans le monde Warhammer !
Avez-vous vraiment joué toute l'épopée, ou seulement jusqu'au moment où le chevalier de Havras rentre en Bretonnie?

Je n'ai qu'un seul mot: BRAVO ^^
C'était vraiment génial Vivement d'autres de ce toneau là

Non, evidemment, tout n'avait pas été joué. La fin est de mon invention.
Enfin, faudra peut-etre que j'ecrive un supplément un jour pour relater tout ce que j'ai passé sous silence ici. lol
Surtout que je suis intarissable sur le sujet quand j'ai une bière entre les mains (ce qui n'est pas le cas en ce moment remarquez... ).

Tiens, puisqu'on parle de Warhammer JDR, la seconde edition est sur le point de voir le jour (sortie prévue en mars). Eh oui, ce magnifique JDR n'avait pas été réedité depuis le milieu des années 80... autant dire que l'univers ( ) a quelque peu evolué depuis.

Il n'en reste pas moins que la campagne impériale de Warhammer est et reste la plus belle et la plus grande campagne qui ait jamais été faite dans un jeu de rôle . Malheureusement, je n'ai pas pu la faire . J'ai juste chez moi une ou deux extensions comme "Il y a quelque chose de pourri à Kislev".

Un texte de qualité ! Si tu avais le temps, tu pourrais facilement élargir le texte (en faisant un roman).
L'affaire de l'épée là, Nodiril (?), ça me rappelle beaucoup Warcraft III avec le prince Arthas et l'épée Frostmourne. Y aurait-il un rapport ?
Je suis impatient de voir le baron de Havras entrer en Quête du Graal (si c'est le cas ).

Le baron de Havras se suffit à lui-même, mais les qualités que lui apporteront le Graal ne sont pas superflues (bénédiction de la Dame automatique, immunité à la psychologie, blessures magiques).