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 [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas

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Arthas
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MessageSujet: [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas   [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas EmptyVen 21 Mar 2008 - 0:12

Voici venir l'histoire de mon fief de Corgenon. J'espère que vous aimerez. Je posterai progressivement la suite...

HISTOIRE DE LA BARONNIE DE CORGENON.



L'Histoire de la Baronnie de Corgenon commence en l'an 2201, à l'époque où le Roi de Bretonnie Louen, Tueur d'Orques déclara une Guerre Sainte dans le but de débarasser la Bretonnie des orques. Suite à l'appel du souverain, pléthore de jeunes nobles vinrent de tous les duchés que comptaient alors la Bretonnie pour se rassembler sous sa bannière.

Nombreux étaient de jeunes chevaliers errants en quête d'exploits et de victoires. Ils étaient le plus souvent des fils cadets, obligés de s'expatrier hors du fief familial promit à leurs ainés. Leur unique but était de prouver leur valeur sur le champ de bataille et d'obtenir d'un Duc le titre de Chevalier du Royaume et le fief qui allait avec.

C'est ainsi qu'en 2201, se retrouvèrent sous la bannière du Roi, plusieurs milliers de chevaliers. Le Roi décida de diviser ces forces en plusieurs forces armées mobiles et puissantes placées sous le commandement de ses vassaux les Ducs. Renaud, Duc de Quenelles reçut par son Seigneur l'ordre de se rendre sans attendre vers le massif d'Orquemont, réputé pour abriter en permanence des tribus orques et gobelines. Au sein de l'Ost placé sous le commandement de Renaud, une unité de chevaliers errants parmi d'autres composée de onze jeunes chevaliers fut formée. Sa particularité résidait dans le fait que ses onze membres provenaient chacun d'une région différente de la Bretonnie. Autharis, le plus agé du groupe du haut de ses 21 ans, venait du duché de Monfort et fut nommé Preux Chevalier de l'unité ; Virgile, de Brionne, fut nommé Musicien, portant toujours sur lui son cor. A Pacôme originaire d'Aquitanie, on confia la Bannière de l'unité. A ces trois s'ajoutaient Raban, originaire de Bastogne ; Marcomir, venu de Gisoreux, Domitien, de l'Anguille, Hadrien arrivé de Lyonesse, Gondovald de Parravon, Fredegar d'Artenois, Evrard de Moussillon et Cyprien, le plus jeune, agé de 18 ans, originaire de Quenelles même.

Le rassemblement et la préparation de l'expédition eurent lieu à Quenelles et les onze compagnons eurent le temps de sympathiser en attendant le départ pour la route qui menait aux premiers contreforts du sombre Massif d'Orquemont. Chacun de ces chevaliers portait sur leur équipement les armes de son territoire d'origine. Autharis arborait la Tour ; Virgile, la Hache ; Pacôme, la Griffe d'Aigle ; Raban, le Dragon ; Marcomir, le Cerf ; Domitien, le Dragon Marin, Hadrien, le Lion, Gondovald, le Pégase, Frédégar, le Sanglier ; Evrard, la Fleur de Lys et Cyprien, la Licorne. Cette diversité rendit l'unité célèbre avant même les premiers combats. La plupart des Barons souriaient en la voyant passer devant eux et l'un d'eux, un certain Baron Gontrand de la Tour la surnomma "la Cosmopolite", nom qu'elle conserva pour le reste de l'expédition.

Lorsque l'ost de Renaud de Quenelles se mit en route, la Cosmopolite prit place dans la colonne et entama la longue route qui menait vers Orquemont. Pendant sept jours la colonne longea la Forêt de Loren sans croiser nul membre du peuple fée, puis remontant vers le Nord et Orquemont elle laissa derrière elle la lisière de l'épaisse forêt. Le reste du voyage dura dix jours. La nuit les hommes et leurs destriers se regroupaient et campaient à proximité de fiefs Bretonniens se trouvant sur leur route. C'est ainsi qu'un soir le hasard de la route fit passer l'armée du Duc de Quenelles à quelques encablures du fief d'origine de Cyprien. Au moment de la halte quotidienne du soir, Cyprien et ses compagnons rendirent visite au père du cadet de la Cosmopolite et celui ci fit grand accueil à son fils ainsi qu'au Duc Renaud de Quenelles.
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MessageSujet: Re: [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas   [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas EmptyVen 21 Mar 2008 - 0:16

Dix huit jours après leur départ de Quenelles les troupes Bretonniennes virent pointer les sommets du Massif d'Orquemont. Le Duc décida d'installer un campement permanent face à la rivière qui bordait le Massif et dépêcha des écuyers montés en éclaireurs pour repérer de possibles concentrations ennemies. Ceux ci revinrent deux jours plus tard, annonçant à Renaud qu'ils avaient découvert le vaste repaire d'une tribu orque, renforcée par des contingents de gobelins de la nuit venant des cavernes se trouvant à proximité. Le lendemain, Renaud décida de déployer ses troupes tout autour des orques avec le plus de discrétion possible. La Cosmopolite fut envoyée avec huit autres unités de chevaliers à l'ouest de la position ennemie. Deux centaines d'archers les accompagnaient, ainsi que trois trébuchets et une centaine de gueux membres de la garde du Duc. Cet ost était commandé par un des vassaux de Renaud, le Baron Frimont. Ils prirent position sur une éminence du terrain où s'élevaient des vestiges de tours et de fortifications elfiques. La montée vers ce promontoire rocheux ne se fit pas sans difficultés. Les servants des trébuchets peinèrent mille misères pour atteindre le sommet avec leur lourds engins de bois. Une fois arrivé en haut, le Baron Frimont déploya ses hommes et son matériel selon les consignes qu'il avait reçu. Du haut de sa position, il pouvait voir les forces bretonniennes se déployer autour du repaire orque. Renaud lui avait confié une mission : intercepter les orques des environs et une fois l'armée bretonnienne mise en place, déployer sa cavalerie pour qu'elle prennent l'ennemi à revers quand la charge du gros de l'armée serait déclenchée. Ainsi, aucune peau vertes ne pourrait s'échapper.

Pendant deux jours, que dura le déploiement des troupes bretonniennes, la Cosmopolite fut chargé par Frimont de patrouiller dans les environs de la position qu'ils occupaient. La terre semblait riche en cet endroit. Deux grandes forêts regorgeant de gibier la parcourait. Les onze chevaliers explorèrent cette contrée, tuant les quelques orques qui rodaient dans les parages. Le second jour, ils firent une découverte. Sur le point culminant de la position se trouvaient les vestiges d'une ancienne tour de garde elfique, que des hommes avaient surement tenté d'aménager. Sur la pierre à l'entrée de la tour, Autharis pu lire les mots suivants:

PRO CORGENO SAEPE, PRO REGE GILLE SEMPER


Ce qui signifiait, "Pour Corgeno souvent, Pour le Roi Gilles toujours".

Autharis montra sa découverte à ses dix compagnons. Il se trouvaient sur les vestiges sur un ancien fief bretonnien abandonné par ses habitants suite aux fréquentes attaques des peaux vertes. Autharis se redressa et regarda ses dix compagnons :
"Voyez mes frères, autrefois cette terre appartenait à notre peuple, demain nous allons nous battre pour la reconquérir."
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MessageSujet: Re: [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas   [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas EmptyVen 21 Mar 2008 - 0:18

Ils rentrèrent ensuite au campement du Baron Frimont. Celui ci attendait leur retour avec impatience son déploiement étant terminé. il ne manquait qu'Autharis et ses compagnons pour masser la cavalerie pour l'attaque du lendemain. Au matin, la Cosmopolite et les autres chevaliers sous les ordres de Frimont se recueillirent en priant la Dame. Leur prière accomplie, les hommes et leur montures attendirent le signal qui déclencherait l'attaque. A neuf heures précises, un trait enflammé apparut dans le ciel, Frimont abaissait la visière de son casque et d'un signe de l'épée, il invita ses troupes à le suivre en direction du campement orque. Les onze compagnons se tenaient en fer de lance sur l'aile droite de la troupe du Baron. La centaine de chevaliers sous les ordres de Frimont avançait lentement, derrière eux, les archers et les servants des trois trébuchets s'activaient et envoyaient force projectile sur le campement ennemi. Le terrain accidenté et les nombreux rochers et arbustes ne facilitaient pas la progression de la cavalerie bretonnienne. Néanmoins ils arrivèrent aux première huttes orques avec assez de vitesse pour renverser les quelques marauds qui avaient osé tenir leur position. Au même moment, le Duc Renaud et ses troupes arrivèrent dans l'autre sens, ainsi que toutes les troupes disséminées autour du campement orque. La charge fut irrésistible et les peaux vertes encerclées par les chevaliers périrent entièrement. Au cœur même de la bataille, les onze compagnons surent donner leur mesure et occirent nombre de ces infects orques.

Alors que les chevaliers continuaient d'achever les orques, une immense clameur leur vint de leurs arrières, une troupe de gobelins montés sur des loups géants et d'orques sur sangliers leur tomba dessus à l'improviste. Ils étaient demeurés cachés dans des cavernes dont eux seuls connaissaient l'entrée et attendaient leur heure. Pris de court, les chevaliers encaissèrent la charge des peaux verte du mieux qu'ils purent. Nombreux furent ceux qui succombèrent sous les coups des orques et les flèches traitresses des gobelins. Parmi, le porteur de la Grande Bannière de l'armée du Duc fut transpercé de flèches et la laissa tomber. Cyprien, le plus jeune membre de la Cosmopolite la ramassa et la brandit de nouveau suivit par ses dix camarades. Le Duc Renaud était en fâcheuse posture entouré par plusieurs Baron de sa maison, il luttait âprement face à une quinzaine d'orques et la fatigue se faisait sentir. Empêtré dans ce long corps à corps, il risquait de perdre la vie. Autharis et ses compagnons le virent, se mirent en ligne, et chargèrent promptement les ennemis du Duc.Leur vitesse et la fougue de leur attaque dégagea Renaud et les deux derniers membres de sa maison encore debout. Le Duc, voyant qu'il était sauvé interpella Virgile de Brionne et lui ordonna de sonner de son cor pour rappeler à lui tout les chevaliers. Virgile sonna puissament et les chevaliers se reformèrent autour du Duc qui lança une nouvelle charge contre la cavalerie orque et gobeline. Ce fut une toute autre histoire, arrêté, les chevaliers sont des cibles vulnérables, à l'inverse, lancés dans une charge meurtrière, ils deviennent inarrêtables. Les orques l'apprirent à leur dépens et furent massacrés.

Le soir, les armées bretonniennes rejoignirent leur campement près de la rivière pour panser leur blessures et reposer leur montures. Renaud dépêcha à nouveau de écuyers en éclaireurs pour trouver une quelconque activité ennemie. Les écuyers revinrent le soir du lendemain. Ils avaient battu la campagne toute la journée et n'avaient trouvé aucune trace d'orques dans les environs. Les rares survivants s'étaient enfuis pour trouver refuges plus haut encore dans les montagnes d'Orquemont. Renaud réuni alors ses vassaux et tint un conseil avec les principaux barons de l'expédition. Ils décidèrent compte tenu des pertes subies de retourner à Quenelles chercher de nouvelles troupes afin de renforcer son ost considérablement affaibli par la bataille.
Le Baron Gontrand de la Tour suggéra au Duc de laisser une troupe de chevaliers ainsi que quelques gueux afin de tenir cette zone pendant l'absence du Duc et de son armée. On manda alors le Baron Frimont, qui était gravement blessé par une flèche reçue à l'aine. Le Duc Renaud lui demanda de faire quérir l'unité qui l'avait dégagé pendant la bataille. Un messager de Renaud vint alors chercher nos onze compagnons alors qu'ils se ressourçaient dans leur tente. Autharis et ses camarades se présentèrent sur le champ sous la tente du Duc. E dernier leur tint ce langage :

"Messires, vous avez combattu bravement hier. Par votre valeur, vous m'avez sauvé la vie ainsi que celles des gens de ma maison. Aujourd'hui, j'ai décidé avec mes conseillers de retourner à Quenelles afin de renforcer notre ost durement éprouvé par la bataille. Néanmoins, le Baron Gontrand de la Tour ici présent, (le Baron reconnu les Cosmopolites et leur adressa un sourire bienveillant) pense qu'il serait préférable qu'une troupe de chevaliers reste en ces lieux en attendant notre retour. Je pense que vous méritez cet honneur. Je vous fixe cette mission : Nous partirons demain au lever du soleil. Je laisserai avec vous une garnison de trois centaines de gueux pour tenir le territoire que vous occupiez sous le commandement du Baron Frimont. Nous mettrons environ quarante jours pour revenir. Si dans quarante jours vous êtes encore la et bien portant, je vous nommerai officiellement Chevaliers du Royaume et vous pourrez conserver et vous partager ce fief. M'avez vous compris ? "
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MessageSujet: Re: [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas   [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas EmptyVen 21 Mar 2008 - 2:06

Les onze compagnons acquiescèrent, mesurant l'immense opportunités que leur offrait cette mission. Le lendemain, les armées du Duc se replièrent, Cyprien remis la Grande Bannière à un paladin désigné par le Duc pour reprendre le flambeau. Les onze chevaliers contemplèrent le départ de leur suzerain puis commencèrent à évaluer les moyens de défense en leur faveur laissés par le Duc. Parmi les trois cents gueux laissés par Renaud, il y avait cent cinquante archers, une centaine de hallebardiers, quarante sergents montés et des ouvriers spécialiste en maçonnerie. On pouvait ajouter 4 trébuchets et leurs servants. C'était peu pour tenir un territoire si vaste aussi longtemps. Autharis réuni ses compagnons et ils décidèrent de s'atteler à la tache le plus rapidement possible. Il divisa le territoire en onze parties et nomma chacun de ses compagnons à la tête de l'une d'entre elles. Autharis s'adjugea les terre entourant les ruines où étaient gravées les inscriptions et la nomma Corgenon. Valérien fut nommé à la tête d'un territoire qu'il nomma "les Combes". Pacôme pris possession de la terre dite de "la Tulipe", Marcomir, lui s'installa à l'orée de la forêt la plus proche de Corgenon et la nomma "Teyssonnière". Raban, s'installa plus loin sur ce qui devait être un ancien village qu'il nomma "Buellas". Domitien se positionna quant à lui à l'ouest du fief et entreprit la restauration d'une tour de défense construite sur un monticule de terre entouré d'eau. Les terres qui l'entourait prirent le nom de "Pouape". Hadrien pris le territoire le plus au nord et le nomma "la Serre" en raison de son exposition au soleil et de la chaleur qui y régnait en journée. Gondovald pris la terre qu'il nomma en mémoire de sa jeune soeur "Rosière", Fredegar pris possession de la seconde forêt du fief, qu'il nomma "Perthuis"car elle contenait en son sein, une source d'eau fraiche qui s'ouvrait un passage entre les arbres. Evrard fut nommé à la frontière ouest au nord de la contrée de Domitien et lui donna le nom d"'Irance", nom de la rivière qui arrosait cette terre. A Cyprien fut confié le territoire central du fief, il s'efforcerait de bâtir en son milieu, un ultime bastion en cas d'attaque.

Autharis réparti les gueux par chevaliers et chacun eu une garnison d'une trentaine d'hommes à son service. Les sergents montés furent chargés de patrouiller le long des routes pour surveiller de possibles incursions orques. La première priorité des onze compagnons fut d'ériger onze tours de gardes visibles les unes les autres par au moins trois tours voisines. Les gueux ne chômèrent point et les travaux avancèrent vite. Le terrain était propice aux constructions de ce genre et les anciennes ruines donnèrent de solides fondations à Autharis et à ses camarades. Au soir du quinzième jour après le départ de Renaud pour Quenelles, les travaux étaient quasiment terminés. Les onze compagnons se réunirent autour d'un festin chez Marcomir et se congratulèrent. Plus que vingt cinq jour et le duc serait de retour. Il n'avaient encore pas la trace d'un orque depuis la fin de la bataille. Néanmoins ils refusèrent de se laisser aller à l'optimisme, ils se mirent d'accord sur un système d'alarme par feux de position. En cas d'attaque, la tour assaillie devrait prévenir ses voisines par un feu d'alarme, ce qui permettrait aux autres de diligenter des renforts pour repousser les envahisseurs. Les quatres trébuchets furent positionnés sur les territoires d'Autharis, de Domitien et d'Hadrien. Cyprien reçu le quatrième pour la défense de l'ultime bastion.
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MessageSujet: Re: [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas   [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas EmptyVen 21 Mar 2008 - 14:49

Voici la carte du territoire où les onzes chevaliers s'étaient retranchés avec leur 300 gueux...

[Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas Carte_10
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MessageSujet: Re: [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas   [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas EmptyVen 21 Mar 2008 - 18:05

Au soir du 22 mai, alors que le Duc était attendu pour la fin du mois, les guetteurs de la tour du fief de Virgile virent à plusieurs lieues les lueurs de torches. Elles se dirigeaient sur les lieux de la grande bataille du mois d'avril remportées par le Duc de Quenelles. Le prévôt de la garnison alla alerter Virgile qui dépêcha un écuyer monté pour quérir Autharis. Celui-ci le rejoint une heure plus tard. Accompagné par Pacôme son plus proche voisin. Ils décidèrent d'alerter les huit autres chevaliers. Les écuyers partirent dans la nuit pour prévenir Marcomir et les autres. Autharis décida de réunir ses compagnons dans le domaine de Cyprien afin d'établir une stratégie de défense. Les onze se retrouvèrent donc le lendemain matin. Les guetteurs de Virgile rapportèrent de nouvelles informations une fois le brouillard matinal levé. Les orques s'étaient à nouveau installés à proximité du fief et préparait son attaque. Visiblement, les peaux vertes se massaient à l'Est de Corgenon et dirigeraient leur assaut contre les fiefs de Autharis et Gondovald. Devant cette évidence, Domitien décida de céder le trébuchet dont il avait la possession à Autharis. Sur le champ il expédia deux écuyers dans son fief pour que le trébuchet soit rapidement déplacé sur le territoire de Corgenon. De même, Hadrien fit à l'identique au profit de Gondovald.

Tous les archers du fief furent regroupés à la frontière Est, aux deux points menacés par l'avancée des orques. Ils se postèrent sur les hauteurs dominant la route montant vers Corgenon et Rosière, pour prendre l'ennemi sous leur feu s'il osait passer par ce chemin. On retira les troupes des tours les plus éloignées et donc les moins menacées par les orques. On laissa quelques hommes pour veiller sur elles pendant la bataille. La totalité des écuyers et des hommes d'armes fut également déployée. Les chevaliers divisèrent l'armée en deux groupes. Autharis prit avec lui Virgile, Marcomir, Pacôme et Domitien ainsi que les troupes sous leur commandement. De son côté, Raban rassembla Hadrien, Fredegar, Evrard et Gondovald. Cyprien fut chargé d'organiser l'acheminement des vivres et des renforts en cas de besoin.

Le soir du 23 mai, les chevaliers pouvaient voir la horde avancer en direction de leurs terres. Heureusement et grâce au travail acharnés des gueux de Domitien et d'Hadrien, les deux trébuchets avaient pu être positionnés à temps. Autharis avait disposé en travers de la route montant vers Corgenon une multitude d'obstacles pour gêner l'avance des troupes ennemies, des rochers et des troncs d'arbres morts. Au sommet de la côte, ses gueux et ceux de Pacôme avaient installés des pieux de défenses en travers de la route pour en interdire l'accès à la cavalerie orque. Dans sa tour surplombant le paysage, Autharis plaça ses meilleurs archers. Les deux trébuchets furent pointés en direction de la route. Les gueux passèrent la nuit à rechercher des projectiles pour les alimenter le lendemain. Raban et Gondovald firent de même pour la route menant au domaine de Rosière. Au matin du 24, les hommes étaient prêts à recevoir l'assaut des peaux vertes.
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MessageSujet: Re: [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas   [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas EmptySam 22 Mar 2008 - 1:42

Bon, j'ai enfin trouvé le temps (et le courage) de lire tout ça. Laughing

L'histoire est très bien menée, sans aucune longueur superflue, bien écrite qui plus est, avec fort peu de fautes ou de maladresses d'expression. Bref, c'est un texte très agréable à lire, ce qui n'était pas joué d'avance au vu de sa longueur. thumright

Question respect du saint flouffe, je crois qu'il y a peu de choses à reprendre, à part des détails. Par exemple, l'inscription latine qui donne à Gilles le Breton le titre de roi, ce qu'il n'a jamais été (c'est son fils qui fut le premier) ; il a cependant gouverné la Bretonnie pendant quelque temps, donc la confusion n'est pas vraiment importante. Ensuite, du latin dans le monde de Warhammer, à titre personnel, je trouve ça bizarre... mais beaucoup d'illustrations montrent que les Impériaux l'utilisent, donc on peut y aller (ceci dit, je pense quand même que c'est une incohérence et une preuve de plus que l'univers de 40K a contaminé celui de Battle Laughing ).

Ensuite, il y a le problème des mois. Notre calendrier n'est pas vraiment transposable dans le monde de Warhammer (ne serait-ce que parce que les années y durent quatre cents jours) ; mais comme on ne dispose pas à ma connaissance d'un calendrier bretonnien (c'est pas juste, les Impériaux en ont un, eux), il faut se résoudre à faire comme toi, ou à ne pas donner de date précise. Laughing

Je garde un oeil sur ce topic pour connaître la fin de la glorieuse histoire de Corgenon. Smile

Arthas a écrit:
La plupart des Barons souriaient en la voyant passer devant eux et l'un d'eux, un certain Baron Gontrand de la Tour la surnomma "la Cosmopolite", nom qu'elle conserva pour le reste de l'expédition.
Tiens, je ne connaissais point cet ancêtre... va falloir que je remette la main sur mon arbre généalogique. Laughing

Ah, ces barons de La Tour, toujours là où on ne les attend pas. Mr. Green

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MessageSujet: Re: [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas   [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas EmptySam 22 Mar 2008 - 3:07

Le baron bis a écrit:
Par exemple, l'inscription latine qui donne à Gilles le Breton le titre de roi, ce qu'il n'a jamais été

Ce ne serait pas la première inscription à donner le titre de Rex à un Dux... non, franchement, un vrai pinailleur connaisseur de l'histoire du monde réel dirait que ce n'est pas forcément un contre sens. Laughing
Etudiant l'épigraphie latine depuis quelque temps, j'ai vu des choses moins logiques que ça. Razz

Le baron bis a écrit:
Ensuite, du latin dans le monde de Warhammer

La présence d'une langue classique dans le Vieux Monde est avérée dans de nombreux textes de fluff et déjà dans le premier JdR.
Par facilité, je pense que cette langue doit être perçue comme du latin pur et simple par les concepteurs de warhammer qui n'ont pas les compétences linguistiques ou philologiques pour élaborer un nouveau langage indo-européen. Laughing
Retse que, si cette langue a dû donner naissance aux langues bretonnienne, estalienne et tiléenne, j'ai du mal à voir les attaches qu'elle pourrait avoir le Reikspiel. scratch
Sans doute le Reikspiel vient-il des tribus du Nord de l'Empire, là où les gars en peau de bêtes priaient Ulrich... mais je n'ai pas les connaissances nécessaires concernant l'Empire pour être catégorique. Laughing

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MessageSujet: Re: [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas   [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas EmptySam 22 Mar 2008 - 3:32

Le baron de Havras a écrit:
Le baron bis a écrit:
Par exemple, l'inscription latine qui donne à Gilles le Breton le titre de roi, ce qu'il n'a jamais été

Ce ne serait pas la première inscription à donner le titre de Rex à un Dux... non, franchement, un vrai pinailleur connaisseur de l'histoire du monde réel dirait que ce n'est pas forcément un contre sens. Laughing
En gros, c'est ce que je dis ; comme il a dirigé la Bretonnie, ça passe. Laughing

Le baron de Havras a écrit:
La présence d'une langue classique dans le Vieux Monde est avérée dans de nombreux textes de fluff et déjà dans le premier JdR.
Qu'est-ce que tu appelles "langue classique" ?

Le baron de Havras a écrit:
Par facilité, je pense que cette langue doit être perçue comme du latin pur et simple par les concepteurs de warhammer qui n'ont pas les compétences linguistiques ou philologiques pour élaborer un nouveau langage indo-européen. Laughing
Retse que, si cette langue a dû donner naissance aux langues bretonnienne, estalienne et tiléenne, j'ai du mal à voir les attaches qu'elle pourrait avoir le Reikspiel. scratch
Sans doute le Reikspiel vient-il des tribus du Nord de l'Empire, là où les gars en peau de bêtes priaient Ulrich... mais je n'ai pas les connaissances nécessaires concernant l'Empire pour être catégorique. Laughing
Pour ma part, j'ai tendance à penser qu'il ne faut pas se torturer l'esprit. Il est très probable que les concepteurs aient pensé que ça ferait trotro forre de glisser des citations latines de partout, et ils l'ont fait, point. Laughing

Les bannières impériales portent souvent des inscriptions genre "res, non verba" ou "Imperator Rex Karl Franz", le latin est donc bien présent chez eux. Le problème, c'est que le latin s'est répandu en Europe grâce aux conquêtes romaines ; or les Tiléens sont toujours restés chez eux (d'ailleurs, aucun peuple humain n'a jamais dominé le Vieux Monde). On se retrouve donc avec des Impériaux qui parlent le reikspiel, une langue germanique, mais qui écrivent sur leurs bannières des conneries en pseudo-latin, une langue... latine, donc fort différente du reikspiel. On ne voit pas non plus comment ce "latin" se serait répandu en Bretonnie ou ailleurs.

Mais là, nous nous dirigeons allègrement vers le hors-sujet le plus total... Mr. Green

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MessageSujet: Re: [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas   [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas EmptySam 22 Mar 2008 - 4:19

le baron bis a écrit:
Qu'est-ce que tu appelles "langue classique" ?

Tout simplement la langue qui porte le nom de "langue classique" ou juste "classique" dans Warhammer le jeu de rôle V1 et V2.
Cf page 94 du livre de règle V2 : "Il existe une autre langue, la langue classique, ou ancien langage qui a la faveur des érudits, mais que l'on parle fort peu aujourd'hui."

Elle était d'ailleurs comparée au latin, dans l'ancien JdR, me semble-t-il...

le baron bis a écrit:
En gros, c'est ce que je dis ; comme il a dirigé la Bretonnie, ça passe.

Ca fait plus que passer, c'est courant. Laughing

le baron bis a écrit:
On ne voit pas non plus comment ce "latin" se serait répandu en Bretonnie ou ailleurs.

Le Bretonnien étant plus ou moins du français (suffit de voir le LA V5, page 42, avec la fameuse bannière "Sans Peur. Victoire en armes" Laughing ), sans doute que la langue de la tribu Bretonni venue de par delà les montagnes était déjà une évolution de la langue classique. Cette langue classique ne venait pas forcément de Tilée, d'ailleurs, et était peut-être parlée dans l'Empire sous une forme ou une autre. Sigmar devait parler une langue germanique d'où a découlé le reikspiel, mais peut-être que plus au Sud de l'Empire les gens parlaient une langue d'origine latine qui s'est effacée avec l'avènement du gros à peau de bête, formant des patois locaux et devenant une langue d'élite et de culture (d'autant qu'elle devait être utilisée également dans les pays "méditerranéens" du Vieux Monde et donc employée dans des traités philosophiques ou autres dans le monde entier et il ne faut pas nier l'interconnexion qui peut exister entre les élites pensantes, même dans un monde en guerre contre les orques et le chaos Laughing ). En fait, l'origine géographique de la langue classique dépend avant tout du lieu du premier foyer de peuplement humain du Vieux Monde (développé à l'écart des grandes civilisations du Sud, Khemri et tout ça). Hélas ! impossible de dire où cela pouvait-il bien se trouver, à ma connaissance. Je penche pour une arrivée d'hommes "préhistoriques" par le Sud, ce qui placerait le premier foyer de peuplement humain du Vieux Monde vers les actuelles principautés frontalières, ce qui expliquerait l'emploie de langues latines en Tilée et Estalie, puis, en suivant mon explication théorique de plus haut, dans le Sud de l'Empire (d'où seraient partis plusieurs millenaires plus tard ceux qui allaient devenir les bretonniens). Laughing

Bon, par contre, désolé pour Arthas dont c'était le sujet. Evitons le hors sujet total ou il risque de nous fesser. Laughing

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MessageSujet: Re: [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas   [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas EmptySam 22 Mar 2008 - 15:09

Bonne histoire sur les origines de la baronnie de Corgenon, la carte est trés bien faite. salut Mais je n'arrive pas à discerner correctement les frontières des 11 territoires. Corgenon me parait plus petit que les autres .

Quelques détails me dérangent un peu : notamment le fait qu'ils se partagent les terres.
Citation :
Nous mettrons environ quarante jours pour revenir. Si dans quarante jours vous êtes encore la et bien portant, je vous nommerai officiellement Chevaliers du Royaume et vous pourrez conserver et vous partager ce fief.
N'étant pas des chevaliers du royaume mais des chevaliers errant ils ne peuvent disposer d'une terre.

Ces terres ont étè conquises par le Duc de Quenelles lui seul peut en jouir Mr. Green. Ils vendent la peau de l'orque avant de l'avoir tué.

Enfin, ce ne sont quelques détails cette histoire ne me semble pas terminer la suite vite!!


Citation :
Salut ma Hargne
Non moi c'est argna, désolé ça me démangeait depuis longtemps. lol!
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MessageSujet: Re: [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas   [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas EmptySam 22 Mar 2008 - 15:15

Bon, pour ne pas continuer à pourrir ce topic avec cette histoire de langue classique, j'ai ouvert ce topic où nous pourront en discuter librement, cher sire de Havras. Laughing

argna a écrit:
Citation :
Nous mettrons environ quarante jours pour revenir. Si dans quarante jours vous êtes encore la et bien portant, je vous nommerai officiellement Chevaliers du Royaume et vous pourrez conserver et vous partager ce fief.
N'étant pas des chevaliers du royaume mais des chevaliers errant ils ne peuvent disposer d'une terre.
Ils n'en disposent pas vraiment, ils ne font que la protéger ; ils n'en deviendront les seigneurs que lorsqu'ils auront rempli la mission fixée par le duc (et seront devenus des chevaliers du royaume). Wink

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MessageSujet: Re: [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas   [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas EmptySam 22 Mar 2008 - 15:25

le Baron de Havras a écrit:
Bon, par contre, désolé pour Arthas dont c'était le sujet. Evitons le hors sujet total ou il risque de nous fesser.

Moi? Vous fesser?

Non, nobles Barons, loin de moi cette idée, en revanche, introduirais-je peut être dans l'histoire un nouveau personnage de Baron ayant un penchant pour la boisson de la Sainte Cave... Mr.Red , tentant de protéger sa réserve par tous les moyens contre de vils soiffards... Mr. Green

Pour le sire Argna, je tiens a préciser que les 11 chevaliers se partagèrent la terre pour en assumer chacun une partie de la défense. Après j'utilise le terme de domaine pour éviter de répéter le mot "territoire sous leur contrôle" ou "territoire qu'ils avaient la charge de défendre" à chaque phrase...

Edit: Arrgh... Grillé par le Baron Bis... Bah... je savais que ça finirait bien par m'arriver un jour...

Pour le hors sujet je ne vous en veux pas mes chers amis. Voici donc la suite du récit que vous attendiez tous... bounce


Dernière édition par Arthas le Sam 22 Mar 2008 - 15:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas   [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas EmptySam 22 Mar 2008 - 15:27

Les orques lancèrent leur offensive aux deux endroits où les hommes les attendaient. Une cinquantaine de gobelins chevaucheurs de loups s'élanca vers Corgenon. Aucun son ne leur parvenait du camp bretonnien et leur avancée se fit sans encombre jusqu'à leur arrivée à une centaine de mètre du sommet. Une sonnerie de cor retentit alors, c'était le signal attendu par les gueux de Corgenon pour déchainer leurs arcs et leur trébuchets contre les envahisseurs. Une pluie de traits s'abattit sur les gobelins désemparés. Un rocher de 150 kg s'écrasa en plein milieu de leur formation et jeta la confusion dans leurs rangs. Nombre d'entre eux tombèrent sous les flèches bretonniennes. À la seconde sonnerie de cor, les quelques survivants virent débouler sur eux cinq chevaliers en armure entourés d'une vingtaine d'écuyers montés. Cela fut vite réglé. Autharis et ses compagnons exterminèrent cette première vague sans la moindre pitié. Les chevaliers ordonnèrent ensuite aux écuyers de récupérer un maximum de flèches sur le terrain, le siège semblait devoir durer. Ils se replièrent ensuite sur leur position en attendant la prochaine vague.
Au nord, la où Raban et ses compagnons tenaient la route, le même scénario eut lieu, les assaillants n'étant toutefois pas les mêmes. Les orques noirs envoyés contre les troupes bretonniennes offrirent une résistance plus dure et Raban du déplorer la perte de trois écuyers lors de la charge d'anéantissement suivant le tir d'artillerie.
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MessageSujet: Re: [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas   [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas EmptyMar 15 Avr 2008 - 19:53

Après ces deux succès initiaux, les ardeurs des orques furent quelques peu calmées. La matinée touchait à sa fin et les bretonniens n'avaient pas du repousser de nouvel assaut. Autharis savait que cette parodie d'attaque avait uniquement servi à tester la défense de ses hommes. Vers midi, un écuyer venu de Rosière apporta des nouvelles du combat. Le calme était aussi revenu au Nord et Raban attendait les consignes d'Autharis. Celui ci ordonna de renforcer les défenses et les bâtiments. Le soir venu, les hommes eurent à redouter les attaques nocturnes de gobelins de la nuit. Bêtes sournoises, ils se faufilèrent en silence par dizaine à proximité du campement bretonnien. Le reflet d'une de leurs épées alerta une sentinelle qui pu ainsi donner l'alarme. Dans l'obscurité, il ne fut pas aisé de les repousser. Mais devant la rage des chevaliers, les gobelins se retirèrent. Ainsi se déroula le siège de Corgenon. Autharis et ses compagnons n'eurent aucun répit pendant cinq jours. Les trébuchets fonctionnaient sans cesse, les attaques se succédaient de jour comme de nuit, plongeant les hommes dans une lassitude renforcée par la fatigue qui s'accumulait. Sur ordre d'Autharis, les archers devaient économiser leurs flèches, Marcomir et Fredegar envoyèrent ainsi plusieurs de leur gueux dans les bois afin qu'il commencent à confectionner de nouvelles flèches, car les sorties pour les récupérer sur les cadavres étaient de plus en plus rares. Le 29 mai au soir, les bretonniens guettaient au loin l'arrivée du Duc et de sa nouvelle armée. Seule et unique chance de leur salut, elle ne devrait plus tarder à arriver.

Exceptionnellement cette nuit la, les orques n'attaquèrent pas. Les sentinelles d'Autharis et Raban ne virent rien venir du campement ennemi. Au petit matin, une immense clameur réveilla les bretonniens. Les orques lançaient de nouvelles troupes dans la bataille. Les hommes se battirent toute la journée, plusieurs fois, ils durent reculer face à la poussée orque. Les pertes commençaient à peser sur les deux fronts où se localisaient les combats. Les onze chevaliers voyaient leurs troupes se réduire à chaque coup de boutoir orque. Le soir, Autharis réuni ses dix compagnons en la tour de Corgenon. L'heure était grave. Raban et les hommes sous son commandement ne représentaient désormais qu'une force famélique et ne tiendrai plus longtemps le défilé de Rosière. Autharis lui, n'était guère mieux lotis, ses deux trébuchets commençaient à souffrir d'un usage trop intensif, et le moral de ses gueux commençait à flancher. Les onze jeunes chevaliers unirent donc leurs prières en direction de la Dame pour trouver la force de combattre jusqu'au retour du Duc de Quenelles. A la fin de leur prière, chacun des compagnons regagna son poste pour attendre le lever du jour et trouver une légère quiétude et un hypothétique repos... Le matin venu, les hommes ramassèrent leurs armes ébréchées par tout ces combats incessants. Résignés, ils s'attendaient à une nouvelle attaque, bien décidés à vendre chèrement leurs existences...

Aux premières lueurs de l'aube, quelles ne fut pas leur surprise quand ils virent arriver au loin une longue colonne de cavaliers. Ce n'était qu'une avant garde d'au moins deux cents chevaliers, mais leur arrivée souleva les cœurs de joie. Les défenseurs de Corgenon n'étaient pas abandonnés. Voyant leurs arrières menacées, les peaux vertes ordonnèrent le repli vers les montagnes et le siège fut levé. A la tête de l'avant garde, le Baron Frimont, remis de ses blessures, avait été dépêché par le Duc en personne pour rallier le plus rapidement possible Corgenon. En remontant la route qui menait à la tour d'Autharis, il découvrit les stigmates de la bataille qui avait fait rage plusieurs jours durant. Les cadavres de peaux vertes jonchaient le sol, il était évident que l'arrivée de renforts était plus que salutaire pour les défenseurs. Au sommet de la côte, Autharis avait rassemblé le reste de ses hommes. Les onze chevaliers s'inclinèrent devant Frimont. Celui-ci leur tint ce langage :

"Mes braves chevaliers, en défendant la terre de Bretonnie contre la vermine orque, vous avez remplis la mission qui était votre. Le Duc Renaud de Quenelles arrivera demain dans la journée à la tête du nouvel ost qu'il a formé. Il vous récompensera comme il l'avait promit et donnera à chacun d'entre vous le rang de Chevalier du Royaume. En attendant cette heure, goutez à un repos bien mérité."

Le lendemain, en fin de matinée, les trompettes annonçant l'arrivée du Duc retentirent. Une fois sa tente montée à proximité de la tour de Corgenon, Renaud y reçu les onze compagnons. L'un après l'autre les onze chevaliers passèrent devant leur suzerain. Autharis, reçu le titre de Baron de Corgenon. Ses dix compagnons furent placés sous sa suzeraineté. Cette autorité, il l'avait acquise en défendant la terre qui lui était confié et aucun de ses compagnons ne la contestait. Raban, Virgile, Pacôme, Marcomir, Domitien, Hadrien, Gondovald, Fredegar, Cyprien et Evrard reçurent également le titre de Chevalier du Royaume et Autharis leur confia comme avant la bataille, l'administration des terres qu'ils les avait chargés de défendre. Ceux ci adoptèrent alors chacun un blason personnel, en rapport avec leurs origines mais aussi avec leur nouveau fief.
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MessageSujet: Re: [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas   [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas EmptyMer 16 Avr 2008 - 13:32

Le jeune Cyprien de Champal quant à lui reçu un autre privilège. Il avait été remarqué le jour où la cosmopolite avait sauvé la vie du Duc, lorsqu'il avait ramassé et brandit de nouveau la Grande Bannière de l'Armée. Considérant d'une part ce fait d'arme, et d'autre part ses origines du Duché de Quenelles, Renaud proposa à Cyprien d'entrer dans sa garde rapprochée, chargée de le suivre au combat, et ce, pour le reste de sa campagne. Celui ci accepta l'immense honneur qui lui était fait. Bien lui en pris d'accepter puisqu'à la fin de la campagne de Renaud, il avait acquis le rang de Paladin. Il revint à Corgenon un an plus tard et pris enfin possession de son domaine. Toujours fidèle à Autharis, ce dernier le nomma porteur de la Grande Bannière de la Baronnie de Corgenon, titre que ses descendants conservèrent au fil des années.

Aujourd'hui, la Baronnie de Corgenon est toujours dirigée par Arthas, arrière petit fils d'Autharis. Les dix autres compagnons de ce dernier ont transmit également leur rang à leurs descendants, ceux-ci ayant conservé comme apanage de leurs origines, le blason familial et un prénom commençant par la même lettre que leur aïeuls. Ainsi aujourd'hui, Romaric, Valérien, Philibert, Maximin, Damien, Hugo, Gautier, Faron, Eloy et Constantin administrent et protègent les terres de leurs ancêtres, Raban, Virgile, Pacôme, Marcomir, Domitien, Hadrien, Gondovald, Fredegar, Evrard et Cyprien.

Voici les blasons de chevaliers de la Baronnie :

Arthas de Corgenon
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Constantin de Champal
[Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas Consta11

Valérien des Combes
[Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas Valeri11

Romaric de Buellas
[Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas Romari11

Philibert de la Tulipe
[Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas Philib11

Maximin de la Teysonnière
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Hugo de Serre
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Faron de Perthuis
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Gautier de Rosière
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Eloy de l'Irance
[Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas Eloy_d11

Damien de la Pouape.
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MessageSujet: Re: [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas   [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas EmptyMer 16 Avr 2008 - 20:48

C'est toujours aussi bon. thumright

Le texte lui-même est agréable à lire, bien écrit, et l'histoire est bien pensée et cohérente (et j'aime bien tes blasons). Bon, onze chevaliers qui arrivent à tenir un domaine face à une horde d'orques, même à la tête d'un gros tas de gueux, ça fait un peu bourrin... mais après tout, c'est ce genre de miracles qui font les légendes. Et puis on est en Bretonnie, terre des héros kissontroforre. Laughing

Tout ça me fait penser qu'il faudrait que je me décide à poster le Très-Saint Flouffe de la Baronnie de La Tour, moi (avec des majuscules, s'il vous plaît), au lieu de pinailler sur celui des autres. Mr. Green

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MessageSujet: Re: [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas   [Historique] Histoire de la Baronnie de Corgenon par Arthas EmptyMer 16 Avr 2008 - 23:24

Merci à toi, Ô prince de la Pinaille...

Je vois que tu es devenu un Saint Vivant, à force de flooder poster ici et la... Mr. Green

Ô mon maitre, depuis hier, je suis devenu un Questeux... Puisse la Dame me guider sur tes traces... Mr.Red
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