Le Royaume de Bretonnie
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Le Royaume de Bretonnie
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 Concours de textes 1er anniversaire

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MessageSujet: Concours de textes 1er anniversaire   Concours de textes 1er anniversaire EmptyDim 11 Déc 2005 - 21:58

Lâchez-vous avec comme seule restriction le sujet "la bretonnie".
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Marc
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MessageSujet: Re: Concours de textes 1er anniversaire   Concours de textes 1er anniversaire EmptyLun 16 Jan 2006 - 2:00

Alors comme je suis pas un expert je vais donc mettre le Back ground de mon armée. Pour information c'est quasi une biographie car il a les mêmes prénoms que moi et a le même âge que moi et même nous avons la même date de naissance.

C'est le Back Ground que je remets à tous mes adverssaires en tournoi avant le déploiement et j'y rajoute la photo de mes Héros ainsi que de mes champions et chaque unités de mon armée. Plus fair-play je peux pas être si c'était le cas dites moi comment.

Et comme ca il y aura un premier cela poussera probablement les autres à mettre leur texte.


L’épopée de Marc Louis-Philippe

En l’an de grâce 1497(2475 du Calendrier Impérial), un onze juillet
Naquis Marc Louis-Philippe de Couronne. Dès l’âge de dix ans on lui
appris le Maniement des armes. Pendant ce temps son père
Louis-Philippe de Couronne parcourut la Bretonnie en accomplissant
maints exploits et affrontant le mal où qu’il se terra.
En l’an de grâce 1515, Louis-Philippe fut lâchement enlevé du domaine des vivants par un canon de Malfoudre. Décidément la famille est maudite, elle se fait exterminer chaque fois par une arme de jet. Louis-Philippe, descendant tout droit de Gilles le Breton qui lui fut tué comme vous le savez d’un trait projeté par un bras inconnu. C’est pourquoi nous haïssons toutes ces armes tuantes à distance. Armes de lâches qui répandirent le sang des aïeuls de nostre suzerain. Nous voulons voir nos ennemis dans les yeux lorsqu’ils périssent de nostre lame.
Marc Louis-Philippe venait de passer son dix huitième printemps, l’âge de la majorité c’est pourquoi le duché lui revenait de plein droit. Mais un problème important se posait, le jeune homme n’avait pas encore bu au Saint Calice de la Dame, contrairement aux autres Ducs. Aucun chevalier, fut-il décrété et si noble qu’il soit, ne devait devenir Grand Duc de Couronne sans avoir reçu la bénédiction de la Dame. Marc Louis-Philippe quitta donc le Duché et se mit immédiatement en recherche de la Dame pour lui prouver sa valeur, s’attirant du coup le surnom d’Impétueux. Aujourd’hui encore bien des Chevaliers Errants et Impétueux accompagnent Marc Louis-Philippe dans ses Croisades. En s’attirant le surnom d’Impétueux Marc Louis-Philippe suivi la tradition de ses ancêtres du Chevalier de la Quête.
En l’an de grâce 1522, pendant la Quête de Marc Louis-Philippe, Louen Cœur de Lion fut couronné Roy de toute la Bretonnie.
En l’an de grâce 1525, Marc Louis-Philippe revint avec les honneurs après avoir parcourut la Bretonnie et avoir affronté les Peaux Vertes et les Morts Vivants qu’il repoussa hors de Bretonnie.
En l’an de grâce 1528, des diplomates furent dépêchés auprès de Louen Cœur de Lion le suppliant de leur venir en aide. Marc Louis-Philippe demanda à Louen Cœur de Lion de pouvoir lancer une croisade contre les forces du mal qui ont infiltré le royaume, Louen le nomma général de cette campagne. Marc Louis-Philippe lança alors l’appel aux armes. Celui-ci résonna dans tous les duchés et d’innombrables preuxs chevaliers vouèrent leur lance à cette Noble cause. Des Chevaliers venant de tous les duchés voisins formèrent diverses unités.
Ces unités se composaient de Chevaliers du Royaumes avec à leur tête le sieur Ghisred d'Astrid, de Chevaliers Errants toujours Impétueux, un groupe de solitaires Chevaliers de La Quête emmené par Jean Le Solitaire et bien sur les Chevaliers du Graal qui suivaient leur Grande Bannière de la Dame du Lac porté par Armand et accompagné de la Damoiselle Marie-Joanne. Et Marc Louis-Philippe emmena toutes ces unités en croisade entouré de ses fidèles Chevaliers de la Quête.
En l’an de grâce 1537, un paysan nommé Hugo est fait Chevalier après
avoir sauvé Dame Ariane des griffes de Bêtes de la forêt, devenant ainsi le
troisième paysan à acquérir ce privilège. Et Hugo La Bravoure rejoignit l’host de Marc Louis-Philippe et prit la tête des Chevaliers Errants.
En l’an de grâce 1541, Armand devint Duc d’Aquitaine sur ordre du roi et retourna pour régner sur son Duché. C’est à ce moment que Goefroy de Brabant Cousin de Jeanne repris le port de La Grande Bannière.
En l’an de grâce 1543, les côtes septentrionales de Bretonnie furent victimes de raids de navires nordiques. Des hameaux isolés dans les duchés de L’Anguille et de Couronne furent saccagés. Marc Louis-Philippe étant en pleine croisade dans l’Extrême Est, le roi Louen n’avait plus d’autres solutions que de rassembler de nouvelles armées, suite à cela beaucoup pensaient qu’une guerre Sainte était sur le point d’être déclarée.
Nostre croisade qui avait commencée il y a prêt de deux décennies se transforma en Guerre Sainte. D’effroyables hérétiques s’étaient liés à une puissance du Chaos, dont le nom nous fait encore aujourd’hui frissonner. Nous sommes cependant parvenu à les repousser loin de nostre Sainte Terre. Depuis lors nous croisons le fer avec tout adversaire ne voulant admettre notre suprématie et adopter nos croyances tout en respectant tous nos adversaires s’ils ne sont pas vils et tordus.
Après la mort d’Hugo La Bravoure, nous avons été rejoints dans notre croisade par « Jeanne de Brabant » une dame chevalier dont la fureur n’est dépassée que par celle de notre roi. Elle est menée sur le chemin du Graal par la Dame du Lac en personne. En effet celle-ci s’entretient régulièrement avec elle en rêve. Telle une vestale, elle nous indique la route à suivre. Sa foi a su rapidement inspirer le respect dans nos rangs. Elle exhorte les hommes au combat avant chaque bataille. Nous avons parcourus des milles et des milles dans nostre Sainte Croisade toujours accompagnés des Vœux de la Dame du Lac qui nous protège de son Saint Graal. Nous avons voyagé jusque dans les terres du Sud, dans les royaumes oubliés de Khemri pour y pourfendre ceux qui sont honteusement revenus à la vie. Mais même dans nos terres, des hommes se relevèrent de leurs tombes menés comme des pantins par de vils Vampires. Nous traquons sans cesses depuis quelques années, ces ennemis qui se cachent dans l’ombre. Nos victoires furent contées à de nombreux de jeunes chevaliers. Ceux-ci sont attirés par la soif de gloire et de conquêtes. Mais ils apprendront vite à nos côtés que seule la justice sera triomphante. L’appât de la gloire n’est que le début du chemin vers la perdition. Nous les avons recueilli à nos côtés en tant qu’écuyers afin de leur apprendre la voie de la chevalerie. Par malheur nos hommes d’armes épuisés ont du nous abandonner et sont retournés garder les portes de Couronne auprès de l’Intendant. Leurs jambes ne pouvaient suivrent celles de nos fougueuses montures. C’est grâce à la célérité de nos chevaux et à la protection de la Dame que nous surprenons la plupart de nos adversaires.
Notre foi égale notre force.
Alors mes Seigneurs j’espère que le champ de bataille vous fera Honneur.

Prière à l’épée, avant le combat :
Que cette épée soit partout et toujours, le symbole du combat que je dois mener contre moi-même.
Que ses deux tranchants soient le détachement et le désintéressement de tout ce qui pourrait m’éloigner de mon idéal de chevalier.
Qu’elle m’aide à être partout et toujours le champion du droit et du bien, contre l’injustice et le mal.
Que la Dame du Lac, m’assiste.
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Agravain
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MessageSujet: Fourbulus   Concours de textes 1er anniversaire EmptyLun 16 Jan 2006 - 20:01

La ville de Fourbulus est une charmante bourgade à la limite des terres du seigneur Agravain. Ce n’est pas à proprement parler une ville mais bien un rassemblement de cahutes que les gueux du coin nomment maisons. De plus du à sa situation limitrophe Fourbulus possède une modeste mais bien présente caserne.
C’est pourquoi Agravain a décidé d’organiser son tournoi dans cette ville : peu de risque que les éventuels débordements nuisent à la sécurité de son royaume. Pour tout dire la ville digne de ce nom la plus proche se trouve dans le royaume voisin…..

Alors que les préparatifs se finissent, un cri retentit au loin et une jeune ribaude se précipite vers son seigneur les yeux glacés d’effroi : mon…mon…sei…seigneur….des momo… des momo des squelettes (tentative d’humour)!!!!!

Un silence de mort suivit ces paroles et dans la rue principale (la seule d’ailleurs) s’avance le seigneur rois des tombes Khemriskhara et sa suite ……
Agravain, stoïque, accueille le seigneur comme il se doit et lui montre ses quartiers bien à l’écart du bourg.
Il décide alors de réunir pour la 5ème fois les habitants pour leur redire de ne pas s’inquiéter tout est normal.

Le lendemain alors qu’il se repose au bord de la rivière un seigneur apeuré se rue sur lui pour l’avertir que d’étranges créatures remontent le fleuve. Agravain en se passant la main sur les yeux rassure le pauvre hère et part à la rencontre de Diz torzh le seigneur Hommes lézard pour lui signifier où s’installer…Au même moment des grandes clameurs de joies s’élèvent du bourg : le seigneur Nicéphore de Bastogne fait une arrivée triomphale très confiant quand à l’issue du tournoi ! Il file droit vers la villa qu’Agravain s’est fait construire pour l’occasion afin d’y être reçu avec les honneurs.

Plus tard dans la soirée un grand bruit se fait étendre dans la cour un cavalier vient d’arriver !!
« Bien le bonsoir mes seigneurs je me nomme Hagen de Merak champion de Havras je représente Mon baron qui s’excuse de ne pas pouvoir venir il écrit un texte sur une ancienne civilisation les Kath’ars. Par contre pour vous montrer sa sympathie il me fait transmettre cette (petite) bouteille issue de sa cave personnelle ! »
Ceux qui connaissent un peu le baron voit de suite qu’il a fait des efforts !!!

Quatre participants c’est peu mais le tournoi est jeune, Agravain décide donc de le faire commencer le lendemain.

Les 4 jouteurs sont dans la lice dès l’aube. Ils se préparent eux et leurs montures, seul Khemriskhara combat à pied.Quand enfin Agravain la tête embrumé par la soirée de la veille apparaît dans la tribune les soleil est déjà haut dans le ciel et la chaleur est torride.
« Premier tour du combat Diz torzh- Hagen de Merak seigneurs joutez !!! »
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Dangorn de Castagne
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MessageSujet: Re: Concours de textes 1er anniversaire   Concours de textes 1er anniversaire EmptySam 28 Jan 2006 - 18:31

La bataille des Trois Barons.

Après avoir terminé les travaux de rénovation de son château, Dangorn de Castagne se mit en devoir de soumettre à son autorité les baronnies voisines, anciennement sous l'égide du Comte d'Andragon. Le Comté d'Andragon n'existait quasiment plus, les fiefs qui le composaient devaient se débrouiller seuls et agissaient totalement indépendamment les uns des autres. Il arrivait même qu'ils se fassent la guerre entre eux, Andragon n'ayant plus aucune autorité. Les baronnies de Questalle et de Mordelion étaient justement en guerre lorsque Dangorn décida de mettre un terme à cet état d'anarchie.

Le fief d'Andragon était dans un état lamentable, et il y régnait l'anarchie. Le baron Erwedeg était trop jeune pour commander, il n'avait pratiquement pas d'autorité. Lorsque Dangorn s'y rendit avec ses troupes il ne rencontra aucune résistance. Ils croisèrent de-ci, de-là, quelques chevaliers accompagnés de leurs hommes d'armes qui s'écartèrent prudemment pour éviter de gêner le passage de l'armée, qui parvint sans difficulté à atteindre la citadelle du jeune baron. A l'aide de quelques claques, Dangorn persuada le petit Erwedeg à lui prêter allégeance. Il le plaça ensuite sous la régence de la belle damoiselle Lileann de Ker Noz, une jeune fille prometteuse dont les formes généreuses ne l'avaient pas laissé indifférent (et ce, malgré son serment du Graal...).

Théomard de Questalle et Alifeust de Mordelion étaient en désaccord depuis des lustres pour une raison qu'eux-mêmes avaient oublié. Il s'agissait à la base d'une vague histoire de couchailleries remontant à une branche commune assez éloignée des arbres généalogiques des deux belligérants. Puis cela avait dégénéré en conflit frontalier, et depuis tout était devenu prétexte à vengeance.

Ce jour-là, leurs deux armées s'étaient rencontrées non loin de Croix-de-Lac. Théomard déploya ses archers sur une colline, prenant l'avantage de la position surélevée. Il déploya ensuite le reste de ses troupes ainsi que ses chevaliers de part et d'autres du monticule, afin de prendre en tenaille son adversaire. Alifeust quant à lui déploya sa cavalerie en terrain découvert en une longue ligne et cacha ses paysans derrière un bois sur son flanc droit. Théomard sourit intérieurement : un flanc refusé, voilà ce que son adversaire essayait de faire. C'était la tactique préférée du baron de Mordelion, qui avait beaucoup de troupes rapides, mais moins lourdement protégées que celles de Questalle, et qui préférait donc éviter l'affrontement direct d'une charge face à face. Pour Théomard, c'était avant tout une preuve de lâcheté.

Les tirailleurs de Mordelion traversèrent sans difficulté le bosquet et se préparèrent à cribler de flèches la cavalerie adverse. Comme Théomard l'avait prévu, les chevaliers et les sergents montés d'Alifeust se regroupèrent vers le flanc opposé en se positionnant derrière les autres unités, réduisant le nombre de cibles potentielles pour les archers de Questalle. La réaction de Théomard ne se fit point attendre : il envoya ses chevaliers errants à la rencontre des tirailleurs de Mordelion, et envoya le reste de ses troupes en protection de son flanc droit. Les archers tirèrent une volée de flèches qui se perdit dans les bois, manquant sa cible. La charge d'Alifeust et de ses chevaliers fit fuir une unité d'hommes d'armes de Questalle qui malheureusement pour eux ne furent pas assez rapides et furent malgré tout massacrés sans une once de pitié. Théomard lança ses chevaliers du royaume à la charge contre la cavalerie d'Alifeust, mais cette dernière tint bon. Les sergents montés de Mordelion contre-attaquèrent sur le flanc des chevaliers de Questalle. Ceux-ci tentèrent de résister mais en vain. A contre-coeur, Théomard ordonna une retraite stratégique. Alifeust essaya de le poursuivre mais les chevaux de Mordelion étaient déjà épuisés par leur charge fougueuse et ne purent le rattraper. Entre-temps, les archers de Questalle avaient pivoté et cela leur donna à nouveau une ligne de vue sur la cavalerie de Mordelion. Douze douzaines de flèches noicirent le ciel et s'abattirent sur les chevaliers telle une pluie de mort. Seuls deux d'entre eux tombèrent.

A cet instant, l'armée de Dangorn déboula dans la vallée et chargea les sergents montés qui s'enfuirent. L'élan de la charge amena les chevaliers de Castagne en contact avec ceux de Mordelion. Ce fut un carnage. Alifeust fut gièvement blessé et la moitié de ses chevaliers moururent en quelques minutes. Théomard, voyant cela, fit demi-tour et reprit l'étendard de Questalle qui était tombé à terre. Ses hommes le suivirent, exaltés par la vision de leur étendard relevé d'une manière si héroïque, et se jetèrent à leur tour dans la mêlée. La confusion atteignit son paroxysme lorsque Dangorn et Théomard se retrouvèrent face à face et échangèrent des coups d'épée. Les hommes d'armes de Questalle ne savaient plus sur qui frapper, et les chevaliers de Mordelion qui avaient été désarçonnés se faisaient étriper par leur congénères à cheval qui les prenaient pour des ennemis.
A un moment, Dangorn et Théomard cessèrent de se battre. Tous les combattants s'arrêtèrent alors pour essayer de comprendre ce qui se passait. Théomard mit un genou en terre et dit :
"- Excusez-moi, seigneur, point ne vous avais-je reconnu. Je me range à vos côtés."
Dangorn ôta son heaume et posa sa main sur l'épaule de Théomard.
"- Ce n'est rien, baron. Mais à présent nommez-moi 'Comte'."
Alifeust fut amené sur une civière, un bout de lance dépassant de son épaule gauche. Dangorn lui demanda :
"- Acceptes-tu de me prêter allégeance ?"
Mais le baron de Mordelion sombra alors dans le coma.
"- Je considère donc que c'est un 'oui'."

_________________
Comte Dangorn de Castagne, chevalier du Très-Noble et Respectable Ordre Chevaleresque des Gros Glands Incapables de Terminer leurs Figs à Temps pour les Concours du Foroume, membre fondateur de la Confrérie Très Privée des Trouveurs de Blagues Pourries.
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morghur
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MessageSujet: Re: Concours de textes 1er anniversaire   Concours de textes 1er anniversaire EmptyLun 6 Fév 2006 - 1:58

A mon tour de faire un petit texte (avec des "illustrations" simples Wink )

La chasse du Monstre

L’ode Bretonnien « Requiem » décrit la sanglante naissance du monstre Morghur, qui éventra sa mère pour sortir de ses entrailles et transforma par son aura malsaine les villageois voisins. Ceux-ci furent trouvés transformés en hideuses créatures rampant dans la boue, se tordant de douleur et attaquant tous ceux qui tentaient de s’approcher. Il avait fallut les abattre.

La forêt d’Arden changea en peu de temps, les pillages et incursions des Hommes-Bêtes étaient devenus de plus en plus fréquents. La situation était devenue intolérable pour le Royaume. Plusieurs tentatives de les repousser échouèrent et de nombreux chevaliers étaient tombés. La populace était terrifiée ! L’influence de Morghur était trop grande, il contrôlait les Hommes-Bêtes grâce à ses visions de destruction. C’est pour cela qu’il était difficile de le localiser, il fallait pourtant concentrer ses efforts sur son élimination.

Le roi convoqua alors d’urgence les 5 plus valeureux chevaliers de toute la Bretonnie, afin de former l’élite qui se débarrasserait de cette menace une fois pour toute. Pour mener cette mission à bien, il fallait que le gros des troupes fasse diversion en se battant dans une guerre ouverte contre les Hommes-Bêtes pendant l’infiltration de ce petit groupe dans la forêt.

Les 5 plus braves chevaliers en question étaient :
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Pour cette mission d’envergure, les 5 preux chevaliers voulaient absolument recevoir la bénédiction de la Dame Gally. Arrivés au Lac des Transcendances, ils posèrent un genou à terre et prièrent. La merveilleuse apparition se manifesta à eux et dit :
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Notre petite troupe repartit alors confiant à l’aventure en direction de la forêt d’Ardenne. Grâce à l’expérience du plus âgé, leur discrétion était aussi silencieuse qu’une ombre…
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Après bien des péripéties dans la forêt,
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ils arrivèrent enfin à la tanière du monstre. Ils savaient que si le courage leur faisait défaut, ils risquaient de muter en atroces créatures !
Ils avancèrent l’arme au poing dans la grotte où des grognements se faisaient entendre… Bientôt, ils allaient être face à face pour une lutte à mort !
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Le combat fût terrible et rude, la magnificence du combat n’avait d’égale que leur art de la Guerre!
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« Victoire » crièrent-ils tous en cœur ! Ils avaient accompli leur mission et avaient terrassé le redoutable Morghur. Ils pouvaient donc rentrer chez eux le cœur en joie.

Dans une bourgade de l’Empire, naissait au même moment une bête infâme. Car il faut le savoir, l’essence spirituel du Chaos et Morghur ne font qu’un… et il est immortel… Twisted Evil

Fin
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yve
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MessageSujet: Re: Concours de textes 1er anniversaire   Concours de textes 1er anniversaire EmptyMer 8 Fév 2006 - 18:38

Yvain trébuchât, Loec l’aida à se relever. Yvain enrageait : ils allaient être en retard. Le soleil disparaissait déjà derrière la forêt d’Athel Loren. Il avaient rendez vous avec l’archiviste du château, un vieux nain qui avait été bannis de chez lui pour avoir épargner un enfant qui l’avait insulté. Quand Yvain arriva, Ghoraz lisait un vieux traité d’Astrologie. Il envoya un herault chercher le duc Tristan. Le duc arrivant, Ghoraz commença « Pour ton apprentissage du duc, Yvain tu devrais savoir que « l’exactitude est la politesse des rois ». Mais je ne t’ai pas appelle pour ça. Depuis la dernière fois que l’on s’est vu, j’ai rédigé le début de ta biographie sur l’ordre de ton père ici présent, de ta naissance en 2467, ta jeunesse puis ton départ en 2479 chez nos voisins les elfes des bois. Puisque tu es le seul à y être allé, je ne peux savoir ce que tu as vécut. Donc tu devras me le raconté et demain nous verrons ensemble la période de ton adolescence.
Yvain commença : « je partit un matin d’été" et continua ainsi une petite heure.
Mais Ghoraz l’arrêta et le remerciant, Il sortit avec son père, le duc qui lui proposa de retourner vivre chez les sylvains pour parfaire son éducation en vue d’un futur lié à cette race. Yvain accepta immédiatement. Il partit moins d’un mois plu tard. Ce matin là, il aperçut du haut d’une des tours du château une colonne d’elfes qui venait le chercher. Il réveilla ses parents, chargea son cheval et rejoignit les « oreilles pointues ». Durant les 3 premiers mois, il s’entraîna au tir à l’arc et au camouflage. Depuis Gille le breton, l’arc ainsi que les armes de jet, est considéré comme une arme de lâche et pourtant les ducs d’Idoïne apprennent à tirer à l’arc et partent le plus souvent avec un arc avec eux. Leur entraînement est plutôt pour apprendre à tirer en vol puisqu’il est de tradition que le duc vole sur un hippogriffe.

Un jour où Yvain était partit chevauché un des si rapides destriers elfiques, il vit arriver un pégase porteur d’un message. Idoïne était en guerre, une énorme troupe de peaux vertes avait franchi le Froutven, un petit ruisseau qui marquait la frontière nord-est d’Idoïne et le duc pris en embuscade durant une chasse était mort. Yvain alla voir Orion et lui expliqua la situation. Ils se mirent d’accord sur une stratégie d’urgence puis prenant son destrier, ses armes, il chevaucha jusqu’au château où il réunit ses hommes. Il prit Guaranhir, l’hippogriffe de son père, fit jonction avec les elfes à un kilomètre du camp adverse et prépara la bataille ; Il cacha les archets dans les bois protégé par des dryades et des homme-arbres, il cacha ses chevaliers derrière une colline et ses hommes d’arme entre les deux. A 100 mètres des hommes d’arme, les orques s’arrêtèrent et tirèrent une volée de flèches. Les humains créèrent avec leurs boucliers une carapace. Mais les orques approchant, ils s’enfuirent. Quand les peaux vertes arrivèrent en face des archets, ceux-ci envoyèrent une pluie de flèche qui en tua beaucoup. Ceux-ci se tournèrent vers la forêt perdant en continue des membres à cause de ces flèches. Les chevaliers les chargèrent de profil et les fit fuir avant qu’ils aient atteint les archets. Le bilan de la bataille fut catastrophique pour les orques mais les hommes ne perdirent que très peu d’hommes.

Le mois suivant, en la chapelle du graal, Yvain fut couronné duc et essaya de tout son cœur de protéger l’alliance avec les elfes
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MessageSujet: Re: Concours de textes 1er anniversaire   Concours de textes 1er anniversaire EmptyMer 8 Fév 2006 - 20:15

Armand était furieux, l’incompétence de ses subordonnés et alliés impériaux allait lui coûter très cher à lui et ses hommes. Les légions du Nécromancien avaient aisément percé les lignes impériales, Eodoric leur capitaine avait voulu ordonnait une retrait stratégique vers les gorges. Mais à son grand désarroi ses hommes avaient mal compris la manœuvre et ce qui aurait dû être un efficace repli stratégique se transforma en déroute. Des meutes de loup et des cavaliers avaient encerclés les fuyards et les avaient rabattus sur les masses compactes de cadavres animés qui composaient le centre de l’armée. Armand pouvait apercevoir les soldats se faire mettre en pièces et disparaître sous la masse des morts vivants.
-La peste soit d’eux ! tonna Armand, combien d’hommes nous reste-il ?
-Vos chevaliers se tiennent prêts, mon sire, répondit Aldéric, châtelain de Castelgard. Nous avons 200 lances, mais je crains que cela ne suffise.
-Qu’importe, derrière nous se trouvent nos terres, nos femmes et nos fils. Nous ne pouvons reculer. Nous les défairons ici et nulle part ailleurs. Je refuse de voir le sang de mon peuple couler pour garantir la sécurité de leur suzerain.

Allons chevaliers ! cria-t-il à son armée, que voyez-vous devant vous ? La Mort n’est ce pas ? Mais depuis quand la craignons nous ? Depuis quand préférerions nous fuir plutôt que de combattre l’ennemi là où il s’assemble ? La réponse est lisible dans vos yeux. C’est la Dame et notre foi qui nous protégerons et non pas les murs purement matériels de mes châteaux. En avant maintenant ! Dressez vos lances et brandissez vos lames. L’ennemi tombera là où il a eu l’audace de nous combattre !

Toute l’armée cria et se mit en branle. Les sabots battaient furieusement l’air tandis que les chants de guerre des chevaliers se répercutaient dans les collines. Les chevaliers traversèrent en un instant la plaine et fondirent sur les lignes du Nécromancien, ignorant toute peur car en cet instant peu leur importait la mort ou la douleur. L’impact fut aussi terrible qu’était la colère de leur cœur. Les squelettes tombaient par dizaine alors que les Bretonniens continuaient leur avancée dans les rangs ennemis. La cavalerie mort vivante n’eut pas le temps de charger leur flanc que déjà les premiers chevaliers sortaient de derrière les lignes ennemis et se regroupaient pour l’assaut final. Mais à leur grand désarroi un régiment impérial les attaqua, sortant des bois. Mais ce n’étaient plus des hommes, seulement un artifice des plus ombres qui les avais transformés en cadavre ambulant.
Tandis que ses hommes se battaient, assaillis de toutes part, Armand rassembla les chevaliers de sa maison et perça les lignes impériales qui ne purent réagir face à un assaut si brutal. Armand intima à ses hommes de continuer dans les sous-bois : si les zombies étaient sortis de là cela signifiait que leur ignoble créateur avait de bonnes chances de s’y trouver aussi.
Et il n’avait pas tord, à peine avait-il fait quelques pas que des squelettes se mirent à surgir autour d’eux. Et devant eux se trouvait la garde prétorienne du Nécromancien, soldats recouverts d’antiques armures rouillées mais à l’allure féroce.
-CHARGEZ, hurla Armand, son cheval bondit et la douzaine de ses pairs se lancèrent en avant en hurlant. Leur assaut fut terrible mais les morts vivants ne faillirent pas. Leurs lourdes hallebardes fauchèrent plusieurs chevaliers. Mais malgré cela Armand continua, taillant de son épée les os et le métal. Le nécromancien était proche mais ses gardiens se massaient autour de lui et formaient un épais mur de bouclier. L’espoir quittait Armand, il allait échouer. Il songea à ses hommes qui se battaient contre le millier de squelettes dans la plaine, son seul espoir avait été d’atteindre le nécromancien et lui porter un coup fatal mais à présent il voyait combien la tâche lui était impossible. Autour de lui ses parents et amis tombaient les uns après les autres tandis que toujours plus de guerriers sortaient du sol. Son bras faiblissait à chaque coup qu’il portait et toutes les partie de son corps criait de douleur. Tandis qu’il sentait son esprit sombrer peu à peu il vit le dernier homme de sa maison tomber de son cheval.
-Ainsi finis-je, songea-t-il.
Les ténèbres l’envahirent mais, alors qu’il portait ce qu’il pensait être son dernier coup, il aperçut une vive lueur et il s’efforça de distinguer d’où elle venait quand un vent tiède souffla sur son visage et il entendit une douce mélodie : une femme chantait au loin. Soudain il lui sembla revivre, chacun de ses muscles semblait s’être gonflé et guéri de toute blessure. Il sentit monter en lui une force telle qu’il n’avait jamais ressentie auparavant. Il leva son bras et frappa de son épée le casque d’un ennemi. Sa lame semblait brillait d’une lueur divine tandis qu’elle décrivait des arcs mortels. Armand su à cet instant que sa prière avait été entendue, la Dame lui avait porté un concours inespéré et récompensé son serviteur de la plus grande récompense qu’il soit parmi toutes les richesses de ce monde.
Dès lors rien ne pouvait l’arrêter ; il se fraya un passage, tuant toujours plus d’atrocités mort vivantes. C’est alors qu’il se débarrassait d’un ultime gardien qu’il vit enfin le blanc des yeux du Nécromancien, qui était tétanisés par le retournement de situation. Ses guerriers n’affrontaient plus un homme mais un dieu, il n’esquissa même pas un geste lorsque la lame bleutée le frappa et le renvoya dans les ténèbres d’où il avait vu le jour.
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sylvani
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MessageSujet: Re: Concours de textes 1er anniversaire   Concours de textes 1er anniversaire EmptyJeu 16 Fév 2006 - 19:57

Mon seul devoir et tâche a la quelle je m’acquitte se résume à la défense de ce noble pays que j’aime, de ce peuple qui est mien. Je suis loin d’être l’unique protecteur de cette idyllique contrée : tueur de dragon, annihilateur de démon, pourfendeur de géant, fier, noble et respectable chevalier. Mais je ne suis pas de ceux la. Je ne vie que pour la bretonnie et tous ce qu’elle représente. Je suis un de ses plus ardant défenseurs mais aussi le plus humble. La seul différence qu’il y est entre moi et un chevalier, est mon rang : paysan (et tous ce qui va avec !). On me nome Henry le Bâtard, on me confond essaiment avec un sergent monté, ce que je ne suis pas. Je erre dans ce monde sans aucune attache, les gens me regard mais ne me voient pas. Je vis pour ne pas mourir, nul n’est plus mélancolique que moi. Résigné je suis, de mon existence. Le bonheur est illusoire et a la fois imperceptible pour moi.
Je suis descendant directe de la ligné des duc de Moussillon par mon grand père, descendant lui-même du fils de Merovée qui s’exila de ses terres, lorsqu’elles étaient assaillit par Lyonnaisse. Il quitta Moussillon pour Gisoreux, mais la malédiction elle ne le quitta pas. Il eu une vie des plus humble, parmi les parias.
Lorsque la vie abandonna mes parents je laissa cet héritage derrière moi pour une vie d’ermite, abandonnant mon véritable nom Renault de Moussillon, aidant les nécessiteux à chaque fois que je le puis, ne demeurant jamais deux nuits de suite au même endroit. Ce soir je suis a la recherche d’un enfant enlevé par des bêtes chaotiques après le massacre d’une parti d’un village, je ne suis pas niais, je sais qu’il n’y a pas d’espoir de le sauver mais seulement de le venger en protégeant les autres. Je n’ai que trop traîner, il me faut me remettre en route.
Renault referma son livre dans le quel il écrivait, il refis son paquetage. Il n’avait que trop tarder, il but une dernière gorgée d’eau à sa gourde. Un bruit sec se fit entendre, une flèche venait de se lotir dans le bras gauche de notre ami. Il n’eu pas le temps de ressentir pleinement sa douleur qu’un rugissement terrifiant sorti du sous bois. Un homme bête surgit sur Renault, tenta de l’occire mais celui-ci l’en empêcha en se projetant sur le côté avec une grande agilité. Son adversaire n’avait pas eu encore le temps de réfréné sa course que l’épée de Renault lui avait déjà saisit la tête. Trois nouveaux monstres s’approchèrent de lui, les deux plus téméraires chargèrent, il para leurs coups, trancha la gorge du premier et coupa le deuxième dans le sens de la largeur au niveau abdominal. Le troisième décocha une flèche dans la cuisse de Renault qui passa celui-ci par le fil de l’épée. Il déposa un genou a terre la douleur du second trait lui rappela le premier, une immense vague de douleur s’en suivie. Dés qui le put il se releva, il vit quatre nouveaux hommes bêtes arrivé. Il en venu a bout avec grande difficulté, le sang perdu commencé a diminuer ses forces, de nouveaux ennemis arrivèrent, mais ne le chargèrent pas. Il comprit la raison lorsqu’il regarda derrière lui ; une immense et abominable chose se trouver à côté de lui. Une créature colossale à tête de taureau qui semblait être le chef de cette escouade, il le défiait en combat singulier, sans aucun doute pour asservir son autorité et diminué les pertes, car la tâche ordonné par son maître n’était pas terminée. Un combat acharnait en découla, mais la bête parvint a avoir le dessus, quelques seconde plus tard Renault fut projeté à terre, il était vaincu. Son adversaire s’approcha de lui prêt à lui faire rendre gorge, dans un rite de victoire il hurla de toutes ses forces. Il avait une jambe de chaque côté du corps de Renault. La victoire avait peut être été attribué trop vite, car une vague ultime de force le submergea. Force que l’on pourrait qualifier de folie du désespoir. Renault empoigna la lance qui gisait a son côté et traversa de bas en haut son rival, qui lui trop surpris fini empalé sans avoir même comprit se qui lui arrivé. Mais tous les hommes bêtes étaient maintenant réunis autour de lui. Tous traumatisaient par la défaite de leur chef, aucun doute se soir ils allaient le vengé. Renault toujours au sol, écarta le premier lancier puis lui sectionna les deux jambes. Mais en même temps il ressentit un de ses mollet se faire transpercer, puis une épaule, et s’ensuivie une immense déchirure au ventre. Renault était accablait de coups. Il sentait la mort le rejoindre.
Un hennissement déchira le calme qu’il y avait au alentour de la bataille. Touts les regards se figèrent sur une colline des alentours. Un cavalier entourait de brumes était éclairé par la lueur de la lune. Une couleur verdâtre s’échappé du caparaçon du cavalier. Le chevalier chargea à une vitesse déconcertante. Il découpa quatre par quatre les ennemis qu’il rencontrait. Très peu restèrent pour se battre mais, ils n’arrivèrent pas a le touché, les coups semblaient être donné dans le vent. Il poursuivit chaque un des monstres qui avaient osés souiller cette terre immaculée. Le chevalier revient auprès de Renault celui-ci ne pu le regarder que quelque seconde car il s’évanouit à cause de ses blessures qui le rendait dans un état critique…

Renault entendit un gazouillement d’oiseau puis le bruit d’une cascade éloignée. Il ouvrit les yeux est la personne la plus improbable qui soit se trouvée devant ses yeux. Une magnifique jeune femme au visage angélique, aux cheveux d’or et aux formes qui étaient loin d’être dépourvu d’arguments.
-Bonjour beau chevalier, je suis Hélène j’appartiens à la maison de Paravon.
-Où suis-je ?
-Vous étés dans un relais de chasse, mon cousin le fils du duc et sa suite vous on trouvez en parcourant la forêt. Vous étiez au milieu d’une quarantaine d’hommes bêtes et d’un minotaure. Vous aviez de nombreuses blessures, mais voila déjà deux jours que vous étés là et la plus part de vos cicatrices sont déjà entrain de disparaître. Ce n’est pas les seuls événements étranges, à votre côté, ni bouclier, ni armure ont été retrouvé, de plus vôtre épée était disposé dans un voile blanc, sans traces de sang.
Mon cousin et mes frères disent que cette épée vient de Moussillon, et qu’elle ressemble a c’elle du noble Landouin de Moussillon, que la seul différence est l’écu qui y figure : fleur de lyse sur fon blanc entouré de rose.
Renault saisit l’épée qui ce trouvé à côté de lui, elle était comme dans le livre que son père lui montrait quand il était petit, seulement le blason était différent. Il s’ensuivie une vague de souvenirs. Il revit un grand chevalier à l’aire impénétrable entouré de brume. Puis une vision toute autre arriva à ses yeux, une noble dame, qui le sorti des ténèbres, un halo lumineux l’entourait, il ne pouvait trouvait des mot pour la décrire, elle était si pure que tout mots employé pour autre qu’elle serait venu salir son image. Elle se déplaçait d’une grâce et d’un calme féerique. Elle tenait un calice dans ses main remplit d’eau et en déversa sur la principale blessure de Renault. L’eau qui sorti de cette humble mais pur calice fut comme une délivrance pour lui.
Il se réveilla de cet état de transe, il releva sa chemise pour observer la plait de son ventre, il y avait une unique cicatrice, il sursauta, car elle ressemblait à s’y méprendre au blason que porté sa nouvelle épée. Il n’avait plus de trace des autres blessures.
Hélène suspendit le silence :
-Tout le monde dit que vous êtes un saint, que seul une personne sous la grâce de la Dame pouvait vaincre autant d’ennemis, beaucoup disent que vous êtes un chevalier du graal, mais pourquoi alors n’aviez vous pas d’armure, ni de destrier…
Renault eu un sourire gêné, mais ne répondit pas. Hélène vit sa gêne et ne persista pas.
Ils passèrent le restent de la journée ensemble, elle avait réussi à le convaincre de passer quelque temps au château de son oncle. Ils sortirent se promenés le long de la rivière, ils aperçurent au loin de la fumée provoquée par des cavaliers, s’étais le fils du duc et sa suite qui revenaient… Renault n’était pas changer outre mesure, il savait par contre que maintenant il n’était pas seul, que la Dame n’abandonnait pas ceux qui lui était fidel.
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MessageSujet: Re: Concours de textes 1er anniversaire   Concours de textes 1er anniversaire EmptyDim 26 Fév 2006 - 15:25

Bataille à Moussillon


L’armée de Nazarie s’est établie sur une de île dessinée par la Grismérie au cœur de la ville de Moussillon… une île appelée Beaulieu.

Depuis son arrivée, l’armée bretonnienne patrouille l’île Beaulieu de long en large. L’île fait quatre km de long sur un km de large. L’île est systématiquement nettoyée de ses occupants. Des dizaines de goules ont été débusquées, exterminées sans pitié. Les goules ont pris l’habitude de fuir les bretonniens maintenant… sitôt débusquées, elles ne cherchent plus à combattre et fuient… Préférant se jeter à l’eau plutôt que d’affronter les épées bretonniennes…

Sire trouvait cet établissement facile, trop facile. « Enfin, tout va pour le mieux », pensait il.

Fidèle à ses habitudes, Sire d’Epinette ordonne la construction de fortifications. Les matériaux proviennent des ruines des bâtiments locaux. Moussillon est un immense cloaque, parsemées de ruines obscures et suintantes… et Beaulieu ne fait malheureusement pas exception. Un terrain accidenté par les ruines n’est pas à l’avantage de la chevalerie bretonnienne… au contraire d’un terrain plat et dégagé… Tout en bâtissant des fortifications, les ruines de Moussillon sont systématiquement rasées, le terrain est aplani, pour le rendre favorable à la chevalerie.

Ce travail de terrassier suscite des tensions. Les chevaliers sont plus habitués à l’épée qu’à la truelle… Les chevaliers de la quête, en particulier, montrent de plus en plus de réticence à œuvrer sous la conduite de maçons. Ils s’en plaignent amèrement au Sire : « Les gueux nous commandent. Nous sommes venus ici nous battre.». Les Sire explique qu’ici, seule la compétence compte. Avant de combattre, il faut fortifier ses arrières. Néanmoins, les chevaliers de la quête les plus turbulents sont affectés à des tâches militaires : les patrouilles dans l’île Beaulieu, la protection des travailleurs (les ruines étant souvent habitées par des goules ou d’énormes chauves souris) et la reconnaissance à Moussillon.

C’est ainsi que les bretonniens arrivent au château des Ducs de Moussillon. Trouver le château n’a pas été difficile… C’est une construction énorme, élevée, massive, de pierres grises. Des douves emplies de brumes, entourent le château. Des tours massives, de pierres noires ceinturent la place forte. De multiples bâtiments dans la cour dépassent des épaisses murailles. Au centre, trône le donjon, fermé et colossal. Un drapeau déchiré flotte encore au dessus du donjon. La bannière rappelle vaguement celle de Maldred Moussillon : de sable à une fleur de lys d’or à filière de même. Mais la fleur de lys apparaît tordue, torturée, encore plus menaçante que de coutume….

Ainsi ce passent les jours à Beaulieu : la journée, les bretonniens se fortifient, maçonnent et patrouillent durant le jour. La nuit, les bretonniens se terrent dans leurs abris. Car Moussillon est pas sans danger, bien des gardes disparaissent la nuit… Mais chaque jour, Sire d’Epinette a la satisfaction de voir les bretonniens, mieux protégés, plus forts et plus nombreux.

Car chaque jour, l’armée se renforce. L’exemplaire réussite de Martial de Gwéran attire nombre de chevaliers errants. Ce chevalier, autrefois fils puîné de petite noblesse sans terre et sans richesse comme il en existe des milliers en Bretonnie, est aujourd’hui seigneur d’une ville prospère et, comble de l’honneur, parent du roi par alliance… En effet, le roi Louen, soucieux de marquer son intérêt, son engagement et son soutien à cette reconquête de Moussillon, a donné une de ses petites filles en mariage au seigneur de Gwéran… Le bruit courre en Bretonnie que l’armée de Nazarie est entrée à Moussillon. Des dizaines de pèlerins et de chevaliers de la quête désireux de participer à cette noble cause arrivent chaque jour. Fort de ces attraits et parfaitement ravitaillée par le poisson de Nazarie, l’armée du Sire croit continuellement et est aujourd’hui d’une puissance formidable...


Ce matin, le château de Moussillon parait particulièrement attirant. Quelle gloire, quel honneur pour ceux qui prendront le château !!!
Le bruit court dans l’armée, propagé par des pèlerins récemment arrivés : « Moussillon est à nous. » Cette conviction est partagée par tous, nobles et manants.
Le Sire se laisse lui aussi griser par tant d’enthousiasme… et par la fabuleuse force de son armée. Chacun pressent que le château de Moussillon est mûr, prêt à tomber, offert aux preux bretonniens… il suffit de le prendre…
L’armée de Nazarie se rassemble et se regroupe au pied du château. Aujourd’hui, les bretonniens ont laissé leurs truelles et ont fourbi leurs épées et leurs lances.
A la porte –close_ du château de Moussillon, Sire d’Epinette fait proclamer sa lettre de mission de Louen, qui le désigne, au nom du roi de Bretonnie, comme possesseur légitime de Moussillon. Un silence lui répond… La certitude du bon droit accroît la ferveur des bretonniens. Un bruit court chez les pèlerins : il suffit de faire à genoux, trois fois le tour du château pour qu’il s’ouvre. Avec ferveur, pèlerins, archers, hommes d’arme et chevaliers s’exécutent… Le pont-levis de Moussillon ne s’abaisse pourtant pas. Un pèlerin, Pierre, remarque une fissure dans la muraille. « Regardez ! Cette fissure dans la muraille est une invite. Il suffit de grimper par là pour entrer. » déclare t’il à la cantonade. Joignant le geste à la parole, le pèlerin abandonne son bouclier et commence son escalade. Tous les pèlerins lui emboîtent le pas en plasmodiant des prières à la Dame.
« Vont il réussir à ouvrir le pont-levis ? » se demande le Sire. D’un coté, il pressent que Moussillon s’offre… de l’autre sa raison lui crie que cela n’est pas possible… la conquête de Moussillon ne peut être aussi facile. S’il en était ainsi, les bretonniens auraient reconquis la ville depuis longtemps…
Des chevaliers de la quête descendent de leur monture et s’apprêtent à suivre les pèlerins. « Restez à vos postes, à cheval près du pont-levis et attendez qu’il s’ouvre pour pénétrer dans la place. Vous chargerez ensuite avec moi. » ordonna le Sire. Les chevaliers de la quête maugréent quelque peu… mais la perspective d’être les premiers cavaliers à pénétrer dans la place les rassure. Ils obéissent.

Des hommes d’arme entament à leur tour la montée de leur propre chef… par un gros lierre cette fois, que le Sire, malgré son attention, n’avait pas vu. Le Sire veut à la fois les retenir et les laisser monter. Les retenir car sa raison lui crie que cette invitation est un piège. Les laisser monter car le château ne peut que tomber et que les pèlerins ont sans doute besoin d’aide. Quelle confusion ! Le château avale les piétons bretonniens. Tous les pèlerins sont dans la place maintenant. D’autres hommes d’armes s’apprêtent à monter à la suite des pèlerins. Un homme tombe, puis un autre. Les hommes d’armes s’entraident les uns montant sur les épaules des autres. C’est curieux, car aucun pèlerin n’a eu autant de mal. La fissure ne se serait elle pas refermée ? Quelques hommes arrivent néanmoins au sommet. « Restez ici. » ordonna le Sire, de plus en plus méfiant.
Environs une centaine de soldats sont entrés dans la place maintenant… et le pont-levis ne s’ouvre toujours pas. Les bretonniens attendent, troublés. Aucune trace de la centaine de grimpeurs, aucun bruit, rien, un silence de mort couvre cette grande masse d’homme.

« Au nom de Louen, ouvrez » ordonne le Sire aux pierres grises.

Les bretonniens attendent encore une heure, immobiles. « Nous levons le camps et repartons. Moussillon ne s’offrira pas ainsi. Nous reprenons notre garde à Beaulieu.» conclut le Sire d’Epinette.
C’est dans un silence de mort que l’armée repart, déçue et acceptant la perte d’une centaine de piétons.
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